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Learning management system

système logiciel qui sert la diffusion de contenus d'apprentissage et l'organisation des processus d'apprentissage

Pour les articles homonymes, voir LMS.

En technologies de l'information et de la communication, un learning management system (LMS) ou learning support system (LSS) est un logiciel qui accompagne et gère un processus d'apprentissage ou un parcours pédagogique. En français, on parle de « plateforme d'apprentissage », « système de gestion de l'apprentissage », « centre de formation virtuel », « plate-forme e-learning », « formation ouverte et à distance » (FOAD) ou « formation en ligne », et, particulièrement au Québec, d'« environnement numérique d'apprentissage » (ENA)[1].

Ce genre de système informatique propose un espace numérique de travail (ENT) comprenant des tests d'évaluation qui sont soit soumis à validation par l'enseignant soit proposées comme activités de régulation en auto-évaluation. Un LMS s'adosse généralement à un logiciel de gestion de la formation pour la partie administrative et logistique de la formation, notamment présentielle.

Il existe des standards normalisant les contenus pédagogiques : LOM et SCORM.

Composantes d'un dispositif de formation en ligne

  • une communautĂ© d'apprenants
  • une plateforme d'apprentissage
  • des tuteurs ou animateurs
  • des contenus textuels ou multimĂ©dia didactiques
  • une stratĂ©gie pĂ©dagogique et tutorale
  • des activitĂ©s de validation de connaissance

Fonctions d'une plateforme d'apprentissage

Une plate-forme pour la formation ouverte et à distance est un logiciel qui assiste la conduite des formations ouvertes et à distance. Ce type de logiciel regroupe les outils nécessaires aux trois principaux utilisateurs - formateur, apprenant, administrateur - d'un dispositif qui a pour premières finalités la consultation à distance de contenus pédagogiques, l'individualisation de l'apprentissage et le télétutorat.

Le LMS :

  • hĂ©berge le contenu pĂ©dagogique multimĂ©dia
  • contrĂ´le l'accès aux ressources
  • offre des activitĂ©s pĂ©dagogiques
  • facilite les activitĂ©s de tutorat et de pilotage de la formation (suivi des cursus apprenants)
  • facilite le pilotage des ressources de l'organisme de formation (gestion des formateurs, des moyens logistiques et techniques)
  • gère la communautĂ© d'apprenants
  • permet la gestion administrative des documents associĂ©s Ă  la formation (attestation de formation par exemple)

Autour de ces premières finalités, peuvent s'ajouter d'autres fonctionnalités et d'autres rôles comme :

  • la fonctionnalitĂ© relative aux rĂ©fĂ©rentiels de formation et Ă  la gestion de compĂ©tences, Ă  la gestion administrative, Ă  la gestion des ressources pĂ©dagogiques, Ă  la gestion de la qualitĂ© de la formation
  • les rĂ´les d'administration des matĂ©riaux pĂ©dagogiques, d'administration de la scolaritĂ© ou de la formation[2]

La mise en place d'un système de gestion de l'apprentissage est du rôle de la DRH ou entre en jeu de la gestion du savoir-faire (knowledge management).

Des termes différents : une même réalité

Les termes suivants sont employés dans le contexte de la formation à distance (par correspondance ou par utilisation du réseau internet). La plupart des termes ont en commun d'utiliser les technologies de l'information et de la communication TIC ou ICT (en anglais) appliqué ou non au système éducatif (TICE, ENT).

