Velanne
Velanne est une commune rurale de montagne française, située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes, en France.
Velanne | |||||
Une partie du bourg à Velanne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays voironnais | ||||
Maire Mandat |
Denis Mollière 2020-2026 |
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Code postal | 38620 | ||||
Code commune | 38531 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Velannois | ||||
Population municipale |
562 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 29′ 22″ nord, 5° 38′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 509 m Max. 641 m |
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Superficie | 7,98 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chartreuse-Guiers | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Située historiquement dans l'ancienne province du Dauphiné et rattachée à communauté d'agglomération du Pays voironnais, ses habitants sont les Velannois[1].
Géographie
Situation et description
La commune se situe à vol d'oiseau à 25 kilomètres au sud-ouest de Chambéry, à 35 kilomètres au nord de Grenoble et à 65 kilomètres au sud-est de Lyon. Le village appartient au Pays Voironnais, situé dans les Terres froides au-dessus de la vallée de l'Ainan, dans un paysage vallonné et aux portes de la Chartreuse. Velanne est un petit village de campagne dont l'élevage et l'agriculture occupent encore la majeure partie de la superficie.
D'un point de vue altimétrique, le village ne possède pas une grande amplitude, le point le plus haut sur la commune se situe à 641 mètres et le plus bas à 509 mètres. Les principaux reliefs de ce village sont le mont Charvet (541 mètres), le mont Saint-Martin (pointant à 582 mètres, à cheval sur la commune de Saint-Martin-de-Vaulserre) et le mont Velanne culminant à 647 mètres au-dessus du domaine de Cotagon sur la commune de Saint-Geoire-en-Valdaine[2].
Communes limitrophes
Les Abrets en Dauphiné (ancienne commune de La Batie-Divisin) |
Pressins | Saint-Jean-d'Avelanne | ||
Montferrat | N | Saint-Martin-de-Vaulserre | ||
O Velanne E | ||||
S | ||||
Saint-Sulpice-des-Rivoires | Saint-Geoire-en-Valdaine | Saint-Bueil |
Climat
La partie septentrionale du département de l'Isère est formée de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines un peu plus rudes, d'où leur nom de Terres froides. Du fait d'un relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément. En hiver, la bise du nord (dénommée bise noire par les plus anciens) peut favoriser des gelées nocturnes[3].
Hydrographie
Les deux principaux ruisseaux qui traversent le village sont :
- le Bassarot
- le Malafossant, petit torrent présentant un intérêt écologique, il est classé tout le long de son parcours entre Velanne et Saint-Jean-d'Avelanne en ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)[4].
Le territoire communal compte également quelques petits marais et un certain nombre de puits répandus sur toute sa superficie.
Voies de communication
Le territoire communal, situé hors des grands axes de circulation est principalement desservi par deux routes départementales les RD28c et RD28d qui orientent les usagers vers Saint-Geoire-en-Valdaine, Pont-de-Beauvoisin et les Abrets.
L'autoroute la plus proche est l'A43 qui relie Lyon à Chambéry passe à proximité des deux communes du Pont-de-Beauvoisin. Une bretelle autoroutière permet de rejoindre Velanne après avoir traversé l'agglomération de Pont.
- 11 Ã 62 km : Le Pont-de-Beauvoisin.
Transports routiers
- TAD sur la ligne E du réseau Pays voironnais Mobilité.
Transports ferroviaires
Velanne n'abritant pas de gare SNCF, les habitants désirant utiliser le réseau ferré des transports express régionaux (TER) doivent se rendre dans les gares suivantes :
Les distances énoncées correspondent aux kilomètres séparant la mairie de Velanne aux gares des villes suivantes.
- Sur la ligne no 37 des TER Auvergne-Rhône-Alpes : (Chambery - Saint-André-le-Gaz - Lyon)
- Pont-de-Beauvoisin (Isère) (à 6 km)
- Les Abrets (Ã 10 km)
- Saint-André-le-Gaz (à 16 km)
- Sur la ligne no 40 des TER Auvergne-Rhône-Alpes (Grenoble - Bourgoin-Jallieu - Lyon) :
- Saint-André-le-Gaz (à 16 km)
- La Tour-du-Pin (Ã 23 km)
- Voiron (Ã 25 km)
Urbanisme
Typologie
Velanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8] - [9].
