Vol Metrojet 9268
Le , l'Airbus A321-200 du vol Metrojet 9268, vol charter entre Charm el-Cheikh (Égypte) et Saint-Pétersbourg (Russie), s'écrase dans la péninsule du Sinaï. Selon les conclusions de l'enquête, l'avion de Metrojet[1] (nom commercial de la compagnie aérienne russe Kogalymavia, anciennement Kolavia[2]) a probablement été victime d'une explosion alors qu'il allait atteindre son altitude de croisière. Les 224 personnes à bord, 217 passagers — en grande majorité russes — et 7 membres d'équipage[3], meurent toutes dans l'accident.
Vol Metrojet 9268 (Kogalymavia) | |
EI-ETJ, l'avion accidenté, vu en juin 2015. | |
Localisation | 50 km au sud-est d'Hasna dans la péninsule du Sinaï, Égypte |
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Cible | Airbus A321 |
Coordonnées | 30° 10′ 09″ nord, 34° 10′ 22″ est |
Date | |
Type | Explosion en vol |
Morts | 224 |
Organisations | État islamique |
Le jour même du crash, l'État islamique revendique la responsabilité de la catastrophe par la voix de Wilayat Sinaï[4]. L'hypothèse d'un attentat est jugée la plus probable par les autorités américaines et britanniques. Elle est d'abord jugée « possible »[5] par les Russes, qui annoncent le qu'une bombe artisanale équivalant à un kilogramme de TNT a détruit l'appareil en plein ciel[6]. Seule l'Égypte refuse d'écarter la piste d'une défaillance technique jusqu'en [7].
Il s'agit du premier attentat réussi dans un avion depuis ceux du 11 septembre 2001[8]. Le , le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, reconnaît que l'avion a été victime d'un acte terroriste[9]. Il s'agit alors de l'attentat le plus meurtrier commis en Égypte, avant d'être dépassé le par le massacre de la mosquée de Bir al-Abed[10] - [11].
Déroulement des faits
L'avion
L'Airbus A321-200, construit en 1997, immatriculé EI-ETJ effectuant le vol charter 7K9268 et la liaison entre l'aéroport international de Charm el-Cheikh (Égypte) et l'aéroport international Pulkovo de Saint Pétersbourg (Russie) avec 217 passagers ainsi que 7 membres d'équipage à bord s'est écrasé dans la péninsule du Sinaï peu après son décollage à 5 h 51 (heure locale) dans une zone montagneuse de la province désertique du Nord-Sinaï. L'appareil appartenait à Kogalymavia Airlines, une petite compagnie aérienne basée en Sibérie occidentale[12].
Le vol
Avant que l'avion entre en contact avec Larnaca, les contrôleurs aériens égyptiens avaient annoncé avoir perdu le contact avec cet avion à 6 h 13 min 22 s locales (5 h 13 min 22 s UTC) soit 23 minutes après son décollage, alors que l'appareil se trouvait à une altitude de près de 31 000 pieds (9 450 mètres)[13]. Les données reçues de l'avion les 20 dernières secondes sont erratiques, indiquant des variations d'altitude de 27 925 à 33 500 pieds (8 511 à 10 210 mètres - données Flightradar24[14]).
L'épave est retrouvée au sol près d'Hassana[15], dans la péninsule du Sinaï et les débris de l'avion sont retrouvés au sol, éparpillés sur plus de 15 km2[16] et photographiés par le satellite Pléiades-1A ; les ailes et l'avant du fuselage étant localisés par 30°10'09.0"N 34°10'21.6"E[17], soit au sud-est de la dernière position ADS-B (il y avait un vent d'ouest-nord-ouest de 50 kt en altitude[18]).
Personnes à bord
Avec 219 victimes russes, c'est la catastrophe aérienne ayant fait le plus de victimes russes de l'histoire de l'aviation, surpassant la catastrophe aérienne du vol 7425 Aeroflot en 1985.
