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Théodore Nicolas Gobley

ThĂ©odore Nicolas Gobley, nĂ© le Ă  Paris et mort le Ă  BagnĂšres-de-Luchon, est un chimiste et pharmacologue français, dĂ©couvreur de la lĂ©cithine et pionnier de l’étude chimique des constituants du tissu cĂ©rĂ©bral.

Théodore Nicolas Gobley
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
(photographie vers 1860)
Naissance
Ancien 7e arrondissement de Paris (France)
DĂ©cĂšs
BagnĂšres-de-Luchon (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Domaines Chimie
Institutions École de pharmacie de Paris
Diplîme École de pharmacie de Paris

En son honneur, l'École de pharmacie, devenue FacultĂ© de pharmacie de Paris en 1920, instituera le prix Gobley, attribuĂ© sur concours une fois tous les deux ans depuis 1877 Ă  des Ă©lĂšves de l'Ecole[1], parmi lesquels certains deviendront d'Ă©mĂ©rites chimistes français, tels Ernest Fourneau et LĂ©on Brunel en 1905, Augustin Damiens[2] et Roger Douris[3] en 1913, Raymond Delaby[4] en 1923, Charles Bedel[5] en 1925.

ÉlĂ©ments de biographie et de parcours acadĂ©mique

Sa famille est originaire de Fulvy, dans l'Yonne. Son pĂšre, Henry Gobley, Ă©tabli Ă  Paris comme marchand de vins en gros, se marie dans la profession avec Sophie, nĂ©e Boutron, d'une famille Ă©galement Ă©tablie Ă  Paris dans la mĂȘme corporation et depuis le XVIIe siĂšcle. Le commerce du vin est alors l’antichambre de la distillation. Des GuĂ©rin, alliĂ©s aux Boutron, sont distillateurs et parfumeurs (plus tard, ils seront chocolatiers de renom), et c’est dans cet environnement que ThĂ©odore dĂ©cide d'Ă©tudier la pharmacie.

L'étude de P. et C. Chatagnon, en 1957, sur les pionniers de l'étude chimique des constituants du tissu cérébral, mentionne son stage d'apprenti pharmacien, de 1832 à 1835, chez un parent du nom de Guérin, en fait son beau-frÚre Denis Guérin, qui abandonnera la pharmacie vers 1838 pour se consacrer à la politique et qui sera maire de la ville de Fontainebleau pendant prÚs de quarante ans.

Il est reçu premier au concours de l'internat[6] de pharmacie de Paris (1833), Ă©tudes qui le mettent en contact avec Pierre Jean Robiquet (1780–1840), pharmacien, chimiste, membre de l’AcadĂ©mie de pharmacie et membre de l’Institut.

LicenciĂ© en sciences physiques et reçu pharmacien en 1835, il Ă©pouse le Laure Robiquet, une des filles de son mentor. La mĂȘme annĂ©e, il achĂšte une pharmacie au 60, rue du Bac, dans le 7e arrondissement. Il est nommĂ© professeur agrĂ©gĂ© prĂšs l'École de pharmacie de Paris en 1842, oĂč il exercera jusqu'en 1847, et il est reçu membre associĂ© de l'AcadĂ©mie nationale de pharmacie en 1843.

En 1861, il devient prĂ©sident de l'AcadĂ©mie nationale de pharmacie et, cette mĂȘme annĂ©e, il entre Ă  l'AcadĂ©mie de mĂ©decine dont il devient trĂ©sorier en 1865. Il est Ă©galement reçu membre correspondant des CollĂšges de pharmacie de Madrid et de Barcelone, membre de la SociĂ©tĂ© de chimie mĂ©dicale, de la SociĂ©tĂ© d'hydrologie, de la SociĂ©tĂ© de mĂ©decine lĂ©gale, et de nombreux collĂšgues pharmaciens de province profitent de ses contributions aux publications de nombreuses sociĂ©tĂ©s dĂ©partementales de pharmacie (Vosges, Haute-Garonne, CĂŽtes-du-Nord, Ille-et-Vilaine, Bouches-du-RhĂŽne).

