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Valentin Feldman

Valentin Feldman (en russe, Đ’Đ°Đ»Đ”ĐœŃ‚ĐžÌĐœ Đ€Đ”ÌĐ»ŃŒĐŽĐŒĐ°Đœ), nĂ© le Ă  Saint-PĂ©tersbourg, dans l'Empire russe, et mort fusillĂ© le au Mont-ValĂ©rien, en France, est un philosophe français spĂ©cialiste d'esthĂ©tique et un rĂ©sistant de la Seconde Guerre mondiale.

Valentin Feldman
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Distinction

Biographie

Enfance et Ă©tudes

Enfant unique d'une famille juive laĂŻque, Valentin Feldman grandit dans un milieu bourgeois aisĂ© de Saint-PĂ©tersbourg oĂč travaille son pĂšre. Celui-ci disparaĂźt en juin 1916 dans le naufrage du Mercure, coulĂ© en mer Noire par un sous-marin allemand. Valentin vit dĂ©sormais seul avec sa mĂšre, qui assure la survie du foyer en donnant des leçons de piano. Ensemble, ils subissent l'enchaĂźnement meurtrier des opĂ©rations militaires, des Ă©pidĂ©mies et de la famine accompagnant la guerre civile russe des annĂ©es 1918 Ă  1922. En juin de cette annĂ©e, ils quittent la Russie soviĂ©tique pour s'installer en France.

Vivant Ă  Paris, Valentin Feldman est scolarisĂ© au lycĂ©e Henri-IV[1], oĂč il se lie notamment d'amitiĂ© avec Maurice Schumann et Simone Weil, en compagnie desquels il assiste aux cours du philosophe Alain. En 1927, Ă  l'issue de l'annĂ©e de terminale, il dĂ©croche le premier prix de philosophie au concours gĂ©nĂ©ral. Il devance Claude Jamet dans un palmarĂšs oĂč figurent par ailleurs Georges Pompidou, Louis Poirier (futur Julien Gracq) et Maurice Schumann.

Valentin Feldman poursuit ses Ă©tudes de philosophie Ă  la Sorbonne, oĂč il devient l'Ă©lĂšve et le disciple de Victor Basch. C'est ce dernier qui l'oriente vers des Ă©tudes ayant trait Ă  l'esthĂ©tique. Étudiant brillant, il Ă©choue toutefois Ă  plusieurs reprises Ă  l'agrĂ©gation, Ă  cause de sa mĂ©connaissance du grec et du zĂ©ro Ă©liminatoire qui en dĂ©coule, si bien qu'il lui faut attendre 1939 pour obtenir le concours. Ses Ă©tudes puis ses Ă©checs rĂ©pĂ©tĂ©s Ă  l'agrĂ©gation ont eu pour consĂ©quence inattendue de le voir se lier d'amitiĂ© avec de nombreux jeunes intellectuels ayant pour noms, outre ceux prĂ©cĂ©demment citĂ©s, Ferdinand AlquiĂ©, Simone de Beauvoir, Pierre HervĂ©, Claude LĂ©vi-Strauss, Jean Marcenac, Jean-Paul Sartre, Jacques Soustelle, Jean-Pierre Vernant, AndrĂ© Weil-Curiel ou encore RenĂ© Zazzo.

Valentin Feldman obtient la nationalité française au début de l'année 1931.

Recherches en esthétique et engagement politique

AprÚs avoir consacré un DES au philosophe matérialiste des LumiÚres Paul Henri Thiry d'Holbach, Valentin Feldman reçoit la commande de rédiger une synthÚse sur l'état de la connaissance esthétique en France. En 1936, paraßt chez Félix Alcan le seul essai publié de son vivant, L'Esthétique française contemporaine, dans la collection « Nouvelle Encyclopédie philosophique », dirigée par le philosophe Henri Delacroix. Depuis 1929, il collabore à la Revue de synthÚse historique, puis à la Revue de synthÚse qui lui fait suite, et devient responsable-adjoint de la section de synthÚse historique au Centre international de synthÚse dirigé par Henri Berr. Il rédige des articles, ainsi que de nombreux comptes rendus de lecture, dont plusieurs portent sur les essais de Gaston Bachelard, avec qui il noue une relation suivie. Il collabore aussi aux Annales sociologiques et au Journal de psychologie.