L’équipage de l’aéronef était composé de deux pilotes et cinq agents de bord.
- Le commandant de bord - Valery Iourievitch Nemov, (en russe Валерий Юрьевич Немов), cumulait plus de 12 000 heures de vol, dont 3 860 heures sur l'avion Airbus A321 (1 100 heures en tant que pilote)
- Le copilote - Sergueï Stanislavovitch Troukhatchev, (en russe Сергей Станиславович Трухачёв)
- Le responsable de bord - Valentina Petrovna Martsevitch, (en russe Марцевич Валентина Петровна)
- Les agents de bord :
- Andreï Vitalyevitch Belomestnov (en russe Андрей Витальевич Беломестнов)
- Irina Dmitrieva Olarou (en russe Ирина Дмитриевна Олару)
- Stanislav Vasilievitch Sviridov (en russe Станислав Васильевич Свиридов)
- Alexeï Andreïevitch Filimonov (en russe Алексей Андреевич Филимонов)
Selon les informations de Rosaviation, à bord se trouvaient 192 passagers adultes et 25 enfants.
Recherches
Selon les services égyptiens de la sécurité et de la santé, les corps des victimes retrouvés dans la catastrophe, dont certains ont été brûlés, sont éparpillés dans un périmètre de près de cinq kilomètres et ont été transportés à la morgue du Caire, en Égypte. Une centaine de secouristes russes ont été envoyés sur place pour aider à rassembler les corps et récolter des indices[16].
Les deux boîtes noires de l'avion ont été retrouvées le jour de l'accident[20] et leur examen par des enquêteurs russes et égyptiens a débuté dès le lendemain[16].
Un porte-parole des équipes de sauvetage indique que les équipes de secours ont trouvé le corps d'une petite fille de trois ans à huit kilomètres de l'épave principale. Il déclare également que de nombreux corps retrouvés n'auraient plus de jambes[21].
Enquête
Une enquête a été ouverte par le comité russe d'investigation en Russie à l'encontre de la compagnie aérienne russe Kogalymavia Airlines pour « violation des règles de vol avec préméditation »[22].
Deux enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'analyses français (BEA) et deux autres de son homologue allemand, le Bundesstelle für Flugunfalluntersuchung (BFU), représentants l'État de conception de l'avion[23] et accompagnés de six conseillers techniques d'Airbus, ainsi que quatre enquêteurs russes de l’Interstate Aviation Committee (MAK), représentant l’État de l’exploitant, ont été dépêchés sur les lieux.
Premiers éléments
Les pilotes n'ont pas émis de message avertissant d'un quelconque problème technique, ni demandé de déroutement. Les deux boîtes noires ont été retrouvées le jour même[15].
Selon les premières déclarations du directeur du Comité intergouvernemental d'aviation (MAK) russe, l'avion s'est disloqué en vol et ses « fragments se sont éparpillés sur une grande surface d'environ 20 kilomètres carrés[24] ». En particulier, la queue de l'appareil est retrouvée plusieurs kilomètres en arrière du plus gros débris, constitué des ailes et d'une partie du fuselage avant[17].
Selon un responsable de la compagnie, Alexandre Smirnov, « En moins d’une minute, le vol 7K9268 a perdu plus de 300 km/h et a perdu 1 500 mètres d’altitude. Aucune tentative de l’équipage de faire part d’un événement extraordinaire n’a été enregistrée » ajoutant que selon lui « l’avion était en excellent état technique ». Il a exclu une défaillance technique ou une erreur de pilotage et a estimé que « la seule cause possible est une action extérieure » sans pour autant donner des précisions[25].
Selon les premières expertises médico-légales des corps des victimes de la catastrophe, les passagers du vol se trouvant à l'avant de l'appareil présentaient des traumatismes crâniens, de multiples fractures des membres supérieurs et inférieurs, des contusions sur la poitrine, l'abdomen et du bassin et des hémorragies. Ces passagers sont morts de perte de sang aiguë, et de traumatisme crânien ouvert.
