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Syndrome de Kleine-Levin

Le syndrome de Kleine-Levin (KLS) est un trouble du sommeil diurne faisant partie des hypersomnies rĂ©currentes. Le KLS est une maladie extrĂȘmement rare (prĂ©valence de l'ordre d'un cas par million), caractĂ©risĂ©e par un besoin excessif de sommeil (hypersomnie) durant la journĂ©e, pouvant atteindre 20 heures par jour, et Ă©voluant par poussĂ©es Ă  certaines pĂ©riodes de l'annĂ©e. Ce trouble dĂ©bute souvent Ă  l'adolescence, au milieu de la trentaine les symptĂŽmes s'estompent gĂ©nĂ©ralement mais peuvent cependant avoir une recrudescence plus tard, les hommes sont plus affectĂ©s que les femmes.

Syndrome de Kleine-Levin
Classification et ressources externes
CIM-10 G47.8
CIM-9 327.13
OMIM 148840
DiseasesDB 29520
MeSH D017593

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

En dehors des poussées, les sujets atteints ne présentent pas d'anomalie cliniquement décelable. Une personne affectée peut passer des semaines ou des mois sans poussées, se sentir normale et poursuivre des activités habituelles.

Les symptÎmes du syndrome de Kleine-Levin (KLS) sont cycliques. Lorsqu'un épisode survient, les symptÎmes apparaissent rapidement, mais peuvent persister pendant des jours ou des semaines. Dans de nombreux cas, les épisodes s'espacent, s'atténuent et disparaissent avec l'ùge (vers la trentaine). Des épisodes peuvent cependant, rarement, survenir plus tard dans la vie.

En poussĂ©es, lorsqu’ils sont Ă©veillĂ©s, les sujets peuvent manifester de l'irritabilitĂ©, un manque total d'Ă©nergie (lĂ©thargie), une absence d'Ă©motions (apathie) et un repli sur soi. Ils peuvent aussi ĂȘtre confus (dĂ©sorientĂ©s), avoir des hallucinations, subir de la dĂ©rĂ©alisation, ainsi que des bouffĂ©es dĂ©lirantes et prĂ©senter des signes d'hypersexualitĂ© avant de s'endormir. On retrouve Ă©galement une atteinte des fonctions supĂ©rieures, avec des difficultĂ©s de concentration, de mĂ©morisation (voire une amnĂ©sie temporaire sur certains Ă©vĂ©nements de la vie du sujet) qui disparaissent Ă  la fin de la poussĂ©e.

Le retentissement de cette maladie peut ĂȘtre important. D'une part, il y a souvent une errance diagnostique de plusieurs mois voire plusieurs annĂ©es, gĂ©nĂ©ratrice d'angoisse et retardant une prise en charge adaptĂ©e. D'autre part, les poussĂ©es sont essentiellement prĂ©sentes de 15 Ă  25 ans, perturbant la scolaritĂ© et le dĂ©but des Ă©tudes supĂ©rieures, le sujet s'isole gĂ©nĂ©ralement.

Historique

EdmĂ© Pierre Chauvot de BeauchĂȘne fait Ă©tat avec prĂ©cision en 1786 d'une « maladie nerveuse, avec complication d'un sommeil »[1].

En 1815, un jeune homme a rapportĂ© l’occurrence d'un appĂ©tit excessif ainsi qu'un sommeil prolongĂ© aprĂšs une pĂ©riode fiĂ©vreuse. En 1862, le neuropsychiatre français Brierre de Boismont en effectue Ă©galement une description[2] - [3].

Puis, en 1925 une description détaillée fut établie par Willi Kleine, un neurologue de Francfort. De plus, en 1935, le psychiatre Max Levin a publié des informations concernant plusieurs cas, permettant de vérifier l'apparition d'un intense appétit en plus de la fatigue prolongée[4] - [5] - [6]. MacDonald Critchley, neurologue britannique du XXe siÚcle a également recueilli plus d'une dizaine de cas et revu une quinzaine de publications en 1962[6] - [7] - [8]. Dans son rapport, il inclut des patients examinés pendant la DeuxiÚme Guerre Mondiale sur lesquels il a pu observer une irritabilité ainsi qu'une dépersonnalisation lorsque ces patients sont éveillés. Au départ, il était persuadé que cette condition ne touchait que les hommes, mais des études plus poussées ont prouvé son apparition chez les femmes.

