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Toni ComĂ­n

NĂ© Ă  Barcelone le 7 mars 1972, Antoni ComĂ­n est un intellectuel et un homme politique catalan. Il est actuellement le vice-prĂ©sident exĂ©cutif du Conseil pour la RĂ©publique ; il est Ă©galement dĂ©putĂ© europĂ©en depuis juillet 2019. Il est le quatriĂšme fils de l'homme politique et intellectuel Alfonso Carlos ComĂ­n i Ros et de Maria LluĂŻsa Oliveres i Sanvicens, derriĂšre ses sƓurs et son frĂšre ainĂ©s Maria, Pere et Betona. Il est en couple avec le scĂ©nographe Sergi Corbera ; ils sont le parents d'une petite fille, Laia[2].

Toni ComĂ­n
Illustration.
Toni ComĂ­n, en 2016.
Fonctions
Député européen
En fonction depuis le
(4 ans)[1]
Élection 26 mai 2019
LĂ©gislature 9e
Groupe politique NI
Conseiller à la Santé de la généralité de Catalogne
–
(1 an, 9 mois et 14 jours)
Gouvernement Puigdemont
Prédécesseur Boi Ruiz
Successeur Alba Vergés
Député au Parlement de Catalogne
–
(2 ans et 1 jour)
Élection
Circonscription Barcelone
LĂ©gislature XIe
Groupe politique JxSĂ­
–
(6 ans, 3 mois et 7 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
LĂ©gislature VIIe et VIIIe
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Josep Maria Carbonell
Biographie
Nom de naissance Antoni ComĂ­n i Oliveres
Date de naissance
Lieu de naissance Barcelone (Espagne)
Nationalité Espagnole
PĂšre Alfons Carles ComĂ­n
DiplÎmé de Université autonome de Barcelone
Profession Professeur de sciences sociales
Essayiste

Il a Ă©tĂ© scolarisĂ© (primaire, secondaire et baccalaurĂ©at) Ă  l'Ă©cole Santa Anna, Ă  Barcelone. Il a fait aussi des Ă©tudes de musique, spĂ©cialisation piano, jusqu'au niveau supĂ©rieur, Ă  l'Ă©cole de Musique de Barcelone. À l'universitĂ© de Barcelone, il a obtenu deux maĂźtrises : l'une en Philosophie et Lettres et l'autre en Sciences politiques. En 1996, il a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une bourse Robert Schuman pour faire un stage au Parlement europĂ©en, au siĂšge de Luxembourg. Par la suite, il a passĂ© son diplĂŽme en Sciences humaines Ă  l'UniversitĂ© Pompeu Fabra[3].

Son parcours professionnel en tant qu'enseignant dĂ©marre au collĂšge du SacrĂ©-CƓur de Barcelone. De 1998 Ă  2017 il a Ă©tĂ© professeur du dĂ©partement de Philosophie sociale Ă  ESADE (universitĂ© Ramon Llull)[4].

Biographie

L'entrée en politique

Antoni ComĂ­n est membre de la fondation Alfonso ComĂ­n. La figure d’Alfonso ComĂ­n, l'un des leaders de l'opposition dĂ©mocratique au franquisme les plus charismatiques et les mieux apprĂ©ciĂ©s, est essentielle pour comprendre le parcours intellectuel et politique de son fils, Antoni ComĂ­n. Alfonso ComĂ­n reprĂ©sentait le courant chrĂ©tien de gauche pendant la lutte contre le franquisme et les premiĂšres annĂ©es de la transition en Espagne. Fort de ses convictions chrĂ©tiennes profondes, Alfonso ComĂ­n a toujours Ă©tĂ© le dĂ©fenseur de l'Ă©galitĂ©, de la justice sociale et du catalanisme. À cet Ă©gard, il a exercĂ© une grande influence sur la pensĂ©e politique d'Antoni ComĂ­n[5].

Les inquiĂ©tudes politiques d'Antoni ComĂ­n – toujours dans le cadre des forces politiques de gauche et catalanistes – viennent de loin ; cependant, il commence Ă  militer activement lorsqu'il participe au mouvement altermondialiste qui a vu le jour dans le contexte du Forum mondial social[6] - [7].