Quant aux passagers se trouvant dans la partie arrière de l’appareil, la nature de leurs blessures est nettement différente de celle des passagers se trouvant à l'avant de l’appareil. Leurs corps montrent des signes de traumas consécutifs à une explosion en vol. En effet, les experts auraient constaté des brûlures sur 90 % de leur peau. Ils ont également retrouvé des petits éléments de fuselage dans certaines dépouilles. Ces corps seront analysés pour déterminer la présence de possibles éléments explosifs[26]. Le , l’examen préliminaire des experts égyptiens et russes n'a révélé aucune trace d’explosion sur les corps des victimes. Selon un médecin égyptien, 25 corps qu'il a examinés présentent des brûlures graves au point qu'ils ont été sérieusement carbonisés et exigeront des échantillons d'ADN pour une identification[27].
Cause
L'hypothèse de la défaillance technique
L'avion avait subi un tailstrike à l'atterrissage au Caire en 2001[28], au cours duquel la queue avait été endommagée. Bien que la réparation ait été faite selon les normes constructeurs, un défaut résiduel de fatigue pourrait être à l'origine d'une décompression explosive, comme c'était arrivé en 1985 au vol Japan Airlines 123, qui reste la pire catastrophe aérienne de l'histoire impliquant un seul appareil avec 520 morts.
Piste de l'attentat confirmée
Le jour même, Wilayat Sinaï, « province du Sinaï » de l'État islamique, affirme dans un communiqué avoir provoqué le crash de l'appareil en réponse à l'intervention militaire de la Russie en Syrie débutée un mois plus tôt[29] - [30], revendication confirmée plus tard par l'État islamique lui-même. Dans une des vidéos diffusée par l'EI, le chef de la Wilayat Sinaï, Abou Osama al-Masri, déclare « nous l'avons abattu par la grâce d'Allah et nous ne sommes pas tenus d'indiquer la méthode par laquelle nous l'avons abattu »[31]. Le ministre russe des Transports affirme peu après le crash que la revendication de l'EI « ne peut être considérée comme exacte » et que les autorités aériennes égyptiennes « ne disposent d'aucune information qui confirmerait de telles insinuations[32] ». Du côté des spécialistes du djihadisme, pour Romain Caillet, Mathieu Guidère et Wassim Nasr, la revendication de l'EI est crédible, l'État islamique n'ayant alors jamais revendiqué une action qu'il n'avait pas commise[33] - [34].
Le , le président égyptien al-Sissi déclare à la BBC : « Les allégations pointant vers une piste terroriste sur le vol 7K9268 sont une insulte à la sécurité et la stabilité de l'Égypte. (…) Croyez-moi, la situation dans le Sinaï, en particulier dans cette zone limitée, est totalement sous notre contrôle »[35]. Le régime égyptien se montre extrêmement prudent, car la confirmation d'un attentat serait une menace pour le tourisme qui représente 11,3 % du PIB du pays, d'autre part après avoir renversé les Frères musulmans lors d'un coup d'État en 2013 le maréchal al-Sissi cherche à légitimer sa politique répressive aux yeux des Occidentaux en se présentant comme un rempart contre le terrorisme djihadiste, mais là aussi la confirmation d'un attentat serait un aveu d'échec dans sa lutte contre la rébellion djihadiste dans le Sinaï[36] - [37].
Lors d'un incident datant du mais seulement révélé par le Daily Mail le [38], un avion de Thomson Airways en provenance de Londres avait entrepris une manœuvre d'évitement après avoir aperçu une roquette s'approchant à environ 1 000 pieds (300 mètres) avant l'atterrissage à Charm-el-Cheikh. Les autorités égyptiennes et britanniques avaient conclu qu'il ne s'agissait nullement d'un missile anti-aérien mais d'exercices de tirs sol-sol de l'armée égyptienne, signalés à l'avance aux compagnies aériennes[39].
