Trémauville
Trémauville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime, en Normandie.
Trémauville | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | Caux Seine Agglo | ||||
Maire Mandat |
Frédérick Denize 2020-2026 |
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Code postal | 76640 | ||||
Code commune | 76710 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Trémauvillois, Trémauvilloises | ||||
Population municipale |
103 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 39âČ 58âł nord, 0° 31âČ 21âł est | ||||
Altitude | Min. 118 m Max. 139 m |
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Superficie | 2,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
LĂ©gislatives | NeuviĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
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GĂ©ographie
- L'entrée de Trémauville.
- La hĂȘtraye dans le bourg.
- Un paysage dans la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 109,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă 58 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Trémauville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (80,4 %), prairies (10,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes [In] Tormodi villa en 1023; [Ecclesiam de] Tormot villa en 1025; [Ecclesia de] Tormotvilla entre 1130 et 1164; [Parrochia de] Tremouville aux Alouaux en 1404; de Tremonville aux Alouaux en 1404 (Archives de Seine-Maritime 7 H); Tremouville aux Allouiers en 1429; Tremouville aux Allouaiux en 1455; Tremoville aux Allouhaux en 1462; Tremoville aux Aloyaux en 1414 (Archives de Seine-Maritime tab. Rouen, reg. 17, f. 174.); Tremonville aux Alouyaulx en 1433; Tremoville aux Louyaulx en 1434, Tremauville aux Allouyaux en 1493; Trémauville en 1608 (Archives de Seine-Maritime II B 423)[21].
Histoire
Donné par le duc de Normandie à l'abbaye de la Sainte-Trinité de Fécamp, en 990, le patronage de l'église fut ensuite contesté par les seigneurs du lieu, mais Trémauville échappait à l'autorité archiépiscopale de Rouen, en faisant partie de l'« Exemption de Fécamp » et c'est l'abbé de Fécamp qui faisait les visites pastorales. Les Martin (famille bourgeoise), derniers seigneurs, prirent le nom de Vaucouleurs. Au XIXe siÚcle, le hameau de Tout-li-Faut était aussi important que le bourg, selon l'abbé Cochet.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[25].
En 2020, la commune comptait 103 habitants[Note 8], en diminution de 0,96 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Riquier. Elle est dĂ©diĂ©e Ă saint Riquier du Centule (mort en 645, Ă CrĂ©cy, en Ponthieu), qui fut l'abbĂ© fondateur de la cĂ©lĂšbre abbaye du Centule, prĂšs d'Abbeville, abbaye qui porte maintenant son nom. L'Ă©glise, romane d'origine, a commencĂ© Ă ĂȘtre rebĂątie au XVIIe siĂšcle et une partie du chĆur, aussi long que la nef, porte la date de 1780. Le beau transept, en brique et pierre, est du XVIIIe siĂšcle. Le clocher est en grĂšs et calcaire, avec essentage d'ardoises et le porche a fait l'objet d'une demande de classement Ă l'Inventaire des Monuments historiques. L'Ă©glise, en mauvais Ă©tat, en 1932, fut sauvĂ©e Ă la demande de l'abbĂ© Cornu, par le maire EugĂšne NoĂ«l. Ă l'intĂ©rieur, le maĂźtre-autel et son retable, sont du XVIIIe siĂšcle, avec une toile de la RĂ©surrection, de Beauvoisin. Les fonts baptismaux sont du XVIIe siĂšcle et la poutre de gloire comporte un beau christ en bois (XVIIIe siĂšcle).
- Croix de cimetiĂšre[28]. De 1623, avec fĂ»t monolithe, portant en alternance des fleurs de lys et le monogramme de Louis XIII, elle est surmontĂ©e d'un pĂ©lican Ă la tĂȘte retournĂ©e (symbole du sacrifice du Christ rĂ©dempteur, car le pĂ©lican nourrirait ses petits, de son sang). Cette belle croix est classĂ©e Monument Historique.
- Monument aux morts.
- Ăglise Saint-Riquier.
- Croix de cimetiĂšre, de face.
- Monument aux morts.
- Maison normande.
Personnalités liées à la commune
- Benoit Laurens (1742-1794), curĂ© de TrĂ©mauville. Lors de la RĂ©volution, il refusa de prĂȘter de prĂȘter serment Ă la constitution civile du clergĂ©. ArrĂȘtĂ© Ă Rouen comme « prĂȘtre rĂ©fractaire », condamnĂ©, il pĂ©rit en martyr sur les pontons de Rochefort et fut enterrĂ© Ă l'Ăźle d'Aix, en 1794.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Trémauville et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Trémauville et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et Dom Laporte, Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime, page 991.
- « Les vĆux du maire de TrĂ©mauville : PremiĂšre cĂ©rĂ©monie de vĆux pour le nouveau maire FrĂ©dĂ©rick Denize », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Premier discours pour FrĂ©dĂ©rick Denize qui a Ă©tĂ© Ă©lu maire suite Ă la dĂ©mission de Pascale Danger. Habitant TrĂ©mauville avec sa famille depuis 12 ans, FrĂ©dĂ©rick Denize travaille chez Eau de Normandie dans le domaine du traitement de lâeau ».
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00101067, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.