Thon rouge
L'expression « thon rouge » dĂ©signe la chair de plusieurs grosses espĂšces de thons (genre Thunnus), caractĂ©risĂ©s par la couleur rouge de leurs muscles centraux. Deux des espĂšces concernĂ©es sont menacĂ©es d'extinction par la surpĂȘche.
EspĂšces
On distingue trois espĂšces principales de thons pouvant ĂȘtre appelĂ©s « thon rouge » dans le monde :
- Le thon rouge du Nord[1] : Thunnus thynnus (classé en danger d'extinction)
- Le thon rouge du Sud : Thunnus maccoyii (classé en danger critique d'extinction)
- Le thon rouge du Pacifique : Thunnus orientalis (classé vulnérable)
En France, seules les deux premiÚres sont reconnues par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes[2].
Chaque espĂšce forme un « stock halieutique » indĂ©pendant. En 2006, la Commission internationale pour la conservation des thonidĂ©s de l'Atlantique (CICTA) a montrĂ© que la capacitĂ© de pĂȘche de thons rouges en MĂ©diterranĂ©e dĂ©passe largement la capacitĂ© de production de la ressource[3].
Reproduction
MaturitĂ© sexuelle : 4 ans pour le thon de lâAtlantique Est, 8 ans pour celui de lâAtlantique Ouest. La femelle pond une fois tous les deux ou trois ans. Les grands thons rouges europĂ©ens reviennent chaque annĂ©e sur les mĂȘmes zones de reproduction en mer MĂ©diterranĂ©e autour des BalĂ©ares, au large de Majorque et du canal de Sicile. AprĂšs copulation, la femelle pond des millions dâĆufs en juin alors que la tempĂ©rature de lâeau varie entre 22 et 24 °C. Un jeune nĂ© en juin atteint 30 cm et pĂšse 1 kg en octobre.
Un aliment
La chair rouge est trÚs prisée par le marché japonais, pour la confection de sushi et sashimi, notamment la partie ventrale, le thon gras. 80[4] à 90 %[5] de la production est destinée au Japon. Les Japonais plébiscitent les thons les plus gras, à savoir ceux provenant des mers froides et non pas des mers du sud.
Leur chair extra tendre en fait un mets de choix, coûteux comparé aux autres espÚces de thon. En France, la vente d'autre espÚces de thon à la place des thons rouges reconnus (Thunnus thynnus et Thunnuus maccoyii) est puni de deux ans d'emprisonnement et de 300 000 euros[6]d'amende[7]. Une confusion volontaire existe aussi auprÚs de certains restaurants qui vendent des préparations au thon saumuré coloré en rouge (injection d'un colorant alimentaire lors leurs transformation industrielle) et non du thon frais[8].
Santé
En raison de sa position dans le réseau trophique, le thon est une des espÚces commercialisées qui accumule le plus de mercure, et de plus en plus (sous forme de méthylmercure essentiellement) et de composés organiques polluants solubles dans le gras ou la chair[9]. Selon les analyses de l'Ifremer, le mercure total varie de 0,84 à 1,45 mg/kg poids/poids (moyenne 1,17 mg/kg) chez le thon germon et de 0,16 à 2,59 mg/kg (moyenne 1,18 mg/kg) chez le thon rouge.
- Dans 78,6 % des thons germon et dans 61,1 % des thons rouges, le mercure total excÚde la teneur maximale fixée par la Décision de la Commission européenne (1 mg/kg sur poids humide)[9].
- Chez ces deux espÚces, le mercure est essentiellement sous la forme méthylée (la plus toxique, et présente dans la chair et non dans le gras), avec des pourcentages 77 à 100 % (moyenne 91,3 %) de mercure méthylé par rapport au mercure total chez le thon germon et de 75 à 100 % (moyenne 91 %) chez le thon rouge[9].
- La quantitĂ© de mercure ingĂ©rĂ©e hebdomadairement pour un consommateur moyen dĂ©passe largement le seuil d'Ingestion Hebdomadaire TolĂ©rable Provisoire (IHTP) Ă©tablie pour les deux espĂšces par l'OMS[9]. Ce mercure est particuliĂšrement dangereux pour les femmes enceintes et, plus exactement, pour leur fĆtus ou embryon qui y sont trĂšs sensibles.
