Surimi
Le surimi, appelĂ© souvent Ă tort « bĂątonnet de crabe », est un produit alimentaire rĂ©alisĂ© Ă base de chair ou de pĂąte de poisson, appelĂ©e æăèș« (surimi, « poisson hachĂ© ») en japonais. Les espĂšces utilisĂ©es pour le surimi produit en France sont des poissons sauvages Ă chair blanche pĂȘchĂ©s en haute mer ; plus couramment le colin d'Alaska ou le merlan bleu de l'Atlantique Nord, et parfois aussi d'autres espĂšces comme le merlu blanc du Pacifique ou itoyori (ceux-ci sont les poissons de la famille des Nemipteridae[1]). Il peut se prĂ©senter sous diverses formes : bĂątonnets, dĂ©s, mĂ©daillons, miettes, rĂąpĂ©, dĂ©coupĂ© en tranches, voire en forme de pince ou de queue de crustacĂ©.
Surimi | |
Surimi, bĂątonnets et miettes | |
Autre(s) nom(s) | æăèș« |
---|---|
Lieu dâorigine | Japon |
Place dans le service | Produit manufacturé de la cuisine japonaise |
IngrĂ©dients | Chair de poissons blancs, fĂ©cule de pomme de terre ou amidon de blĂ©, blanc dâĆuf, huile de colza, eau, arĂŽmes de crustacĂ©s, paprika, sel et sucre |
Terminologie
En japonais, le surimi (au sens français) est appelĂ© (éèç·ŽăèŁœć (gyoniku neri seihin, « produits de pĂąte de poisson »), que ce soit le kamaboko, le kani-kamaboko au parfum de crabe ou dâautres prĂ©parations. Celles-ci sont confectionnĂ©es Ă partir de pĂątes de poisson appelĂ©es æăèș« ou ăăèș« (surimi, « poisson hachĂ© »), provenant de la chair de éăźăăèș« (sakana no surimi, « poissons Ă surimi »).
Le « surimi », en français, est un produit fini alimentaire destiné à la consommation humaine obtenu à partir de pùte de poisson (« surimi » en japonais, « surimi-base » en français)[2].
Dans les textes en langue française, les organismes internationaux de rĂ©gulation de la pĂȘche ou de statistique, notamment la FAO (Organisation des Nations unies pour lâalimentation et lâagriculture), et les associations de producteurs font une distinction entre (1) poissons, (2) chair de poisson, (3) pĂątes de poisson â tous trois destinĂ©s Ă la fabrication de surimi, et (4) prĂ©parations Ă base de pĂątes de poisson. Mais on trouve des traductions de textes anglais oĂč le terme surimi est utilisĂ© au sens de « pĂąte de poisson ». Selon les textes, on trouve ainsi le terme « surimi » au sens de poissons, de chair de poisson, de pĂąte de poisson ou de prĂ©paration Ă base de pĂąte de poisson.
La version de la norme Afnor du [3] V45-068[4] dĂ©finit en France le surimi comme un produit fini prĂȘt Ă ĂȘtre consommĂ©.
Histoire
La recette du surimi fut crĂ©Ă©e au Japon par les femmes de pĂȘcheurs et leurs enfants, pendant le XVIIe siĂšcle. Il portait alors le nom de kamaboko (littĂ©ralement « chair de poisson »). Le procĂ©dĂ© consistait Ă rincer la chair de poisson Ă l'eau douce, puis Ă la saler afin d'en prolonger la conservation et de se constituer des provisions de protĂ©ines au-delĂ des saisons de pĂȘche[5].
Dans les annĂ©es 1970, la pĂ©nurie de chair de crabe dans lâarchipel nippon amĂšne les cuisiniers japonais Ă puiser dans leurs traditions culinaires pour inventer le kani-kamaboko (littĂ©ralement « chair de poisson au crabe »), qui connait un vif succĂšs. RattrapĂ© avec le temps par la mode du sushi, ce produit trouve vite un nouveau dĂ©bouchĂ© : l'exportation vers les pays occidentaux.
En 1985, les premiers bùtonnets de surimi font leur apparition en Europe. Des industriels agro-alimentaires français, croyant au potentiel du surimi, développent des sites de production en France. L'appellation d'origine kani-kamaboko devient « bùtonnets de surimi saveur crabe », puis plus simplement surimi (qui, au Japon, désigne la chair ou la pùte de poisson frais et non les bùtonnets que l'on consomme en Europe). Au Canada francophone, l'expression « goberge à saveur de crabe » est employée le plus souvent[6] ou « simili-crabe[7] - [8] ». Le Japon est le premier consommateur mondial de surimi. Le produit connait un succÚs grandissant, au point que les Français sont aujourd'hui les premiers consommateurs en Europe.
