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Syndrome de Parsonage-Turner

Le syndrome de Parsonage-Turner (ou neuropathie brachiale aigĂŒe, plexopathie brachiale aigĂŒe, nĂ©vralgie amyotrophiante de l'Ă©paule, amyotrophie nĂ©vralgique de l'Ă©paule[1] est un syndrome neurologique, rĂ©sultant d'une inflammation (ayant une composante probablement auto-immune), de cause inconnue du plexus brachial, mais il peut Ă©galement toucher d'autres nerfs et racines. Il associe une douleur trĂšs intense, une amyotrophie et une faiblesse musculaire faisant suite Ă  cette douleur[2]. L'affection est souvent dĂ©signĂ©e, dans les pays anglo-saxons par l’appellation neuralgic amyotrophy[3] et Ă©galement Parsonage-Aldren-Turner syndrome, brachial neuritis (nĂ©vrite brachiale), ou brachial plexitis (plexite brachiale).

Syndrome de Parsonage-Turner
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Le plexus brachial droit et ses branches courtes, vues de l'avant.
Classification et ressources externes
CIM-10 G54.5
CIM-9 353.5
DiseasesDB 32166
MeSH D020968

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

L'amyotrophie névralgique a un taux d'incidence présumé d'une personne sur 1000 chaque année. Avec un quart des cas concernant une récidive[3].

Chez la moitié environ des patients touchées, aucun évÚnement déclencheur n'est retrouvé[4] - [5], mais chez les autres, les contextes spécifiques suivant sont retrouvés : post-infection, post-vaccination, post-immunothérapie, post-intervention chirurgicale, grossesse ou accouchement, traumatisme ou détresse psychologique[3].

Description clinique

Le dĂ©but est brutal avec une douleur aiguĂ«, extrĂȘmement intense et invalidante d'une Ă©paule, irradiant souvent dans le bras, d'un seul cĂŽtĂ©, rĂ©sistant Ă  tous les antalgiques. Cependant la nĂ©vralgie amyotrophiante peut toucher d'autres parties du corps que le plexus brachial. Des atteintes du nerf phrĂ©nique sont retrouvĂ©es dans 8% des cas et celles du plexus lombo-sacrĂ© dans 10 % des cas[3].

Cette douleur s'estompe spontanément dans un délai trÚs variable selon les cas (une semaine à plusieurs années) pour faire place à une amyotrophie d'un ou plusieurs groupes musculaires de la ceinture scapulaire, du membre supérieur, ou de groupes musculaires d'autres membres atteints, selon les nerfs touchés. Une parésie plus ou moins prononcée des muscles est observée[2]. La faiblesse du muscle grand dentelé se traduit par un décollement de l'omoplate (« scapula alata » ou aile d'ange), un des signes caractéristiques de l'affection.

Diagnostic

Clinique

Il s'agit d'une neuropathie touchant principalement le plexus brachial, mais peut également toucher d'autres nerfs, associant une douleur aiguë suivie d'une paralysie flasque. Elle peut toucher différentes racines et nerfs : long thoracique, phrénique, supra-scapulaire, axillaire, radial, médian, interosseux antérieur ou postérieur, plexus lombaire, nerf fémoral, tronc lombo-sacré[3].

Signe du sablier : selon Sneag & al. (2019), une spĂ©cificitĂ© de ce syndrome semble ĂȘtre l'apparition, visible Ă  l'IRM, d'une constrictions intrinsĂšques en forme de sablier des nerfs ou des faisceaux nerveux affectĂ©s, en phase aigĂŒe (avant ou durant la 4e semaine) du SPT[6]. Cette constriction n'a pas Ă©tĂ© signalĂ©e dans d'autres neuropathies spontanĂ©es[7] - [6].

Examens complémentaires

Le diagnostic sera donc affirmé par l'électromyogramme qui pourra montrer une discordance entre une atteinte du contingent moteur et un contingent sensitif respecté, ceci au niveau d'un ou plusieurs nerfs du plexus brachial.

Une IRM peut aider au diagnostic[8] via une neurographie par résonance magnétique qui permettra de mettre en évidence des signes de dénervation musculaire.

Étiologie

Elle est encore mal comprise. Chez environ 50 % des personnes touchées, on ne retrouve pas d'événement déclencheur identifiable[4] - [5], mais chez les autres, quatre contextes facteurs de risque spécifiques sont identifiés[9] :

Quatre contextes facteur de risque

Ce sont, sous réserve de confirmation par des études plus approfondies[10] :

  1. les contextes postopératoire ;
  2. les contextes post-infectieux (ex : à la suite d'une hépatite E ou au SRAS-CoV-2[11] - [12], ou encore à une maladie de Lyme)[13] ; une infection par l'herpÚs simplex, le zona/varicelle, le virus d'Epstein-Barr, le cytomégalovirus, le VIH, le virus de l'hépatite B ont aussi été cités comme pouvant précéder l'amyotrophie névralgique[10] ;
  3. les contextes post-traumatiques (dont parfois Ă  la suite d'un exercice physique intense, ou Ă  la suite d'un tatouage[14]) ;
  4. les contextes post-vaccinaux (voir plus bas les sections Composantes immunitaires et vaccination).

