Accueil🇫🇷Chercher

Wiencourt-l'Équipée

Wiencourt-l'Équipée est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Wiencourt-l'Équipée
Wiencourt-l'Équipée
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Gérard Caron
2020-2026
Code postal 80170
Code commune 80824
Démographie
Population
municipale
264 hab. (2020 en augmentation de 2,33 % par rapport à 2014)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 50′ 46″ nord, 2° 36′ 43″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 95 m
Superficie 5,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Wiencourt-l'Équipée
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Wiencourt-l'Équipée
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Wiencourt-l'Équipée
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Wiencourt-l'Équipée

    Géographie

    Description

    Village rural picard du Santerre, en bordure de la vallée de la Luce, aisément accessible par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029), traversée par la ligne d'Amiens à Laon.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Wiencourt-l'Équipée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,4 %), forêts (10,2 %), zones urbanisées (5,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Wiencourt s'est appelé autrefois Wiencort (1207), Yssencort (1234), Vurancourt (1648), Vuyencourt (1648)[8].

    Histoire

    Le lieu était qualifié de cité à partir du XIIIe siècle.

    Des vestiges antiques ont été retrouvés dans le territoire communal (passage de voie romaine près du lieudit l'Équipée, enclos antique).

    La seigneurie dépendait de l'abbaye de Corbie. Elle était divisée en deux pairies. Le plus ancien seigneur connu de Wiencourt est Thomas de Wiencourt en 1384, puis on trouve Pierre d'Ault[Note 3] à partir de 1397 auquel succède sa famille jusque Catherine d'Ault qui, veuve de Jean Le Caron puis de Denis Doire, donne en 1632 la seigneurie à son fils François Le Caron. En 1677, c'est Jean Thierry seigneur de Génonville[Note 4] qui en est le seigneur, puis de 1750 à 1756 Jean-Baptiste Thierry, puis son frère, Adrien Thierry seigneur de Becquigny et enfin Jean Baptiste Bernard Dumollin neveu du précédent ; la famille de celui-ci gardera la seigneurie jusqu'à la Révolution. La seconde pairie, détenue par Robert d'Avroult, (Famille d'Averhoult), en 1533, fut cédée en 1567 à sa fille Guillemette, épouse de Jean-Valeran d'Anglure[8].

    Il y avait cinq fiefs à Wiencourt[8] :

    • le fief la Fontaine, possédé jusqu'en 1677 par l'abbaye de Corbie, qui l'abandonna au profit de Jean Thierry seigneur de Génonville[Note 4] et de Wiencourt dont les descendants l'ont possédé jusqu'à la Révolution ;
    • le fief de Meaucourt, contenant 45 arpents de terres appartenant à l'abbaye de Corbie ;
    • le fief de Course, qui appartint à Jean Lefeuvre à la fin du XVIIe siècle puis à Jean-Baptiste Thierry seigneur de Génonville[Note 4] et de Wiencourt qui l'avait acheté, en 1735, à Claude Boulanger seigneur de Rivery ;
    • le fief de Croy, qui appartenait à N. de Fontaine-Visse ;
    • le fief des Magneaux, qui appartenait à N. Despré à la fin du XVIIe siècle.

    Le village est totalement détruit par les Espagnols en 1636, durant la guerre de Trente Ans.

    Durant l'Ancien Régime, Wiencourt fait partie de la prévôté de Fouilloy, du bailliage et de l'élection d'Amiens et de l'intendance de Picardie.

    Première Guerre mondiale

    Le village se trouve dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale[9] - [10] - [11] et est en partie détruit en 1918. Il a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [12].

    En 1917, des prisonniers de guerre allemands sont stationnés à Wiencourt. Dans la nuit du 1er au 2 juin 1917, un officier de cavalerie et un soldat vont s'évader provoquant l'envoi de messages d'alerte aux unités de l'armée, comme le commandement d'étapes de Gravelines[13].

    L'Équipée

    Ce hameau, nommé l'Esquipée en 1567, contenait une seule ferme qui a disparu au cours du XIXe siècle[8].

    Politique et administration

    Rattachement administratifs et électoraux

    La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[14]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié et agrandi.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[16].

    Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[17] - [18] - [19]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[20], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [21].

    Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[22].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Jean Dieudonne
    mars 2008 En cours
    (au 6 juillet 2020)
    Gérard Caron Réélu pour le mandat 2020-2026[24]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

    En 2020, la commune comptait 264 habitants[Note 5], en augmentation de 2,33 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    333312346364409410442437438
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    407420416420421433407432389
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    380354339272294276275264265
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    249248234190199205242257260
    2020 - - - - - - - -
    264--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune fait partie du RPI (regroupement pédagogique intercommunal) de Bayonvillers / Guillaucourt / Wiencourt / Lamotte-Warfusée / Cayeux-en-Santerre[28].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Nicolas.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Pierre d'Ault ou Pierre d'Aoult
    4. Génonville est un marais qui se situe en vallée de l'Avre sur la commune de Moreuil : « Le Marais de Génonville », Sites et milieux naturels, Conservatoire d'espaces naturels - Picardie (consulté le ).
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie.
    9. Section photographique de l'armée, « Photo : Wiencourt-L'Équipée (près). Bivouac », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    10. Section photographique de l'armée, « Photo : Wiencourt-L'Équipée. Parc d'équipage de ponts », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    11. Section photographique de l'armée, « Photo : Wiencourt-L'Équipée. Parc d'équipage de ponts : Chargement d'une barque », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    12. Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
    13. Journal de marche du commandement d'étapes de Gravelines, fin juin 1917, p. 36, lire en ligne.
    14. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    17. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    18. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    19. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
    20. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
    21. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
    22. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    23. « Les maires de Wiencourt-l'Équipée », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    24. « Un troisième mandat pour Gérard Caron à Wiencourt-L’Équipée », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Gérard Caron, seul candidat, a été élu maire pour un troisième mandat, avec dix voix et un blanc. Élu depuis 1989, il a pris la suite de son père, en tant qu’adjoint, en 2001 ».
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. Site communal de Lamotte-Warfusée.
    29. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Wiencourt, canton de Moreuil, d'après nature, 30 mai 1875 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.