Poissons utilisés
Les espĂšces de poissons utilisĂ©es pour la fabrication des bĂątonnets de surimi sont des poissons sauvages pĂȘchĂ©s en pleine mer[9] :
- Merlan bleu et merlan blanc du Pacifique Nord ;
- Colin d'Alaska ;
- Hoki dâArgentine ;
- Anchois du PĂ©rou ou du Chili ;
- Certains poissons asiatiques : eso, itoyori, kintokidaiâŠ
Composition
La proportion de produits de la mer entrant dans les diverses prĂ©parations appelĂ©es « surimi » est trĂšs variable. Cette proportion peut ĂȘtre proche de 100 %, comme pour certains kamaboko de qualitĂ©. Elle peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă 25 %, le surimi contenant surtout â notamment pour certains « bĂątonnets de crabe » â de lâeau, de lâamidon de blĂ©, de lâamidon de maĂŻs, du soja, des protĂ©ines de soja, du sucre ou du blanc dâĆuf.
La liste des ingrédients et la composition typique d'un surimi vendu en France sont les suivants[10] :
- Chair de poisson (30 Ă 40 %)
- Eau (30 Ă 40 %)
- Fécule de pomme de terre ou amidon de blé transformé (5 à 10 %)
- Blanc d'Ćuf rĂ©hydratĂ© (0 Ă 10 %)
- Huile de colza (3 Ă 6 %)
- Stabilisants : sorbitol, polyphosphates ou sucre (jusqu'Ă 3 %)
- Sel ou glutamate de sodium (0,5 Ă 1,5 %)
- ArÎmes naturels ou artificiels (contient crustacés, mollusques, poissons) (1 %)
- Paprika (colorant naturel orange) (0,1 %)
En fonction du fabricant, le surimi peut également contenir des gélifiants (carraghénanes), de la gélatine, des exhausteurs de goût (glutamate de sodium), protéines de soja ou encore des épaississants (gomme de xanthane).
La législation européenne sur la composition du surimi reste encore trÚs laxiste[11]. Depuis 1997, le surimi fabriqué en France est régi par la norme Afnor NFV 45-068, selon laquelle tout produit doit avoir une teneur minimale de 30 % de chair de poisson. Les producteurs français de surimi sont cependant particuliÚrement montrés du doigt pour leur manque de transparence[12].
Il est Ă©galement Ă noter que ce qu'on appelle « arĂŽme naturel de crabe » est le plus souvent dâorigine synthĂ©tique et rĂ©alisĂ© Ă partir dâextraits du broyage de dĂ©chets de fabrication des boĂźtes de crabe, de crevettes dĂ©cortiquĂ©es, de bisques, de carapaces de crustacĂ©s rĂ©cupĂ©rĂ©s, dĂ©cortiquĂ©s et prĂ©cuits. Il est appelĂ© « arĂŽme naturel » car les ingrĂ©dients Ă partir duquel il est fabriquĂ© sont naturels, mais ont subi de nombreux ajouts et transformations. Ainsi, dans la nomenclature europĂ©enne des additifs alimentaires[13], lâarĂŽme de crabe contient les ingrĂ©dients suivants : sorbitol, eau, sel, protĂ©ines de blĂ© hydrolysĂ©es et levure autolysĂ©e. Bien que la levure autolysĂ©e contienne de petites quantitĂ©s de substances odorifĂ©rantes, ce sont les protĂ©ines de blĂ© hydrolysĂ©es et la levure autolysĂ©e qui lui donnent son arĂŽme[14].
Fabrication
Le surimi commercialisé en France est en majeure partie produit dans ce pays.
La fabrication se déroule en deux étapes principales : la transformation du poisson en surimi base, puis du surimi base en bùtonnets de surimi.