De 2003 à 2011 il a participé à Ciutadans pel Canvi, un mouvement politique progressiste, républicain et fédéraliste mis en place par Pasqual Maragall. Ce mouvement, qui a fait acte de candidature aux élections au Parlement de Catalogne en coalition avec le Partit dels Socialistes (PSC), regroupait plusieurs tendances de la gauche catalaniste, au-delà des partis politiques[8].

Député du Parlement de Catalogne

Toni ComĂ­n a Ă©tĂ© Ă©lu dĂ©putĂ© du Parlement de Catalogne lors des Ă©lections de 2003, en tant que membre de la candidature Ciutadans pel Canvi-PSC. Pendant cette premiĂšre lĂ©gislature, il a Ă©tĂ© secrĂ©taire de la commission des Affaires institutionnelles. Il a pu ainsi ĂȘtre l’un des tĂ©moins directs de l'Ă©laboration du nouveau Statut d'autonomie de la Catalogne, approuvĂ© par rĂ©fĂ©rendum en 2006. Il a collaborĂ© activement Ă  la mise en Ɠuvre des politiques du gouvernement catalan pour la promotion de l'Ă©conomie sociale et du coopĂ©rativisme. Il a Ă©galement Ă©tĂ© le prĂ©sident de la commission interdĂ©partamentale chargĂ©e de la conception et de la gestion du revenu minimum d'insertion[9].

Lors de élections de 2006, il est à nouveau élu député. Il est ensuite nommé président de la commission des Pétitions et porte-parole adjoint de la commission de la Coopération et de la Solidarité, dont la mission est d'examiner les questions liées à la fiscalité. Pendant son mandat, il a participé activement à la réforme de l'impÎt sur les successions.

En 2006, il est chargĂ© de la coordination politique de Ciutadans pel Canvi. Dans ce contexte, il sera le promoteur, d'une part, de l’initiative lĂ©gislative populaire visant Ă  faire adopter une nouvelle loi Ă©lectorale catalane et, de l'autre, de la campagne dite « Via Federal », qui a mis pour la premiĂšre fois sur la table des socialistes catalanistes la nĂ©cessitĂ© d'une rĂ©forme de la Constitution pour permettre la reconnaissance du droit d'autodĂ©termination de la Catalogne. Enfin, il a Ă©galement fait avancer la campagne en faveur de la mise en place d'un revenu de base[10] - [11] - [12].

Pendant cette pĂ©riode, Antoni ComĂ­n est nommĂ© viceprĂ©sident de la fondation Catalunya Segle XXI, oĂč il sera chargĂ© de la coordination du projet « Consulta per la JustĂ­cia Global » qui est le fruit du dialogue « Com fer justa la globalitzaciĂł », qui s'est tenu en 2004 dans le cadre du Forum universel des cultures Ă  Barcelone. Ce projet a donnĂ© lieu Ă  son tour Ă  l'exposition « Canvi de rumb. 9 condicions per a un mĂłn sense pobresa », dont Antoni ComĂ­n a Ă©tĂ© le commissaire. L'exposition a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e successivement dans le chateau de MontjuĂŻc en 2010 ; dans les bĂątiments modernistes de Sant Pau, en 2011-2012 ; et dans le Centre Cultural FundaciĂł Caixa de Terrassa en 2013[13] - [14].

Il a également été, à cette époque-là, chargé de la coordination et de la promotion du séminaire sur la « démocratie économique », organisé para la Fédération des coopératives du travail de Catalogne[15].

Évolution vers l'indĂ©pendantisme

AprĂšs la publication de l'arrĂȘt de la Cour constitutionnelle relatif au Statut d'autonomie de la Catalogne et compte tenu de l’impact de l’arrĂȘt en termes politiques, Antoni ComĂ­n a crĂ©Ă© en dĂ©cembre 2013 un nouveau mouvement dĂ©nommĂ© Socialisme, Catalunya i Llibertat, en collaboration avec d'autres membres du parti des socialistes qui se montraient critiques face Ă  l'abandon progressif du catalanisme par le Partit dels Socialistes. Depuis cet espace politique, il s’est progressivement rapprochĂ© du mouvement indĂ©pendantiste et du parti ERC. Ce rapprochement s’est traduit par son inclusion, en 2015, dans la liste indĂ©pendantiste pour les Ă©lections du Parlement de Catalogne « Junts pel SĂ­ », en reprĂ©sentation d’ERC[16].

