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Ski (matériel)

Le ski alpin est un accessoire de longueur variable, généralement de la taille de l'utilisateur, d'une largeur équivalente à celle du pied humain mais parfois beaucoup plus large (ski fat) selon l'utilisation (piste ou hors-piste) et possédant un cambre traditionnel (courbure) ou inversé. La semelle est d'aspect lisse, semi-rigide mais peut comporter une rainure en son centre pour les skis d'ancienne génération (skis droits). Le ski, fixé à la chaussure par une fixation réglable garantissant le déchaussage en cas de chute, permet ainsi à une personne de skier, c'est-à-dire de glisser sur un matériau à faible frottement comme la neige.

Trois paires de skis de slalom

Utilisés par paire, certains skis sont latéralisés (ski gauche/ski droit) en raison de la répartition des matériaux dans la structure du ski (titane/carbone) et de leur conception (cambre sur la carre intérieure et rocker sur la carre extérieure). Cette technologie concerne certains skis de piste au shape asymétrique qui oblige le skieur à respecter le chaussage ski gauche/ski droit.

Initialement conçu comme une aide à se déplacer sur la neige, le ski s'est progressivement complexifié vers une forme et une structure de haute technologie accroissant le plaisir récréatif de la glisse et la performance, en participant ainsi au développement des sports d'hiver.

Description

Ski alpin vu de dessus

Le ski est divisé en trois parties : l'avant du ski ou spatule, le milieu du ski (sous les chaussures) ou patin, l'arriÚre du ski ou talon. Dans la plupart des cas, il a une symétrie structurelle axiale.

Forme

Vu de dessus, le ski alpin moderne possĂšde ce qu'on appelle dans le jargon une taille de guĂȘpe : la spatule et le talon sont plus larges que le patin. Cela se traduit par la dĂ©finition d'une ligne de cotes, c’est-Ă -dire par la dĂ©finition de la largeur du ski en ces trois points.

Quand un ski possĂšde une taille de guĂȘpe, on dit qu'il est profilĂ©. Le ski parabolique est un modĂšle de ski profilĂ© qui connaĂźt un vif succĂšs, dont le nom fait rĂ©fĂ©rence Ă  la forme des bords du ski. Cette forme de parabole permet au ski, si le skieur exerce une pression suffisante, de flĂ©chir pour Ă©pouser la forme d'un virage en taillant la neige. Le skieur gagne donc en vitesse, puisque le ski ne dĂ©rape plus pendant le virage.

Le ski profilĂ© est maintenant l'outil de choix pour une grande variĂ©tĂ© de terrains et d'adeptes : le dĂ©butant aimera la facilitĂ© avec laquelle celui-ci se manƓuvre dĂšs les premiĂšres descentes, alors que l'expert apprĂ©ciera sa polyvalence et sa rapiditĂ© de mouvement, mĂȘme Ă  grande vitesse. Cependant, depuis quelques annĂ©es, plusieurs skis ayant un profil beaucoup moins prononcĂ© ont fait leur apparition sur les pentes et gagnĂ© la faveur du grand public, notamment pour des usages particuliers comme le ski hors piste ou les acrobaties. Certains skis ont mĂȘme une spatule et un talon de dimensions infĂ©rieures au patin comme les skis Armada ARG. Cette construction rĂ©partit le poids du skieur sur une plus large surface de contact et, en retour, permet une plus grande portance dans la poudreuse.

De plus, les dimensions et la construction du ski sont parfois dictĂ©es par des normes trĂšs prĂ©cises, notamment sur les skis de slalom qui, selon les normes FIS, doivent mesurer 165 centimĂštres pour les hommes et 155 centimĂštres pour les femmes au minimum, mais font Ă©galement l'objet de restrictions concernant la longueur dans toutes les disciplines et le rayon des skis pour les compĂ©titions internationales (FIS). Elles sont par exemple d'un radius (rayon de courbe) de 23 en 2007 et sera de 27 en 2008 (il ne faut pas oublier qu'il existe une tolĂ©rance d'un an avant la mise en conformitĂ© des skis des coureurs qui sont sur les circuits FIS A, B, C, D). Pour la discipline de la descente, la longueur des skis doit ĂȘtre comprise entre 220 centimĂštres et 240 centimĂštres, les skis doivent ĂȘtre adaptĂ©s Ă  la grande vitesse et n'avoir aucun rajout d'appendice aĂ©rodynamique[1].