- La premiĂšre Ă©tape se dĂ©roule en mer Ă bord de bateaux-usines, ou Ă terre sitĂŽt les poissons pĂȘchĂ©s. Ceux-ci sont Ă©tĂȘtĂ©s et vidĂ©s. Peau, nageoires et arĂȘtes sont retirĂ©es. Seule la partie noble du poisson, sa chair, est conservĂ©e pour ĂȘtre ensuite mixĂ©e, lavĂ©e plusieurs fois Ă l'eau douce et pressĂ©e. On Ă©limine ainsi les protĂ©ines solubles (enzymes), le sang, le gras, les tissus conjonctifs. Ces Ă©tapes permettent de former le « surimi base ». Celui-ci se prĂ©sente sous forme d'une pĂąte blanche sans goĂ»t, riche en protĂ©ines et pauvre en lipides. On ajoute au surimi base une petite quantitĂ© de cryoprotecteurs (polyphosphates, sucre ou sorbitol) pour amĂ©liorer la rĂ©sistance des protĂ©ines au froid. Cette pĂąte va ensuite ĂȘtre congelĂ©e Ă â30 °C en plaques de 10 kg afin d'ĂȘtre conservĂ©e jusqu'au retour Ă terre.
- La deuxiĂšme Ă©tape est rĂ©alisĂ©e Ă terre. Le surimi base est tout d'abord contrĂŽlĂ© lors de l'entrĂ©e Ă l'usine (contrĂŽle de blancheur, de force du gel, microbiologique, etc.). Plusieurs ingrĂ©dients vont lui ĂȘtre ajoutĂ©s pour obtenir une pĂąte onctueuse : fĂ©cule (de pomme de terre ou de blĂ©), blanc d'Ćuf, huile vĂ©gĂ©tale, eau, sel, sorbitol, arĂŽmes (naturels ou artificiels de crabe, crevette, langouste, etc.), colorant alimentaire (le paprika dĂ©sĂ©picĂ© est utilisĂ© pour colorer la surface du surimi en orange), etc. La pĂąte est ensuite travaillĂ©e et Ă©talĂ©e en fines couches pour ĂȘtre cuite Ă la vapeur. Elle est enfin mise en forme (gĂ©nĂ©ralement enroulĂ©e et scarifiĂ©e pour obtenir les bĂątonnets), conditionnĂ©e, et pasteurisĂ©e. AprĂšs un dernier contrĂŽle sanitaire, le surimi est conditionnĂ©, stockĂ© et acheminĂ© jusqu'aux rayons frais des distributeurs, dans le respect de la chaĂźne du froid[15].
Nutrition et santé
Les apports nutritionnels moyens pour 100 g de surimi (soit 6 bĂątons environ) sont les suivants[16] :
- Calories : 101 kcal
- Protéines : 9 g. Le surimi renferme des protéines, mais dans des quantités bien moins importantes que le poisson naturel[17], qui en apporte environ 20 g.
- Glucides (sucres) : 12 g. Le surimi comporte donc une quantitĂ© non nĂ©gligeable de glucides ajoutĂ©s lors de sa prĂ©paration. Il sâagit gĂ©nĂ©ralement dâamidon, dont le rĂŽle est de donner une texture agrĂ©able au bĂąton de surimi. Les poissons ne contiennent naturellement pas ou peu de glucides.
- Lipides (matiĂšres grasses) : 2 g. Le surimi prĂ©sente lâavantage dâĂȘtre peu gras, mais pourvu dâacides gras omĂ©ga 3. Cependant les poissons gras (maquereau, thon, sardinesâŠ) s'avĂšrent plus riches en acides gras omĂ©ga-3, tout en ayant un rapport omĂ©ga 3 / omĂ©ga 6 positif.
- Sodium (sel) : 670 mg. Le Programme national nutrition santĂ© (PNNS)[18] recommande une consommation de sel nâexcĂ©dant pas 5 Ă 6 g par jour. Ainsi, 100 g de surimi couvrent prĂšs de 30 % des apports journaliers recommandĂ©s en sel (soit prĂšs de 1,5 g de sel), ce qui en fait un aliment potentiellement Ă Ă©viter pour les personnes sujettes Ă certaines pathologies (hypertension, rĂ©tention dâeauâŠ)
- Fibres : 0 g.
- Vitamines : le surimi est moins riche en vitamines quâun poisson. Cependant, il comporte de la vitamine A (indispensable pour la vision), de la vitamine E (antioxydante) et de la vitamine B12. Le surimi Ă©tant un produit cuit et pasteurisĂ©, il nâexpose ni Ă la toxoplasmose ni Ă la listĂ©riose ; il peut donc ĂȘtre consommĂ© par les personnes les plus sensibles au regard de la sĂ©curitĂ© alimentaire, notamment les femmes enceintes[19]. Il convient toutefois d'observer les rĂšgles de conservation de tout produit frais : conservation au rĂ©frigĂ©rateur, respect des dates de pĂ©remption, consommation dans un dĂ©lai de 24 h aprĂšs ouverture de l'emballage[20].