Distingué chevalier de la Légion d'honneur en 1850, il est promu officier, en 1870, sur proposition du Conseil de l'Académie de médecine.

Profondément attaché aux questions de santé publique, il participe à plusieurs organismes parisiens (Commission des logements insalubres (1852), Commission d'hygiÚne du 7e arrondissement (1860)), régionaux (Conseil d'hygiÚne publique et de salubrité du département de la Seine (1868)) ou nationaux (Commission du codex de la pharmacopée française (1860)), précurseurs d'organismes actuels comme l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments). En tant qu'expert en chimie et pharmacologie, il produit pour ces institutions de nombreux rapports sur la toxicité de divers produits et polluants, et s'intéresse à la sécurité du public et à celle des ouvriers des manufactures. Par exemple, par des études sur la présence d'arsenic dans certaines eaux minérales, sur les risques liés aux usages du plomb dans la confection des étains ou à sa présence dans les filtres industriels, sur les vertus supposées de tels produits de la pharmacopée, sur l'ergotisme (empoisonnement par l'ergot de seigle), etc.

Soucieux de la condition des plus défavorisés, il participe dÚs 1838, année de son installation comme pharmacien, au Comité de bienfaisance du 7e arrondissement, dont il devient administrateur en 1841.

Travaux fondateurs sur l’identification et l’analyse chimique de la lĂ©cithine

Au cours de la premiÚre moitié du XIXe siÚcle, plusieurs chimistes avaient obtenu par dissolution alcoolique chaude de matiÚre cérébrale une substance diversement appelée matiÚre blanche, cérébrote, acide cérébrique.

S’appuyant sur des modĂšles biologiques successifs : jaune d’Ɠuf (1846-1847), Ɠufs de poisson (1850), laitance de poisson (1850), matiĂšre cĂ©rĂ©brale de vertĂ©brĂ©s supĂ©rieurs tels le poulet, humeurs grasses de l’homme, sang (1852)et bile (1856), ThĂ©dore Gobley va progressivement, dans une sĂ©rie de travaux poursuivis sur une trentaine d’annĂ©es, expliciter la composition de diffĂ©rentes matiĂšres grasses biologiques, dĂ©montrer les grandes similitudes de leurs propriĂ©tĂ©s, identifier les diffĂ©rents composants intervenant dans leur structure, mettre en lumiĂšre les identitĂ©s essentielles d’un organisme Ă  l’autre, et Ă©clairer les diffĂ©rences qui les distinguent, (1874).

Les travaux initiaux sur le jaune d’Ɠuf

Dans une premiĂšre Ă©tape en 1846 (« Recherches chimiques sur le jaune d’Ɠuf »), il prĂ©cise la constitution d’ensemble du jaune d’Ɠuf, avec les Ă©lĂ©ments complĂštement nouveaux suivants :

  • La prĂ©sence d’acide margarique, confirmant au passage les rĂ©sultats de Varrentrapp (de) sur la composition analytique de cet acide et infirmant ceux de Chevreul ;
  • La prĂ©sence d’acide olĂ©ique, confirmant au passage les rĂ©sultats de Chevreul sur la composition analytique de cet acide ;
  • La prĂ©sence d’un acide phosphorĂ©, qu’une minutieuse analyse le conduit Ă  identifier Ă  l’acide phosphoglycĂ©rique.

Si la prĂ©sence des deux premiers est, somme toute, normale, vu leur prĂ©valence dĂ©jĂ  constatĂ©e dans de nombreux organes ou liquides corporels (sang, bile, cerveau
), la derniĂšre n’a pas d’équivalent dans les tissus biologiques, ce dernier acide n'Ă©tait connu jusqu’alors que comme produit de synthĂšse chimique.