Conseiller du gouvernement de la Generalitaté

Le 13 janvier 2016, le nouveau président de la Generalitat, M. Carles Puigdemont, a nommé Antoni Comín Conseiller du gouvernement de la Generalitat. En tant que responsable du département de la Santé publique, voici quelques-unes de ses priorités :

  • mettre fin aux coupes budgĂ©taires imposĂ©es au systĂšme de santĂ© publique pendant la Grande rĂ©cession
  • rĂ©duire les listes d'attente pour les interventions chirurgicales et les consultations avec les mĂ©decins spĂ©cialistes
  • amĂ©liorer le fonctionnement du systĂšme de prise en charge des urgences et des situations d'urgence
  • promouvoir les politiques de santĂ© mentale fondĂ©es sur le paradigme communautaire
  • mettre un terme aux conventions passĂ©es avec des hĂŽpitaux privĂ©es Ă  but lucratif
  • promouvoir une rĂ©forme structurelle et permanente des soins de santĂ© primaires
  • placer la lutte contre les inĂ©galitĂ©s au centre de toutes les politiques
  • renforcer le systĂšme public de santĂ©
  • intĂ©grer la stratĂ©gie pour la santĂ© dans toutes les politiques publiques
  • promouvoir la stabilitĂ© au travail des professionnels de santĂ©
  • rĂ©cupĂ©rer la politique d'investissements dans les infrastructures de santĂ© (avec une attention particuliĂšre pour la rĂ©novation intĂ©grale des deux grands hĂŽpitaux de Catalogne : l'Hospital de la Vall d'Hebron et l'Hospital ClĂ­nic)
  • rĂ©former le systĂšme d'assistance en vigueur destinĂ© Ă  certains groupes de population (transsexuels, malades de fibromyalgie, fĂ©condation in vitro pour des femmes lesbiennes, entre autres)[17].

Référendum du 1er octobre 2017

Le rĂ©fĂ©rendum pour l'indĂ©pendance de la Catalogne s'est tenu le 1er octobre 2017. À l'instar des autres membres du gouvernement catalan, Toni ComĂ­n a Ă©tĂ© destituĂ© le 27 octobre 2017 de son poste de conseiller Ă  la SantĂ© de la Generalitat de Catalogne par le gouvernement espagnol, en application de l'article 155 de la Constitution espagnole. Le 30 octobre 2017 il a Ă©tĂ© contraint de partir en exil, Ă  Bruxelles, avec le prĂ©sident Carles Puigdemont et trois autres conseillers: Clara PonsatĂ­, LluĂ­s Puig et Meritxell Serret[17].

Exil

Avec d’autres membres du gouvernement catalan, Antoni ComĂ­n i Oliveres s’est installĂ© dans la capitale de l’Europe afin de poursuivre, depuis le cƓur mĂȘme des institutions europĂ©ennes, le combat contre la rĂ©pression espagnole. En Espagne, des poursuites pĂ©nales ont Ă©tĂ© engagĂ©es et la Cour suprĂȘme espagnole a tout tentĂ© pour obtenir l'extradition des membres du gouvernement catalan exilĂ©s. L'Audiencia Nacional a Ă©mis son premier mandat d'arrĂȘt europĂ©en le 3 novembre[18].

Pendant ce temps-lĂ , Antoni ComĂ­n avait dĂ©jĂ  choisi de fixer sa rĂ©sidence dans la ville universitaire historique de Louvain. Le juge belge a choisi la date du 14 dĂ©cembre pour rendre sa dĂ©cision sur l'extradition, mais le juge Llarena, de la Cour suprĂȘme espagnole, dĂ©cide de retirer le mandat d'arrĂȘt europĂ©en compte tenu des faibles possibilitĂ©s de succĂšs devant la justice belge[19].

Le 7 dĂ©cembre, dans le cadre d'une manifestation organisĂ©e par Òmnium et l'ANC sous la devise «Europe, rĂ©veille-toi», un cortĂšge beaucoup plus nombreux que prĂ©vu, composĂ© de plus de 100 000 Catalans, a dĂ©filĂ© dans les rues du quartier europĂ©en de Bruxelles[20].