Consommation, production et emploi
TrĂšs peu de donnĂ©es fiables sont disponibles sur les poissons, chairs de poisson et pĂątes de poisson (« surimi-base ») utilisĂ©s pour le surimi ainsi que sur le surimi lui-mĂȘme[21]. Selon le sens donnĂ© au terme « surimi », les statistiques sont trĂšs diffĂ©rentes. Par exemple, Ă partir dâune tonne de « poissons Ă surimi », on peut obtenir 250 kg de « chair de poisson Ă surimi » qui permettront dâobtenir 240 kg de « pĂąte de poisson » utilisĂ©e pour produire 600 kg de surimi au sens propre (produits finis).
Poissons pour surimi
Les estimations des tonnages de poissons utilisĂ©s pour la confection de surimi sont hasardeuses[22]. Le tonnage de poisson pĂȘchĂ© est ainsi souvent estimĂ© Ă partir des estimations de production de surimi-base. Le taux de conversion est de lâordre de 3,5 Ă 5 : on produit en moyenne une tonne de surimi-base Ă partir de 3,5 Ă 5 tonnes de poisson[23].
En 2007, il était estimé que la production de surimi dans le monde utilisait deux à trois millions de tonnes de poisson, soit deux à trois pour cent de la production mondiale de poisson[24].
Production
La FAO produit des statistiques sur les pĂątes de poissons congelĂ©es destinĂ©es Ă la production de surimi, soit une partie seulement de lâensemble des pĂątes pour surimi, pour les pays qui lui transmettent des donnĂ©es. Elle estimait la production mondiale de ces pĂątes surgelĂ©es Ă 861 000 tonnes en 2004[25]. Si on inclut les autres types surimi-base pour lesquelles les donnĂ©es sont disponibles, on obtient une estimation de production mondiale de surimi-base de 1 155 000 tonnes en 2004[26]. Ă partir des diverses donnĂ©es disponibles et dâune analyse de leur fiabilitĂ©, une Ă©tude dâensemble de la FAO de 2007 proposait comme « meilleures estimations » une production mondiale de surimi-base de 750 000 tonnes en 2004 : Ătats-Unis (250 000 t), ThaĂŻlande (140 000 t), Japon (100 000 t), Chine (80 000 t)[27] et Viet Nam (50 000 t)[28].
En 2009, un expert de la Surimi School estimait qu'entre 550 000 et 600 000 tonnes de surimi-base Ă©taient produites dans le monde[29].
Selon Pascal Guenneugues[30], la production mondiale de surimi-base aurait été de 850 000 à 900 000 tonnes en 2012, 800 000 t en 2013. La production en 2012 et 2013 aurait été de 140 000 et 125 000 t au Vietnam, 90 000 et 75 000 t en Thaïlande, 65 000 et 55 000 t en Inde[31] - [32].
La production mondiale de surimi-base se serait élevée à 800 000 tonnes en 2015[32].
Commerce international
Ă lâexception du Japon et â probablement â de la Chine et de lâInde, les producteurs majeurs de surimi-base exportent une grande partie de leur production. Par exemple, les Ătats-Unis exportent plus de 90 % de leur production, principalement vers le Japon et la CorĂ©e du Sud[33]. En 2013, les principaux exportateurs Ă©taient la Chine, le Vietnam, les Ătats-Unis et la ThaĂŻlande[34].
Le premier importateur mondial est le Japon (315 000 tonnes en 2004). La CorĂ©e du sud a importĂ© 134 000 tonnes de surimi-base en 2012, 150 000 en 2013 et 158 000 en 2014[35]. Les donnĂ©es de commerce international de la Chine et de TaĂŻwan sont peu fiables. LâUnion EuropĂ©enne importe presque autant de surimi-base que de surimi prĂȘt Ă la consommation[36].
Consommation
Selon Guenneugues, la consommation mondiale de surimi-base serait de lâordre de 800 000 tonnes en 2012 et 850 000 tonnes en 2013.