ÉpidĂ©miologie

La prĂ©valence du syndrome de Kleine-Levin est considĂ©rĂ©e Ă  environ 1 cas sur 1 million[9]. Une revue de toute la littĂ©rature publiĂ©e entre 1962 et 2004 comptabilise 186 cas distincts[9] - [10]. Les personnes touchĂ©es ne sont pas gĂ©ographiquement localisĂ©es. On note tout de mĂȘme de nombreux cas en IsraĂ«l. C'est pourquoi une prĂ©disposition hĂ©rĂ©ditaire est envisagĂ©e chez les Juifs[9].

Parmi les cas rĂ©pertoriĂ©s, les hommes semblent ĂȘtre environ deux fois plus touchĂ©s que les femmes. Il a Ă©tĂ© mis en avant que les personnes ayant un membre proche de leur famille ayant Ă©tĂ© touchĂ© par cette maladie ont un risque lĂ©gĂšrement plus important de la dĂ©velopper.

Une Ă©tude a montrĂ© que 10 % des patients touchĂ©s auraient Ă©tĂ© sujets Ă  des problĂšmes psychologiques avant l'apparition du syndrome de Kleine-Levin, comme un traumatisme. Le premier Ă©pisode est souvent notĂ© en dĂ©but d'automne ou en hiver, avec un pic en dĂ©cembre. 95 % des sujets atteints et leurs proches rapportent certains Ă©vĂ©nements prĂ©dĂ©cesseurs : Ă©pisode infectieux (72 %), consommation d'alcool (23 %), privation de sommeil (22 %), stress inhabituel (20 %), dĂ©penses physiques (19 %), voyage (10 %) et choc ou traumatisme crĂąnien (9 %) [10]. Quelques familles rapportent des cas de naissance prĂ©maturĂ©e, de travail prolongĂ©, de souffrance fƓtale ou encore de naissance aprĂšs terme[9].

Physiopathologie

Plusieurs Ă©tudes mettent en Ă©vidence diffĂ©rents mĂ©canismes physiologiques probables de la maladie. Tout d'abord, l'Ă©pilepsie partielle complexe, une condition qui peut produire des Ă©pisodes de comportement anormal rĂ©currente, peut ĂȘtre exclue. La mauvaise rĂ©ponse Ă  un traitement anti-Ă©pileptique justifie Ă©galement cette hypothĂšse. Une lĂ©sion cĂ©rĂ©brale locale est Ă©galement peu probable, compte tenu du polymorphisme de la symptomatologie. Enfin, l'EEG, le SPECT d'Ă©coulement du cerveau, ou les donnĂ©es neuropathologiques des Ă©tudes ont montrĂ© que les lobes frontal, temporal et parfois occipital et pariĂ©tal peuvent ĂȘtre impliquĂ©s, ainsi que le thalamus[11].

La dĂ©couverte d'une prĂ©disposition juive possible, le regroupement familial occasionnel et l'association avec des facteurs infectieux dĂ©clenchant suggĂšrent que la maladie est due Ă  des facteurs environnementaux agissant sur un fond gĂ©nĂ©tique vulnĂ©rable. Cette image gĂ©nĂ©rale et la symptomatologie fluctuant en KLS sont compatibles avec le rĂ©cent rapport d'une association de HLA (Human leukocyte antigen) dans le syndrome et la possibilitĂ© d'une mĂ©diation auto-immune de la maladie[12].

Diagnostic

Investigations

Les tests mĂ©dicaux de patients atteints du KLS se penchent spĂ©cifiquement sur l’élimination de l’épilepsie (EEG), et des lĂ©sions focales du cerveau (imagerie cĂ©rĂ©brale) ainsi que quelques analyses supplĂ©mentaires vĂ©rifiant quelques causes potentielles comme la mĂ©ningite ou encore l’encĂ©phalite.