À l'issue des Ă©lections du 21 dĂ©cembre, les forces indĂ©pendantistes ont obtenu la majoritĂ© des siĂšges du parlement de Catalogne et Toni ComĂ­n est Ă©lu dĂ©putĂ© du parti ERC[21].

Le 22 mars 2018, le juge Llarena, de la Cour suprĂȘme espagnole, lance un deuxiĂšme mandat d’arrĂȘt europĂ©en visant les membres du gouvernement catalan en exil. Un an plus tard, le 16 mai 2019, le juge belge a refusĂ© de donner suite Ă  ce mandat d’arrĂȘt. Il a explicitement fondĂ© sa dĂ©cision sur un vice formel du mandat d'Ăąrret[22].

Le 12 juillet, la Cour du Schleswig-Holstein (Allemagne) dĂ©cide de ne pas accorder l'extradition de Carles Puigdemont pour les dĂ©lits de rĂ©bellion et de sĂ©dition. Le 19 juillet, la Cour suprĂȘme espagnole dĂ©cide de retirer tous les mandats d'arrĂȘt europĂ©ens contre Antoni ComĂ­n et le prĂ©sident Puigdemont, ainsi que les autres mandats lancĂ©s contre LluĂ­s Puig, Clara PonsatĂ­ et Meritxell Serret.

La bataille pour le siĂšge

Les Ă©lections au parlement europĂ©en de 2019 constituent un nouveau tour de force engagĂ© avec les autoritĂ©s judiciaires espagnoles, lesquelles vont tout tenter pour empĂȘcher les exilĂ©s (Carles Puigdemont, Antoni ComĂ­n et Clara PonsatĂ­) de prendre ses fonctions en tant que dĂ©putĂ©s europĂ©ens. PremiĂšrement, l'autoritĂ© Ă©lectorale centrale espagnole (Junta Electoral Central) les a exclus de la liste «Lliures per Europa» Ă  la suite d'un recours dĂ©posĂ© par le PP et Ciutadans, fondĂ© sur la situation juridique des candidats[23].

Il a Ă©tĂ© ensuite fait appel devant la chambre des contentieux de la Cour suprĂȘme espagnole, laquelle a dit, dans sa dĂ©cision, que MM. Puigdemont et ComĂ­n et Mme PonsatĂ­ «ont le droit de se porter candidats» aux Ă©lections europĂ©ennes.

Enfin, le 26 mai, date des élections européennes, la candidature du président Puigdemont «Junts i Lliures per Europa» a été la plus votée en Catalogne: presque un million de voix et deux siÚges. Antoni Comín est deuxiÚme dans la liste et il est, par conséquent, élu député européen[24].

Une fois Ă©lus, l'autoritĂ© Ă©lectorale centrale refuse d'autoriser que le serment constitutionnel espagnol puisse ĂȘtre effectuĂ© Ă  distance, depuis la Belgique. Les Ă©lus sont ainsi, au dĂ©but de la lĂ©gislature, empĂȘchĂ©s de prendre leurs fonctions. Carles Puigdemont et Antoni ComĂ­n dĂ©posent un recours auprĂšs de la Cour de Justice de l'UE, laquelle a rejetĂ©, le 19 dĂ©cembre 2019, la totalitĂ© des arguments que la Cour suprĂȘme espagnole avait fait valoir. Six mois aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©lus, Antoni ComĂ­n i Oliveres et le prĂ©sident Carles Puigdemont ont pu prendre leurs fonctions au Parlement europĂ©en.

Pendant ce temps, le juge Llarena a Ă©mis un troisiĂšme mandat d'arrĂȘt europĂ©en visant Carles Puigdemont et Antoni ComĂ­n, en se fondant sur les dĂ©lits de sĂ©dition et de dĂ©tournement de fonds publics. Ce mandat a Ă©tĂ© lancĂ© Ă  peine quelques heures aprĂšs que la Cour suprĂȘme ait rendu l’arrĂȘt en vertu duquel elle condamne neuf dirigeants du ProcĂ©s Ă  de peines de prison allant de 9 Ă  13 ans. Le 20 janvier 2020, la justice belge suspend la procĂ©dure relative Ă  l'extradition vers l'Espagne aprĂšs avoir constatĂ© que les personnes visĂ©es bĂ©nĂ©ficient de l'immunitĂ© parlementaire.