Il prĂ©cise en outre la constitution de la composante huileuse du jaune d’Ɠuf, formĂ©e d’olĂ©ine, de margarine et d’une cholestĂ©rine (cholestĂ©rol) mentionnĂ©e prĂ©cĂ©demment par Louis-RenĂ© Lecanu (1800–1871), et qu’il trouve en tous points identique Ă  celle isolĂ©e des cailloux biliaires par Michel-EugĂšne Chevreul.

TrĂšs vite, dans une deuxiĂšme Ă©tape dĂšs 1847 (« Recherches chimiques sur le jaune d’Ɠuf », deuxiĂšme mĂ©moire), il introduit une distinction entre deux composantes qu’il retrouvera de maniĂšre constante dans tous ses objets d’étude :

  • L'une, non phosphorĂ©e, qu’il rapproche d’emblĂ©e de la « matiĂšre blanche » de Louis-Nicolas Vauquelin, la « cĂ©rĂ©brote » de Jean-Pierre CouĂ«rbe, et l'« acide cĂ©rĂ©brique » d'Edmond FrĂ©my, pour laquelle il utilise d'abord la dĂ©nomination de « matiĂšre cĂ©rĂ©brique » (« Recherches chimiques sur le jaune d’Ɠuf », deuxiĂšme mĂ©moire), puis celle de « cĂ©rĂ©brine » (« Recherches chimiques sur les Ɠufs de carpe »). Ce terme de « cĂ©rĂ©brine » avait Ă©tĂ© posĂ© par le chimiste allemand MĂŒller.
  • L'autre, phosphorĂ©e, qu’il appelle d’abord prosaĂŻquement « matiĂšre phosphorĂ©e » (« Recherches chimiques sur le jaune d’Ɠuf 2e mĂ©moire ») et qui est le prĂ©curseur des composantes d’acide margarique, acide olĂ©ique, acide phosphoglycĂ©rique obtenues Ă  l’analyse, et dont il Ă©tablit qu’elles ne prĂ©existent pas Ă  l’état libre dans le jaune d'Ɠuf ; trĂšs vite il comprend qu’il s’agit d’une substance complexe non caractĂ©risĂ©e, sur laquelle il fera porter l’essentiel de ses travaux ; dĂšs 1850, il lui attribue le nom de « lĂ©cithine » (« Recherches chimiques sur les Ɠufs de carpe ») que lui conservera l’histoire des sciences, nom qu’il forge Ă  partir du grec “lekithos”, jaune d’Ɠuf[7].

« Mais si les acides olĂ©ique, margarique et phosphoglycĂ©rique ne prĂ©existent pas dans la matiĂšre visqueuse, quelle est donc la nature de ce corps, qui est sans contredit l’un des plus curieux de l’organisation animale ? », Ă©crit-il en 1847.

L'identification et la détermination de la composition de la lécithine, le premier des phospholipides

DĂšs cette annĂ©e 1847, ThĂ©odore Gobley prend conscience des similitudes essentielles de constituants chimiques entre les tissus cĂ©rĂ©braux et le jaune d'Ɠuf, et il identifie dans les matiĂšres grasses du cerveau, animal comme humain, une fraction contenant elle aussi du phosphore, dans laquelle il met en Ă©vidence par hydrolyse la prĂ©sence des mĂȘmes constituants qu’il avait isolĂ©s dans le jaune d’Ɠuf : acides olĂ©iques, acide margarique et acide phosphoglycĂ©rique. Et il confirme : « J'ai rĂ©pĂ©tĂ© toutes ces expĂ©riences avec la matiĂšre visqueuse phosphorĂ©e de la cervelle du poulet, du mouton et de l'homme, et je suis arrivĂ© aux mĂȘmes rĂ©sultats. Il existe donc dans le cerveau, comme dans le jaune d’Ɠuf, une substance phosphorĂ©e qui, dans les conditions oĂč je l'ai placĂ©e, m'a toujours donnĂ©, pour produits de dĂ©composition, de l'acide olĂ©ique, de l'acide margarique et de l'acide phosphoglycĂ©rique[8]. »

