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Ugitech

Ugitech est une entreprise spécialisée dans les produits longs en aciers inoxydables et en alliages, filiale du groupe Swiss Steel. Son acier est utilisé aussi bien dans l’automobile, l'aéronautique que dans la construction ou encore dans le médical.

Ugitech
logo de Ugitech

Création 2003 (fusion d'Ugine-Savoie et de Sprint Metal[1])
Dates clés 1908 : Forges et Aciéries électriques Paul Girod
Personnages clés Paul Girod, René Perrin, René Castro
Forme juridique Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[2]
Siège social Ugine
Drapeau de la France France
Direction Frank Koch (PDG) ; Patrick Lamarque D'Arrouzat (DG)
Activité les produits longs en aciers inoxydables et en alliages
Société mère Swiss Steel Group
Effectif 1 800 employĂ©s dont 1 200 en Savoie
SIREN 410436158[2]
TVA européenne [ FR89410436158][3]
Site web www.ugitech.com

Société précédente Ugine-Savoie, Sprint Metal

Le principal site de production d'Ugitech est basé à Ugine, en Savoie (73). Tout a commencé il y a plus d’un siècle, grâce à Paul Girod, un ingénieur suisse.

Historique

Paul Girod (1878-1951)

Portrait de Paul Girod.

Paul Girod est un ingénieur chimiste d'Ugine, dans le domaine de l’électrométallurgie, des ferro-alliages et de l’acier auto-trempant employé pour les projectiles de rupture pendant la Première Guerre mondiale. Il naît à Fribourg (Suisse) en 1878, à l'époque de la houille blanche. À 19 ans (août 1897), il termine ses études de chimie à l’École technique Winterthour de Zurich, puis est engagé, en , par la Société chimique des usines du Rhône pour une durée de trois mois. À 20 ans, il découvre le procédé de fabrication électrométallurgique du vanadium pour « les faïenceries de Grigny » et l’usine d’Albertville. il loue aux papeteries Aubry de Venthon une chute sur le Doron de Beaufort. Entre 1900 et 1902, il fabrique des ferro-alliages (alliage de fer et de métal rare) après l’invention d’un four électrique spécifique à ce métal qui lui ouvrent la voie de la désoxydation de l'acier. En 1902, Paul Girod rachète l’usine.

Avec une hauteur de cent mètres de chute d'eau, l'usine électrique des Papeteries Aubry de Venthon produit MW, la plus puissante des Alpes, en 1900, après celle de Chedde (MW), située près de Saint-Gervais en Haute-Savoie[4]. La même année , il décide de construire, à Ugine, une usine de ferro-alliages alimentée par la houille blanche qu'il nomme « Société Anonyme Électro-métallurgique Procédés Paul Girod ». Elle est inaugurée en 1904. En 1905, il met au point un four électrique à sole conductrice pour la production de l’acier qui permet d’obtenir des métaux d’une grande pureté. Cette innovation est un succès et lui permet en 1908 de fonder les « Forges et Aciéries Paul Girod » sur son site d’Ugine, qui sont à l'origine d'Ugitech. Dans le même temps, il développe considérablement le réseau hydroélectrique du Beaufortain, et grâce à la construction d’une ligne électrique Albertville-Annecy-Lyon il ouvre sa vente d’énergie à la capitale de la région Rhône-alpes.

Bâtiment de la direction en 1915.

En 1909, les « Forges et Aciéries Paul Girod » sont devenues la plus puissante aciérie électrique alimentée par la houille blanche que la sidérurgie n’ait jamais connue. Les usines électriques de Venthon Queige sont déménagées à Ugine, s'ajoutant à celle qui s'y trouve[4].

L'usine métallurgique est équipée de quatre fours électriques, de différents ateliers : ateliers de moulage, de transformation mécanique (forges et laminoirs), de traitements thermiques, d’un laboratoire de contrôle et de magasins de produits finis et d’expédition. C’est la période pionnière de l’histoire industrielle d’Ugine et l’entreprise se développe et s’agrandit. On construit la conciergerie et le bâtiment de la direction à l’entrée des aciéries, qui existent toujours aujourd’hui. Tous ces investissements permettent d’élargir la fabrication, notamment dans la gamme des aciers. La première coulée a lieu le .