Vue sur le rocker arriÚre situé au talon d'un ski de piste

Certains skis sont dotés d'un rocker à l'avant (avant du ski relevé, entre le patin et la spatule), voire d'un double rocker (avant et arriÚre) permettant un meilleur déjaugeage en neige poudreuse (skis de freeride). D'autres sont dotés d'une double spatule (av-ar) facilitant le ski à reculons pour effectuer des acrobaties dans le cadre d'une pratique freestyle.

Structure

SchĂ©ma grossier de la structure en sandwich d’un ski moderne.
SchĂ©ma permettant de visualiser ce qu’est le rayon de courbure d’un ski parabolique.

Les principaux éléments d'un ski sont :

  • la semelle : gĂ©nĂ©ralement en polyĂ©thylĂšne, elle est au contact de la neige et permet donc au ski de glisser. Sur les skis droits d'ancienne gĂ©nĂ©ration, elle est rainurĂ©e dans le sens de la longueur pour permettre Ă  la neige fondue de s'Ă©vacuer plus rapidement et ainsi d'accroĂźtre la vitesse du skieur. En effet, le ski ne glisse pas directement sur de la neige, mais sur l'eau qui rĂ©sulte de la fonte de la neige au contact du ski. Elle nĂ©cessite un entretien rĂ©gulier pour amĂ©liorer la glisse (rebouchage des trous et fartage). Par ailleurs, le fartage utilisĂ© dĂ©pend de la consistance de la neige ;
  • les carres : situĂ©es de chaque cĂŽtĂ© du ski, elles permettent de le contrĂŽler sur la neige. En acier trĂšs rĂ©sistant Ă  l’abrasion et trĂšs aiguisĂ©es, elles permettent la conduite des virages et l’accroche sur neige dure. Elles nĂ©cessitent un affĂ»tage rĂ©gulier pour conserver l'aspect tranchant ;
  • le noyau : comme son nom l'indique, il se situe au cƓur du ski et joue un rĂŽle majeur sur sa rigiditĂ©. C'est sur ce point que les constructeurs diffĂšrent le plus. ConstituĂ© d'alliages (tel que le titanal), de bois ou de mĂ©taux, il donne au ski sa soliditĂ© et sa rigiditĂ©. Ce cƓur est souvent trĂšs sensible Ă  l'eau et doit donc ĂȘtre protĂ©gĂ© par des couches sandwiches ;
  • le dessus du ski : souvent fabriquĂ© Ă  partir de composite Ă©poxy renforcĂ© de fibres de verre, il permet de protĂ©ger le cƓur du ski et joue un rĂŽle dĂ©coratif (sĂ©rigraphie). La couche supĂ©rieure (topsheet) est une feuille polymĂ©rique transparente dĂ©corĂ©e sur le dessous et malheureusement sensible aux chocs et aux coups de carres.

Historique

Dans Sur les neiges de l'AltaĂŻ, un reportage franco-suisse sur Arte le , sorti en 2015, rĂ©alisĂ© par Mario Casella, on voit des pĂ©troglyphes dans l'AltaĂŻ chinois de plus de 10 000 ans montrant des hommes chaussĂ©s de skis. En 1868, le norvĂ©gien Sondre Norheim invente le ski qui s'appellera TĂ©lĂ©mark, du nom de la rĂ©gion oĂč il habite. C'est le premier ski dont la largeur du centre est infĂ©rieure Ă  celle des extrĂ©mitĂ©s[2].