L'immunité parlementaire

Toutefois, le 16 janvier 2021 le Parlement europĂ©en a fait savoir qu'il allait examiner la demande de levĂ©e de l'immunitĂ© parlementaire de Carles Puigdemont, Antoni ComĂ­n et Clara PonsatĂ­ (cette derniĂšre ayant pris ses fonctions aprĂšs le Brexit). La levĂ©e de l'immunitĂ© parlementaire devrait permettre de relancer le mandat d’arrĂȘt europĂ©en. La demande de levĂ©e de l'immunitĂ© parlementaire a Ă©tĂ© adoptĂ©e. La demande de levĂ©e de l'immunitĂ© parlementaire sera examinĂ©e Ă  nouveau dĂšs que la CJUE se sera prononcĂ© sur le recours dĂ©posĂ© par les trois dĂ©putĂ©s europĂ©ens[24].

L’activitĂ© parlementaire

Au sein du Parlement européen, Antoni Comín est membre des commissions du Développement et de l'Aide humanitaire. Il est également membre de la commission de l'Environnement, de la Santé publique et de la Sécurité alimentaire

Au cours de la législature, Antoni Comín s'est montré particuliÚrement actif en appelant à la suspension des brevets des vaccins contre la Covid-19, afin d'accélérer la vaccination dans les pays du Sud. Il a également souvent insisté sur les questions relatives au réchauffement climatique[25].

Conseil pour la RĂ©publique

Antoni ComĂ­n i Oliveres est vice-prĂ©sident et responsable exĂ©cutif du Conseil pour la RĂ©publique depuis le 30 octobre 2018, date de la prĂ©sentation du Conseil. Le Conseil a pour mission la promotion de la mise en Ɠuvre du mandat dĂ©coulant du rĂ©fĂ©rendum du 1er octobre, en vertu duquel la Catalogne doit devenir un État indĂ©pendant sous forme de rĂ©publique. Le Conseil reste un organe lĂ©gitime qui s'efforce tous les jours pour rendre effectif ledit mandat. Depuis la Belgique, le Conseil travaille pour faire connaĂźtre Ă  l'Ă©chelle internationale l'independantisme catalan. Il est censĂ© ĂȘtre l'embryon des institutions de la RĂ©publique catalane proclamĂ©e en octobre 2017[26].

Le 29 février 2020, le Conseil a réuni plus de 150 000 personnes au Parc des Expositions de Perpignan: c'est la manifestation politique la plus nombreuse que nous ayons jamais organisé en France[25].

Collaboration avec les médias

Au cours de sa carriÚre professionnelle, Antoni Comín a été un collaborateur habituel de nombreux médias, notamment dans la presse écrite et la radio. Des articles, des débats et des collaborations diverses qui lui ont permis de faire connaßtre son point de vue sur les événements des derniÚres décennies en Catalogne, en Espagne, en Europe et dans le monde entier.

En 1993, Antoni Comín devient membre du conseil de rédaction du magazine El Ciervo, qui a été créé entre autres par son pÚre Alfonso Comín. Il a publié réguliÚrement, sans interruptions, des articles pendant plus de 20 ans, jusqu'en 2015[27].

Il a Ă©galement travaillĂ© rĂ©guliĂšrement pour l'hebdomadaire La RepĂșblica. Il a publiĂ© des articles entre 2018 et 2020[28]. Il a Ă©galement publiĂ©, pĂ©riodiquement et pendant plusieurs annĂ©es, des articles d’abord dans le journal El Mundo-Catalunya et ensuite dans le journal Ara. Pendant son parcours professionnel, il a publiĂ© des articles dans de nombreux autres mĂ©dias Ă©crits, journaux et magazines: El PaĂ­s[29], El PĂ©riĂłdico[30], El Punt Avui[31], Iglesia Viva[32], Quaderns de Cristianisme i JustĂ­cia[33], entre autres.