- De plus, la partie la plus prisĂ©e par les Japonais n'est pas la partie ventrale qui se sert en tranches de sashimi, mais la chair se trouvant directement au contact de l'arĂȘte centrale du poisson, une chair extrĂȘmement grasse (la plus susceptible de contenir certains polluants solubles dans le gras tels que HAP, PCB, dioxines, furanes, etc.).
PĂȘche et surpĂȘche
Les captures autorisĂ©es sont Ă©tablies par des nĂ©gociations entre les Ătats parmi les commissions internationales chargĂ©es de la conservation des espĂšces de thons. Ces commissions sont des organisations intergouvernementales :
- Commission for the conservation of the Southern Bluefin Tuna (CCSBT) : commission pour la conservation du Thon rouge du sud,
- Commission des thons de l'océan Indien (CTOI),
- Interamerican Tropical Tuna Commission (IATTC) : commission interaméricaine sur les thonidés tropicaux (Pacifique est),
- Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT ou CICTA).
Malgré ces quotas, les stocks de thon rouge du Nord sont en fort déclin depuis 20 ans.
Stock de thons rouge du Sud
L'espĂšce de thon rouge du Sud (Thunnus maccoyii) est pĂȘchĂ©e dans les trois ocĂ©ans, dans l'hĂ©misphĂšre sud. Les prises autorisĂ©es s'Ă©lĂšvent Ă 11 810 tonnes par an. Cela concerne surtout les pĂȘcheries japonaises et australiennes[10].
à la fin des années 1980, les stocks de Thon rouge du Sud, dans lesquels les Japonais puisaient, se sont effondrés.
La pression de pĂȘche a alors Ă©tĂ© reportĂ©e vers le thon rouge de l'Atlantique, surtout pĂȘchĂ© en MĂ©diterranĂ©e oĂč il vient se reproduire[11]. Ces deux "stock" semblent mieux se porter (de 2009 Ă 2017) grĂące Ă une politique de quota visant Ă ne pas le surexploiter, mais la mode du sushi-sashimi alimente une pression sur l'espĂšce (son prix moyen au milieu des annĂ©es 2010 Ă©tait de 20 Ă 40âŹ/kg et il dĂ©passe parfois les 100âŹ/kg[11]). Une filiĂšre mixte nouvelle dite embouche consiste Ă le pĂȘcher vivant Ă la senne (filet), puis Ă l'engraisser en cage flottante remorquĂ©e et ancrĂ©e prĂšs de la cĂŽte[11]. Ă la suite de ces amĂ©liorations les quotas ont Ă©tĂ© relevĂ©s pour cette espĂšce[11].
Stock de thons rouge du Nord
On estime que 80 % des ressources de thon rouge du Nord (Thunnus thynnus, aussi appelé thon rouge de l'Atlantique ou de Méditerranée) ont disparu des années 1950 à 2010.
Le maximum historique a été estimé entre un million et dix millions de tonnes, ce qui fixe le seuil des 15 % à 150 000 tonnes environ pour un classement en annexe I du CITES[12].
Atlantique Ouest
Le dĂ©clin du stock de lâatlantique ouest est de 80 % entre 1970 et 2007[13].
En 2006, les quotas de prises de l'Atlantique ouest, pĂȘchĂ© dans le Golfe du Mexique, Ă©taient d'environ 2 500 tonnes. Selon lâInternational Consortium for Investigative Journalists, le marchĂ© noir du thon rouge de l'Atlantique occidental pesait plus de quatre milliards de dollars entre 1998 et 2007[14].
En 2011 et 2012, le quota Ă©tait de 1 750 tonnes, il est maintenu Ă ce niveau en 2013[15] - [16].
Atlantique Est et Méditerranée
Le thon rouge de l'Atlantique et de MĂ©diterranĂ©e sont les plus pĂȘchĂ©s, selon la CICTA et les organisations Ă©cologiques, ses stocks sont menacĂ©s d'effondrement : 74 % de la biomasse a disparu entre 1955 et 2007.