Ce syndrome pourrait avoir trois types de composantes[4] :

Composantes environnementales ?

Ce syndrome fait partie des risques sanitaires induits par le tatouage (occurrence rare dans ce cas), mais on ignore si ce sont les colorants et/ou une infection associée qui sont en jeu dans ce cas[14] (origine infectieuse et/ou toxicologique ?).

Composantes immunitaires ?

Les vaccins Ă  ARNm suscitent de fortes rĂ©ponses Ă  l'interfĂ©ron de type I, qui induisent une inflammation et peuvent ĂȘtre associĂ©es Ă  un risque accru de rĂ©actions auto-immunes[15].

Ces rĂ©actions pourrait passer par deux mĂ©canismes connus pour ĂȘtre susceptibles d'apparaĂźtre aprĂšs une infection (par exemple, l'hĂ©patite E ou le SARS-CoV-2)[11] ou aprĂšs une vaccination :

  1. le « mimĂ©tisme molĂ©culaire » (une thĂ©orie voulant que parce que certains fragments de virus ressemblent Ă  des fragments de tissu de l’organisme, le systĂšme immunitaire peut parfois attaquer (par erreur) ces parties de tissu de l’organisme, quand il cible aussi les fragments de virus ;
  2. l'« Effet du témoin » (« bystander effect » pour les anglophones) {{référence nécessaire}}.

la vaccination, parfois cause ou facteur déclenchant

Dans 4,3 % à 15,5 % des cas, le syndrome de SPT a été précédé par une vaccination (contre le tétanos le plus souvent, mais aussi contre la diphtérie ou la polio par exemple)[16] ou encore contre le virus du papillome humain, la grippe, le zona et l'encéphalite à tiques[17].

Quand il survient aprĂšs une vaccination, le syndrome se manifeste le plus souvent dans les 28 jours suivant la vaccination, parfois dĂšs le premier jour[5] {{rĂ©fĂ©rence nĂ©cessaire}}.

Le mĂ©canisme et l'Ă©ventuel lien de cause a effet sont encore mal compris[4] - [5] - [16]. La nĂ©vralgie amyotrophiante n'est pas une consĂ©quence directe d'une atteinte d'un nerf par le vaccin car la version post-vaccinale (comme d'autres neuropathies pĂ©riphĂ©riques) peut, souvent, commencer par se manifester du cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  celui de l'injection[17]. Cependant une surveillance postĂ©rieure Ă  la phase d'autorisation administrative est nĂ©cessaire, pour surveiller les effets indĂ©sirables rares qui n'ont peut-ĂȘtre pas Ă©tĂ© observĂ©s ou que trĂšs rarement pendant les essais cliniques[17].

En 2021, des cas de neuropathies pĂ©riphĂ©riques (syndrome de Guillain-BarrĂ© notamment) sont aussi signalĂ©es aprĂšs une vaccination contre la COVID-19, dans un premier temps sans preuves suffisantes d'un lien direct entre les vaccins et ces Ă©vĂ©nements ; puis, aux États-Unis et en Europe, les organismes de rĂ©glementation ont rĂ©visĂ© les Ă©tiquettes des vaccins Ad26.COV2.S de Johnson & Johnson et Vaxzevria d'AstraZeneca (tous deux Ă  vecteur viral) pour intĂ©grer le risque accru de syndrome de Guillain-BarrĂ© observĂ© aprĂšs vaccination[18].

Trois études au moins ont décrit un SPT (sans résultats d'imagerie)[19] - [20] - [21] - [22] - [23] - [24]), puis en 2022, une étude[17].

Traitement et prise en charge

En 2021, il n'existe pas encore de traitement spécifique approuvé pour cette affection d'étiologie encore trÚs mal comprise.

Un diagnostic rapide et précis du SPT (souvent tardif dans la réalité) atténuera le stress du patient et orientera vers une prise en charge plus appropriée.

Le traitement est essentiellement symptomatique, visant à calmer la douleur par des antalgiques, et de pratiquer une rééducation par kinésithérapie et ergothérapie, de maniÚre à favoriser la récupération musculaire ainsi que l'autonomie du patient pour les actes de la vie quotidienne.

