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Sleepers (film)

Sleepers ou La correctionau Québec[1] est un film américain réalisé par Barry Levinson, sorti en 1996.

Sleepers

Titre québécois La correction[1]
RĂ©alisation Barry Levinson
Scénario Barry Levinson
Musique John Williams
Acteurs principaux
Sociétés de production Baltimore Pictures
PolyGram Filmed Entertainment
Propaganda Films
Warner Bros.
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
DurĂ©e 147 minutes
Sortie 1996

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit de l'adaptation du roman du mĂȘme titre de Lorenzo Carcaterra, paru en 1995[2].

Il est présenté hors compétition à l'ouverture de la Mostra de Venise 1996[3].

Résumé

De 1966 Ă  1968

En 1967, dans le quartier new-yorkais de Hell's Kitchen Ă  Manhattan, quatre jeunes amis insĂ©parables, Shakes, Michael, John et Tommy, vivent dans les rues sous le regard bienveillant du pĂšre Bobby. MalgrĂ© l'attention de l'homme d'Église pour maintenir les quatre copains sur la bonne voie, ceux-ci mĂšnent une vie difficile, marquĂ©e notamment par leur rencontre avec King Benny, le parrain local de la pĂšgre. Ce dernier leur confie des petits boulots tels que transporter des fonds. Ils ont une amie, Carol, qui les suit dans leurs aventures.

Leur destinĂ©e est bouleversĂ©e par une farce qui tourne au drame lorsque le chariot Ă  hot dog qu'ils viennent de dĂ©rober devient l'instrument d'un grave accident manquant de tuer un passant. Leur vie va soudainement basculer. AprĂšs leur procĂšs, ils sont condamnĂ©s et envoyĂ©s pour un an dans une maison de redressement pour mineurs, Wilkinson Home For Boys, une des plus strictes de l'État de New York.

1981 : élément perturbateur

À Wilkinson, les geĂŽliers sont des sadiques. Seules leurs lois comptent, en l'occurrence celles de la pĂ©dophilie et de l’humiliation. Ils battent et violent les jeunes garçons dont ils ont la garde. Le quatuor tente de prendre sa revanche contre les gardiens et tentent d'utiliser le match "amical" de football amĂ©ricain avec les gardiens pour ce faire ; cela ne rĂ©sulte qu'en l'envoi des quatre gamins en isolement et Ă  Rizzo, un adolescent noir leader des autres dĂ©tenus, finissant battu Ă  mort par les gardiens, la cause de la mort Ă©tant attribuĂ©e Ă  une pneumonie. Les adolescents font alors un pacte qui les lie dans le silence.

Des années plus tard dans un bar, John et Tommy, devenus des criminels notoires et ultra-violents, croisent Sean Nokes, l'un des gardiens pédocriminels homosexuels, devenu depuis un agent de police, et l'abattent en public de plusieurs balles aprÚs lui avoir demandé s'il se souvenait d'eux.

Le procĂšs

À ce moment s'ouvre un nouveau procĂšs. Mais Michael, devenu procureur, et Shakes journaliste, sont bien dĂ©cidĂ©s Ă  se venger de leurs bourreaux d'autrefois en Ă©liminant, lĂ©galement ou non, les autres gardiens et en dĂ©fendant leurs amis. InspirĂ© par le roman de son enfance Le Comte de Monte-Cristo dont il lit une page chaque jour, Michael s'arrange pour se voir confier l'accusation dans le procĂšs. Il souhaite perdre le procĂšs tout en confrontant leurs anciens tortionnaires Ă  la justice des tribunaux mais surtout Ă  la justice de la rue, par l'intermĂ©diaire de la pĂšgre de Brooklyn. MalgrĂ© ses activitĂ©s illĂ©gales, ces criminels notoires n'en restent pas moins hostiles Ă  la maltraitance des enfants. Ils s’associent Ă  Carol, aujourd'hui assistante sociale.

Ralph Ferguson, ancien gardien et le meilleur ami de Sean Nokes, vient témoigner en faveur de son ami mort. Il est finalement forcé d'admettre devant la Cour qu'il a pris part à des séances de torture et de viol. Il perd son emploi de travailleur social, sa femme et ses enfants.

Adam Styler, gardien devenu lui aussi policier, est toujours adepte des viols et brutalitĂ©s sur les jeunes garçons qu'il arrĂȘte dans le cadre de son travail. Il rackette Ă©galement les dealers de drogue de son ressort, tuant ceux qui se refusent Ă  son chantage. Shakes remet un dossier Ă  charge trĂšs complet constituĂ© par Michael au fil des ans, Ă  Davenport, un "bƓuf-carotte" honnĂȘte, neveu de King Benny. King Benny, regrettant de ne pas avoir pu faire plus pour les quatre garçons, met Ă  contribution tout son rĂ©seau pour les aider Ă  se venger. Styler est arrĂȘtĂ© pour meurtre.