Les captures autorisées sont :
- en 2006 : 32 400 tonnes[17],
- en 2007 : 29 500 tonnes[18],
- en 2008 : 28 500 tonnes[18],
- en 2009 : 22 000 tonnes[18],
- en 2010 : 13 500 tonnes[19],
- en 2011 : 12 900 tonnes[20],
- en 2012 : 12 900 tonnes[20] - [16],
- en 2013 : 13 500 tonnes[16],
- en 2014 : 13 500 tonnes[16],
- en 2015 : 15 821 tonnes[17].
Le quota de thon rouge (Thunnus thynnus) alloué à la France pour la zone océan Atlantique à l'est de la longitude 45° Ouest et Méditerranée est de 6 026 tonnes pour l'année 2020. Il est réparti dans les proportions suivantes :
- 5 363 tonnes du quota français sont réparties entre les navires immatriculés en mer Méditerranée selon les modalités décrites à l'article 3 ;
- 603 tonnes du quota français sont réparties entre les navires immatriculés en Atlantique selon les modalités décrites à l'article 4 ;
- 60 tonnes du quota français sont rĂ©parties de façon collective entre les navires immatriculĂ©s en mer MĂ©diterranĂ©e et en Atlantique dans le cadre de la pĂȘche de loisir[21].
Tous ces chiffres sont Ă mettre en perspective avec :
- Les captures réalisées dans le passé : d'aprÚs la FAO elles n'ont jamais dépassé 50 000 tonnes par an[22].
- Le potentiel naturel du thon rouge en Atlantique Est et MĂ©diterranĂ©e est de 50 000 tonnes par an[23]. Or, le trĂšs faible niveau de la biomasse de gĂ©niteur, qui ne dĂ©passe pas 100 000 tonnes aujourd'hui[24] contre le triple au dĂ©but des annĂ©es 1950, ne permet absolument pas de soutenir un tel effort de pĂȘche : les quotas actuels, aussi limitĂ©s soient-ils, ne garantissent pas une reconstitution rapide et certaine du stock. Les scientifiques de l'ICCAT estiment Ă seulement 60 % la probabilitĂ© de rĂ©tablir le rendement maximum de la pĂȘcherie en 2022[25].
Les captures déclarées n'ont officiellement jamais dépassé le potentiel de rendement et les quotas n'ont pas permis de rétablir le stock. Plusieurs éléments expliquent cette situation :
- La productivitĂ© naturelle n'est pas constante : elle peut baisser plusieurs annĂ©es si les conditions de recrutement sont mauvaises ; dans ce cas, elle peut passer sous les 29 000 tonnes : il est possible que les annĂ©es de forte pression de pĂȘche entre 1992 et 2002 aient eu lieu pendant des Ă©pisodes climatiques trĂšs dĂ©favorables au renouvellement de la population, rĂ©duisant graduellement le stock de gĂ©niteur et donc le potentiel de reproduction pour la saison suivante. Pour gĂ©rer efficacement une pĂȘcherie, il est nĂ©cessaire d'ajuster en permanence les quotas, y compris accepter une forte baisse si la reproduction est faible. C'est le refus d'un ajustement de ce type qui est Ă l'origine de la crise de l'anchois dans le Golfe de Gascogne[26].
- Ces donnĂ©es de capture sont issues des dĂ©clarations des pĂȘcheurs : une fraude massive pourrait avoir eu lieu, ce qu'affirment certaines sources [27], notamment l'institut PEW[28]. Les captures auraient Ă©tĂ© sous Ă©valuĂ©es de 98 000 tonnes entre 1998 et 2010, sans compter le marchĂ© noir de poissons vendus hors criĂ©es. D'aprĂšs cet institut, la probabilitĂ© de constitution du stock en 2022 ne serait en rĂ©alitĂ© que de 24 %.
- La pĂȘche de poissons plus jeunes pour l'engraissement en cage, l'utilisation de senneur Ă la place des techniques traditionnelles comme la canne et la madrague ont rĂ©duit la sĂ©lectivitĂ© de la pĂȘche : hors le MSY dĂ©croĂźt quand la sĂ©lectivitĂ© baisse[29], son niveau thĂ©orique maximum nĂ©cessite une maĂźtrise parfaite de la sĂ©lectivitĂ©.
