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Sven Hedin

Sven Anders von Hedin, nĂ© le Ă  Stockholm et mort le dans la mĂȘme ville, est un gĂ©ographe, topographe, explorateur et photographe suĂ©dois, auteur de rĂ©cits de voyage et illustrateur de ses propres ouvrages. Au nombre de ses rĂ©alisations, figurent la production des premiĂšres cartes dĂ©taillĂ©es de vastes parties du Pamir, du dĂ©sert du Taklamakan, du Tibet, de l'ancienne route de la Soie, et des Himalayas. Il semble avoir Ă©tĂ© le premier explorateur Ă  se rendre compte que les Himalayas constituent une seule Ă©tendue de montagne.

Sven Hedin
Sven Hedin.
Fonction
Fauteuil 6 de l'Académie suédoise
-
Biographie
Naissance

Paroisse Klara (d)
DĂ©cĂšs
(Ă  87 ans)
Kungsholm (d)
SĂ©pulture
Adolf Fredrik Church cemetery (d)
Nom dans la langue maternelle
Sven Anders Hedin
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
PĂšre
Abraham Ludvig Hedin (d)
MĂšre
Anna Sofia Carolina Berlin (d)
Fratrie
Clara Hedin (d)
Gerda Hedin (d)
Emma Hedin (d)
Alma Hedin (d)
Prononciation
Blason
signature de Sven Hedin
Signature
Vue de la sépulture.

Il effectue de nombreux voyages en Asie centrale et publie des récits de ses explorations. Il est l'introducteur du terme Yardang en géomorphologie.

Vers la fin de sa vie, il entretient des relations scientifiques avec Hitler et le pouvoir nazi, qu'il utilise également pour tenter de protéger plusieurs savants allemands.

Biographie

Études

Entre 1886 et 1892, il étudie la géologie, la minéralogie, la zoologie et le latin à l'université de Stockholm, l'université d'Uppsala, l'université Frédéric-Guillaume de Berlin et l'université Martin-Luther de Halle-Wittemberg. Il est l'étudiant de Ferdinand von Richthofen, géographe et géologue allemand.

Sven Hedin au Tibet vers 1907.

Expéditions

Vers vingt ans, il se rend Ă  TĂ©hĂ©ran et Bagdad, parcourt 3 000 kilomĂštres de dĂ©serts et vit en compagnie des indigĂšnes. En 1892, il retourne en Perse, chargĂ© par le roi de SuĂšde, Oscar II, de remettre l'Ordre du SĂ©raphin Ă  Nasseredin Shah, le Shah d'Iran.

Entre l'obtention de ses diplÎmes, en 1892, et 1935, Hedin mÚne plusieurs expéditions en Asie centrale. De petite stature, d'apparence studieuse et chaussé de lunettes, il s'avÚre néanmoins un explorateur résolu, ayant à plusieurs reprises frÎlé la mort en affrontant forces et éléments hostiles, tout au long de sa carriÚre.

Il est aussi le premier Ă  mettre au jour les ruines de villes bouddhistes anciennes en Asie centrale chinoise. Parti de Yarkand fin 1899, il rencontre le , aprĂšs 80 jours de navigation sur le fleuve Tarim, l'explorateur français Charles-Eudes Bonin qui venait de l'oasis de Dunhuang[1]. En , il dĂ©couvre la ville de garnison chinoise du IIIe siĂšcle (dynastie Han) de Loulan (Lou-lan), dans le Takla-Makan[2]. Beaucoup de manuscrits exhumĂ©s par ses soins Ă  Loulan se sont rĂ©vĂ©lĂ©s de grande importance historique. Bien que son intĂ©rĂȘt principal en archĂ©ologie soit de trouver des villes anciennes, il n'est pas intĂ©ressĂ© par des fouilles minutieuses. La plupart des trĂ©sors des ruines ont Ă©tĂ© recueillis plus tard par les expĂ©ditions britanniques, et sont aujourd'hui conservĂ©s par le British Museum.