À la veille de la guerre, ses recherches portent sur la laideur et le fantastique. Valentin Feldman envisage mĂȘme de consacrer une thĂšse Ă  l'« esthĂ©tique du laid Â», que ses Ă©checs rĂ©pĂ©titifs Ă  l'agrĂ©gation puis la guerre empĂȘchent de voir se concrĂ©tiser.

Sur le plan politique, Valentin Feldman a militĂ© Ă  l'Union fĂ©dĂ©rale des Ă©tudiants (UFE) durant ses Ă©tudes universitaires, mais hĂ©site longuement entre socialisme et communisme. Il participe Ă  l'Ă©tĂ© 1930 aux toutes premiĂšres rencontres du Sohlberg, organisĂ©es en Allemagne par Otto Abetz. Par la suite, il intĂšgre le Cercle Russie Neuve, proche de l'URSS, et y cĂŽtoie Georges Politzer. Mais c'est finalement Ă  la 5e FĂ©dĂ©ration de la SFIO de la Seine, dirigĂ©e par Jean Zyromski, qu'il choisit d'adhĂ©rer. Soutien actif du Front populaire, il rejoint Ă  l'Ă©tĂ© 1936 le ComitĂ© d'action socialiste pour l'Espagne (CASPE) qui soutient la RĂ©publique espagnole en guerre. C'est en 1937 qu'il franchit le pas de l'adhĂ©sion au PCF, alors qu'il est rĂ©dacteur Ă  ClartĂ©, « revue du ComitĂ© mondial contre la guerre et le fascisme », et qu'il vient de traduire en français le roman de l'Ă©crivain soviĂ©tique Nicolas Ostrovski, Et l'acier fut trempé  pour le compte des Éditions sociales internationales.

Nommé enseignant à Fécamp (Seine-Maritime - alors Seine-Inférieure), il adhÚre aprÚs Munich à l'Union des intellectuels français pour la justice, la liberté et la paix (UDIF) et vient en aide aux réfugiés espagnols de la guerre civile.

La DrÎle de Guerre et la défaite de mai-juin 1940

BouleversĂ© par l'annonce du pacte germano-soviĂ©tique d', il dĂ©cide de partir volontairement aux armĂ©es, alors qu'il bĂ©nĂ©ficie d'une rĂ©forme pour une maladie de cƓur. Il est affectĂ© dans une compagnie hippomobile Ă  Rethel (Ardennes), oĂč il entame en la rĂ©daction de ce qui devient son Journal de guerre (1940-1941).

Surpris par l'attaque allemande du , il subit avec son unitĂ© de nombreuses attaques aĂ©riennes et manque d'ĂȘtre tuĂ© lors du bombardement de Toucy (Yonne), le . Pour sa conduite au feu, il obtient la Croix de guerre.

Le statut des juifs et l'exclusion de l'enseignement

Nommé en à Dieppe (Seine-Inférieure), Valentin Feldman reste de longs mois sous la menace d'une révocation en vertu du statut des juifs. Sa distinction militaire lui offre une dérogation, mais il doit se faire recenser. Parmi les élÚves de sa classe de philosophie figure le futur historien du cinéma Pierre Billard.

En , la promulgation du second statut des juifs scelle son destin. Quelques semaines plus tard, sa rĂ©vocation, signĂ©e de la main mĂȘme du ministre de l’Éducation nationale, JĂ©rĂŽme Carcopino, l'exclut de l'enseignement. Il exerce encore jusqu'Ă  l'automne 1941 au cours libre de Luneray, au sud de Dieppe.