Ces rĂ©sultats l’amĂšnent dĂšs alors Ă  rĂ©futer les propositions soutenues par Edmond FrĂ©my, le spĂ©cialiste de l’époque sur la constitution chimique du cerveau, quant aux propriĂ©tĂ©s d’une composante phosphorĂ©e qu’il avait identifiĂ©e dans ces tissus, dont la dĂ©composition produirait des corps gras neutres (olĂ©ine) et de l’acide phosphorique.

Au cours des deux annĂ©es qui suivent, 1848 et 1849, ThĂ©odore Gobley Ă©tend le champ de son Ă©tude, parallĂšlement au jaune d’Ɠuf, aux Ɠufs de carpe, et au cerveau. Il isole, sans pouvoir totalement le purifier, un lipide phosphorĂ© qu’il appelle lĂ©cithine, du grec lekithos (jaune d’Ɠuf)[9] Ă  partir du jaune d’Ɠuf de poule, il dĂ©montre sa prĂ©sence Ă  l’identique dans les Ɠufs de carpe, et il Ă©tablit que l’acide glycĂ©rophosphorique peut ĂȘtre obtenu Ă  partir de la lĂ©cithine. SimultanĂ©ment il confirme que la cĂ©rĂ©brine de ses travaux de 1847 est identique Ă  l’acide cĂ©rĂ©brique de Edmond FrĂ©my et M.R.D.Thompson.

Ces travaux font de lui le découvreur de la classe des phospholipides et un précurseur fondateur dans la compréhension de l'analyse chimique, de la structure et du fonctionnement du cerveau.

Ces travaux dĂ©cisifs conduisent ThĂ©odore Gobley Ă  proposer pour la matiĂšre grasse du cerveau une constitution en trois composantes essentielles, la cholestĂ©rine (environ 1/10e de la masse), la lĂ©cithine (5,5 %), et une autre composante (environ 3 %), qui se prĂ©sente sous forme d'une substance grasse azotĂ©e, prĂ©sente dans ces tissus comme dans le jaune d’Ɠuf, mais Ă  un taux trĂšs supĂ©rieur dans la matiĂšre visqueuse du tissu cĂ©rĂ©bral, la « cĂ©rĂ©brine » ou encore acide « cĂ©rĂ©brique ».

DĂšs l'emblĂ©e, en choisissant un vocabulaire nouveau, ThĂ©odore Gobley oppose cette double constitution des tissus en lĂ©cithine, « phosphorĂ©e », et « cĂ©rĂ©brine », qui ne l'est pas (« Recherches chimiques sur les Ɠufs de carpe », Journal de pharmacie et de chimie, vol. 17, 1850, p. 401 ; vol. 18, p. 107, 1850), au modĂšle soutenu par Edmond FrĂ©my, d'acide phospho-olĂ©ique et d'acide cĂ©rĂ©brique, dont il rĂ©futera dĂ©finitivement les hypothĂšses en dĂ©montrant que la dĂ©composition de la lĂ©cithine, quelle que soit son origine (jaune d’Ɠuf, Ɠufs de carpe, cerveau) conduit toujours Ă  une mĂ©lange d'acide margarique, d'acide olĂ©ique, et d'acide phospho-glycĂ©rique, alors que celle de l'acide phospho-olĂ©ique conduit Ă  une matiĂšre grasse neutre, l’olĂ©ine, et Ă  de l'acide phosphorique .

En 1852, il Ă©tablit la prĂ©sence de la lĂ©cithine dans le sang (« Recherches chimiques sur les matiĂšres grasses du sang veineux de l’homme »), et en 1856, dans la bile (« Recherches sur la nature chimique et les propriĂ©tĂ©s des matiĂšres grasses contenues dans la bile »).