  • la prednisone (en prise orale prĂ©coce) peut rĂ©duire la durĂ©e et l'intensitĂ© des symptĂŽmes du SPT[25].
  • pour les cas rĂ©calcitrants, la neurolyse chirurgicale a aussi montrĂ© une efficacitĂ©[26].

Pronostic

L'amyotrophie et la faiblesse peuvent persister sur une trĂšs longue durĂ©e, mais dans la plupart des cas l'Ă©volution finit par ĂȘtre favorable, avec une rĂ©cupĂ©ration qui peut ĂȘtre complĂšte.

Éponymie

Le syndrome doit son nom Ă  deux neurologues britanniques, Maurice John Parsonage et John W. Aldren Turner[27].

Notes et références

  1. (en) Wheeless, Clifford R., « Parsonage-Turner Syndrome », Wheeless' Textbook of Orthopedics @ wheelessonline.com, (consulté le ).
  2. (en) « NINDS Brachial Plexus Injuries: Information Page », National Institute of Neurological Disorders and Stroke, last updated september 29, 2008 - see bottom of webpage) (consulté le ).
  3. (en-US) Jos IJspeert, Renske M. J. Janssen et Nens van Alfen, « Neuralgic amyotrophy », Current Opinion in Neurology, vol. 34, no 5,‎ , p. 605 (ISSN 1350-7540, DOI 10.1097/WCO.0000000000000968, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. Nens van Alfen et Baziel G. M. van Engelen, « The clinical spectrum of neuralgic amyotrophy in 246 cases », Brain, vol. 129, no 2,‎ , p. 438–450 (ISSN 1460-2156 et 0006-8950, DOI 10.1093/brain/awh722, lire en ligne, consultĂ© le ).
  5. Peter Tsairis, « Natural History of Brachial Plexus Neuropathy », Archives of Neurology, vol. 27, no 2,‎ , p. 109 (ISSN 0003-9942, DOI 10.1001/archneur.1972.00490140013004, lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. Darryl B. Sneag, Zsuzsanna ArĂĄnyi, Esther M. Zusstone et Joseph H. Feinberg, « Fascicular constrictions above elbow typify anterior interosseous nerve syndrome », Muscle & Nerve, vol. 61, no 3,‎ , p. 301–310 (ISSN 0148-639X et 1097-4598, DOI 10.1002/mus.26768, lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. Darryl B. Sneag, Eliana B. Saltzman, David W. Meister et Joseph H. Feinberg, « MRI bullseye sign: An indicator of peripheral nerve constriction in parsonage-turner syndrome », Muscle & Nerve, vol. 56, no 1,‎ , p. 99–106 (ISSN 0148-639X, DOI 10.1002/mus.25480, lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. (en) William E. Brant et Clyde A. Helms, Fundamentals of diagnostic radiology, Lippincott Williams & Wilkins, , 1559 p. (ISBN 978-0-7817-6135-2, lire en ligne), p. 1–.
  9. (en) Joseph H. Feinberg et Jeffrey Radecki, « Parsonage-Turner Syndrome », HSS Journal, vol. 6, no 2,‎ , p. 199–205 (ISSN 1556-3316 et 1556-3324, DOI 10.1007/s11420-010-9176-x, lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. (en) Maria A. Mitry, Lee K. Collins, J. Jacob Kazam et Shipra Kaicker, « Parsonage-turner syndrome associated with SARS-CoV2 (COVID-19) infection », Clinical Imaging, vol. 72,‎ , p. 8–10 (PMID 33190028, PMCID PMC7654330, DOI 10.1016/j.clinimag.2020.11.017, lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. Maria A. Mitry, Lee K. Collins, J. Jacob Kazam et Shipra Kaicker, « Parsonage-turner syndrome associated with SARS-CoV2 (COVID-19) infection », Clinical Imaging, vol. 72,‎ , p. 8–10 (ISSN 0899-7071, DOI 10.1016/j.clinimag.2020.11.017, lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. (en) Maria Beatrice Zazzara, Anna Modoni, Alessandra Bizzarro et Alessandra Lauria, « COVID-19 atypical Parsonage-Turner syndrome: a case report », BMC Neurology, vol. 22, no 1,‎ , p. 96 (ISSN 1471-2377, PMID 35296278, PMCID PMC8924565, DOI 10.1186/s12883-022-02622-4, lire en ligne, consultĂ© le ).