Il divorce Ă©galement Ă  la mĂȘme Ă©poque de sa femme — non juive — pour soustraire sa fille unique qui se cache en zone non-occupĂ©e Ă  d'Ă©ventuelles persĂ©cutions.

La résistance des idées et des armes

Sans avoir jamais rompu avec le communisme, Valentin Feldman s'engage dans la résistance dÚs l'automne 1940 pour des missions de liaison entre Dieppe, Rouen et Paris, comme membre de l'Organisation spéciale (OS). La direction régionale du PCF, sous la direction d'André Pican, lui confie la tùche de rédiger des tracts, puis un journal clandestin pour la région dieppoise, L'Avenir normand, en compagnie de l'institutrice Marie-ThérÚse Lefebvre. Il donne également des textes (aujourd'hui perdus) à La Vérité clandestine de Rouen et collabore enfin aux deux numéros de La Pensée libre clandestine, animée par Georges Politzer, Jacques Decour et Jacques Solomon.

AprĂšs plusieurs tentatives d'action directe Ă  Dieppe, et notamment une oĂč il cause directement la mort d'un soldat allemand, il entre en clandestinitĂ© Ă  l'automne 1941 et rejoint les groupes de combat de l'OS de Rouen, dirigĂ©s par Michel Muzard et Madeleine Dissoubray, et participe Ă  plusieurs opĂ©rations.

Arrestation, condamnation à mort et exécution

ArrĂȘtĂ© en , aprĂšs un sabotage Ă  la Compagnie des mĂ©taux de DĂ©ville-lĂšs-Rouen, Valentin Feldman est incarcĂ©rĂ© Ă  la prison Bonne-Nouvelle, oĂč il est mis au secret, ce qui ne l'empĂȘche pas un jour de frapper au visage l'un de ses tortionnaires.

TransfĂ©rĂ© Ă  Paris, il est jugĂ© par un tribunal militaire allemand et condamnĂ© Ă  mort le . Les tentatives mises en Ɠuvre pour le sauver — notamment par RenĂ© Zazzo — n'aboutissent pas, d'autant que le philosophe a refusĂ© de signer sa demande de grĂące[2].

Le , il est fusillé à la forteresse du Mont-Valérien. S'adressant aux soldats allemands du peloton d'exécution, il leur lance :

« Imbéciles, c'est pour vous que je meurs ![3] »

Sa dépouille est inhumée au cimetiÚre d'Ivry-sur-Seine.

Valentin Feldman est homologué FTP - groupe Musée de l'Homme et la mention Mort pour la France lui est attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants en date du [4].

Écrits

Essais

  • L'IdĂ©e de Dieu dans la philosophie de D'Holbach, mĂ©moire de DES, inĂ©dit, 1930
  • L'EsthĂ©tique française contemporaine, Paris, FĂ©lix Alcan, 1936
  • Journal de guerre (1940-1941), Tours, Farrago, 2006

Traductions (du russe)

Contributions Ă  des ouvrages collectifs

  • « Structures formelles de la laideur », in (coll.), DeuxiĂšme CongrĂšs international d’esthĂ©tique et de science de l’art, tome I, Paris, FĂ©lix Alcan, 1937, p. 162-167
  • « La science esthĂ©tique comme voie d’accĂšs Ă  la sociologie », in CĂ©lestin BouglĂ© (dir.), Les convergences des sciences sociales et l’esprit international., Paris, Paul Hartmann, 1938, p. 125-129
  • « Le problĂšme des classes moyennes en U.R.S.S. », in CĂ©lestin BouglĂ© (dir.), Inventaire, tome III, Classes moyennes, Paris, FĂ©lix Alcan, 1939, p. 251-286