En 1905, l'armée française construit pour la premiÚre fois en série des skis, à Briançon.

À l'origine plus grand que le skieur, le ski peut maintenant ĂȘtre plus petit que lui grĂące aux avancĂ©es technologiques, et notamment Ă  la forme parabolique[3]. Cette forme parabolique est apparue en 1993[4].

Marché

De 5,3 millions de paires de ski vendues dans le monde en 1971-1972[5], le marchĂ© mondial est passĂ© Ă  11,3 millions de paires en 1979[6]. 6 millions de paires de skis ont Ă©tĂ© vendues dans le monde en 1994[7], 5,2 millions en 1996 puis 4,6 millions en 1997[8], et 4,2 millions en 1998[9]. 7 millions de paires ont Ă©tĂ© vendues en 2002[10], 4,62 millions en 2005 et le marchĂ© Ă©tait de 463 millions d'euros pour 4,64 millions de paires de ski alpin en 2006[11].

En 2008, le marchĂ© Ă©tait de 382 millions d’euros : 295 pour le ski et 87 pour le snowboard avec 3,5 millions de paires de skis vendues dans le monde, dont 450 000 en France (12,9 %) ou 60 % des ventes se font pour la location[12]. En 2008/2009, 470 000 paires ont Ă©tĂ© vendues en France[6]. Toujours de 3,5 millions de paires en 2010, le marchĂ© mondial Ă©tait rĂ©parti Ă  60 % en Europe, 30 % en AmĂ©rique du nord et 10 % pour le reste du monde[13]. En 2015, le marchĂ© global est d'un peu moins de 5 millions de paires de skis, en baisse de 5 %[14]

Entretien des skis

Affûtage des carres

Carres métalliques de part et d'autre de la semelle d'un ski de piste.

Si on veut affûter les carres ou farter les skis, on amÚne généralement ses skis dans un magasin spécialisé (location/vente) pour les confier à un skiman, spécialiste de l'entretien du matériel.Ces opérations sont payantes. Mais on peut aussi le faire chez soi, si on a le bon matériel et qu'on a appris à le faire dans les rÚgles de l'art : en effet, un mauvais affûtage peut rendre le ski totalement inconduisible.

Entretien de la semelle

Avant le fartage, il est recommandĂ© de reboucher les trous causĂ©s par les cailloux qui affleurent sur la piste et marquent la semelle. Il existe dans le commerce des bĂątons de la mĂȘme matiĂšre et couleur que la semelle que l'on fait fondre dans les trous d' impact pour retrouver l'aspect lisse originel de la semelle, extrĂȘmement important pour une glisse optimale.

Fartage

Le fartage a pour but d'entretenir et protéger la semelle et d'accroßtre la capacité de glisse du ski. Il est réalisé avec une matiÚre ayant l'aspect et la forme d'un savon nommée fart qu'on fait fondre sur la semelle du ski et qu'on étale. AprÚs l'avoir étalé, attendre deux ou trois heures puis gratter la semelle avec une raclette pour enlever l'excédent. La semelle est ensuite lissée afin d'optimiser la glisse du ski. Une erreur de manipulation dans le fartage (brûlure de la semelle) peut détruire irrémédiablement la semelle du ski.

Il existe plusieurs types de fart utilisés selon le type et la température de la neige.

Certains amateurs de ski possÚdent, outre l'éventail de skis adapté à leur pratique, des « skis-cailloux », skis en fin de vie qui ne craignent pas d'affronter les pierres et les pistes dégradées en début ou fin de saison de ski.