En 1901, il tente de se rendre Ă  Lhassa, ville alors interdite. Il laisse Abdal, franchit l'Arka-tag aux tourmentes glaciales et enneigĂ©, passant par des pentes raides, des dĂ©filĂ©s, le long de lacs et torrents. Sa caravane composĂ©e de chameaux s'enlise dans la boue produite par la pluie sur la neige. Son expĂ©dition passe ensuite par les pĂąturages proches des monts Dang-la oĂč il campe. Il arrive prĂšs de Lhassa dĂ©guisĂ© en Mongol et accompagnĂ© d'un lama mongol et d'un cosaque bouriate. RepĂ©rĂ© par des chasseurs tibĂ©tains, il est signalĂ© comme se dirigeant vers le Sud. Neuf jours plus tard, en atteignant le Tengri-Nor, il est arrĂȘtĂ© Ă  la tombĂ©e de la nuit par des guerriers tibĂ©tains. Étroitement surveillĂ©, il reçoit la visite du bombo, gouverneur de Naktchoun. Par ordre du dalaĂŻ-lama, ils sont traitĂ©s avec Ă©gards mais sont reconduits sous escorte Ă  leur caravane le [3].

En septembre, il tente de nouveau d'atteindre Lhassa, mais arrĂȘtĂ© par une troupe d'environ 500 cavaliers tibĂ©tains, il est contraint de rebrousser chemin. Il se rend alors au Ladakh en notant le parcours et atteint Leh le . Il passe ensuite par l'Inde puis Karakoroum pour rejoindre le Turkestan (Xinjiang), passe par Chahidoulla (en) et Kargalik et arrive Ă  Kachgar le [3].

Durant ce périple, il remplit 1149 feuilles, notant la flore, la faune, la géologie, la géographie, la météorologie et l'étude des lacs de ces régions. Il est le premier à réaliser la carte de grandes parties du pays de montagne tibétain et à superviser la cartographie et la recherche météorologique au Turkestan oriental et en Mongolie[3].

Hedin est l'un des premiers explorateurs scientifiques européens à employer, dans ses expéditions, des savants et des assistants de recherche indigÚnes, les traitant à égalité avec ses collÚgues européens selon leur responsabilité et leur expérience. Toujours plein de curiosité, il continue ses expéditions asiatiques jusque durant ses années de retraite, bravant les guerres et les conflits, nombreux sur la route en Chine et en Asie centrale. Cependant, comme Nikolai Przhevalsky avant lui, Hedin n'a jamais atteint son objectif ultime : la ville alors interdite de Lhassa.

Durant l'Ă©tĂ© 1952, Heinrich Harrer a l'occasion de revoir, Ă  Stockholm, Sven Hedin, qui l'a invitĂ© pour son 87e anniversaire, peu de temps avant sa mort. Au cours de ses Ă©tudes, Harrer l'avait rencontrĂ© Ă  Graz, oĂč Sven Hedin donnait une confĂ©rence. L'admiration qu'il lui vouait se transforma en amitiĂ© comme en tĂ©moigne une correspondance active entre Lhassa et Stockholm. « Vous avez atteint la ville de mes rĂȘves... », lui Ă©crit l'explorateur, qui avait Ă©tĂ© contraint de mettre un terme Ă  son expĂ©dition de 1907 Ă  ShigatsĂ©[4].

Expéditions d'exploration de Sven Hedin de 1886 à 1935.
Sven Hedin sur un chameau, en compagnie d'un cosaque bouriate et d'un lama mongol pendant son expédition au Tibet.

Rapports avec l'Allemagne

En 1914-1915, Sven Hedin est correspondant de guerre, Ă©crivant des reportages pro-allemands depuis les fronts de l'Ouest et de l'Est, ce qui lui vaut d'ĂȘtre rayĂ© de la liste des membres de la SociĂ©tĂ© gĂ©ographique royale britannique[5].