Analyse du liquide cérébro-spinal (LCS)

L'analyse du LCS se fait lorsqu'on suspecte une cause infectieuse liĂ©e Ă  une hypersomnie rĂ©currente. Dans quelques cas, elle est effectuĂ©e pour vĂ©rifier si des changements biologiques ont lieu au niveau du liquide cĂ©phalo-rachidien. Chez un patient, des augmentations des taux de sĂ©rotonine ont Ă©tĂ© remarquĂ©es. Des diminutions des niveaux de l'hypocretine-1 (neurotransmetteur polypeptidique stimulant l’appĂ©tit et l'Ă©veil) qui sont normalement observĂ©es chez les patients narcoleptiques semblent rester dans la norme pour cinq patients KLS mais faiblement diminuĂ©s chez deux patients durant un Ă©pisode[13].

ÉlectroencĂ©phalogramme

Trois patients sur quatre présentent un EEG anormal durant les crises, mais de maniÚre non spécifique ce qui ne permet pas d'écarter l'épilepsie. Des études polysomnographiques en début de syndrome ont montré une importante réduction du sommeil profond, avec un retour progressif à la normale durant la seconde moitié de la maladie. Au contraire, le sommeil paradoxal n'est pas perturbé en début de maladie et se dégrade avec le temps[14].

Tests hormonaux

Les changements de concentrations des hormones pituitaires sont rarement décelés chez les patients atteints de KLS. Les aspects morphologiques de la thyroïde, glande pituitaire ainsi que les niveaux de glucose dans le sang sont analysés pour exclure les causes endocrinologiques possibles de l'hypersomnie récurrente.

Aspects cliniques

Sur le plan clinique, il se manifeste par[9] :

  • hypersomnie : symptĂŽme principal, le patient se dit fatiguĂ©, dort en quasi-permanence, jusqu'Ă  16, 18 voire 20 heures par jour, parfois mĂȘme 23 ;

symptÎmes associés quasi-systématiquement[9] :

SymptÎmes présents dans prÚs de la moitié des cas[9] :

  • hyperphagie compulsive et prĂ©dominant sur les aliments sucrĂ©s ;
  • hypersexualitĂ©, rĂ©sultante probable d'une dĂ©sinhibition, pouvant faire Ă©voquer un syndrome frontal.

Sont également constatés[9] :

  • troubles du comportement avec irritabilitĂ©, agressivitĂ©, bizarreries ;
  • hallucinations hypnagogiques ;
  • troubles thymiques (changements rapides de l'humeur) ;
  • cĂ©phalĂ©es pouvant ĂȘtre accompagnĂ©es de photophobie et d'une hypersensibilitĂ© au bruit.

Les manifestations cliniques évoluent sur le mode épisodique, de quelques jours à quelques semaines, se répétant à une fréquence de l'ordre de plusieurs mois à années. Généralement, elles disparaissent avant la trentaine.

Lorsque le syndrome survient aprĂšs la trentaine, il est souvent secondaire (tumeur cĂ©rĂ©brale, traumatisme crĂąnien, etc.). Aux symptĂŽmes citĂ©s se rajoutent alors des maux de tĂȘte et des absences de type Ă©pileptiques sans toutefois ĂȘtre dĂ©celables neurologiquement. L'hypersexualitĂ© se caractĂ©rise aussi par une Ă©rection plus forte et plus longue.

Aspects paracliniques

Les examens complĂ©mentaires classiques (radiologiques, biologiques) sont normaux[9]. L'EEG montre un ralentissement de fond, et parfois des bouffĂ©es amples thĂ©ta, pointues voire des pointes pouvant faire Ă©voquer Ă  tort une Ă©pilepsie. Les enregistrements polysomnographiques au cours de l’accĂšs tĂ©moignent une durĂ©e de sommeil Ă©levĂ©e et une architecture du sommeil prĂ©servĂ©e avec parfois une rĂ©duction de la latence du sommeil paradoxal mais pas jusqu'au « SOREM » (sigle anglais : Sleep Onset Rapid Eyes Movement). De maniĂšre rĂ©cente la rĂ©alisation de scintigraphies de perfusion cĂ©rĂ©brale a permis de mettre en Ă©vidence des hypoperfusions cĂ©rĂ©brales localisĂ©es en et hors crises ; ces hypoperfusions sont essentiellement fronto-temporales[9] - [15].

