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Van Hool A508

Le Van Hool A508 est un bus produit par la société belge Van Hool. L'A508 est un midibus à moteur central. C'est la version « courte » du Van Hool A500. Le midibus A508 n'est plus commercialisé.

Van Hool A508
Appelé aussi AM500, A508/F
Marque Van Hool
Années de production 1987 - 1998
Classe Autobus
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la Belgique Koningshooikt
Moteur et transmission
Énergie Diesel
Moteur(s) L6 MAN D 0826 OH 03
Position du moteur Longitudinale au centre gauche
Puissance maximale 155 ch DIN (soit 114 kW)
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Automatique
Poids et performances
Poids Ă  vide 5 600 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Midibus 2 portes, tôles extérieures en alliage léger
Châssis Autoportante, ossature en tubes d'acier
Suspensions Pneumatique
Direction Hydraulique
Freins Pneumatique Ă  tambours
Dimensions
Longueur 8 940 mm
Largeur 2 245 mm
Hauteur 2 900 mm
Volume du coffre 0 dm3
Chronologie des modèles
Précédent Van Hool AU138 Van Hool NewA308 Indirectement Suivant

Modèles

Phase I
A508 phase I
  • Van Hool AM500

La première version de L'A508 ; il a été produit de 1988 à 1990. Il a remplacé le Van Hool AU138. Il a la même face avant que l'A507. On peut le considérer comme le prototype de l'A508.
- Photos d'un AM500.

  • Van Hool A508

La phase I avait des feux ronds. Il a été produit de 1990 à 1992.

La version la plus courante avait une porte à chaque extrémité ; certains, plus rares, avaient une porte avant et une porte médiane en avant du second essieu..
- Photos d'un A508 phase I.

Phase II
A508 phase II à porte médiane
  • Van Hool A508

La phase II avait des feux carrés. Il a été produit de 1992 à 1995, à la fois en version à porte médiane et en version classique où la porte arrière se trouve en porte-à-faux.
- Photos d'un A508 phase II.

Van Hool A508/F

L'A508/F est une version modifiée qui reçoit une carrosserie proche de celle du Van Hool A308. Il a été produit de 1996 à 2001.

Le seul utilisateur de cette version modernisée fut l'opérateur public wallon TEC avec 33 exemplaires à moteur Cummins[1].
- Photo d'un A508/F.

Caractéristiques
VanHool A508.JPG du réseau Péribus

Les portes sont situées dans les porte-à-faux avant et arrière. Le vitrage est disponible en deux versions : parties hautes basculantes ou vitres coulissantes.

  • Norme anti-pollution : EURO 1
  • CapacitĂ© : 18 places (+ 1) + 55 debout = 74
  • CV Fiscaux : 18

Exploitants

Belgique
  • Charleroi (TEC) : 6 exemplaires numĂ©rotĂ©s de 7110 Ă  7115[2] et rachetĂ©s Ă  l'ASEAG en 2001. Ces autobus ont Ă©tĂ© dĂ©classĂ©s entre 2006 et 2012. En 2017, le 7110, dernier Ă  avoir Ă©tĂ© dĂ©classĂ© en 2012, sert dans l'enceinte du dĂ©pĂ´t TEC de Jumet.

Allemagne

France
  • Dijon (Divia), longtemps considĂ©rĂ© comme la capitale des Van Hool en France : 1 exemplaire (immatriculation 2706 VD 21, numĂ©ro 4101, il a Ă©tĂ© mis en service le 16/09/1996). Il a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  l'association ASTRD.
  • Cahors (Évidence).
  • Paris (RATP) : le Montmartrobus. La RĂ©gie Autonome des Transports de Paris a achetĂ© en 1983 huit exemplaires de ce modèle offrant une quarantaine de places et destinĂ© Ă  circuler Ă  travers les rues escarpĂ©es de Montmartre sous le nom de Montmartrobus[4], après que deux prototypes de bus Ă©lectriques aient sillonnĂ© la ligne durant quatre annĂ©es, de 1997 Ă  2001[5], et que des Renault Master amĂ©nagĂ©s en autobus, ainsi que des CBM 220, y aient ensuite Ă©tĂ© exploitĂ©s[4]. Depuis la restructuration du rĂ©seau de bus parisien de 2019, il est remplacĂ© par la ligne 40, Ă©quipĂ©e de GĂ©pĂ©bus OrĂ©os 4X et 2X E et de Solaris Urbino 8.9 LE.

Notes et références
  1. « Van Hool AM500 en A508 | Constructeurs | Zone 01 », sur www.zone01.be (consulté le )
  2. (nl) « TEC Charleroi 7110-7115: Van Hool A508 | Hercules | Zone 01 », sur www.zone01.be (consultĂ© le )
  3. (nl) « Détail du bus Van Hool A508 - 7110 du Tec Charleroi », sur www.zone01.be (consulté le )
  4. Le Montmartrobus ne s’époumone plus, 18 septembre 2016, sur Transportparis.
  5. Le Montmartrobus grimpe la butte depuis vingt ans, Florence Hubin, Le Parisien, 14 mars 2003.

Voir aussi

Liens externes
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