Selon l'Ă©crivain britannique Christopher Hale, Sven Hedin se prend Ă  dĂ©tester l'empire britannique en mĂȘme temps que grandit la vĂ©nĂ©ration qu'il Ă©prouve pour l'Allemagne, surtout aprĂšs 1933. Il devient le dĂ©fenseur tenace et impĂ©nitent du TroisiĂšme Reich. En 1936, il ouvre les Jeux olympiques Ă  Berlin aux cĂŽtĂ©s de Hitler bien que son arriĂšre grand-pĂšre allemand ait Ă©tĂ© rabbin[6].

Collaboration avec les nationaux-socialistes

Sven Hedin rencontre Adolf Hitler et d'autres dirigeants nazis et entretient une correspondance rĂ©guliĂšre avec eux. La correspondance poliment tournĂ©e concernait des questions d'ordre du jour, des fĂ©licitations d'anniversaire, des publications Ă  venir ou existantes de Sven Hedin, et des demandes de grĂące pour des condamnĂ©s Ă  mort, de clĂ©mence, de libĂ©ration et de permission de sortir du pays, pour des personnes incarcĂ©rĂ©es en prison ou dans les camps de concentration. Par sa correspondance avec Joseph Goebbels et Hans DrĂ€ger, Sven Edin peut obtenir l'impression annĂ©e aprĂšs annĂ©e des Herrnhuter Losungen (« slogans quotidiens ») de l'Église morave[7].

Les nazis essayent de frayer avec Sven Hedin en lui accordant des rĂ©compenses. Ils lui demandent de faire un discours sur « le Sport comme professeur » Ă  l'ouverture des Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1936 Ă  Berlin, ce qu'il fait[8]. Ils le font membre honoraire de « l'Union germano-suĂ©doise de Berlin » (Deutsch-Schwedischen Vereinigung Berlin e.V.). En 1938, ils lui dĂ©cernent « l'Insigne d'honneur » de la ville de Berlin (Ehrenplakette der Stadt Berlin). Pour son 75e anniversaire, le , ils lui attribuent l'Ordre de l'Aigle allemand (Großkreuz des Deutschen Adlerordens) ; peu de temps avant, cette distinction avait Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e Ă  Henry Ford et Ă  Charles Lindbergh. Le jour de l'an 1943, ils relĂąchent le professeur de philologie et recteur d'universitĂ© d'Oslo, Didrik Arup Seip, du camp de concentration de Sachsenhausen, Ă  la demande de Sven Hedin[9] dans le but d'obtenir qu'Hedin accepte des honneurs supplĂ©mentaires lors du 470e anniversaire de l'UniversitĂ© de Munich. Le , il reçoit la MĂ©daille d'or de l'AcadĂ©mie bavaroise de sciences (Goldmedaille der Bayerischen Akademie der Wissenschaften). Le , il reçoit un doctorat honoris causa de la FacultĂ© des sciences naturelles de l'UniversitĂ© de Munich[10]. Le mĂȘme jour, en son absence, les nazis fondent, au chĂąteau de Mittersill, l'Institut Sven Hedin pour la recherche en Asie centrale, qui est censĂ© promouvoir Ă  long terme la recherche basĂ©e sur l'hĂ©ritage scientifique de Sven Hedin et de Wilhelm Filchner comme experts de l'Asie. Cependant, il est plutĂŽt employĂ© de façon impropre par Heinrich Himmler comme institut de l'« Association de recherche sur l'hĂ©ritage gĂ©nĂ©alogique allemand » (Forschungsgemeinschaft Deutsches Ahnenerbe e.V.)[11]. Le , on lui demande de signer le « Livre d'or de la ville de Munich ».

Critiques concernant le national-socialisme

Sven Hedin et sa famille occupĂšrent les trois derniers Ă©tages de cet immeuble Ă  Stockholm (Norr MĂ€larstrand 66), de 1935 Ă  sa mort en 1952.

Selon Johannes Paul, une bonne partie de ce que faisaient les nazis au dĂ©but de leur rĂšgne, avait l'assentiment de Sven Hedin. Celui-ci n'hĂ©sitait pas cependant Ă  se montrer critique Ă  leur Ă©gard dans des affaires telles que les persĂ©cutions contre les juifs, les conflits avec l'Église et les obstacles mis Ă  la libertĂ© des savants[12].