Paul Girod est l’un des trois industriels, avec Henry Gall dans l’électrochimie, et Jules Barut dans l’électrométallurgie, à avoir résolu, chacun dans son domaine propre — le sien est l’acier — des problèmes que nulle autre technique du moment n’était capable de résoudre.

L'arrivée de la Première Guerre mondiale

Fabrication d'un obus.

La Première Guerre mondiale permet de redresser une situation financière critique. La demande en armement et en Ă©quipement pour l’ArmĂ©e, augmente rapidement. Ugine, grâce Ă  sa capacitĂ© Ă  fabriquer des aciers fins et des aciers spĂ©ciaux, devient une pièce maĂ®tresse de la dĂ©fense nationale[5]. La production augmente et se tourne alors vers la conception de projectiles, d’obus, de vilebrequins, de tubes de canons, de tourelles de tanks pour les chars Renault, de blindage de protection et d’aciers pour les roulements Ă  billes, etc. De nouveaux bâtiments sont construits qui portent la surface couverte du site de l’usine de 27 000 m2 en 1914 Ă  41 000 m2 en 1916. Au total, l’entreprise uginoise fournit 55 % de la fabrication française d’alliages spĂ©ciaux ce qui lui vaut la visite de l’État-Major français et l’aveu du ministre de l’Armement, M. Loucheur : « Je ne sais pas ce que je ferais sans Ugine. » La guerre permet Ă  l’usine d’acquĂ©rir une rĂ©putation mondiale grâce Ă  la qualitĂ© de ses produits et aux services rendus Ă  la patrie. Des usines Ă©trangères achètent ses licences de fabrication. De mĂŞme, les effectifs explosent et passent Ă  3 600 personnes les premiers mois de la guerre et 3 800 en 1917. Pour pallier les dĂ©parts des hommes au front, on fait appel Ă  des mobilisĂ©s, des femmes (300) et des Ă©trangers.

Après la guerre la société se nomme Société d'électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine à la suite d'une fusion en 1922.

Le bouleversement de la démographie Uginoise

Pour rĂ©pondre Ă  l’importante demande de la guerre et parce que nombre de ses ouvriers sont partis au front, Paul Girod fait appel Ă  une main d’œuvre Ă©trangère, qui aujourd’hui fait partie intĂ©grante de la ville d’Ugine. En 1924, on rĂ©cense 22 nationalitĂ©s parmi les employĂ©s de l’usine oĂą les Français sont minoritaires, il s'agit d'Italiens d’Espagnols, de Grecs, de Polonais, de Russes, d’ArmĂ©niens, d’Annamites, de Kabyles, d'Arabes, de Chinois… Ugine est alors dĂ©crite comme « une ruche bourdonnante », une vĂ©ritable « tour de Babel ». Cependant, certaines de ces populations ont marquĂ© la ville d'Ugine.

Les immigrés Italiens

Les Italiens sont les plus nombreux et les plus anciennement installĂ©s. En 1932, ils reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© du contingent Ă©tranger (55,7 %) 1 118 italiens pour un total de 2 006 Ă©trangers. Le choix d'Ugine s'explique par la proximitĂ© de l'Italie et du fait des conditions de travail et de logement favorables. La grande majoritĂ© de ces ouvriers viennent du PiĂ©mont mais aussi de diffĂ©rentes rĂ©gions de l'Italie : Lombardie, VĂ©nĂ©tie, VallĂ©e d'Aoste, Turin, Novare, Rome et la Calabre. Ils fuient l'Italie oĂą ils sont condamnĂ©s Ă  un chĂ´mage certain. Bien qu'ils soient retournĂ©s en Italie en petit groupe après la guerre, en 1970 les statistiques en dĂ©nombrent 540. En effet, nombreux sont les Italiens qui ont acquis la nationalitĂ© française bĂ©nĂ©ficiant ainsi des avantages sociaux accordĂ©s aux Français. Moins « dĂ©racinĂ©s » que certains autres peuples, ils sont considĂ©rĂ©s aujourd'hui comme des Uginois Ă  part entière. Ils sont maintenant bien acceptĂ©s dans leur ville d'adoption, cette Ă©volution Ă©tant favorisĂ©e par la relative dispersion et anciennetĂ© de leur installation Ă  Ugine.