Diagnostic différentiel

Les symptÎmes orientent initialement vers une tumeur ou des troubles psychiatriques (trouble bipolaire, dépression grave). Les examens paracliniques permettent rapidement d'écarter les pathologies néoplasiques. L'évolution, les entretiens et les enregistrements polysomnographiques permettent de repérer les troubles psychiatriques[9].

Le diagnostic différentiel se pose avec les autres hypersomnies récurrentes :

Hypersomnie périodique menstruelle

Hypersomnie trĂšs rare, survenant Ă©galement par accĂšs. Les Ă©pisodes hypersomniaques sont rythmĂ©s par les menstruations. On ne retrouve pas les manifestations psychiatriques du syndrome de Kleine-Levin. Un traitement prĂ©ventif Ɠstroprogestatif normodosĂ© peut ĂȘtre proposĂ©.

Hypersomnies récurrentes secondaires

La cause de ces accÚs récurrents d'hypersomnie est clairement identifiée, on peut citer :

  • les tumeurs cĂ©rĂ©brales : tumeurs du 3e ventricule, pinĂ©alomes et les tumeurs de la paroi postĂ©rieure de l’hypothalamus ;
  • les traumatismes crĂąniens[16] - [17] dans le cadre du syndrome subjectif des traumatismes crĂąniens
  • les pathologies infectieuses : encĂ©phalites, trypanosomiase (la maladie du sommeil avec la mouche tsĂ©-tsé ) ;
  • les accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux (tronc basilaire)[18] ;
  • les pathologies psychiatriques, au premier plan desquelles le trouble bipolaire (anciennement appelĂ© psychose maniaco-dĂ©pressive)[19] ;
  • les hypersomnies rĂ©currentes secondaires Ă  des causes neurologiques et psychiatriques.

Causes

L'origine du syndrome de Kleine-Levin (KLS) n'est pas connue. Historiquement le KLS Ă©tait considĂ©rĂ© comme une forme atypique du trouble bipolaire[3]. L'existence de cas familiaux et une prĂ©valence plus importante parmi les juifs ashkĂ©nazes (cohorte israĂ©lienne) sont en faveur d'une prĂ©disposition hĂ©rĂ©ditaire rĂ©vĂ©lĂ©e par des facteurs dĂ©clenchants. Des Ă©pisodes infectieux, notamment ORL, prĂ©cĂ©deraient le premier accĂšs[20]. DiffĂ©rentes hypothĂšses ont Ă©tĂ© avancĂ©es. Ainsi, une hypothĂšse suggĂšre que les symptĂŽmes sont liĂ©s Ă  un mauvais fonctionnement de l'hypothalamus[9] - [10], une rĂ©gion du cerveau qui contribue Ă  la rĂ©gulation de fonctions telles que le sommeil, l'appĂ©tit et la tempĂ©rature du corps ; une autre hypothĂšse propose qu'il s'agit d'une maladie auto-immune[21] - [22] - [23], c’est-Ă -dire, une maladie due, au moins en partie, Ă  une action anormale du systĂšme immunitaire.

Traitement

Des facteurs favorisant le déclenchement des poussées sont parfois retrouvés, en particulier les épisodes infectieux et la consommation d'alcool[10]. Il est donc fortement conseillé de réduire ces facteurs favorisants. Lors des accÚs, on peut proposer un traitement éveillant comme le modafinil ou les dérivés amphétaminiques comme le méthylphénidate, le plus souvent sans grand résultat[24] - [25]. En prévention des accÚs, on peut proposer un traitement régulateur de l'humeur comme le lithium[26] ou l'acide valproïque, mais pas la carbamazépine[27]. Sur certains patients, le lithium a eu des effets positifs comme une dégradation moins importante du comportement normal et une réduction de la durée des crises[9].