Selon le WWF, de 2000 à 2010, 14 300 tonnes de thon rouge en conserve, soit environ 18 000 tonnes de poisson vivant, ont été illégalement commercialisées via le Panama[30].
Le , la Commission europĂ©enne propose aux pays de lâUE de soutenir une interdiction mondiale de son commerce, en demandant l'inscription du thon rouge de l'Atlantique sur l'annexe I de la CITES (Ă l'initiative de Monaco)[31]. La position de l'UE sera rĂ©examinĂ©e avant la rĂ©union de la CITES en pour tenir compte des donnĂ©es scientifiques les plus rĂ©centes ainsi que des dĂ©cisions adoptĂ©es lors de la rĂ©union annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidĂ©s de l'Atlantique (CICTA) qui s'est tenue en .
DĂ©but 2010, la France a pris officiellement position pour l'interdiction du commerce international du thon rouge de MĂ©diterranĂ©e (Thunnus thynnus) (mise en annexe I de la CITES), mais en demandant un dĂ©lai de dix-huit mois pour la mise en Ćuvre de cette mesure (maintien de la pĂȘche « cĂŽtiĂšre » avec 10 % des quotas de pĂȘche durant dix-huit mois). Greenpeace et d'autres ONG environnementale estiment de leur cĂŽtĂ© ce dĂ©lai trop long, car selon les Ă©valuations du comitĂ© scientifique de l'CICTA, il ne reste aujourd'hui que moins de 15 % de la population d'origine, ce qui met l'espĂšce en position trĂšs critique, ne serait-ce que du point de vue de l'effondrement de sa diversitĂ© gĂ©nĂ©tique (facteur de rĂ©silience Ă©cologique si l'on souhaite une reconstitution rapide des populations). Selon le WWF, qui dĂ©nonce une surpĂȘche massive aggravĂ©e par les activitĂ©s illĂ©gales, le thon rouge pourrait disparaĂźtre de la MĂ©diterranĂ©e d'ici 2012[32].
MalgrĂ© les pressions du Japon, Ă GenĂšve, le , la CITES (chargĂ©e pour l'ONU de la gestion de la commercialisation ou interdiction de commercialisation des espĂšces en danger), s'est finalement dite favorable Ă une interdiction gĂ©nĂ©rale du commerce de thon rouge[33] ; cette proposition devant ĂȘtre Ă©tudiĂ©e lors de son AssemblĂ©e de et confirmĂ©e dĂšs la rĂ©union des 175 Ătats membres de l'organisation du 13 au Ă Doha. La proposition d'interdire le commerce international du thon rouge de l'Atlantique est rejetĂ©e jeudi lors de la rĂ©union de la Convention sur le commerce Ă Doha, par 68 voix, contre 20 favorables et 30 abstentions[34]. La proposition europĂ©enne, qui prĂ©voyait un dĂ©lai d'inscription Ă l'Annexe I, est Ă©galement rejetĂ©e par 72 voix contre 43 pour et 24 abstentions[34].
AprĂšs plusieurs annĂ©es de stocks historiquement bas, la CICTA observe en 2015 une hausse de la biomasse du stock des poissons reproducteurs, qu'il estime Ă 585 000 tonnes, soit quatre fois plus quâau milieu des annĂ©es 2000[17]. Ce rĂ©tablissement s'explique par l'efficacitĂ© des mesures de rĂ©duction des captures, la prĂ©sence de reproducteurs ĂągĂ©s en masse et par des bonnes conditions de survie des juvĂ©niles. Le rapport du CICTA souligne toutefois les grandes incertitudes de ces chiffres et lâimportance de poursuivre les efforts, par le biais de programmes nationaux et du GBYP, en vue d'amĂ©liorer la qualitĂ© des indices dâabondance actuellement utilisĂ©s et dâobtenir des indicateurs solides indĂ©pendants des pĂȘcheries[35].