Le Japon est le pays oĂč la consommation apparente (production + importation - exportation) de surimi-base est la plus Ă©levĂ©e (413 000 tonnes en 2004 selon une estimation de la FAO), suivi de la Chine (de 65 000 Ă 346 000 t en 2004 selon les estimations)[37], de la CorĂ©e (environ 100 000 tonnes) et de la ThaĂŻlande (56 000 t en 2004). En CorĂ©e du sud, la consommation augmentait de 95 000 tonnes en 1995 Ă 119 000 tonnes en 2006[38]. Avec des importations de 158 000 tonnes en 2014, la consommation de surimi-base du pays est probablement beaucoup plus Ă©levĂ©e.
Surimi (produits de consommation finale)
La production mondiale de surimi serait de lâordre de 1 500 000 tonnes par an au dĂ©but des annĂ©es 2010[39], ce qui impliquerait quâen moyenne mondiale, le surimi contiendrait environ 55 % de surimi-base.
Avec une consommation estimée de 500 000 tonnes par an, le Japon est le premier producteur et consommateur de surimi, principalement sous forme de surimi à frire (200 000 tonnes), de kamaboko et de chikuwa (100 000 tonnes chaque)[34].
La production française de surimi atteignait 53 576 tonnes en 2012 et 50 925 tonnes en 2013, dont prÚs de 90 % sont consommés en France[40]. La consommation française, qui ne s'élevait qu'à 12 400 tonnes en 1985, atteignait 63 373 tonnes en 2011, puis 60 492 tonnes en 2012 et 57 116 tonnes en 2013. La France est ainsi le premier consommateur européen de surimi, devant l'Espagne (43 000 tonnes ), puis l'Italie (10 800 tonnes) et le Royaume-Uni (environ 10 000 tonnes)[40].
La filiÚre française du surimi représente plus de 1 100 emplois directs chez les fabricants ; si on inclut les emplois indirects, elle représente environ 4 000 emplois. Le chiffre d'affaires total des quatre principaux fabricants français de surimi représentait 218 millions d'euros en 2013[40].
Notes et références
- « Le surimi est-il issu dâune pĂȘche responsable ? » (consultĂ© le ).
- Mais les Japonais utilisent de plus en plus dans le langage courant le terme « surimi » pour les poissons eux-mĂȘmes ou, comme les Français ou les Britanniques, pour les prĂ©parations Ă base de pĂąte de poisson.
- Association française de normalisation.
- « 14 Déc 2017 Surimi : ce que dit la norme volontaire NF V45-068 », site de l'Afnor.
- MinistĂšre forĂȘt, « Le surimi ? Pourquoi pas ! â Portail public de l'alimentation », sur alimentation.gouv.fr (consultĂ© le ).
- Mais le produit peut aussi contenir du merlan : cloverleaf.ca, site commercial.
- Site de Radio-Canada.
- L'Office de la langue française du Québec a toutefois normalisé « surimi» : site de l'Office.
- « Quelles espÚces de poissons entrent dans la composition du surimi ? », sur I love surimi.
- « Quây a-t-il vraiment dans le surimi ? », sur e-sante.fr (consultĂ© le ).
- Voir la proposition de RĂšglement du 20 octobre 2015 ou la question sur les surimis qui contiennent moins de 50 % de produits de la pĂȘche.
- Welling, Dominic « Consumer Group Blasts French Seafood Brands for Vague Labeling », dans Intrafish, .
- « Législation additifs alimentaires », sur eur-lex.europa.eu (consulté le ).
- « Ces substances que nous cache⊠le surimi », sur consoglobe.com (consulté le ).
- Nicoals Robertson, « Qu'y a-t-il vraiment dans votre surimi ? », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
- « Composition nutritionnelle - Surimi, bùtonnets », sur informationsnutritionnelles.fr.
- « Famille dâaliments », sur Doctissimo.fr.
- « Bien manger, sel : à limiter », sur Mangerbouger.fr.
- « https://www.anses.fr/fr/system/files/BIORISK2012sa0102.pdf », sur www.anses.fr (consulté le ).
- « Comment conserver le surimi ? » (consulté le ).
- Vidal-Giraud & ChĂąteau (04-2007), p. 4 et 6.
- D'une part, la majeure partie des poissons est transformĂ©e en chair de poisson sur les bateaux et nâest pas pesĂ©e ; d'autre part, les pĂȘcheurs ne savent pas toujours quelle sera l'utilisation des produits de leur pĂȘche.
- FAO (2010) p. 15 et 22T11.