Dans les années qui suivirent, divers travaux conduisirent à l'identification d'un nouveau composant des substances grasses biologiques, la choline, tout d'abord dans la bile par le chimiste allemand A.Strecker (Ann Chem Pharm 1868, 148, 77) puis dans le cerveau grùce aux travaux de Oscar Liebreich à Berlin (qui la dénommera dans un premier temps "névrine") et de Dibkowsky, Baeyer et Wurtz.

ThĂ©odore Gobley couronne cette longue sĂ©rie de travaux par une proposition de structure complĂšte pour la lĂ©cithine, qu’il dĂ©compose en acide olĂ©ique, acide margarique, acide phosphoglycĂ©rique et choline (Gobley, J. Pharm. Chim. 1874, 19, 346).

Fig 1. 1 exemple de variante de phosphatidylcholine, palmitoyl-oleyl-sn-phosphatidylcholine.

Les travaux ultĂ©rieurs ont Ă©tendu la lĂ©cithine du jaune d’Ɠuf en une vaste famille de lĂ©cithines ou phosphatidylcholines, rĂ©pondant Ă  cette structure gĂ©nĂ©rale, associant Ă  une tĂȘte de choline et un acide phospho-glycĂ©rique, des queues d'acides gras variĂ©s.

De façon gĂ©nĂ©rale, une lĂ©cithine s'obtient en utilisant un acide gras insaturĂ©, dans l'exemple ci-contre l'acide palmitique ou acide hexadĂ©canoĂŻque H3C-(CH2)14-COOH (l'acide margarique identifiĂ© par Gobley dans le jaune d’Ɠuf et d'autres substances biologiques comme la bile ou la matiĂšre cĂ©rĂ©brale, ou acide heptadĂ©canoĂŻque H3C-(CH2)15-COOH, appartient Ă  cette classe) et un acide gras insaturĂ©, ici l'acide olĂ©ique ou acide 9Z-octadĂ©cĂšnoĂŻque, comme dans le cas original de la lĂ©cithine de jaune d’Ɠuf Ă©tudiĂ©e par Gobley).

Autres travaux

En 1843, ThĂ©odore Gobley met au point une mĂ©thode pour Ă©tablir la puretĂ© des lipides en mesurant leur densitĂ© et il dĂ©crit le principe du premier instrument destinĂ© Ă  ces mesures, qu’il baptise "Ă©laĂŻomĂštre" (J. Pharm. Chim. 1843, 4, 285).

En parallÚle, il travaille avec Jean-Léonard-Marie Poiseuille sur l'étude de l'urée dans le sang et l'urine.

Il s’intĂ©resse aux principes toxiques des champignons (« recherches chimiques sur les champignons vĂ©nĂ©neux », 1856), aux sources chimiques des prĂ©tendues vertus mĂ©dicinales des limaçons de vigne, Ă  celles de la racine de kava (un puissant psycho-actif avec des effets de type neuro-sĂ©datif, myorelaxant, antispasmodique, anti-inflammatoire), Ă  la composition des Ă©tains et Ă  leur toxicitĂ© par le plomb, Ă  la toxicitĂ© de l’ergot de seigle


Autre contribution majeure, il isole les premiers cristaux de vanilline naturelle en 1858. Cette premiĂšre ouvrit la voie quelques annĂ©es plus tard Ă  l’obtention de la vanille artificielle Ă  partir de glycosides extraits de la rĂ©sine de pins (1874) et conduisit Ă  l’extraordinaire extension de l’usage de cet arĂŽme (et accessoirement Ă  l’écroulement de l’industrie de la vanille naturelle).