Le dernier surveillant, Henry Addison, devenu un homme politique et s'Ă©tant endettĂ© chez des usuriers pour se payer les services sexuels de garçons, voit ses dettes transfĂ©rĂ©es et finalement rachetĂ©es par Little Cesar, un prĂȘteur sur gages, frĂšre aĂźnĂ© de Rizzo. Incapable de rembourser, Addison est abattu par les hommes de main de Little Cesar, qui venge ainsi la mort de Rizzo.

John et Tommy sont finalement innocentés grùce au pÚre Bobby. Informé par Shakes des tortures qu'ils ont subies à Wilkinson, et aprÚs avoir longuement hésité à se parjurer en donnant un faux témoignage pour sauver ses protégés, il opte lui aussi pour la vengeance.

La vengeance aura eu raison de la justice de l’État et les quatre amis, de nouveau rĂ©unis, pourront enfin vivre un court moment de paix.

DĂ©nouement

Seuls Michael et Shakes sortent indemnes de cette histoire.

Tommy sera retrouvé criblé de balles avec son chapelet fétiche en poche et John sera lui aussi retrouvé mort, victime d'une chute en étant ivre. Michael choisit de vivre en Angleterre en travaillant comme menuisier.

Shakes, lui, obtient une petite promotion dans le journal pour lequel il travaille. Carol a eu un enfant, nommé d'aprÚs tous les membres du quatuor et qu'elle surnomme Shakes.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.

Distribution

Production

Le scĂ©nario s'inspire du roman Sleepers de Lorenzo Carcaterra. Ce dernier affirme que l'histoire Ă©tait vraie. Cependant, aucune trace d'une telle histoire ne fut retrouvĂ©e dans les archives de l'État de New York[6] - [7].

Le film est tournĂ© Ă  Brooklyn, et Ă©galement Ă  Manhattan. L'hĂŽpital Fairfield Hills (en) Ă  Newtown dans l'État du Connecticut a servi de cadre pour la prison d'accueil pour garçons mineurs Wilkinson.

Le restaurant de McHale (no 750, 8th Avenue, au croisement de la 46th Street, Ă  Manhattan) a servi pour tourner la scĂšne de l'assassinat.

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Critiques

Sleepers reçoit un accueil critique assez partagĂ© dans les pays anglophones, recueillant 73 % d'avis favorables sur le site Rotten Tomatoes, basĂ© sur 52 commentaires collectĂ©s et une note moyenne de 6.6⁄10[8], mais recueillant un score de 49⁄100 sur le site Metacritic, basĂ© sur 18 commentaires collectĂ©s[9].

Box-office

DĂšs sa sortie en salles aux États-Unis, Sleepers est restĂ© premier du box-office pendant les deux premiĂšres semaines Ă  l'affiche, avec 29 533 356 dollars de recettes engrangĂ©es[10]. Finalement, le film a rapportĂ© 53 315 285 dollars de recettes sur le territoire amĂ©ricain[10]. C'est dans les pays Ă©trangers que le film rencontre un important succĂšs, rapportant un total de 165 615 285 dollars de recette au box-office mondial[10].

En Europe, le film a assez bien marchĂ©, totalisant 1 762 652 entrĂ©es en France[11], 1 901 544 entrĂ©es en Allemagne[12], 1 662 177 entrĂ©es en Espagne[12], 2 876 524 entrĂ©es au Royaume-Uni[12] et 1 351 969 entrĂ©es en Italie[12].

Distinctions

(en) RĂ©compenses pour Sleepers sur l’Internet Movie Database

RĂ©compense

Nominations

Notes et références

  1. « La correction », sur cinoche.com (consulté le ).
  2. « SLEEPERS ‱ Explication de Film », sur Explication de Film, (consultĂ© le ).
  3. Pascal Mérigeau, « Le 53e Festival de Venise entre Europe et Amérique », sur Le Monde, (consulté le ).
  4. ProCinéma - Consulté le - Site de la société de distribution.
  5. (en) Sleepers — Informations sur la sortie sur l’Internet Movie Database (consultĂ© le ).
  6. « Sleepers, NRJ 12 : le film est-il tiré d'une histoire vraie ?... », sur telestar.fr, (consulté le ).
  7. (en) Bernard Weinraub, « 'Sleepers' Debate Renewed: How True Is a 'True Story'? », sur The New York Times, (consulté le ).
  8. (en) « Sleepers », sur Rotten Tomatoes, Flixster (consulté le ).
  9. (en) « Sleepers », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  10. (en) « Sleepers Â», sur Box Office Mojo (consultĂ© le ).
  11. « Sleepers », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  12. (en) « Lumiere », sur coe.int (consulté le ).

Liens externes

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