Traitements des symptÎmes durant un épisode Taux de réponse (%)
Stimulants
Amphétamines 40-71
Méthylphénidate 20
Pemoline-piracetam-méclofenoxate 25
Traitements pour empĂȘcher les rechutes
Traitements non médicamenteux 16
Photothérapie 0
Antidépresseurs 9
Stabilisateurs d'humeur
Lithium 41
Carbamazépine 21
Valproate, Phénobarbital, et Phénytoine 20
Traitements variés
Antiviraux 0
MĂ©latonine 0
Benzodiazépines 0
Levodopa+bensérazide 0
Sismothérapie (ECT) 0
Neuroleptiques 0

[12]

Notes et références

  1. Chauvot de BeauchĂȘne 1786.
  2. Brierre de Boismont 1862, p. 371.
  3. (en) Perminder S. Sachdev « Is Kleine‐Levin syndrome a variant of bipolar disorder? An hypothesis Â» Acta Neuropsychiatrica. 2008;20(4):177–81. DOI 10.1111/j.1601-5215.2008.00291.x
  4. (de) Kleine W. « Periodische schlafsucht Â» Monats Psychiatr Neurol. 1925;57:285–320.
  5. (en) Levin M. « Periodic somnolence and morbid hunger: A new syndrome Â» Brain. 1936;59:494–504.
  6. (en) « Article « Syndrome de Kleine-Levin » », sur Who Named It?
  7. (en) Critchley M, Hoffman HL, « The Syndrome of Periodic Somnolence and Morbid Hunger (Kleine-Levin Syndrome) », Br Med J, vol. 1, no 4230,‎ , p. 137-9. (PMID 20784073, PMCID PMC2159883, lire en ligne [PDF])
  8. (en) M Critchley, « Periodic hypersomnia and megaphagia in adolescent males », Brain, no 85,‎ , p. 627-56. (PMID 14023898, lire en ligne [PDF])
  9. (en) Santosh Ramdurg, « Kleine-Levin syndrome: Etiology, diagnosis, and treatment », Ann Indian Acad Neurol, vol. 13, no 4,‎ , p. 241-6. (PMID 21264130, PMCID PMC3021925, DOI 10.4103/0972-2327.74185, lire en ligne [html])
  10. (en) Arnulf I, Zeitzer JM, File J, Farber N, Mignot E, « Kleine-Levin syndrome: a systematic review of 186 cases in the literature », Brain, vol. 128(Pt 12),‎ , p. 2763-76. (PMID 16230322, DOI 10.1093/brain/awh620, lire en ligne [html])
  11. Huang et al. , 2005
  12. (en) I. Arnulf, J. M. Zeitzer, J. File et N. Farber, « Kleine–Levin syndrome: a systematic review of 186 cases in the literature », Brain, vol. 128, no 12,‎ , p. 2763–2776 (ISSN 0006-8950 et 1460-2156, PMID 16230322, DOI 10.1093/brain/awh620, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. (en) Hong SB, « Episodic diencephalic hypoperfusion in Kleine-Levin syndrome », Sleep,‎
  14. Yu-Shu Huang, Yu-Hsuan Lin et Christian Guilleminault, « Polysomnography in Kleine-Levin syndrome », Neurology, vol. 70, no 10,‎ , p. 795–801 (ISSN 1526-632X, PMID 18316691, DOI 10.1212/01.wnl.0000304133.00875.2b, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. (en) Hong SB, Joo EY, Tae WS, Lee J, Han SJ, Lee HW, « Episodic diencephalic hypoperfusion in Kleine-Levin syndrome », Sleep, vol. 29, no 8,‎ , p. 1091-3. (PMID 16944679, rĂ©sumĂ©) [PDF]
  16. (en) Watson NF, Dikmen S, Machamer J, Doherty M, Temkin N, « Hypersomnia following traumatic brain injury », J Clin Sleep Med, vol. 3, no 4,‎ , p. 363-8. (PMID 17694724, PMCID PMC1978314, lire en ligne [html])