Notes et références

Publications

  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Note sur l'ElaĂŻomĂštre, nouvel instrument d'essai pour les huiles d'olive », J. Pharm. Chim., vol. 4,‎ , p. 285 (ISSN 0001-4036)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Sur l'existence des acides olĂ©ique, margarique et phosphoglycĂ©rique dans le jaune d’Ɠuf. Premier MĂ©moire: Sur la composition chimique du jaune d’Ɠuf », C.R. Hebd. SĂ©ances Acad. Sci., vol. 21,‎ , p. 766 (ISSN 0001-4036)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Recherches chimiques sur le jaune d’Ɠuf de poule », C.R. Hebd. SĂ©ances Acad. Sci., vol. 21,‎ , p. 988 (ISSN 0001-4036)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Recherches chimiques sur le jaune d’Ɠuf - Examen comparatif du jaune d’Ɠuf et de la matiĂšre cĂ©rĂ©brale », J. Pharm. Chim., vol. 11,‎ , p. 409 et 412 (ISSN 0001-4036)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Recherches chimiques sur les Ɠufs de carpe », J. Pharm. Chim., vol. 17 et 18,‎ , p. 401 et 107 (ISSN 0001-4036)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Recherches chimiques sur la laitance de carpe », J. Pharm. Chim., vol. 19,‎ , p. 406 (ISSN 0001-4036)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Recherches chimiques sur la matiĂšre grasse du sang veineux de l'homme », J. Pharm. Chim., vol. 21,‎ , p. 241 (ISSN 0001-4036)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Recherches sur la nature chimique et les propriĂ©tĂ©s des matiĂšres grasses contenues dans la bile », J. Pharm. Chim., vol. 30,‎ , p. 241 (ISSN 0001-4036)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Recherche sur le principe odorant de la vanille », J. Pharm. Chim.,‎ (ISSN 0001-4036)
  • Jean-LĂ©onard-Marie Poiseuille et ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Recherches sur l'urĂ©e », C.R. Hebd. SĂ©ances Acad. Sci., vol. 49,‎ , p. 164-167 (ISSN 0001-4036, lire en ligne)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Recherches chimiques sur le cerveau », J. Pharm. Chim., vol. 19,‎ , p. 346-354 (ISSN 0001-4036)
  • ThĂ©odore Nicolas Gobley, « Sur la lĂ©cithine et la cĂ©rĂ©brine », J. Pharm. Chim., vol. 20,‎ , p. 98-103 (ISSN 0001-4036)

Bibliographie

  • Dossier de LĂ©gion d'honneur (base LEONORE des Archives nationales, cote L1157072).
  • Dossier biographique Ă  la bibliothĂšque interuniversitaire de pharmacie.
  • Éloge funĂšbre, par Mr Jean-Baptiste Chevallier (1793-1879), membre de l'AcadĂ©mie de pharmacie.
  • C. Warolin, Rev. Hist. Pharm., Paris, vol. 47, no 321, p. 97-110. PMID 11625518.
  • Bernard F. Szuhaj, Lecithins, The American Oil Chemists Society, 1989.
  • Richard L. Myers, Rusty L. Myers, The 100 Most Important Chemical Compounds, Greenwood Publishing Group, 2007.
  • Donald Bayley Tower, Michel-Augustin Thouret, Brain Chemistry and the French Connection, 1791-1841 : An Account of the Chemical Analyses of the Human Brain by Thouret, Raven Press, 1994.
  • Adolf Strecker, Isolement de la lĂ©cithine de l’Ɠuf, vol. 2, AcadĂ©mie de MĂŒnich, 1869, p. 269
  • J. L. W. Thudichum, Die chemische Konstitution des Gehirns des Menschen und der Tiere, TĂŒbingen, Verlag von Franz Pietzcker, 1901.
  • J. F. John, Chemische Schriften, vol 4, no 31, p. 228.
  • J. F. John, Zoochemische Tabellen, T. I. A, 1814, p. 12.
  • O. Liebreich, Ann. Chem., vol. 134, 1864, p. 29.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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