Signification des sigles utilisés
Sigle (en) Signification (en) Sigle (fr) Signification (fr)
API Application Program Interface Interface du logiciel (programme ou application)
Asset Ressource
CAM Content aggregation model MAC Modèle d'agrégation de contenu
CBT (e learning) Computer-based training Formation assistée par ordinateur
CMS Course management system Système de gestion de cours
CMS Content management system SGC Système de gestion de contenu
Online education EAD Enseignement Ă  distance
IBT (e learning) Internet-based training Formation sur internet
ICT Information and Communications Technology TIC Technologie de l 'information et des télécommunications
ENT Espace numérique de travail
MLE Managed learning environment Environnement contrôlé d'apprentissage
LMS Learning management system SGA Système de gestion de l'apprentissage
LP Learning platform Plateforme d'apprentissage
LOM Learning Object Metadata Métadonnées des objets d'apprentissage
LCMS Learning content management system Système de gestion de contenu d'apprentissage ou de formation
LSS Learning support system Système d'assistance à l'apprentissage
OCW Open course ware
OLC Online learning centre Centre de formations en ligne
PLE Personal learning environment Environnement personnalisé d'apprentissage
RTE Run time environment EE Environnement d'exécution
SS Simple sequencing Séquençage simple
SCORM Sharable content object reference model Modèle de référence d'élément de contenu partagé
SCO Sharable content object Élément de contenu partagé
TEL Technology-enhanced learning AAT Apprentissage amélioré par la technologie
XML eXtensible Markup Language XML Langage extensible de balisage
VLE Virtual learning environment Espace virtuel d'apprentissage
MLE Managed learning environment Environnement contrôlé d'apprentissage
WBT (e learning) Web-based training Formation sur le web

Un LMS se concentre sur la formation à distance et constitue le plus souvent une plateforme à destination de l'apprenant et du professeur. Ils doivent généralement s'appuyer sur des systèmes de back-office comme un logiciel de gestion de la formation pour les fonctionnalités logistiques, administratives, et financières - requises notamment pour l'administration de formation présentielle.

Services proposés

Les différentes technologies informatiques permettent de mettre en place différents services orientés pour gérer l'enseignement, l'administratif et le campus virtuel.

Fonctionnalités informatiques

Depuis le développement de l’internet, les applications ont été portées sur le web pour devenir des applications web collaboratives. Les plates-formes proposent des activités synchrones (« en temps réel ») ou asynchrones (« en différé »).

Services communautaires

Ces services de diffusion d'informations permettent de mettre en place des mécanismes de partage d'expériences et de connaissances à travers différents outils (cours de récréation, bibliothèque, entraide) :

  • e-Groupes (clone de Yahoo! Groupes) ;
  • Flash-infos et FIL d'informations [rss];
  • discussion par Forums ou chat ;
  • Post-it (messagerie instantanĂ©e) ;
  • DĂ©pĂ´t et partage de ressources : galeries d'images, multimĂ©dia ;
  • Blogs ;
  • SPIP (framework coopĂ©ratif de dĂ©veloppement francophone );
  • Annonces journalisĂ©es (type linuxfr)
  • Envoi de message par SMS, webmail
  • Gestion de flux RSS

Service de contrĂ´le de l'apprentissage

Celui-ci est fait en classe par les professeurs par des examens (en début de cours, trimestriel, en fin d'année). Les plateformes LMS permettent aux apprenants de s'autoévaluer.

Service d'administration

La gestion de flux (workflow) a pour objectif de simplifier la mise en place et l'exploitation des procédures administratives relevant du service de la direction et du secrétariat (tableau affichage, courrier d'information).

  • Gestion des bulletins de notes ;
  • Gestion des passages Ă  l'infirmerie;
  • Gestion des consignes ;
  • Gestion des carnets Ă  points ;
  • Gestion des stages pĂ©dagogiques ;
  • Gestion des CV et des offres d'emplois (type lolix.org) ;
  • RĂ©servation des ressources pĂ©dagogiques ;
  • Gestion des listes du personnel et des Ă©lèves ;
  • Gestion des absences du personnel et des Ă©lèves ;
  • Gestion des emplois du temps du personnel, des Ă©lèves, des salles ;
  • Portefeuille de compĂ©tences (portfolio) ;
  • RĂ©sultats aux examens ;
  • Registre CHS.