L'hypothèse d'un tir de missile est jugée peu probable étant donné la haute altitude à laquelle volait l'avion au moment où le contact a été perdu[40]. L'appareil volait, en effet, à plus de 30 000 pieds soit au-delà de l'altitude que peuvent atteindre les systèmes SATCP que posséderait l'État Islamique[41]. Cependant, les compagnies aériennes Lufthansa, Air France et KLM Royal Dutch Airlines ont annoncé un arrêt du survol du Sinaï jusqu'à nouvel ordre[15].
Reste la possibilité d'un engin explosif placé à bord, la revendication ne précisant pas les moyens employés. Le , le porte-parole du premier ministre, David Cameron, déclare que la Grande-Bretagne a « des craintes que la chute de l’avion ait été provoquée par un engin explosif » placé à bord de l'appareil tandis que des responsables du renseignement américain jugent la piste terroriste « hautement probable » sur la base de l'écoute de conversations suspectes dans le Sinaï[42] - [43]. Les médias égyptiens réagissent alors en brandissant la théorie du « complot anglo-américain » visant à déstabiliser économiquement l'Égypte[44] - [45].
Le , l'analyse des boîtes noires, réalisée au Caire par l'aviation civile égyptienne aux côtés d'enquêteurs russes, français, allemands et irlandais, semble confirmer qu'une explosion non-accidentelle est à l'origine du crash de l'avion[46].
Après les dénégations initiales des autorités russes[4], le Premier ministre russe Dmitri Medvedev admet le un possible acte « terroriste »[5]. Enfin, le , la Russie reconnaît officiellement que le crash de l'avion est dû à un attentat. Alexandre Bortnikov, le directeur du FSB, déclare qu'une bombe artisanale a été déclenchée pendant le vol[47]. D'après lui, des traces d'explosifs ont été retrouvées sur les débris de l'appareil et sur les effets personnels de passagers[6].
Le , le groupe Daech affirme dans Dabiq, avoir placé un engin explosif à l'intérieur de l'avion. La confirmation est accompagnée de la photo d'une canette de boisson gazeuse, du Schweppes Gold saveur ananas, dont Daech affirme qu'elle aurait dissimulé la bombe[48].
Réactions
Vladimir Poutine annonce que le sera une journée de deuil national en Russie et exprime ses « profondes condoléances » aux proches des victimes[49].
De nombreux chefs d'État et responsables étrangers ainsi que le secrétaire général de l'ONU ont également présenté leurs condoléances au président russe.
Conséquences sur les liaisons aériennes
A la suite du crash, la Russie suspend tous ses vols avec l’Égypte[50]. Ils ne seront rétablis que deux ans et demi plus tard, le , afin de permettre aux Égyptiens de venir soutenir leur équipe de football nationale, les Pharaons, durant la Coupe du monde de football de 2018 en Russie[50]. Cette reprise des vols s'est faite contre une refonte totale des services de sécurité des principaux aéroports égyptiens opérée sous la supervision d’une société anglaise spécialisée, et contre des salles d’embarquement spéciales avec la présence discrète d’agents russes[50].
Médias
L'accident a fait l'objet d'un épisode dans la série télé Air Crash nommé Terreur au-dessus de l'Égypte (Saison 17 - Episode 8).
Notes et références
- « Qui est Metrojet, la compagnie dont l'A321 s'est crashé en Égypte ? », sur BFM BUSINESS (consulté le ).
- « Aviation Safety Network > ASN Aviation Safety Database > Operator index > Russia > Metrojet », sur safety.net (consulté le ).
- « ASN Aircraft accident Airbus A321-231 EI-ETJ Hasna, North Sinai », sur safety.net (consulté le ).
- « Crash d'un avion russe en Egypte : Daech le revendique, la Russie dément cette hypothèse », sur France info, https://plus.google.com/101981383502610968026 (consulté le ).
- « Crash en Egypte: Moscou admet un possible acte "terroriste", Londres désigne l'EI », sur www.afp.com (consulté le ).