Les immigrés russes

Population polonaise, en costume traditionnel, devant le phalanstère en 1945.

En 1923, les premiers immigrĂ©s provenant de Russie arrivent. En 1926, 201 Russes et 19 Polonais sont employĂ©s Ă  l'usine, et ce chiffre ne va cesser d’augmenter jusqu’en 1939. Ces hommes, femmes mais aussi enfants, ont fui leur pays du fait de la rĂ©volution d'Octobre de 1917 et se retrouvent donc en France en tant que rĂ©fugiĂ©s politiques. Ce n’est qu’à la fin des annĂ©es 1930 que leur effectif diminue car certains immigrĂ©s ont regagnĂ© leur pays grâce Ă  l'Organisation internationale pour les rĂ©fugiĂ©s (OIR) qui rapatrie entre 1947 et 1952 ceux qui le souhaitent. D'autres deviennent français par naturalisation.

Les immigrés polonais

Les Polonais se rendent en France pour fuir l'instabilité de leur pays. Ils arrivent un peu plus tard que les Russes vers 1925-1927. Ils représentent 20 % du personnel de l'usine en 1925. La cohabitation avec les immigrés russes n'est pas toujours pacifique, de fréquentes bagarres mettent face à face russes blancs et polonais communistes.

Une société à l'échelle humaine

Ugitech - Entrée du complexe industriel.

Paul Girod a également marqué dans le domaine social. Influencé par catholicisme social, il pense que c’est aux classes dirigeantes et non aux pouvoirs publics de s’occuper des problèmes sociaux et des conditions de vie des défavorisés. Paul Girod a surtout œuvré en matière de logement social, car son entreprise exige une forte main-d'œuvre. Il souhaite donc créer et fixer une communauté de travail solidaire, à l'échelle de la ville. Sa première mesure a été la constitution de la « Société des habitations économiques et hygiéniques » le . Cette société servait à « l'acquisition d'immeubles, la construction et l'exploitation des dits en vue de fournir aux employés et ouvriers des usines Girod à Ugine, des habitations hygiéniques et confortables à des prix les plus modiques possibles.» Dès 1910 il fait appel à l’architecte genevois Maurice Braillard avec lequel il va aménager d’importantes constructions et équipements dans la ville d’Ugine.

Les villas des contremaîtres

C’était un ensemble d’une dizaine de villas, construites derrière le phalanstère et destinées aux contremaîtres.

Les bâtiments pour célibataires

Ensemble d’imposantes bâtisses pour les cĂ©libataires composĂ© de 300 chambres individuelles, placĂ© non loin du phalanstère.

Le phalanstère d'Ugine.

Le phalanstère

Le phalanstère d’Ugine est la pièce maĂ®tresse de la citĂ© d’entreprise de Paul Girod, construit en 1910 par Maurice Braillard. Pour lui, le phalanstère doit ĂŞtre une construction fonctionnelle pouvant hĂ©berger 100 hommes. L’objectif de cette nouvelle gĂ©nĂ©ration de logement est de prĂ©server une cohabitation saine et harmonieuse. Il dessine un plan en U, les ailes comprennent des logements pour familles et le corps central des chambres pour cĂ©libataires, soit environ 80 logements au total. Les espaces sont gĂ©nĂ©reux et le niveau de confort remarquable pour l’époque (chauffage central, eau courante).