La plupart des fonctionnalités logistiques, administratives, et financières - requises notamment pour l'administration de formation présentielle - se retrouvent en complément dans des systèmes de back-office comme un logiciel de gestion de la formation.

Campus virtuel

Le campus virtuel se focalise sur le fonctionnement d'une classe dont l'espace est géré par le professeur : activités, sortie, devoirs et agenda.

Technologies utilisées

CMS, LMS et LCMS

CMS
un content management system (système de gestion de contenu) est un serveur web qui permet la création, gestion, publication, indexation de contenus, le travail collaboratif, la gestion des utilisateurs. Dans la langue anglaise CMS désigne aussi course management system c'est-à-dire un LMS.
LMS
un learning management system est un CMS utilisé pour gérer des contenus pédagogiques : Gestion de la formation, des résultats, diffusion de contenus pré-établis, ordonnancement de modules de formation. Les utilisateurs premiers d'un LMS sont les élèves. Les LMS ne permettent pas de créer, modifier ou réutiliser du contenu.
LCMS
un learning content management system a toutes les capacités du LMS, auxquelles on a ajouté la capacité de générer des contenus de formation nouveaux, à partir d'objets d'apprentissages qui évoluent en quantité et en qualité. Un LCMS est un outil d'édition de contenu qui permet aux développeurs, auteurs et au graphiste de réutiliser le contenu et permet ainsi de développer des cours plus efficacement et rapidement.
VLE et MLE
LMS mais ont des buts différents. Tous les deux se font dans un contexte où il a présence d'un enseignant (professeur/formateur) et d'une classe d'apprenant (élève/salarié). Le terme VLE est utilisé dans le monde de l'éducation tandis que le terme MLE est utilisé dans le monde du management.
ENT
terme utilisé dans le système éducatif de la France pour faire référence à un portail qui centralise l'information. Cette centralisation s'appuie sur un cahier des charges.
PLE
l'ensemble des services utilisables par internet grâce à l'évolution des technologies du web (Web 2.0) pour apprendre en relation avec différentes communautés, ressources. Ces services sont les flux RSS, les messageries instantanées, la voix (téléphonie), la vidéo (streaming, VOD) sur IP et l'agrégation de contenu (texte, podcast, vidéoblog). L'apprenant déciderait de son parcours pédagogique dans le but de valider ses compétences (VAE…) ou unités d'enseignement (UE du CNAM ou ECTS de l'Europe, ou les crédits de OpenCourseWare du MIT ou encore Khan Academy). L'accès à l'ensemble de ces services pourrait être agrégé au sein d'un PLE. Cette approche PLE met en avant la capacité d'autoformation de l'apprenant dans un cadre officiel/validé sans contraintes de présence. Ceci demande une homogénéisation des systèmes pour la reconnaissance et la validation de la transmission du savoir (enseignants, chercheurs, formateurs) non pas localement mais internationalement par une évolution du système de formation et du système éducatif français (SCCC) déjà en cours de réflexion (programme PISA). Le système de PLE ne peut s'appliquer aux professions manuelles, techniques qui nécessitent des outils, des machines, un compagnonnage (voir FOAD). Scott Wilson et Wollin Milligan professeur de l'université de Bolton ont essayé de résumer le concept de PLE[3].

Logiciel d'authoring

Il s'agit de logiciels destinés à la création de contenus pédagogiques. Ces logiciels évoluent pour supporter différents modèles (QTI, IMS, LOM, AICC, SCORM) dans le but de permettre l'industrialisation et la diffusion de contenu pédagogiques.

Les logiciels utilisés avant en local (traitement de texte, tableur, base de données, éditeurs html logiciel de gestion personnel) sont utilisés de façon collaborative grâce à leurs intégrations aux technologies web et à leurs compatibilités aux normes spécifiques telles que SCORM. Les technologies RIA sont mises à contribution du côté client pour augmenter le côté interactif et multimédia du contenu (vidéo, image, voix, texte).