Types de ski alpin selon l'utilisation

En haut un ski de piste traditionnel, en bas un ski de freeride trĂšs large (fat)

On distingue plusieurs types de skis alpins qui sont tous une déclinaison du ski de piste standard décrit supra. Choisis en fonction du niveau (débutant, confirmé, expert), de la pratique (préférence piste, mixte piste/hors-piste ou exclusivement poudreuse), de la taille du skieur, en version homme ou femme, ils permettent de pratiquer différentes disciplines sur le domaine skiable d'une station ou à proximité, sur neige damée et/ou en poudreuse :

  • les skis de piste : dĂ©butants, Ă©volutifs, performance, carving ;
  • les skis all-moutain (ou all-resort en AmĂ©rique du Nord) : polyvalents, ils permettent d'Ă©voluer sur piste et autorisent les incursions en bord de piste et hors-piste ;
  • les skis de hors-piste/freeride : permettent d'Ă©voluer en poudreuse, le hors-piste est leur terrain de prĂ©dilection. La gamme comprend des skis plus larges que les all-moutain (permettant nĂ©anmoins le ski sur piste mĂȘme si ce n'est pas leur vocation) voire trĂšs larges (skis fat, big mountain) typĂ©s exclusivement hors-piste en neige profonde ;
  • les skis freestyle : skis Ă  deux spatules (av/ar) permettant d'Ă©voluer Ă  reculons, c'est le matĂ©riel pour effectuer des acrobaties dans une structure appelĂ©e snowpark. Une sous-catĂ©gorie backcountry avec des skis plus larges permet de pratiquer le freestyle en poudreuse hors-piste. Les carres peuvent ĂȘtre renforcĂ©es afin de rĂ©sister aux chocs et impacts sur les modules ;
  • les skis freeski : polyvalents, ces skis, commercialisĂ©s dĂ©sormais par de nombreuses grandes marques de skis, permettent de pratiquer les deux disciplines du freestyle et du freeride ;
  • les skis de compĂ©tition : slalom, slalom gĂ©ant, super-G, descente.

Autres skis

Skis de fond

On distingue deux grandes familles de skis de fond :

  • les skis pour le fond classique permettant de pratiquer la technique de l'alternatif ;
  • les skis de skating permettant la technique du pas de patineur.

Skis de randonnée nordique

Les skis de randonnée nordique (SRN) sont plus larges que les skis de fond et ressemblent visuellement à des skis alpins ou de randonnée. Ils sont dotés de carres, d'écailles et peuvent recevoir des peaux de phoque. Les fixations laissent le talon libre, à l'instar des skis de fond ou de télémark. Ils sont utilisés en terrain naturel, hors piste, de pente faible à modérée.

Skis de fond de randonnée

Connus aussi sous le nom de fjellskis[15], ces skis sont plus longs et plus fins que les SRN.Ils sont conçus pour sortir des pistes de fond et adaptés aux grands espaces. Ils sont essentiellement utilisés par les Norvégiens sur les hauts plateaux de NorvÚge.

Skis de randonnée

Les skis de randonnĂ©e prĂ©sentent de nombreux points communs avec les skis alpins dits de piste. Ils sont cependant plus courts, plus lĂ©gers et sont Ă©quipĂ©s de cales. Outre les peaux de phoque, ils sont dotĂ©s de fixations qui permettent de libĂ©rer le talon pour progresser en montĂ©e ou de le bloquer afin d'effectuer la descente dans les mĂȘmes conditions qu'un ski de piste. Ils sont utilisĂ©s en terrain naturel, hors-piste sur des pentes moyennes Ă  fortes.

Skis de ski-alpinisme

Dans la catégorie des skis de randonnée, on trouve également les skis de ski-alpinisme, matériel étudié pour effectuer des parcours chronométrés et qui privilégie la performance à la montée par l'allÚgement du matériel[16], au détriment parfois du plaisir de la descente.

Skis de freerando

Les skis de freerando (freeride + randonnĂ©e) sont semblables Ă  des skis de randonnĂ©e avec les mĂȘmes fixations, mais prĂ©sentent la particularitĂ© d'ĂȘtre plus longs et plus larges pour faciliter la descente de pentes hors-piste ou de couloirs en poudreuse, finalitĂ© de cette discipline[17].