Le centre du village de Velanne se présente sous la fomme d'un modeste Bourg regroupe la mairie, la salle des fêtes à côté de laquelle se trouve le terrain de football de la commune, l'école et l'unique commerce de Velanne, le bar-restaurant « au 1884 » rappelant l'année de création de la commune. Le Bourg possède aussi un des arrêts de bus de la commune, l'arrêt « Velanne Centre » desservi par la ligne E du réseau de transport en commun Pays voironnais Mobilité.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,8 %), forêts (26,4 %), terres arables (17,2 %), zones urbanisées (4,7 %), prairies (1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits et écarts
- les Bruyères : situé sur la pointe nord de la commune et dominant la Combe Noire, ce lieu-dit jouxte les communes de Saint-Jean-d'Avelanne et de Pressins. La limite avec cette dernière se fait par le ruisseau de la Côte Rondet, ce dernier se jetant dans le ruisseau de la Corbière.
- le Buisson : situé sur le Mont Velanne, le buisson se situe à une altitude de 608 mètres. C'est sur le chemin allant du Grand Velanne au Buisson que se trouvent les ruines de la tour O'Mahony. Cette dernière se trouve sur la gauche de la route en montant vers le hameau, à une altitude de 639 m, dominant ainsi le bourg d'une centaine de mètres.
- le Grand Velanne : à proximité immédiate du Bourg, le grand Velanne se trouve à la droite de la RD 28D (en allant en direction des Abrets) juste à la sortie du village. Ce lieu-dit voit sur son territoire la naissance de la combe de Pierre Cherd et de la combe de Virifosse qui se prolongent plus bas sur le village de Saint-Jean-d'Avelanne.
- le Mollard
- le Mont de Velanne
- les Planchettes : situé sur le chemin reliant La Sauge au village de Saint-Martin-de-Vaulserre, le hameau est bordé à l'est par le ruisseau des Communaux, lequel se jette ensuite dans le ruisseau de Bassarot, pour former ensuite le ruisseau du Malafossant. Ce dernier est classé en ZNIEFF tout le long de son trajet.
- la Ramelière : situé au nord-est de la commune, cette partie du village est séparée de la commune de la Batie-Divisin par le ruisseau des Rajans, lui aussi classé en ZNIEFF.
- la Sauge
- les Communaux
Risques sismiques
La totalité du territoire de la commune de Velanne est située en zone de sismicité n°4, à proximité de la zone n°3, située plus à l'ouest[11].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Villana au XIIe siècle[13], Villana au XIVe siècle[14].
L'explication par le latin abellana signifiant « aveline, grosse noisette, noisetier »[15] est douteuse. Le mot aveline était effectivement avellane, avelaine en ancien français, mais la forme ancienne du toponyme, c'est-à -dire Villana s'oppose à cette explication. Il faudrait en outre préalablement supposer une aphérèse du a initial de l'étymon latin, ce qui est indémontrable.
Il s'agit d'un gallo-roman VILLANA « ferme, tenure de paysan », terme dérivé du gallo-roman VILLA « domaine rural » (mot issu du latin classique villa rustica)[16] - [17]. Cette formation toponymique est très répandue en France et explique notamment les Velaine, Velenne et les Villaines[16], caractéristiques du domaine d'oïl.
223 noms de lieux ont été recensés sur la commune[18].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les plus anciennes traces d'activités humaines datent des Romains, ceux-ci auraient érigé un camp, sur l'actuel lieu-dit les Bruyères (lieu-dit à cheval sur la commune de Pressins), sur ces lieux se succédèrent une commanderie des templiers et une abbaye de Bénédictines, il ne reste de ce passé qu'un pan de mur et des souterrains encore à prospecter dont les entrées furent découvertes vers 1972.
Époque contemporaine
L'année 1877 signe la fin de la construction de l'église de Velanne, celle-ci fut bénie en 1845. Trois ans plus tard (soit en 1848) l'abbé du village créa l'école de filles et en 1850 l'école de garçons.
Ce n'est que le que naquit la commune de Velanne, par détachement de la commune de Saint-Geoire-en-Valdaine.
En 1890, la commune s'agrandit de près de 5 hectares à la suite de la demande de MM. Blain et Berthet (deux habitants de Saint-Jean-d'Avelanne) qui demandèrent à être rattachés avec leurs terrains à Velanne. Cette même année voici comment était décrit la commune dans le dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies :
« Velanne, ou Saint-Étienne-de-Velanne, Isère, commune de 555 habitants (765 hectares), composée de trois parties : Grand-Velanne au nord, Petit-Velanne au sud et Saint-Étienne au milieu, à 490-563 mètres, à l’origine d’un petit affluent droit et à 4 kilomètres du Guiers. Canton et poste de Saint-Geoire-en-Valdaine (5 kilomètres), arrondissement de la Tour-du-Pin (20 kilomètres). 49 - 34 kilomètres au nord de Grenoble, deux écoles publiques. »
— Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 7, Se-Z / par Paul Joanne[19]
Le nom de Saint-Étienne-de-Velanne est de nos jours tombé en désuétude, toutefois la fête patronale du village est toujours le , jour ou est fêter saint Étienne, premier martyr de la chrétienté[20].