La disponibilité d'un serveur LMS n'est pas le point principal dans les formations en ligne dans le système éducatif français.

La disponibilité d'ordinateur et la création de contenu multimédia compatible sont aussi importantes. Les organismes éducatifs commencent à s'équiper d'ordinateurs créant des disparités entre les élèves de différents établissements (B2i, TICES), tandis que les enseignants dont le rôle est d'enseigner se voient confier la tache supplémentaire de créer du contenu alors qu'ils en ont ni l'obligation, ni les moyens (le temps, formation, compétence, les finances, les logiciels), ni l'envie[4].

La création de contenu basé sur les programmes officiels[5] est actuellement gérée par des groupes d'éditions par utilisation de logiciels spécialisés comme QuarkXPress dont le but est l'impression de livre ou de société comme CESAM qui utilise l'informatique. De nouvelles alternatives existent : livres numériques, objets SCO réutilisables, Wikiversité, wikibooks.

Des plateformes propriétaires permettent déjà la réalisation de cours en ligne compatible LMS de façon collaborative : Mohive, e-doceo content manager - ECMG ou encore 360Learning.

Logiciels d'interopérabilité

Les LMS se différencient des serveurs CMS par l'ajout d'informations supplémentaires et donc de fonctionnalités aux contenus interactifs dans le but d'être importées et gérées par les serveurs compatibles. Les protocoles, normes, modèles qui sont à respecter sont par exemple le protocole PENS initié par l'AICC CMI Subcommitte et qui peut être utilisé avec des contenus SCORM, AIIC ou QTI.

SCORM est un modèle créé en 1999 par l'ADL (US) qui a pour but de remplacer les modèles AICC, IMS, LOM.

IMS s’intéresse à l’interopérabilité des applications et services en ligne notamment grâce à l'utilisation de fichiers xml de métadonnées.

LOM XML Schema est la norme plus complète qui propose plus de 80 métadonnées (sur le cours et non du cours lui-même comme SCORM). Elle est produite par IMS et Ariadne, et est la plus connue dans les milieux universitaires/gouvernementaux. Elle est proche des problématiques de la gestion documentaire. Les fichiers LOM peuvent être transférés sur internet en utilisant plusieurs protocoles xml sur http. Le CanCore propose gratuitement un guide pour l'interprétation et l'implémentation pour chaque élément du standard LOM.

La norme SCORM permet l'indexation du contenu mais aussi de suivre, évaluer et noter la progression de l'apprenant (écran de cours ou d'exercices). La norme permet à l'apprenant de suivre une séquence d'écrans avec ou sans possibilité de revenir en arrière ainsi que de présenter automatiquement l'ordre des questions de façon aléatoire. Les logiciels de création de contenu compatible SCORM permettent de créer du contenu pédagogique qui sait à tout moment le temps passé sur chaque écran, les écrans visualisés et les réponses sélectionnées par l'apprenant. Ces informations d'évaluation, gérées avant localement dans le contenu pédagogique ou l'application pour être sauvegardées localement ou imprimées, sont ici envoyées et stockées au niveau du LMS qui héberge le contenu (le LMS et le contenu doivent être compatible SCORM). Le LMS pouvant de par sa fonction de CMS présenter les résultats ou les envoyer sous forme d'un rapport (html, pdf, csv, excel...) par courriel aux personnes concernées.

SCORM (Sharable Content Object Reference Model) est une suite de spécifications techniques qui permet aux systèmes d'apprentissage en ligne de trouver, importer, partager, réutiliser et exporter les contenus d'apprentissage, de manière normalisée[6].