En 1937, Sven Hedin renonce Ă  publier son livre Deutschland und der Weltfrieden en Allemagne parce que le ministĂšre de l'information populaire et de la propagande (Reichsministerium fĂŒr VolksaufklĂ€rung und Propaganda) exige la suppression de passages critiques Ă  l'Ă©gard du nazisme, notamment « l'Ă©viction, de leurs postes, de professeurs juifs Ă©minents ayant rendu de grands services Ă  l'humanitĂ© » selon les termes employĂ©s par Hedin dans une lettre Ă©crite au secrĂ©taire d'État Walther Funk, datĂ©e du [13].

Actions pour la libération de déportés

AprĂšs le refus d'Hedin de retirer ses critiques de son livre Deutschland und der Weltfrieden, les nazis, en 1938, confisquent les passeports d'un ami juif de Hedin, Alfred Philippson, et de sa famille pour empĂȘcher leur dĂ©part volontaire aux États-Unis et les retenir en Allemagne dans le cadre d'un marchandage avec Hedin. Du coup, celui-ci s'exprime plus favorablement dans son livre FĂŒnfzig Jahre Deutschland, se pliant Ă  la censure du ministĂšre de l'Information populaire et de la propagande, et publiant le livre en Allemagne.

Le , les nazis augmentent la pression sur Hedin en envoyant Philippson et sa famille au camp de concentration de Theresienstadt. Ils forcent ainsi Hedin à écrire son livre Amerika im Kampf der Kontinente, en collaboration avec le ministÚre de l'information populaire et de la propagande, et à le publier en Allemagne en 1942. En retour, les nazis classent Alfred Philippson comme « non éminent » et lui accordent ainsi qu'à sa famille des faveurs qui leur permettent de survivre. Dans une lettre du , Philippson, à présent libéré, exprime à Hedin sa gratitude d'avoir permis à sa famille de « survivre aux trois années d'incarcération et de famine » à Theresienstadt[14]. Dans sa réponse, en date du , Hedin évoque son action, avec ses succÚs et échecs, en faveur de plus de cent Juifs déportés en Pologne et de quelques Norvégiens et de l'aide qu'il reçut du Dr. Paul Grassmann, attaché de presse auprÚs de l'ambassade allemande à Stockholm[15].

Sven Hedin soutint par ailleurs la cause de l'auteur norvégien Arnulf Øverland et du professeur de philologie et recteur de l'université d'Oslo Didrik Arup Seip, l'un et l'autre internés au camp de concentration de Sachsenhausen. Didrik Arup Seip fut libéré, mais pas Arnulf Overland (qui néanmoins survécut).

Actions pour obtenir la grùce de condamnés à mort

AprÚs la condamnation à mort pour espionnage par le plus haut tribunal militaire allemand (Reichskriegsgericht) à Berlin, de dix Norvégiens[16] le , Sven Hedin fait appel, par l'intermédiaire du général colonel Nikolaus von Falkenhorst, à Adolf Hitler. Leur peine de mort est commuée le en dix ans de travaux forcés. Sept autres Norvégiens[17], qui avaient été condamnés aux travaux forcés, voient leur peine réduite.

Quand Nikolaus von Falkenhorst est condamnĂ© Ă  mort par un tribunal militaire anglais le Ă  cause de sa responsabilitĂ© dans la mort de membres d'un commando britannique, Sven Hedin peut obtenir sa grĂące en faisant valoir que Nikolaus von Falkenhorst s'Ă©tait efforcĂ© de gracier de la mĂȘme maniĂšre les dix NorvĂ©giens qui avaient Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  mort. Le , sa peine est commuĂ©e par le tribunal militaire anglais en 20 ans d'incarcĂ©ration[18].

Dans ses derniÚres années, Hedin publie un livre de mémoires sur ses actions diplomatiques en temps de guerre, sans une once de remords[19].