Au lieu-dit du Mont de Velanne se trouve la tour O'Mahony, de nos jours il ne reste de cette tour que des vestiges au milieu des bois. Il s'agissait là d'un pavillon de chasse construit au XIXe siècle qui servit à abriter un petit détachement de soldats pendant la Première Guerre mondiale[21].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2020, la commune comptait 562 habitants[Note 2], en augmentation de 8,29 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
De sa création jusqu'à 1980, Velanne connu un exode rural important (la population était de 617 habitants en 1891), c'est donc à partir des années 1980 qu'une légère augmentation de la population s'amorça[26].
Enseignement
Située dans l'académie de Grenoble, Velanne possède une école primaire publique et comprenant un instituteur qui gère une classe unique d’une vingtaine d’élève (21 pour l’année 2007-2008). L’école de Velanne dépend du collège de secteur « Le Guillon » se situant à une dizaine de kilomètres à Pont-de-Beauvoisin.
Équipement et clubs sportifs
On trouve à Velanne un club de football, le F.C. Velanne, les couleurs de l'équipe sont le vert et blanc. Le F.C.V. joue sur le terrain de football de la commune, le club bénéficie gratuitement des vestiaires de la salle des fêtes communale qui jouxte le terrain lors de ses matchs à domicile.
Autres équipements
Depuis fin , Velanne abrite l’institut français de zoothérapie fondé et présidé par François Beiger.
Les missions de cet établissement sont de former des professionnels du social, de la santé et de l’enseignement à cette pratique, et de développer des méthodes en médiation animale afin d’aider les personnes en difficultés physique et/ou psychique et/ou sociale ; c’est-à -dire les personnes handicapées (physiquement ou mentalement), les enfants hospitalisés, ou encore à des personnes âgées, en réinsertion sociale, en institut pénitentiaire…[27]
Économie
La population active de la commune était en 1999 de 205 personnes, dont 21 chômeurs (soit un taux de chômage de 10,2 %). Les artisans, commerçants, chefs d'entreprise représentent 7,5 %, de la population active de la ville ; les agriculteurs 9,5 %, les cadres et professions intellectuelles 7,5 % ; les professions intermédiaires 27,1 % ; les employés 29,1 % et les ouvriers 19,3 %[28].
Culture et patrimoine
Patrimoine rural
Les maisons en pisé sont encore nombreuses dans le village, celles-ci furent construites notamment au cours du XVIIIe siècle. L'utilisation de ce matériau dans une grande partie du nord-ouest de l'Isère, vient du fait que cette zone du département est pauvre en roche, les habitants de l'époque durent faire avec les matières premières qu'ils avaient à proximité. Ces constructions jugées comme "des cabanes de boue laides" par Arthur Young lors de son passage dans les terres froides en 1789, possèdent toutefois de bonnes qualités isolantes[29].
Patrimoine naturel
Deux zones naturelles :
- Les boisements humides du Malafossant font partie d'une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 (ZNIEFF no 38000121) couvrant une zone de 64,11 hectares ce territoire s'étend sur les communes de Velanne, Saint-Martin-de-Vaulserre et Saint-Jean-d'Avelanne. Bordé tout le long de son cours par un bois ombragé et frais, le ruisseau du Malafossant et ses environs, sont une zone accueillant des espèces végétales et animales recherchant l'ombrage des sous-bois et leurs fraîcheurs. Ainsi il est possible d'y trouver trois plantes de la famille des saxifrages dont une espèce protégée et très rare du fait qu'elle se reproduit très difficilement et est très sensible au moindre bouleversement de son environnement, la saxifrage variable (Saxifraga mutata) qui est une plante vert jaunâtre avec des fleurs jaune orangé. Les deux autres espèces plus courantes sont la dorine à feuilles alternes (Chrysosplenium alternifolium) et celle à feuilles opposées (Chrysosplenium oppositifolium). De nombreuses autres espèces occupent également cet espace comme la germandrée d'eau (Teucrium scordium), le millepertuis androsème, le Phégoptéris vulgaire, et deux types de fougères la polystic à aiguillons et la polystic à soies[4].
- Une deuxième ZNIEFF de type 1 s'étend sur le territoire de la commune de Velanne; cette zone des forêts riveraines des ruisseaux des Rajans, du Caron et de la Combe Pigna s'étale sur les villages de Velanne, Pressins et La Batie-Divisin sur plus de 74 hectares. Cette zone comprend grosso modo les mêmes espèces végétales, les seules différences étant le fait qu'il n'y a pas de trace de la saxifrage variable, mais il fut dénombré un certain nombre de prêles[30].