En effet la norme SCORM permet au LMS grâce à un fichier xml de connaître la localisation, les noms et les fonctions de tous les fichiers contenus dans un contenu pédagogique grâce à la norme Content Packaging specification (CPS). Celle-ci définit pour des raisons d'interopérabilité la structure organisationnelle de tous les paquets de fichiers. Pour un paquet PIF (PIF.zip) : la racine contient un fichier imsmanifolst.xml et un répertoire de nom PIF contenant les contenus textuels et multimédias.

La version SCORM 1.2 définit trois parties :

  • Package Interchange Format (PIF) : dĂ©finit l'organisation d'un paquet qui interagira avec le LMS. C'est un fichier zip qui contient tous les fichiers nĂ©cessaires Ă  un cours : le contenu ou Asset (html, css, image, audio, applet), les mĂ©tadonnĂ©es (fichier xml), la structure du cours ou Content aggregation (pour gĂ©rer les sĂ©quences d'Ă©crans par contenu et par navigation). Une collection d'assets (questionnaires interactifs, page web, animation) peuvent ĂŞtre contenus dans un Sharable Content Object ou SCO ou unitĂ© d'apprentissage.
  • Content Aggregation Model (CAM) : spĂ©cifie comment agĂ©ger les fichiers xml (xml metadata package) pour pouvoir l'importer dans un LMS
  • Run-Time Environment (RTE) : spĂ©cifie comment le contenu doit interagir avec le LMS.

Le contenu (précisément le SCO) stocké sur serveur et chargé sur le client web ne peut discuter avec le LMS qu'à travers l'API Adapter SCORM. Celui-ci utilise donc un langage de programmation. L'implémentation cliente en javascript du SCORM est stockée dans un SCO au niveau des assets. La liste minimum que l'un des assets doit implémenter dans un SCO pour localiser l'API Adapter est LMSInitialize(“”) and LMSFinish(“”). Le SCO est la plus petite unité d'un contenu pédagogique qu'un LMS peut lancer et suivre. La norme SCORM est un framework avec une relation de type client serveur ; le client étant le paquet PIF et le serveur LMS qui implémente aussi la norme SCORM. Ainsi le client SCO et le serveur implémentent les mêmes fonctions[7].

LETSI travaille sur SCORM 2.0 qui se focalise sur l'interopérabilité des contenus mais l'avenir semble être aussi vers l'interopérabilité des systèmes/services entre eux (LMS, wiki, blog).

Technologie client

Le client est un navigateur web compatible avec les technologies RIA nécessaires pour visualiser les formations créées par les outils d'authoring. Les plateformes de formation proposent une session de test pour valider la compatibilité du navigateur avec les technologies utilisées sur la plateforme de formation.

  • test gĂ©nĂ©ral sur les DHTML, flash, Silverlight, jav (FX) Adobe AIR.
  • test spĂ©cifique pour la plateforme e-learning de Microsoft

