Wailly
Wailly (prononcer [waji]), parfois dénommée Wailly-lès-Arras, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Wailly | |||||
L'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Arras | ||||
Maire Mandat |
Michaël Audegond 2020-2026 |
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Code postal | 62217 | ||||
Code commune | 62869 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 076 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 109 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 14′ 50″ nord, 2° 43′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 111 m |
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Superficie | 9,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arras-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 108 712 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
Le territoire communal est traversé par la rocade sud d’Arras, dont le chantier est en cours en 2018[1], passant sur une petite partie du bois de Wailly[2].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Hydrographie
La commune est traversée par la rivière le Crinchon, un affluent en rive-droite de la Scarpe (et donc un sous-affluent de l'Escaut) qui prend sa source à Bailleulmont et se jette dans la rivière Scarpe au niveau de la commune de Saint-Nicolas[4].
Paysages
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1] - [5]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[6].
Urbanisme
Typologie
Wailly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [7] - [8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,3 %), prairies (7 %), zones urbanisées (6,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Walliacum in pago Atravatense en 661 ; Wagiacum en 1074 ; Walgi en 1157-1168 ; Walli en 1171 ; Wali XIIe siècle ; Wailli en 1248 ; Wailliacum en 1254 ; Vuailliacum en 1256 ; Vailliacum en 1256 ; Vuailli au XIIIe siècle ; Wally en 1720[14].
Il s'agit d’une formation gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum[15] - [16], suffixe d'origine gauloise servant à localiser ou à marquer la propriété.
Le premier élément Waill- s'explique vraisemblablement par un anthroponyme germanique[15] - [16]. Albert Dauzat propose le nom de personne germanique Walo[15] et Ernest Nègre suggère Wallo[16].
Remarque : l’explication de Louis Ricouart par le mot Wail « petit gué »[17] (du germanique *wadilą > vieux saxon widil, vieux norois vaðill, allemand Wedel), comme dans Wail (Pas-de-Calais, Wadhil 1066, Wail 1079, Wahil 1154) est contredite par les formes anciennes et à ce titre, non reprise par les études plus modernes.
Histoire
Avant la Révolution française, Waiily est le siège d'une seigneurie[18].
- Première Guerre mondiale
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [19].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre depuis 2001 de la communauté urbaine d'Arras.
Circonscriptions administratives
La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Arras-Sud[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Arras-1.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2020, la commune comptait 1 076 habitants[Note 4], en diminution de 1,82 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 538 hommes pour 553 femmes, soit un taux de 50,69 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
Le stade officiel des aigles d'Artois, équipe de baseball, se trouve à Wailly.
Pistes cyclables
La véloroute « La Voie verte », d'une longueur de 17 kilomètres, construite en 2011 sur une partie de l'ancienne ligne de Doullens à Arras, relie les communes de Dainville et Saulty en passant par Wailly, Beaumetz-lès-Loges, Basseux, Bailleulval, Bailleulmont, Bavincourt, La Herlière[33].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Wailly, du XVIIIe siècle. Façades et toitures de l'aile subsistante ainsi que la pièce dite la chapelle : inscription par arrêté du .
- Église Saint-Pierre, avec son mobilier Art déco[34].
Elle dispose d'une cloche de 1664 aux armes de Pierre de Chelers[35]. - Monument aux morts, réalisé par Lefebvre et Théry, marbriers à Arras[36].
- Wailly Orchard Cemetery, cimetière militaire du Commonwealth aménagé par Charles Holden, contient environ 370 tombes de soldats britanniques et canadiens[37]. Trois tombes de soldats anglais se trouvent également dans le cimetière communal[36].
- Circuit de promenade Le chemin des Zouaves, aménagé en 2018 sur les lieux de la bataille de Ficheux, où des centaines de soldats français et tunisiens sont morts le [38]
Personnalités liées à la commune
- Antoine Eugène Prévost est seigneur de Wailly au XVIIIe siècle. Le , il est nommé conseiller secrétaire en la chancellerie du conseil d'Artois. Il meurt à Arras, paroisse Saint-Nicolas-les-Fossés le , âgé de 63 ans. Il avait épousé Catherine Françoise de Milly[18]
- Philippe Antoine Eugène Prévost, fils de Antoine Eugène et de Catherine de Milly, nait à Arras, paroisse Saint-Nicolas-les-Fossés le . Sa marraine est Anne Prévost, épouse du sieur Dupuis, écuyer, conseiller du conseil d'Artois. Il bénéficie le d'une sentence le déclarant noble[18].