RĂ©compenses

En 1902, il fut le dernier SuĂ©dois Ă  ĂȘtre Ă©levĂ© Ă  la noblesse non titrĂ©e[20].

Il devint membre de l'Académie suédoise en 1913.

Publications

Ouvrages traduits en français
  • Trois ans de luttes aux dĂ©serts d'Asie (traduit par Charles Rabot), Hachette, 1899, 279 p.
  • Le Tibet dĂ©voilĂ©, Hachette, 1910.
  • Dans les sables du Taklamakan, publiĂ© par Nicolas Chaudun, 2011 (diffusion Acte Sud).
Ouvrages scientifiques
  • Die geographisch-wissenschaftlichen Ergebnisse meiner Reisen in Zentralasien 1894–97. Volume supplĂ©mentaire No 28 de Petermanns Mitteilungen. Gotha, 1900.
  • Scientific results of a journey in Central-Asia. 10 Text- und 2 AtlasbĂ€nde. Stockholm, 1904–1907.
  • Southern Tibet. 11 Text- und 3 AtlasbĂ€nde. Stockholm, 1917-1922.
  • SĂ©rie Reports from the scientific expedition to the north-western provinces of China under the leadership of Dr. Sven Hedin. The Sino-Swedish expedition. mit bisher ĂŒber 50 BĂ€nden, enthĂ€lt PrimĂ€r- und SekundĂ€rliteratur. Stockholm 1937ff.
  • Central Asia atlas. Maps, Statens etnografiska museum. Stockholm 1966. (publiĂ© dans la sĂ©rie Reports from the scientific expedition to the north-western provinces of China under the leadership of Dr. Sven Hedin. The sino-swedish expedition; Ausgabe 47. 1. Geography; 1).
  • Eine Routenaufnahme durch Ostpersien. 2 TextbĂ€nde + 1 Kartenmappe, 1918-1927.
Ouvrage biographique
  • Verwehte Spuren. Orientfahrten des Reise-Bengt und anderer Reisenden im 17. Jahrhundert, Leipzig, 1923.
Ouvrages de vulgarisation
  • Durch Asiens WĂŒsten. Drei Jahre auf neuen Wegen in Pamir, Lop-nor, Tibet und China, 2 BĂ€nde, Leipzig, 1899; neue Ausgabe Wiesbaden, 1981.
  • Im Herzen von Asien. Zehntausend Kilometer auf unbekannten Pfaden, 2 BĂ€nde, Leipzig, 1903.
  • Abenteuer in Tibet, Leipzig 1904; neue Ausgabe Wiesbaden, 1980.
  • Transhimalaja. Entdeckungen und Abenteuer in Tibet, 3 BĂ€nde, Leipzig, 1909-1912; neue Ausgabe Wiesbaden, 1985.
  • Zu Land nach Indien durch Persien. Seistan und Belutschistan, 2 BĂ€nde, Leipzig, 1910.
  • Von Pol zu Pol, 3 BĂ€nde, Leipzig, 1911-1912 ; neue Ausgabe Wiesbaden, 1980.
  • Bagdad - Babylon - Ninive, Leipzig, 1918.
  • Jerusalem, Leipzig, 1918.
  • General Prschewalskij in Innerasien, Leipzig, 1922.
  • Meine erste Reise, Leipzig, 1922.
  • An der Schwelle Innerasiens, Leipzig, 1923.
  • Mount Everest, Leipzig, 1923.
  • Persien und Mesopotamien, zwei asiatische Probleme, Leipzig, 1923.
  • Von Peking nach Moskau, Leipzig, 1924.
  • Gran Canon. Mein Besuch im amerikanischen Wunderland, Leipzig, 1926.
  • Auf großer Fahrt. Meine Expedition mit Schweden, Deutschen und Chinesen durch die WĂŒste Gobi 1927- 1928, Leipzig, 1929.
  • RĂ€tsel der Gobi. Die Fortsetzung der Großen Fahrt durch Innerasien in den Jahren 1928-1930, Leipzig, 1931.
  • Jehol, die Kaiserstadt, Leipzig, 1932.
  • Die Flucht des Großen Pferdes, Leipzig, 1935. (Auszug bearbeitet durch Ehrhard RĂŒhle, Verlag Brockhaus, Wiesbaden, 1959)
  • Die Seidenstraße, Leipzig, 1936.
  • Der wandernde See, Leipzig, 1937.
Ouvrages politiques
  • Ein Warnungsruf, Leipzig, 1912.
  • Ein Volk in Waffen, Leipzig, 1915.
  • Nach Osten!, Leipzig, 1916.
  • Deutschland und der Weltfriede, Leipzig 1937 (l'Ă©dition originelle en allemand fut imprimĂ©e mais non publiĂ©e, il n'y eut que cinq exemplaires de reliĂ©s, dont un en possession des Ă©ditions F. A. Brockhaus Verlages, Wiesbaden).
  • FĂŒnfzig Jahre Deutschland, Leipzig, 1938, 1. Auflage, F. A. Brockhaus.
  • Amerika im Kampf der Kontinente, Leipzig, 1942.
Ouvrages autobiographiques
  • Mein Leben als Entdecker, Leipzig, 1926.
  • EroberungszĂŒge in Tibet, Leipzig, 1940.
  • Ohne Auftrag in Berlin, Buenos Aires 1949; TĂŒbingen-Stuttgart, 1950.
  • Große MĂ€nner, denen ich begegnete, 2 BĂ€nde, Wiesbaden, 1951.
  • Meine Hunde in Asien, Wiesbaden, 1953.
  • Mein Leben als Zeichner, publiĂ© par Gösta Montell Ă  l'occasion du centenaire de Hedin Ă  Wiesbaden en 1965.
Fiction
  • Tsangpo Lamas Wallfahrt, 2 BĂ€nde, Leipzig, 1921-1923.