Il a Ă©tĂ© Ă©galement constamment prĂ©sent sur plusieurs mĂ©dias audiovisuels de Catalogne. Il a participĂ© Ă  l'Ă©mission «Postres de MĂșsic», sur Catalunya Radio, en 1998 ; il a ensuite participĂ© Ă  d'autres dĂ©bats politiques dans cette station de radio[34] ou encore Ă  des Ă©missions de Barcelona TelevisiĂł[35], COM RĂ dio[35] et au dĂ©bat de la nuit de RAC-1. Pendant cinq ans, il a Ă©tĂ© commentateur dans l'Ă©mission leader de la grille matinale de la radio en Catalogne, « El perquĂš de tot plegat», Ă  RAC-1.

Publications

  • La igualtat, una fita pendent., Cristianisme i JustĂ­cia, 1999[36].
  • «La mundializaciĂłn: aspectos polĂ­ticos», ÂżMundializaciĂłn o conquista?, 1999.
  • Los cambios son posibles, 2002.
  • «Globalizar la polĂ­tica para democratizar la economĂ­a», Mundo global, justicia parcial, 2003.
  • Autoritat mundial. Per a un lideratge planetari legĂ­tim., Cristianisme i JustĂ­cia, 2005[37].
  • «Els socialistes i les religions a l'era global», Revista de Debat PolĂ­tic, 2008, p. 51–59.
  • Antoni ComĂ­n, Raimon Obiols, Les paraules del socialisme. Un diccionari obert per a l'esquerra de demĂ , PagĂšs, 2008[38].
  • «¿TodavĂ­a un cristianismo liberador'» (ComĂ­n, A.; Vitoria, J., Iglesia Viva (235), pĂ g. 49-70, 2008)
  • I. Capdevila, T. ComĂ­n, J. de Miguel, E. Geli-Stenhammar, C. Guerra, M. Manonelles, J. Soles, Governabilitat democrĂ tica global, Raima, 2009[39].
  • «Notas (intempestivas) sobre el liberalismo», Liberalismo vs. Socialdemocracia, Episteme, 2010, p. 55–100.
  • «"CĂłmo ser juez y parte y no morir en el intento": el paper del tercer sector en les polĂ­tiques socials», Revista de Treball Social, 2011, p. 9–21.
  • Antoni ComĂ­n et Luca Gervasoni Vila (coord.), Democracia econĂłmica. Hacia una alternativa al capitalismo, IcĂ ria, 2011[40].
  • VĂšncer la crisi: socialdemocrĂ cia i mĂ©s Europa, Impuls, 2012[41].
  • Santiago J. CastellĂĄ, Antoni ComĂ­n, Joana Ortega-Raya, Joffre Villanueva, QuĂ© hacemos por una sociedad laica, Akal, 2013[42].