Le « village nègre »

Il s’agissait de 18 maisons contenant deux ou quatre logements, ainsi que des jardins communs et un lavoir. SituĂ©es près des aciĂ©ries, elles Ă©taient destinĂ©es aux contremaĂ®tres et Ă  certains ouvriers. Ces habitations portaient le nom de « villas nègres » car elles Ă©taient habitĂ©es par des ouvriers venus des rĂ©gions minières du Centre et de la Loire (« gueules noires »).

Les Charmettes

Au lieu-dit « les Charmettes », au-dessus du bourg, on construit en 1909-1910 un ensemble de 18 villas individuelles d’après les plans de Maurice Braillard. Ces pavillons, appelĂ©s « citĂ©s-jardins » sont agrĂ©mentĂ©s de vĂ©randas, de grandes baies vitrĂ©es et disposent de tout le confort nĂ©cessaire (toilettes, salle de bain, chambres, salle de sĂ©jour, boudoir, cuisine, caves…). PlacĂ©es sur un site agrĂ©able, recouvert de vignobles, Ă  proximitĂ© du bourg et exposĂ© plein sud, elles Ă©taient rĂ©servĂ©es aux directeurs et aux ingĂ©nieurs de l’usine. Le travail de Braillard sur les villas des Charmettes est l’objet d’études et de critiques Ă©logieuses : « un graphisme très expressif, Ă  la fois pittoresque et prĂ©cis » ; les villas sont vues comme « confortables et fonctionnelles mais avec une recherche esthĂ©tique, bien intĂ©grĂ©es au cadre ».

Ĺ’uvres sociales

Le dispensaire en 1916.
Le théâtre du phalanstère en 1920.

Des installations viennent enfin compléter les premières constructions pour les membres du personnel. Paul Girod met en place toute une série d’équipements collectifs :

  • un dispensaire proposant des services mĂ©dicaux gratuits ;
  • une Ă©picerie coopĂ©rative la « PrĂ©voyance », qui propose des denrĂ©es alimentaires Ă  un tarif prĂ©fĂ©rentiel au personnel de l’usine ;
  • un local de distribution de lait stĂ©rilisĂ© pour les enfants en bas âge, « la Goutte de lait » ;
  • une laverie ;
  • un restaurant d’entreprise ;
  • une salle des fĂŞtes aux nombreuses utilitĂ©s (théâtre, cinĂ©ma, banquet, bals et fĂŞtes tous les dimanches) ;
  • le « Cercle des familles » (cafĂ© et salle de loisir) ;
  • la bonneterie Ă  cĂ´tĂ© du phalanstère pour fournir du travail aux femmes qui n’en ont pas ;
  • un bâtiment Ă©quipĂ© de douches, situĂ© en face de l’usine et destinĂ© Ă  tous les employĂ©s ;
  • l’école professionnelle dans le quartier de l’Isle ;
  • l’école mĂ©nagère non loin du vieux bourg.

Collaboration et fusions de l'après-guerre

La Société d'électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine est réquisitionnée sous l'Occupation[6].

Selon l'historienne Annie Lacroix-Riz, la Degesch, filiale d'IG Farben, produisant le gaz Zyklon B utilisĂ© dans les chambres Ă  gaz de certains camps d’extermination, aurait fait produire « jusqu'Ă  37 tonnes par mois en 1944 » dans l'usine d'Ugine[7], par sa filiale, Durferrit-Sofumi[8], Ă  Villers-Saint-SĂ©pulcre. Cette affirmation est dĂ©mentie par un « ingĂ©nieur chimiste dans le groupe Ugine depuis 1941, officier de contrĂ´le des usines chimiques allemandes auprès du gouvernement militaire d'occupation en 1945 et 1946, ancien directeur des recherches de produits chimiques Ugine-Kuhlmann », R. Lichtenberger[9]. ConsultĂ©s sur cette question, des historiens ayant Ă©tudiĂ© les mĂŞmes archives que Lacroix-Riz, comme Robert Paxton ou HervĂ© Joly ne valident pas ses conclusions[10] - [11]. En , l'historien Denis Peschanski rĂ©fute Ă©galement les allĂ©gations de Lacroix-Riz[12].