  17. (en) Rao V, McCann U, Han D, Bergey A, Smith MT, « Does acute TBI-related sleep disturbance predict subsequent neuropsychiatric disturbances? », Brain Inj, vol. 28, no 1,‎ , p. 20-6. (PMID 24328797, DOI 10.3109/02699052.2013.847210)
  18. (en) Reynolds TQ, Roy A, « Isolated cataplexy and REM sleep behavior disorder after pontine stroke », J Clin Sleep Med, vol. 7, no 2,‎ , p. 211-3. (PMID 21509338, PMCID PMC3077351, lire en ligne [html])
  19. (en) Kaplan KA, McGlinchey EL, Soehner A, Gershon A, Talbot LS, Eidelman P, Gruber J, Harvey AG, « Hypersomnia subtypes, sleep and relapse in bipolar disorder », Psychol Med, no prĂ©publication Ă©lectronique,‎ , p. 1-13. (PMID 25515854, DOI 10.1017/S0033291714002918)
  20. (en) Gadoth N, Kesler A, Vainstein G, Peled R, Lavie P, « Clinical and polysomnographic characteristics of 34 patients with Kleine-Levin syndrome », J Sleep Res, vol. 10, no 4,‎ , p. 337-41. (PMID 11903864, DOI 10.1046/j.1365-2869.2001.00272.x, lire en ligne [html])
  21. (en) Arnold E Merriam, « Kleine-Levin syndrome following acute viral encephalitis », Biol Psychiatry, vol. 21, no 13,‎ , p. 1301-4. (PMID 3463365, DOI 10.1016/0006-3223(86)90313-6)
  22. (en) Fenzi F, Simonati A, Crosato F, Ghersini L, Rizzuto N, « Clinical features of Kleine-Levin syndrome with localized encephalitis », Neuropediatrics, vol. 24, no 5,‎ , p. 292-5. (PMID 8309520, DOI 10.1055/s-2008-1071559)
  23. (en) Dauvilliers Y, Mayer G, Lecendreux M, Neidhart E, Peraita-Adrados R, Sonka K, Billiard M, Tafti M, « Kleine-Levin syndrome: an autoimmune hypothesis based on clinical and genetic analyses », Neurology, vol. 59, no 11,‎ , p. 1739-45. (PMID 12473762, lire en ligne [PDF])
  24. (en) Yao CC, Lin Y, Liu HC, Lee CS, « Effects of various drug therapies on Kleine-Levin syndrome: a case report », Gen Hosp Psychiatry, vol. 35, no 1,‎ , p. 102.e7-9. (PMID 22520717, DOI 10.1016/j.genhosppsych.2012.03.010)
  25. (en) Oliveira MM, Conti C, Prado GF, « Pharmacological treatment for Kleine-Levin syndrome », Cochrane Database Syst Rev, vol. 8,‎ , CD006685. (PMID 23945927, DOI 10.1002/14651858.CD006685.pub3, lire en ligne [html])
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Voir aussi


Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • EdmĂ© Pierre Chauvot de BeauchĂȘne, Observation sur une maladie nerveuse, avec complication d'un sommeil, tantĂŽt lĂ©thargique, tantĂŽt convulsif [Observation of a nervous disease attended by disturped sleep, at times lethargic and at times convulsive], Amsterdam, Paris, MĂ©quignon l'aĂźnĂ©, libraire, , 22 p. (OCLC 246193049, lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Alexandre Brierre de Boismont, Des hallucinations : ou histoire raisonnĂ©e des apparitions, des visions, des songes, de l'extase, des rĂȘves, du magnĂ©tisme et du somnambulisme, Paris, Germer BailliĂšre, libraire-Ă©diteur, , 719 p. (OCLC 763277672, lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Yves Dauvilliers et Michel Billiard, Les troubles du sommeil, Paris, Masson, 2005, 395 p. (OCLC 470461422), 2e Ă©dition en 2011

Liens externes

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