Botanique

Une abréviation standard lui est attribuée. Ses travaux sont cités notamment en bryologie.

Notes et références

  1. StĂ©phane Malsagne, Au cƓur du Grand Jeu, La France en Orient, Charles-Eudes Bonin (1865-1929), explorateur-diplomate, Geuthner, 2015, p. 205.
  2. George Kish, Tibet au cƓur, La vie de Sven Hedin, Édit. R. Chabaud, coll. « Peuples du Monde », 1988, p. 74.
  3. Gustabe Regelsperger (dir.) et Moreau, « Voyage du Dr Sven HEdin dans l'Asie centrale (1899-1902) », Revue universelle : recueil documentaire universel et illustrĂ©, t. 3,‎ , p. 179 (lire en ligne).
  4. Heinrich Harrer, Retour au Tibet, Arthaud, 1985, (ISBN 2700305086), p. 68.
  5. (en) A Sven Hedin Chronology compiled by Daniel C. Waugh, University of Washington (Seattle): 1914-1915 : « War correspondent writing pro-German reportage from the Western and Eastern Fronts. As a result, removed from the rolls of the British Royal Geographical Society. »
  6. (en) Christopher Hale, Himmler's Crusade. The Nazi Expedition to Find the Origins of the Aryan Race, John Wiley & Sons, Hoboken (NJ), 2003, 422 p. : « Hedin came to loathe the British Empire and revere Germany, and his passion grew ever more fervent after 1933. He became a persistent and unrepentant apologist for the Third Reich - he opened the Olympic Games alongside Hitler in 1936 - even though his German great grandfather had been a rabbi. »
  7. Source : dossier Sven Hedin aux Archives de Stockholm (correspondance avec Hans Draeger, Wilhelm Frick, Joseph Goebbels, Paul Grassmann et Heinrich Himmler).
  8. A Sven Hedin Chronology, op. cit. : « 1936 Gave speech at opening of 1936 Olympics in Berlin, in a period during which he frequently traveled to Germany and interacted with Nazi leaders. »
  9. Cf. la lettre de Hans Draeger à Sven Hedin, datée du 17 janvier 1942, dans le dossier Sven Hedins Arkiv, Korrespondens, Tyskland, 457, conservé au Riksarkivet à Stockholm, et le livre de Michael H. Kater, Das "Ahnenerbe" der SS 1935-1945, Oldenbourg Verlag, 2001, (ISBN 348656529X).
  10. (de) Elisabeth Kraus, Die UniversitĂ€t MĂŒnchen im dritten Reich: AufsĂ€tze, Herbert Utz Verlag GmbH, MĂŒnchen 2006. p. 494–502.
  11. Cf. le dossier R 135 du Bundesarchivs, localisé à Dienststelle Berlin-Lichterfelde.
  12. Abenteuerliche Lebensreise, p. 367 : « Much of what happened in the early days of Nazi rule had his approval. However, he did not hesitate to criticize whenever he considered this to be necessary, particularly in cases of Jewish persecution, conflict with the churches and bars to freedom of science. »