LMS et système éducatif en France

  • La plateforme utilisĂ©e par les plus grandes universitĂ©s amĂ©ricaines et europĂ©ennes est Sakai[8] comme Ă  l'UniversitĂ© Pierre-et-Marie-Curie jusqu'en [9] parce qu'il permet d'ĂŞtre utilisĂ© par des dizaines de milliers d'utilisateurs en simultanĂ©s (concurrent)[10]
  • La plate-forme la plus utilisĂ©e dans les UniversitĂ©s et les grandes Ă©coles est Moodle
  • Les plateformes utilisĂ©es par le Conseil RĂ©gional d'Auvergne sont TreeLearning et OnlineManager
  • La plateforme utilisĂ©e par le Campus Veolia et Securitas est Rtrain
  • La plateforme utilisĂ©e par Adecco UniversitĂ© est OnlineManager
  • La plateforme utilisĂ©e par le Campus Chronopost est e-teachServer
  • La plateforme utilisĂ©e par le Campus de la SNCF et pour HEC est 360Learning
  • La plateforme utilisĂ©e par les IUFM est Moodle
  • Les plateformes utilisĂ©es dans le système Ă©ducatif français (ENT) sont nombreuses. SPIP[11] n'est pas un LMS
  • La plateforme dans le public est CyBĂ©o soutenu (utilisé ?) par le Ministère des Finances et de l'Industrie français
  • La plateforme utilisĂ©e dans le Ministère de l'Ă©conomie et des finances (IGPDE) est elearning manager d'e-doceo[12]
  • La plateforme de FOAD la plus courante est Moodle
  • La plateforme utilisĂ© par le Cnam Ă©tait Plei@d, mais Moodle est de plus en plus utilisĂ©
  • La plateforme utilisĂ©e par le site du CNED et son site de campus numĂ©rique FORSE[13] est WebCT
  • La plateforme utilisĂ©e par les Ă©tablissements de l'enseignement public est PromĂ©thĂ©e
  • La plateforme utilisĂ©e par les entreprises privĂ©es ou grands groupes en interne est la plateforme ViaSyst, qui prĂ©sente l'avantage de ne pas nĂ©cessiter de ressources spĂ©cialisĂ©es pour la configuration et l'exploitation.
  • La plateforme utilisĂ©e par le rĂ©seau de l'enseignement agricole est Formagri, dĂ©veloppĂ©e par le Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forĂŞt.
  • La plateforme utilisĂ©e par la fĂ©dĂ©ration Citoyens et justice pour former les membres de ses 150 associations est Akuter Entreprise.
  • La plateforme utilisĂ©e par Culture et Formation est Moodle

La plupart de ces plateformes sont payantes ou à accès réservés, il n'existe pas encore de plateforme /service de formation gratuite comme l'OpenCourseWare (OCW)] du MIT.

Avantages et inconvénients

  • La fabrication d'un contenu compatible SCORM est trop difficile et demande beaucoup trop de savoir qu'un professeur seul ne saurait maĂ®triser. Le SCORM privilĂ©gie la forme (multimĂ©dia) et la technique (système de surveillance continu) par rapport au contenu et au dialogue. L'Ă©volution des LMS pourrait ĂŞtre l'Ă©quivalent de ce qui est en train de se faire Ă  la khan academy (en). Cette plateforme permet un suivi informatique continu de ce que font les Ă©lèves sans aller dans le suivi des actions de celui-ci au niveau du contenu comme le fait la norme SCORM. L'Ă©lève progresse en suivant des vidĂ©os en ligne le plus souvent faites avec une tablette graphique accompagnĂ©e de la voix seule du professeur. En cours prĂ©sentiel, le professeur grâce au système se focalise sur le support par des exercices et du dialogue et sur les Ă©lèves qui ont des difficultĂ©s d'apprentissages. Par ce système, les Ă©lèves progressent par eux-mĂŞmes et sont responsables personnellement d'eux-mĂŞmes.
  • Les sites clients sont des navigateurs web et donc très peu fonctionnent en mode hors ligne[14] (gears, websocket). La solution est d'utiliser les machines virtuelles non plus seulement Ă  l'intĂ©rieur du navigateur (Applet) mais aussi Ă  l'extĂ©rieur de celle-ci (application).
  • Un LMS se concentre sur la formation Ă  distance et constitue le plus souvent une plateforme Ă  destination de l'apprenant et du professeur. Ils doivent gĂ©nĂ©ralement s'appuyer sur des systèmes de back-office comme un logiciel de gestion de la formation pour les fonctionnalitĂ©s logistiques, administratives, et financières - requises notamment pour l'administration de formation prĂ©sentielle.

Quelques LMS

Des plateformes de groupware et de plate-forme collaborative sont utilisables dans les systèmes éducatifs (non LMS, non ENT). Ce sont des applications utilisables en ligne (SaaS) permettant dans la plupart des cas de créer, partager, importer, exporter et collaborer à l'édition de contenu divers (document Word, Excel, PowerPoint, OpenOffice.org).

Notes et références

  • Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l'article intitulĂ© « ).

Articles connexes