Héraldique
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Les armes de Wailly se blasonnent ainsi : |
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- « Dossier complet : Commune de Wailly (62869) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
Notes
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Wailly Le chantier de la rocade sud d’Arras vu du ciel : À proximité d’Agny et de Wailly, les engins de chantier s’activent pour tracer la future rocade sud de 4,6 km de long, pour relier Beaurains à Dainville via la RD 60. Vu du ciel, on mesure bien l’ampleur des travaux », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Laurent Boucher, « Wailly La route coupera une partie du bois, des arbres seront replantés ailleurs : Une petite partie du bois de Wailly, sur 7 000 m2, sera sacrifiée pour la construction de la rocade sud d’Arras, un équipement routier déclaré d’utilité publique par la préfecture le 23 janvier 2016 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Carte IGN sous Géoportail.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Crinchon (E2010800) » (consulté le )
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 392.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 698a
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non romanes ; formations dialectales, vol. 2, Droz, , p. 771 n°13116
- Louis Ricouart, Etudes pour servir à l'histoire et à l'interprétation des noms de lieu. Département du Pas-de-Calais. Arrondissements d'Arras, Saint-Pol, Montreuil et Béthune, Anzin, 1891, 664 pages
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 84, lire en ligne
- Journal officiel du 24 septembre 1920, p. 14066.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Wailly », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- Sarah Nicolle, « Alain Bourdrel veut laisser Wailly rurale... Tout en misant sur sa proximité avec Arras : Alain Bourdrel, maire de Wailly, « a le dos large »... Assez, dit-il, pour apaiser les querelles intestines de la commune et mener à bien ses projets, aussi polémiques soient-ils. Et ça tombe bien, il y a du boulot. Petit aperçu de ses priorités », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Benoît Fauconnier, « Le bilan du maire à Wailly : retardées, les rénovations de la salle polyvalente et des abords vont pouvoir commencer : Alain Bourdrel est élu au conseil municipal depuis 1999. Il est devenu maire en 2005, succédant à Sophie Pruvost, démissionnaire, en 2005. À la tête de la liste victorieuse en 2008, il a été reconduit au poste de maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Ensemble, autour de Mickaël Audegond, nouveau maire de Wailly : Le conseil municipal a été installé dans ses fonctions, Mickaël Audegond est élu maire de Wailly », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Laurent Boucher, « Wailly : les projets du maire, « être au service du public » et « améliorer l’offre d’équipements » : Le nouveau maire, élu fin mars pour sa première candidature, dit « passer beaucoup de temps en mairie » avec la volonté d’être « au service du public » et l’ambition de dynamiser la vie communale. Tour d’horizon des dossiers en bonne place sur son bureau », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Wailly (62869) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Julien Lechevestrier, « Sur la Voie verte, les vélos ont remplacé les locos », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Laurent Boucher, « Arrageois L’église Saint-Pierre de Wailly rejoint le réseau des « églises ouvertes » : L’association Églises ouvertes réunit les communes belges et françaises qui souhaitent promouvoir leur patrimoine religieux », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Cloche », notice no PM62001887, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Wailly », Les lieux de mémoire dans le Pas-de-Calais, Mémoires de pierre (consulté le ).
- « Cimetière du Verger Wailly (Pas-de-Calais, France). (guerre) », Culture militaire, sur http://www.memoireduquebec.com (consulté le ).
- Laurent Boucher, « Wailly Trois bonnes raisons d’aller découvrir le nouveau chemin des Zouaves : Un parcours à pied ou à vélo de 9 km, agrémenté de huit panneaux d’information, racontera la bataille de Ficheux, où des centaines de soldats français et tunisiens sont morts le 25 septembre 1915. Un travail de mémoire associant élus, associations et population aux multiples vertus », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).