Notes et références

  1. Peut siéger à partir de janvier 2020.
  2. (ca) TV3, « Preguntes freqĂŒents - Maria LluĂŻsa Oliveres, mare de ComĂ­n: "Li vaig dir que havia d'anar a l'exili perquĂš no hi feia res a la presĂł" » (consultĂ© le )
  3. (ca) « Comín, el hombre que devolvió los valores republicanos a la Sanidad, repite al frente de la conselleria », sur www.esquerra.cat (consulté le )
  4. (es) « Toni Comín: Un devoto de Mozart que gestiona la sanidad catalana », sur La Vanguardia, (consulté le )
  5. « Fundacion Alfons Comín », sur www.fdacomin.org (consulté le ).
  6. « Toni COMÍN: Una democracia mundial es posible », sur latinoamericana.org (consultĂ© le )
  7. (es) Toni Comín, « Debate en La 2 sobre el Foro Social Mundial », sur Blog CJ, (consulté le )
  8. (es) Pere Rusiñol et Enric Company, « Maragall ficha para su lista al notario LĂłpez Burniol y al economista Antoni ComĂ­n », El PaĂ­s,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (ca) Parlament de Catalunya, « Fitxa del diputat/ada », sur Parlament de Catalunya (consulté le )
  10. (ca) Parlament de Catalunya, « Fitxa del diputat/ada », sur Parlament de Catalunya (consulté le )
  11. (ca) Marc Colomer, « La ILP de la llei electoral vol forçar el debat al Parlament per empÚnyer l'acord », sur Ara.cat, (consulté le )
  12. (ca) NacióDigital, « Ciutadans pel Canvi reivindica la seva llei electoral | NacióDigital », sur www.naciodigital.cat (consulté le )
  13. (es) JOAN SALICRÚ / Terrassa, « Toni ComĂ­n: 'Erradicar la pobreza en el mundo es perfectamente posible' », sur elperiodico, (consultĂ© le )
  14. (ca) « CANVI DE RUMB » (consulté le )
  15. (ca) « DEMOCRÀCIA ECONÒMICA: VERS UNA ALTERNATIVA AL CAPITALISME », sur llibreria.diba.cat (consultĂ© le )
  16. (ca) Redacció, « Seguiu l'entrevista a Antoni Comin, aquí - 03 abril 2016 », sur El Punt Avui (consulté le )
  17. (es) Fidel Masreal, « Toni Comín: "Hay que buscar el desgaste económico del Estado" », sur elperiodico, (consulté le ).
  18. (es) JesĂșs GarcĂ­a Bueno et J. J. GÁLVEZ, « La juez Lamela dicta orden internacional de detenciĂłn para Puigdemont y el resto de exconsellers », El PaĂ­s,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consultĂ© le )
  19. Europa Press, « El juez retira la euroorden para Puigdemont para evitar que Bélgica restrinja los delitos que le imputa el Supremo », sur www.europapress.es, (consulté le )
  20. (es) « El exconseller Toni Comín carga contra el Gobierno desde Bruselas: "Tenéis miedo de las urnas porque sois unos franquistas" », sur LaSexta, (consulté le )
  21. (ca) Parlament de Catalunya, « Fitxa del diputat/ada », sur Parlament de Catalunya (consulté le )
  22. (ca) Ara, « Qui és Bob-Dogi? El cas del camioner romanÚs que ha servit de precedent en el rebuig a l'extradició », sur Ara.cat, (consulté le )
  23. (ca) 324cat, « Puigdemont al ple del Parlament Europeu: "És l'hora que els polĂ­tics europeus parlin" », sur CCMA, (consultĂ© le )
  24. (ca) « Suplicatori – Junts i lliures per Europa – Lliures per Europa », sur Junts i lliures per Europa (consultĂ© le )
  25. « [VIDEO] Puigdemont à Perpignan pour une réunion du Conseil pour la République Catalane, revivez la conférence de presse », sur lindependant.fr (consulté le )
  26. (ca) « Consell per la RepĂșblica – Lloc oficial del Consell per la RepĂșblica » (consultĂ© le )
  27. (es) « Ciervos », sur El Ciervo (consulté le )
  28. (ca) « La RepĂșblica », sur La RepĂșblica (consultĂ© le )
  29. (es) Antoni Comin I. Oliveres, « La Ășltima oportunidad », El PaĂ­s,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consultĂ© le )
  30. (es) Toni Comín, « Toni Comín », sur elperiodico, (consulté le )
  31. (ca) « 1-O: per quÚ es tracta d'un mandat vigent? - 01 oct 2021 », sur El Punt Avui (consulté le )
  32. (es) « ColecciĂłn completa ← iviva » (consultĂ© le )
  33. (ca) « Comín Oliveres », sur Cristianisme i Justícia, (consulté le )
  34. (ca) Catalunya Ràdio, « El matí de Catalunya Ràdio - Toni Comín: "Amb una hora no es poden resoldre tots els dubtes estratÚgics" », sur CCMA (consulté le )
  35. (ca) « Toni ComĂ­n: “El futur del ClĂ­nic implica l’Escola Industrial” », sur beteve.cat (consultĂ© le )
  36. (ca) « La igualtat, una fita pendent », Cristianisme i Justícia.
  37. (ca) « Autoritat mundial. Per a un lideratge planetari legítim », Cristianisme i Justícia.
  38. (ca) « Les paraules del socialisme. Un diccionari obert per a lŽesquerra de demà », PagÚs.
  39. (ca) « Governabilitat Democràtica Global », Raima.
  40. (es) « Democracia económica. Hacia una alternativa al capitalismo », Icària.
  41. (ca) « VÚncer la crisi: socialdemocràcia i més Europa », ESADE Knowledge.
  42. (es) « Qué hacemos por una sociedad laica », Qué hacemos.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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