Patrimoine religieux
L'église Saint-Étienne de Velanne est un monument du XIXe siècle à clocher massif, cette dernière est rattachée à la paroisse de Saint Jacques de la Marche dont la maison paroissiale se situe à Pont-de-Beauvoisin, celle-ci faisant partie du diocèse de Grenoble - Vienne[31]. Construite sur l'emplacement d'un vieux château, elle aurait été, ainsi que le presbytère, érigée par tous les habitants de Velanne ; et c'est le qu'elle fut bénie. Les travaux s'achevèrent en 1877 et les derniers vitraux furent posés en 1908[21].
Langue régionale
Historiquement, au niveau linguistique, le territoire de Velanne, ainsi que l'ensemble du Nord-Isère, se positionne au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et au sud-ouest de l'agglomération lyonnaise. Son secteur se situe donc dans la partie centrale du domaine linguistique des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine de la langues dite francoprovençal ou arpitan au même titre que les parlers savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens.
L'idée du terme, « francoprovençal », attribué à cette langue régionale parlée dans la partie centre-est de la France, différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques, notamment dans le Grésivaudan, les pays alpins et la vallée de l'Isère, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec le Rhône.
Contes et légendes locales
Beaucoup d'histoires et de récits fantastiques contribuent à nourrir ce patrimoine transmis le plus souvent oralement. Ainsi plusieurs légendes locales furent répertoriées à Velanne par Charles Joisten pour sa collecte de fonds afin de faire une étude qu'il voulait publier sous le tire « Le monde fantastique dans le folklore des Alpes françaises, Savoie et Dauphiné ». Ainsi, les alentours du hameau de la Ramelière abriteraient un « Trou des fées », mentionné aussi par Monseigneur Devaux sous le nom « Trou de fayes » dans son Dictionnaire des patois des terres froides publié en 1935.
De nombreux autres récits font part d'esprits domestiques représentant le diable et apparaissant à divers moments, de nuit comme de jour, à l'intérieur ou à l'extérieur des maisons velannoises et prenant le plus souvent la forme d'un animal, chat noir, jeune poulain, mouton noir[32]...
Héraldique
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Velanne possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 16 novembre 2019
- Carte géographique : ’’Fonds IGN Scan 25 (C), échelle 1/25.000 ‘’
- Site Persée Le climat de 1927 en Savoie
- Fiche de présentation de la ZNIEFF des "Boisements humides du Malafossant" sur le site de la direction régionale de l’environnement Rhône-Alpes. http://www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr/include/patnat/znieff2g/38000121.pdf
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
- André Plank, L'origine du nom des communes du département de l'Isère. p 262. Le Bourg-d'Oisans : L'atelier, 2006. (ISBN 2-84424-043-7).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 703b.
- Site du conseil général de l'Isère http://www.cg38.fr/TPL_CODE/TPL_COMMUNE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/497/PAG_TITLE/Velanne/10588-13-territoires-isere.htm
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- André Plank, op. cit..
- Corinne Bourrillon, 10 000 lieux en pays voironnais, tome 1, Chirens, Corinne Bourrillon, 259 p. (ISBN 978-2-9557975-0-1), p. 208 Ã 2011.
- Bibliographie: Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 7, Se-Z / Publié sous la direction de Paul Joanne - Paris: Hachette 1890 sur Gallica
- « Velanne sur le site du quid »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Bibliographie: Un village du bas Dauphiné, Saint-Jean-d'Avelanne par Lucien et Marcelle Sage
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Velanne », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Bulletin Municipal: Velanne Info, n°85, juin 2008, page 6, "Présentation de l’IFZ par François Beiger"
- Insee http://www.recensement.insee.fr/searchResults.action?zoneSearchField=&codeZone=38531-COM
- Bibliographie: Atlas du patrimoine de l'Isère, rédigé sous la direction de Chantal Mazard, Editions Glénat
- Fiche de présentation de la ZNIEFF des "Forêts riveraines des ruisseaux des Rajans, du Caron et de la Combe Pigna" sur le site de la direction régionale de l’environnement Rhône-Alpes. http://www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr/include/patnat/znieff2g/38090001.pdf
- Site du diocèse de Grenoble-Vienne http://www.diocese-grenoble-vienne.fr/~paroisse-486hwa5wdf84.html
- Bibliographie: Êtres fantastiques: patrimoine narratif de l'Isère, par Charles Joisten, Alice Joisten et Nicolas Abry, p. 312, édition : Musée dauphinois - 2005 - Grenoble, (ISBN 2-905375-78-7).