En , la fusion avec les « Établissements Kuhlmann » et la « Société des Produits Azotés »[13], donne à la société une autre dimension. Les Établissements Kuhlmann étaient en effet dès 1936 la onzième capitalisation boursière française, après la montée en puissance des sociétés industrielles françaises à la Bourse.

En 1971, nouvelle opération de croissance, Ugine-Kuhlmann fusionne cette fois avec Pechiney pour devenir « Pechiney-Ugine-Kuhlmann » (PUK), premier groupe industriel privé français, présent dans l'aluminium, la chimie, le cuivre, le combustible nucléaire, et les aciers spéciaux. Le Gouvernement le nationalise en 1982 et finance sa restructuration. PUK reprend le nom de Pechiney après avoir cédé la chimie et les aciers spéciaux.

Histoire récente

Cédée en 1982 à Usinor[14], elle est par la suite renommée en Ugine SA. En 1990, elle s'implante sur le marché américain avec la prise de contrôle de l'entreprise américaine J&L Specialty Steel. Ugine devient Ugitech à la suite de sa fusion avec Sprint Metal.

Arcelor vend Ugitech au groupe suisse Schmolz + Bickenbach en 2006[15].

En , Schmolz + Bickenbach change de nom, et devient Swiss Steel.

Le , un accident survient dans l'atelier de l'aciérie. Un pont servant à transporter des poches de métal en fusion s'écroule, causant la mort du salarié qui se trouvait dans la cabine servant à manipuler le pont. À la suite de ce tragique accident, une enquête pour homicide involontaire est ouverte, et le site d'Ugine reste fermé quelques jours[16].

Implantations

Site d'Ugitech Ă  Ugine.

Références

  1. Ugitech: plus d’un siècle d’expérience
  2. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  3. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom UGITECH (consulté le )
  4. Pierre-Louis Viollet, Histoire de l'énergie hydraulique : moulins, pompes, roues et turbines de l'Antiquité au XXe siècle, Presses des Ponts, , 232 p. (ISBN 978-2-85978-414-0, lire en ligne), p. 178.
  5. Francine Glière, Fonds Paul Girod (1889-1951), Ingénieur chimiste, inventeur et industriel, créateur des aciéries d'Ugine, 1982.
  6. Pauline Destrem et Dominique Destrem, À la botte : la bourse sous l'occupation, L'Age d'homme, , 327 p. (ISBN 978-2-8251-1758-3, lire en ligne), p. 61.
  7. https://www.humanite.fr/la-france-produit-pour-les-nazis-des-quantites-massives-de-zyklon-b-153210
  8. Jean-luc Douin et Patrick Kechichian, « Le groupe Ugine a-t-il produit du gaz Zyklon B durant les années 40 ? », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  9. R. Lichtenberger, « Le groupe Ugine et le zyklon B », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  10. Annette Lévy-Willard, « Zyklon B : la France n'a pas fourni les camps. Le groupe français Ugine a bien fabriqué l'insecticide, mais il n'approvisionnait pas les SS », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  11. Hervé Joly, « Zyklon B : la France n'a pas fourni les camps. Le groupe français Ugine a bien fabriqué l'insecticide, mais il n'approvisionnait pas les SS », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  12. Annette Lévy-Willard, « L'historien Denis Peschanski réfute les allégations d'utilisation de zyklon B français à Auschwitz. « Il n'y a pas de preuve de livraison aux nazis » », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  13. Société chimique de France
  14. « Chronologie d'un rapprochement complexe », sur lesechos.fr, (consulté le )
  15. « Arcelor cède Ugitech à Schmolz + Bickenbach », sur lemonde.fr, (consulté le )
  16. « Accident à Ugitech : le salarié disparu a été retrouvé mort », sur ledauphine.com, (consulté le ).

Liens externes

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