Contributions à des revues ou des périodiques

Postérité

Philosophie

Trop brĂšve, l'Ɠuvre philosophique de Valentin Feldman n'a pas rencontrĂ© une postĂ©ritĂ© importante, quoique l'un de ses lecteurs les plus attentifs ait Ă©tĂ© le peintre RenĂ© Magritte qui Ă©crit Ă  un proche :

« L'EsthĂ©tique française contemporaine par Feldman [
] est le premier livre traitant l'esthĂ©tique sĂ©rieusement qu'il m'arrive de lire[5]. »

De mĂȘme, il existe une traduction italienne de l'ouvrage datĂ©e de 1945, qui illustre la rĂ©sonance, limitĂ©e mais rĂ©elle, des travaux de Feldman Ă  l'Ă©tranger. Il faut cependant attendre 2006 pour que ses Ă©crits soient redĂ©couverts sous un nouvel angle avec la parution du Journal de guerre (1940-1941) contenant d'importants dĂ©veloppements sur l'esthĂ©tique ou la morale.

DerniĂšres paroles

Les derniers mots prononcĂ©s par le philosophe au moment de mourir ont fortement marquĂ© ses contemporains. À tel point qu'ils ont Ă©tĂ© repris par de nombreux intellectuels parmi lesquels Louis Aragon[6], JosĂ© Corti, Louis Parrot, Maurice Schumann, Claude Roy, Jean-Paul Sartre[7] ou Vercors.

Des dirigeants politiques communistes comme Maurice Thorez ou Charles Tillon les ont également cités. En parallÚle, Jean Marcenac a évoqué la figure de Valentin Feldman dans plusieurs de ses poÚmes.

En 1988, le cinéaste Jean-Luc Godard consacre un court-métrage aux derniÚres paroles du philosophe, Le Dernier Mot (12 min). Godard citera encore Feldman dans ses deux versions, papier[8] et film, de son/ses Histoire(s) du cinéma (1998).

Monuments et plaques commémoratives

Le nom de Valentin Feldman apparaĂźt sur plusieurs monuments :

TĂ©moignages sur Valentin Feldman

  • Louis Aragon, L’Homme communiste, tome I, Paris, NRF, Gallimard, 1946
  • JosĂ© Corti, Souvenirs dĂ©sordonnĂ©s (
-1965), Paris, JosĂ© Corti, 1983, rĂ©Ă©dition coll. « 10/18 », 2003
  • Esther Feldman. Mon Fils. Valentin Feldman 1909-1942, Paris, chez l’auteur, 1948
  • Esther Feldman. Tu es immortel. Mon fils Valentin Feldman 1909-1942, Paris, chez l’auteur, 1949
  • Esther Feldman. Dialogue devant ta tombe. Mon fils Valentin Feldman 1909-1942, Paris, chez l’auteur, 1951
  • Etienne Manac'h, Journal intime. Paris, Berlin, Moscou, Barcelone, 1926-1939, Morlaix, Skol Vreizh, 2008.
  • Jean Marcenac. Je n'ai pas perdu mon temps, Paris, Messidor/Temps Actuels, 1982
  • Jean-Paul Sartre. Cahiers pour une morale, Paris, NRF, Gallimard, coll. « BibliothĂšque de philosophie », 1983
  • Marcel Schneider. L’ÉternitĂ© fragile, tome 2, Innocence et vĂ©ritĂ©, Paris, Grasset, 1991
  • Bianka Zazzo. Une mĂ©moire pour deux, LiĂšge, Éditions Mardaga, 2000