  13. Daniel Wendling, Philippe Sevrin, AgnĂšs Bouchaud-Chabot et Aline Chabroux, « Parsonage–Turner syndrome revealing Lyme borreliosis », Joint Bone Spine, vol. 76, no 2,‎ , p. 202–204 (ISSN 1297-319X, DOI 10.1016/j.jbspin.2008.07.013, lire en ligne, consultĂ© le ).
  14. Steiner I, Farcas P, Wirguin I. (2000), Tatoo-related brachial plexopathies with adjacent muscle atrophy ; Ann Intern Med. juillet 2000 18;133(2):158-9
  15. Ans De Beuckelaer, Johan Grooten et Stefaan De Koker, « Type I Interferons Modulate CD8 + T Cell Immunity to mRNA Vaccines », Trends in Molecular Medicine, vol. 23, no 3,‎ , p. 216–226 (ISSN 1471-4914, DOI 10.1016/j.molmed.2017.01.006, lire en ligne, consultĂ© le ).
  16. Aline Hamati-Haddad et Gerald M. Fenichel, « Brachial Neuritis Following Routine Childhood Immunization for Diphtheria, Tetanus, and Pertussis (DTP): Report of Two Cases and Review of the Literature », Pediatrics, vol. 99, no 4,‎ , p. 602–603 (ISSN 1098-4275 et 0031-4005, DOI 10.1542/peds.99.4.602, lire en ligne, consultĂ© le ).
  17. (en) Sophie C. Queler, Alexander J. Towbin, Carlo Milani et Jeremy Whang, « Parsonage-Turner Syndrome Following COVID-19 Vaccination: MR Neurography », Radiology, vol. 302, no 1,‎ , p. 84–87 (ISSN 0033-8419 et 1527-1315, PMID 34402669, PMCID PMC8488809, DOI 10.1148/radiol.2021211374, lire en ligne, consultĂ© le ).
  18. (en) Office of the Commissioner, « Coronavirus (COVID-19) Update: July 13, 2021 », sur FDA, (consulté le ).
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  21. J.A. Crespo Burillo, C. Loriente MartĂ­nez, C. GarcĂ­a Arguedas et F.J. Mora Pueyo, « Amyotrophic neuralgia secondary to Vaxzevri (AstraZeneca) COVID-19 vaccine », NeurologĂ­a (English Edition), vol. 36, no 7,‎ , p. 571–572 (ISSN 2173-5808, DOI 10.1016/j.nrleng.2021.05.002, lire en ligne, consultĂ© le ).
  22. Sadia Waheed, Angel Bayas, Fawzi Hindi et Zufe Rizvi, « Neurological Complications of COVID-19: Guillain-Barre Syndrome Following Pfizer COVID-19 Vaccine », Cureus,‎ (ISSN 2168-8184, DOI 10.7759/cureus.13426, lire en ligne, consultĂ© le ).
  23. Waqar Waheed, Magalie E. Carey, Sarah R. Tandan et Rup Tandan, « Post COVID‐19 vaccine small fiber neuropathy », Muscle & Nerve, vol. 64, no 1,‎ (ISSN 0148-639X et 1097-4598, DOI 10.1002/mus.27251, lire en ligne, consultĂ© le ).
  24. Shreena Umit Patel, Ruhaid Khurram, Anjali Lakhani et Bernadine Quirk, « Guillain-Barre syndrome following the first dose of the chimpanzee adenovirus-vectored COVID-19 vaccine, ChAdOx1 », BMJ Case Reports, vol. 14, no 4,‎ , e242956 (ISSN 1757-790X, DOI 10.1136/bcr-2021-242956, lire en ligne, consultĂ© le ).
  25. J J J van Eijk, N van Alfen, M Berrevoets et G J van der Wilt, « Evaluation of prednisolone treatment in the acute phase of neuralgic amyotrophy: an observational study », Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry, vol. 80, no 10,‎ , p. 1120–1124 (ISSN 0022-3050, DOI 10.1136/jnnp.2008.163386, lire en ligne, consultĂ© le ).
  26. Karthik R. Krishnan, Darryl B. Sneag, Joseph H. Feinberg et Ogonna K. Nwawka, « Outcomes of Microneurolysis of Hourglass Constrictions in Chronic Neuralgic Amyotrophy », The Journal of Hand Surgery, vol. 46, no 1,‎ , p. 43–53 (ISSN 0363-5023, DOI 10.1016/j.jhsa.2020.07.015, lire en ligne, consultĂ© le ).
  27. (en) Ole Daniel Enersen, « Notice biographique », sur Who Named It?.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Spillane, JD, « Localised neuritis of the shoulder girdle. », The Lancet, vol. 242, no 6270,‎ , p. 532–535 (DOI 10.1016/S0140-6736(00)72665-1)
  • (en) Parsonage, MJ & Turner, A, « Neuralgic amyotrophy. The shoulder-girdle syndrome. », The Lancet, vol. 251, no 6513,‎ , p. 973–978 (DOI 10.1016/S0140-6736(48)90611-4)
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