  13. Lettres inĂ©dites provenant du Riksarkivet Ă  Stockholm, dossier de Heinrich Himmler : Sven Hedins Arkiv, Korrespondens, Tyskland, 470 : « When we first discussed my plan to write a book, I stated that I only wanted to write objectively, scientifically, possibly critically, according to my conscience, and you considered that to be completely acceptable and natural. Now I emphasized in a very friendly and mild form that the removal of distinguished Jewish professors who have performed great services for mankind is detrimental to Germany and that this has given rise to many agitators against Germany abroad. So I took this position only in the interest of Germany. My worry that the education of German youth, which I otherwise praise and admire everywhere, is deficient in questions of religion and the hereafter comes from my love and sympathy for the German nation, and as a Christian I consider it my duty to state this openly, and, to be sure, in the firm conviction that Luther’s nation, which is religious through and through, will understand me. So far I have never gone against my conscience and will not do it now either. Therefore, no deletions will be made. »
  14. « My dear Hedin! Now that letters can be sent abroad I have the opportunity to write to you
. We frequently think with deep gratitude of our rescuer, who alone is responsible for our being able to survive the horrible period of three years of incarceration and hunger in Theresienstadt concentration camp, at my age a veritable wonder. You will have learned that we few survivors were finally liberated just a few days before our intended gassing. »
  15. Lettres inédites provenant du Riksarkivet à Stockholm, dossier Sven Hedins Arkiv, Korrespondens, Tyskland, 487 : « In these difficult years we attempted to rescue over one hundred other unfortunate people who had been deported to Poland, but in most cases without success. We were however able to help a few Norwegians. My home in Stockholm was turned into something like an information and assistance office, and I was excellently supported by Dr. Paul Grassmann, press attaché in the German embassy in Stockholm. He too undertook everything possible to further this humanitarian work. But almost no case was as fortunate as yours, dear friend! And how wonderful, that you are back in Bonn. »
  16. Sigurd Jakobsen, Gunnar Hellesen, Helge BĂžrseth, Siegmund Brommeland, Peter Andree Hjelmervik, Siegmund Rasmussen, Gunnar Carlsen, Knud Gjerstad, Christian Oftedahl et Frithiof Lund.
  17. Carl W. Mueller, Knud Naerum, Peder Fagerland, Ottar Ryan, Tor Gerrard Rydland, Hans Bernhard Risanger et Arne SĂžrvag
  18. (en) Cf. Sven Hedin's German Diary 1935–1942, Dublin, 1951, pp. 204–217, et Eric Wennerholm, Sven Hedin 1865–1952, pp. 229–230.
  19. A Sven Hedin Chronology, op. cit. : « During his last years, he had published an unapologetic memoir of his wartime diplomacy. »
  20. (sv) Adeln i Sverige slÄss för sitt liv. Aftonbladet. 5 septembre 2000.

Ajouts à la bibliographie en langue française de Sven Hedin: Sven Hedin Dans les sable de l'Asie. Félix Juven éditeur.1903 Sven Hedin Le Thibet inconnu Vers la Ville interdite.Félix Juven éditeur.1904

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Hedin est l’abrĂ©viation botanique standard de Sven Hedin.

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