Stock de thons rouge du Pacifique
La Commission des pĂȘches du Pacifique occidental et central (WCPFC) est crĂ©Ă©e en 2004 en vertu d'un traitĂ© de l'ONU visant Ă prĂ©server le thon et les autres espĂšces de poissons migrateurs dans l'ouest et le centre de l'ocĂ©an Pacifique[36].
Neuf pays et territoires, dont le Japon, les Ătats-Unis, la Chine, la CorĂ©e du Sud et TaĂŻwan, concluent dĂ©but un accord au sein de la WCPFC pour rĂ©duire de 15 % en 2014 leurs prises de thons rouges ĂągĂ©s de trois ans et moins, par rapport Ă la moyenne des prises entre 2002 et 2004[36].
En plus de cette commission, un peu plus de 300 pĂȘcheurs de l'Ăle d'Iki au Japon ont crĂ©Ă© le collectif "ProtĂ©geons la ressource thoniĂšre de la mer d'Iki". Ce collectif a pour principale mission d'alerter le gouvernement japonais et les grosses entreprises de pĂȘche intensive sur le risque d'une pĂȘche du thon rouge non durable dans l'ocĂ©an Pacifique. Depuis 2013, date de crĂ©ation de ce collectif, le groupe de pĂȘcheurs locaux rĂ©clame un moratoire sur la pĂȘche au thon rouge pendant la pĂ©riode de ponte. La capture massive de thon rouge pendant la pĂ©riode de reproduction est trĂšs nocive pour la santĂ© de l'espĂšce. La quantitĂ© de thon rouge a par exemple fortement baissĂ©e dans la mer du Japon, passant de 358 tonnes en 2005 Ă moins de 23 tonnes en 2014[37]. Les pĂȘcheurs locaux attribuent cette disparition du poisson Ă la pĂȘche intensive pendant la pĂ©riode de ponte. Toutes ces actions ont permis au collectif "ProtĂ©geons la ressource thoniĂšre de la mer d'Iki" de faire partie des finalistes du prix Seafood Champions Awards[38].
Notes et références
- Aussi appelé thon rouge de l'Atlantique, ou simplement thon rouge.
- « Poissons », Dénominations commerciales des produits de la mer, sur https://www.economie.gouv.fr/dgccrf, Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, (consulté le ) [PDF].
- Le thon rouge, une espÚce surexploitée, dossier de presse sur l'exploitation excessive du thon rouge par l'IFREMER, 2006 [PDF]
- (en) Trade : Statistics (Fisheries), Commission européenne
- Charles Clover, SurpĂȘche, l'ocĂ©an en voie d'Ă©puisement, 2008
- LOI n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation (1), (lire en ligne)
- « Quelles sanctions en cas de fraude alimentaire ? », sur fr.linkedin.com (consulté le )
- « La vérité sur le thon injecté - Fish Is Life », sur fishislife.com (consulté le )
- (en) M. M. Storelli, R. Giacominelli Stuffler, G. O. Marcotrigiano, « Résidus de méthylmercure et de mercure total dans le thon de la Méditerranée », Food Additives and Contaminants, Vol. 8 18, 2002, p. 715-720
- (en) Total Allowable Catch, CCSBT (Commission pour la conservation du Thon rouge du sud)
- FRB (2018) La rĂ©gulation de la pĂȘche europĂ©enne a-t-elle sauvĂ© le thon rouge ?, par Jean-Marc Fromentin ; IFREMER, UMR MARBEC (IRD, Ifremer, UniversitĂ© de Montpellier, CNRS), CS30171, 34203 SĂšte, France, janvier
- « Fondation Prince Albert II de Monaco », sur fpa2.com (consulté le ).