- « Vladimir Poutine promet des représailles après le crash du Sinaï », sur fr.reuters.com (consulté le ).
- Crash dans le Sinaï : l’évacuation des touristes britanniques ralentie, Le Monde, 6/11/2015.
- Crash en Égypte : pourquoi le "probable" attentat de l'État islamique change tout, Le JDD, 10/11/2015.
- « L'Egypte reconnaît enfin que l'avion russe a été la cible d'un attentat », sur LExpress.fr (consulté le ).
- « Égypte : carnage dans une mosquée du Sinaï, au moins 235 morts », sur lefigaro.fr, (consulté le )
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- (en) Russian passenger plane with over 220 onboard crashes over Sinai, trend.az.
- (en) « 'No SOS call' from Sinai crash plane », sur bbc.com, BBC News, (consulté le ).
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- « LEAD 6-Egypte-Un avion russe s'écrase avec 224 personnes à bord », sur fr.reuters.com (consulté le ).
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- « blog | », sur blog.cnes.fr (consulté le ).
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- (en) « Russian airliner 'broke up in mid-air' », sur bbc.com, BBC News, (consulté le ).
- EN DIRECT. Crash d'un avion russe : aucun survivant parmi les 224 personnes à bord, Le Parisien, 31 octobre 2015.
- « Египетский офицер рассказал о поиске тел погибших в крушении А321 », sur РБК (consulté le ).
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- « Airbus A321-231 immatriculé EI-ETJ », sur www.bea.aero (consulté le ).
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- « Abu Osama al-Masri: Portrait of the Egyptian terrorist suspected of downing Russian plane », sur www.leaderpost.com (consulté le ).
- Crash en Égypte : la revendication par l'EI "ne peut être considérée comme exacte" selon la Russie, La Libre Belgique, 31 octobre 2015.
- Crash d'un avion russe en Égypte: la piste de la bombe à bord jugée crédible, L'Express, 2 novembre 2015.
- [vidéo] Crash Airbus A321 : La piste terroriste de plus en plus plausible - EGYPTE, France 24, 2 novembre 2015.
- Catherine Frammery, Ce que l'on sait du crash de l'Airbus russe dans le Sinaï, Le Temps, 23 novembre 2015.
- Jacques Deveaux, Pour son tourisme, l’Égypte ne veut pas entendre parler d’attentat, Francetv info, 5 novembre 2015.
- Romain Caillet face à Ruth Elkrief, BFMTV, 2 novembre 2015.
- « Rocket 'attack' on UK tour jet above Sharm El Sheikh », sur Mail Online, https://plus.google.com/101913233771349778690/ (consulté le ).
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- Aucun survivant dans le crash d’un avion de ligne russe dans le Sinaï, Le Monde, 31 octobre 2015.
- « VIDEO. Crash en Égypte: Les éléments qui rendent la thèse de l’attentat crédible », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Crash de l’avion dans le Sinaï : l’hypothèse d’une bombe se précise », sur Le Monde international, (consulté le ).
- (en-GB) « Russian plane crash: UK suspects bomb was in hold - BBC News », sur BBC News (consulté le ).
- Crash russe : un "complot anglo-américain", pour l'Égypte, Le Point avec AFP, 10 novembre 2015.
- Crash du Sinaï: la théorie du complot occidental brandie par les médias égyptiens, BFMTV, 10 novembre 2015.
- Thierry Vigoureux, Crash dans le Sinaï : l'attentat confirmé par les boîtes noires, Le Point, 6 novembre 2015.
- Isabelle Mandraud, Crash dans le Sinaï : Poutine admet la piste de l’attentat et promet de « punir » les responsables, Le Monde, 17 novembre 2015.
- lefigaro.fr, « Crash du Sinaï : Daech explique son mode opératoire », sur Le Figaro (consulté le ).
- « Kremlin condoleance », sur Kremlin.
- « Sécurité aérienne: les avions russes atterrissent de nouveau en Egypte », sur RFI via MSN, (consulté le )