Hommages

Citations

  • « Tout est sexuel : l'art comme le reste. » (L'EsthĂ©tique française contemporaine, p. 32)
  • « Contempler les choses, c'est les faire vivre en leur faisant le don de notre propre vie. » (Id., p. 42)
  • « La fonction sociale de tous les juges consiste Ă  rendre une justice de classe, autant dire Ă  lĂ©galiser l’injustice. » (ClartĂ©, n° 26, , p. 1007)
  • « La vie n’est jamais une soumission Ă  l’existence » (ClartĂ©, n° 29, , p. 1149)
  • « Le moi est une conscience bloquĂ©e. » (Journal de guerre, p. 29)
  • « Tout est lĂ  : ou bien on accepte ou bien on refuse ; l'hitlĂ©risme est un des phĂ©nomĂšnes contre lequel il faut prendre parti, sans nuances. On ne transige pas avec l'Allemagne ainsi fanatisĂ©e et lancĂ©e Ă  la conquĂȘte du monde. » (Id., p. 113)
  • « [L]e gendarme m'a toujours fourni l'exemple, miraculeusement rĂ©ussi, d'une autoritĂ© sans prestige. » (Id., p. 281)
  • « Une fille dĂ©sireuse de se marier ne devrait jamais stationner prĂšs de celle qui lui infligea le jour ; cette anticipation sur l'avenir, qui reçoit la plĂ©nitude du prĂ©sent, peut dĂ©courager les prĂ©tendants. » (Id., p. 263)
  • « Quand nos prisonniers souffrent en Allemagne, il est scandaleux de voir la gueule de leurs geĂŽliers Ă  l’honneur des vitrines françaises. » (panneau laissĂ© en Ă©vidence aprĂšs le bris de la devanture d'un photographe de Rouen exposant des portraits de militaires allemands, )
  • « ImbĂ©ciles, c'est pour vous que je meurs ! » (derniers mots prononcĂ©s au moment d'ĂȘtre fusillĂ©, )

Notes et références

  1. Voir, Compilation et appel Ă  tĂ©moin. Valentin Feldman prof de philo Ă  Étampes. Corpus Historique Étampois.
  2. Joseph Macé-Scaron affirme dans son livre L'horreur religieuse que Valentin Feldman avait pris la place d'un autre résistant (p.51).
  3. Jacques Mandelbaum. Pierre Billard, critique et historien du cinéma est mort. Le Monde, 11 novembre 2016.
  4. Fiche de Valentin FELDMAN, base des fusillés du Mont-Valérien, memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
  5. Lettre d'août 1944, in La Destination. Lettres à Marcel Mariën. 1937-1962, éd. LÚvres nues, 1977, p. 137.
  6. « Il Ă©tait esthĂ©ticien, disciple de Victor Basch, professeur. On rapporte de lui deux mots. Comme on hĂ©sitait, c’était aux premiĂšres heures de la rĂ©sistance, Ă  le charger de tĂąches humbles et dangereuses, Ă  porter des explosifs par exemple, il rĂ©pondit Ă  celui qui reprĂ©sentait pour lui son parti : “Vous pouvez tout me demander.” Et devant le peloton d’exĂ©cution allemand, il cria : “ImbĂ©ciles, c’est pour vous que je meurs ! VoilĂ  l’homme communiste.” », in L'Homme communiste, Paris, NRF, Gallimard, 1946, pp. 41-42.
  7. « Ainsi la volontĂ©, pour finir, doit ĂȘtre dĂ©chiffrĂ©e, c’est-Ă -dire que j’en dĂ©cide. Mot profond de Feldman mourant, aux soldats qui le fusillent : “ImbĂ©ciles, c’est pour vous que je meurs.” Cela veut dire : je discerne mieux votre volontĂ© profonde que vous-mĂȘmes », in Cahiers pour une morale, Paris, Gallimard, 1986, pp. 212-213.
  8. « On a oublié cette petite ville et ces murs blancs cerclés d'oliviers, mais on se souvient de Picasso, c'est-à-dire de Guernica. On a oublié Valentin Feldman, le jeune philosophe fusillé, mais qui ne se souvient d'au moins un prisonnier, c'est-à-dire de Goya. »
  9. « Ville de Dieppe - vie quotidienne - enseignement », sur www.dieppe.fr (consulté le )

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