- DonnĂ©es sur lâĂ©tat des populations du thon rouge de lâatlantique (Thunnus thynnus), Fondation Prince Albert II de Monaco [PDF]
- Le thon, objet d'un marchĂ© noir oĂč la France n'a pas le beau rĂŽle, AFP sur Google News, le 7 novembre 2010
- Recommandation supplĂ©mentaire de lâICCAT concernant le programme de rĂ©tablissement du thon rouge de lâatlantique ouest, CICTA, mars 2010 [PDF]
- Céline Serrat, « Thon rouge: consensus pour une légÚre hausse des quotas en 2013 et 2014 », AFP sur Google News, le 19 novembre 2012
- Eric de la Chesnais, « Les stocks de thon rouge sont quatre fois plus importants qu'il y a quinze ans », Le Figaro, le 26 mai 2015
- Recommandation de lâICCAT pour amender la recommandation de lâICCAT visant Ă lâĂ©tablissement dâun programme pluriannuel de rĂ©tablissement pour le thon rouge de lâAtlantique Est et de la MĂ©diterranĂ©e, CICTA, mai 2008 [PDF]
- Recommandation de lâICCAT pour amender la Recommandation 08-05 visant Ă lâĂ©tablissement dâun programme pluriannuel de rĂ©tablissement pour le thon rouge de lâatlantique est et de la mĂ©diterranĂ©e, CICTA, juin 2009 [PDF]
- Recommandation de lâICCAT pour amender la recommandation de lâICCAT visant Ă lâĂ©tablissement dâun programme pluriannuel de rĂ©tablissement pour le thon rouge de lâatlantique est et de la mĂ©diterranĂ©e, CICTA, avril 2010 [PDF]
- « ArrĂȘtĂ© du 30 janvier 2020 Ă©tablissant les modalitĂ©s de rĂ©partition du quota de thon rouge (Thunnus thynnus) accordĂ© Ă la France pour la zone « ocĂ©an Atlantique Ă l'est de la longitude 45° O et MĂ©diterranĂ©e » pour l'annĂ©e 2020 - LĂ©gifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le )
- « Servlet exception », sur fao.org (consulté le ).
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- RECOMMANDATION DE LâICCAT POUR AMENDER LA RECOMMANDATION DE LâICCAT VISANT Ă LâĂTABLISSEMENT DâUN PROGRAMME PLURIANNUEL DE RĂTABLISSEMENT POUR LE THON ROUGE DE LâATLANTIQUE EST ET DE LA MĂDITERRANĂE, International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas, mars 2012 [PDF]
- Historique de la CRISE de L'ANCHOIS, CPNS Comite Protection nature site Saint Gilles Croix de Vie, le 20 décembre 2007
- Thon rouge de MĂ©diterranĂ©e : une Ă©tude rĂ©vĂšle lâexistence dâune fraude massive sur la pĂȘche, CFP-reformwatch.eu, le 7 novembre 2010
- Roberto Mielgo Bregazzi, Analyse de lâĂ©cart entre les quotas de thon rouge de MĂ©diterranĂ©e et les chiffres du commerce international, Scribd, octobre 2011
- Rendement maximal - Pour une pĂȘche durable, Ifremer, le lundi 19 novembre 2012
- Trafic de thon rouge de Méditerranée via le Panama entre 2000 et 2010, selon WWF, AFP sur Google News, le 31 octobre 2012
- Communiqué de presse de la Commission Européenne
- Le thon rouge pourrait disparaĂźtre d'ici 2012, selon le WWF, Actu-Environnement.com, 17 avril 2009
- La CITES favorable à une interdiction générale du commerce de thon rouge, AFP sur Google News, le 8 février 2010
- Le commerce international de thon rouge n'est pas suspendu, Libération, le 18 mars 2010
- « https://www.iccat.int/Documents/SCRS/ExecSum/BFT_FR.pdf », sur www.iccat.int (consulté le )
- Asie-Pacifique: initiative pour rĂ©duire la pĂȘche de jeunes thons, AFP sur Google News, le 5 septembre 2013
- Yagishita Yuta, « L'ĂŻle d'Iki veut sauver le thon », Mensuel,â , p. 17 (ISSN 0026-9395)
- (en) « Ikishi Maguro Shigen wo Kangaeru Kai », sur http://www.seafoodchampions.org (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Ressources halieutiques
- PĂȘche durable
- MSC : Ă©cosociocertificat encourageant une pĂȘche durable
- Toxicologie (Section MĂ©trologie)
Liens externes
- Site du Syndicat des thoniers méditerranéens
- Menace sur le Thon Rouge, L'Express, 2002
- Le marché du thon rouge, OFIMER, 2003 [PDF]
- « RĂ©glementation de la pĂȘche au thon rouge », sur peche-loisir.fr