- Vidal-Giraud & ChĂąteau (04-2007) p. 1.
- Les producteurs principaux Ă©tant la RĂ©publique Populaire de Chine (330 000 tonnes), les Ătats-Unis (252 000 tonnes), Taiwan (175 000 tonnes) et le Japon (52 000 tonnes). Mais les donnĂ©es excluent des producteurs majeurs comme la ThaĂŻlande ou le Vietnam. La production de la CorĂ©e du Sud Ă©tait estimĂ©e Ă 50 tonnes seulement. Voir Vidal-Giraud & ChĂąteau (04-2007) p. 4 et 6.
- Avec pour producteurs principaux la RĂ©publique Populaire de Chine (362 000 tonnes), les Ătats-Unis (252 000 tonnes), TaĂŻwan (176 000 tonnes), le Japon (104 000 tonnes), la ThaĂŻlande (90 000 tonnes). Ce total nâinclut pas le Vietnam, et la production de la CorĂ©e du Sud nâĂ©tait estimĂ©e quâĂ 850 tonnes. Voir Vidal Giraud & ChĂąteau (04-2007) p. 5 & 6.
- Les donnĂ©es officielles de production de la Chine (362 000 tonnes) semblent peu fiables et incluent probablement, outre une production dâenviron 80 000 tonnes, plus de 280 000 tonnes importĂ©es, dont une grande partie provenant de Taiwan. Ă l'opposĂ©, certains analystes croient que la production chinoise, rĂ©alisĂ©e majoritairement par de petits producteurs, est trĂšs largement sous-Ă©valuĂ©s, pouvant mĂȘme dĂ©passer un million de tonnes par an. Voir Matchdeck (06-2014).
- Vidal-Giraud & ChĂąteau (04-2007) p. 7.
- Wanchana (08-2009) p. 2.
- Spécialiste du marché mondial du surumi-base et du surimi. Voir surimi school Spekers bio, p. 1-2.
- Voir Van Ha Global surimi production could face 50 000 t or more shortfall this year. Tuna, 29 avril 2014.
- Wietecha, Ola Expected increase in 2016 surimi production may lead to market crash. Undercurrentnews, 14 avril 2016.
- Wanchana (08-2009).
- Matchdeck (06-2014).
- Sun Yung Yoo (04-2014) Korea â Republic of. - Seafood Market Annual Update 2014. GAIN Report No. KS 1416, Global Agricultural Information Network, USDA Foreign Agricultural Service 24 juillet 2015, 20 p. ; Sun Young Yoo 2015 Korea â Republic of. - Seafood Products Market Brief. GAIN Report No. KS 1529, Global Agricultural Information Network, USDA Foreign Agricultural Service, 24 juillet 2015, 20 p..
- Ernst & Young et al. Study on the supply and marketing of fishery and aquaculture products in the European Union - Executive summary. European Commission Directorate-General for Maritime Affairs and Fisheries, May 2009, 34 p. (p. 19).
- Si la production artisanale chinoise est fortement sous-estimée, comme le croient certains, la Chine serait de loin le plus gros consommateur mondial de surimi-base. Voir Matchdeck (06-2014).
- Index Mundi Surimi - Production, Consumption, Exports, and Imports Statistics.
- Planetoscope (2012) Production mondiale de surimi, 2012.
- Les donnĂ©es françaises sont produites par l'Adisur (Association pour le dĂ©veloppement des industries du surimi) et diffusĂ©es par l'ADEPALE (Association des Produits Alimentaires ĂlaborĂ©s) : ADEPALE Les chiffres clĂ©s - EnquĂȘte 2012 ; French Surimi Sales Dip 4% in 2012, Undercurrent News, 16 avril 2013 ; ADEPALE Chiffres clĂ©s 2014, janvier 2015, 35 p. ; ADEPALE Les chiffres clĂ©s 2014 (DonnĂ©es 2013).
Bibliographie
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- Matchdeck (06-2014) Review of the 2013 World Surimi Market, .
- Park, Jae W. (11-2013) Surimi and Surimi Seafood, Third Edition. CRC Press, , 666 p. (ISBN 9781439898574)
- Vidal-Giraud, BenoĂźt et ChĂąteau, Denis (04-2007) Globefish Research Programme. World Surimi Market, FAO Globefish, Vol. 89, , 128 p..
- Wanchana, Worawit (08-2009) Overview of Global Surimi Market and Production. Présentation, , 7 p.