Skis de ski fitness

Le ski fitness (ou speed-touring) se pratique sur les pistes de ski fermĂ©es avec du matĂ©riel classique de randonnĂ©e avec peaux de phoque. Il existe toutefois une gamme de skis dĂ©diĂ©s Ă  cette discipline[16] plus lĂ©gers que des skis de randonnĂ©e mais moins exclusifs que des skis de ski-alpinisme. Ils peuvent nĂ©anmoins ĂȘtre utilisĂ©s en compĂ©tition, en particulier par les dĂ©butants.

Skis de pente raide

Il n'y a pas Ă  proprement parler de skis spĂ©cifiques pour la pente raide. Cependant, certains spĂ©cialistes de cette discipline opteront pour des skis de randonnĂ©e, d'autres pour des skis typĂ©s freerando[18]. Le choix de la taille correspond globalement Ă  celle des skis de randonnĂ©e mais lĂ  encore, il n'y a pas de rĂšgles immuables. Quelques rares marques commercialisent toutefois des skis dĂ©diĂ©s Ă  cette discipline extrĂȘme.

Skis d'approche

Skis trĂšs courts et lĂ©gers permettant Ă  des alpinistes, dans un contexte hivernal, de se dĂ©placer vers la base des parois ou des couloirs (attaque) oĂč ils seront dĂ©posĂ©s avant d'entamer l'ascension.

Patinettes

Skis de petite taille, les patinettes ou mini skis ou encore snow blades sont destinés aux pratiquants recherchant un ski facile ne nécessitant pas un apprentissage long et parfois fastidieux. Dans le jargon du ski freestyle, les patinettes désignent de trÚs petits skis tolérés dans la discipline du slopestyle.

Ski-raquette

Également appelĂ© ski-hok, ce matĂ©riel est un compromis entre ski de randonnĂ©e nordique et raquette. Court et large, il permet d'Ă©voluer en forĂȘt et sur des terrains peu pentus[19].

Skis de télémark

Les skis de télémark de derniÚre génération sont visuellement semblables à des skis alpins ou de randonnée, avec un léger rocker en spatule et un talon plat. Ils sont équipés de fixations permettant la descente avec talon libre autorisant un grand nombre de pratiques : randonnée, freeride, slalom, etc.

Skis de saut (ski nordique)

Skis de grande taille, d'environ 2⁄50 mĂštres, larges de 110 millimĂštres et sans carres (leur longueur est de 2,53 mĂštres pour un athlĂšte de 1,73 mĂštre), les skis de saut permettent une friction minimale lors de la prise d'Ă©lan dans un rail de glace et un appui significatif sur l'air pendant la phase de vol. Ils comportent des rainures sous le patin qui garantissent la stabilitĂ© en l'air. Les chaussures et les fixations de saut Ă  ski sont Ă©galement spĂ©cifiques : leur mobilitĂ© permet au sauteur de rapprocher les skis du corps.

Skis de ski acrobatique/freestyle

Les skis de freestyle sont nettement plus légers que ceux de piste avec un équilibre différent, les fixations étant montées au niveau du centre de gravité.

Skis de bosses

Skis dĂ©diĂ©s Ă  cette discipline, ils sont trĂšs rares sur le marchĂ©. Selon la consistance de la neige, ils peuvent ĂȘtre remplacĂ©s par des skis freestyle.

Skis de slopestyle

Skis bi-spatulés avec un cambre classique et un double rocker. La largeur de 88 mm au patin en fait un ski adapté au snowpark.

Skis de Half-pipe

Skis bidirectionnels à double rocker et cambre classique, parfois avec carres renforcées et aux cotes de 90 mm au patin, 118 en spatule et 116 mm au talon, par exemple.

Skis de freestyle backcountry

Skis de la catégorie fat (trÚs larges, particuliÚrement adaptés à la poudreuse), légers, à double spatule et un profil rocker-cambre-rocker qui facilite le déjeaugeage. Exemple de cÎtes : largeur 96 mm au patin minimum (pouvant monter à 121 mm), 124 mm en spatule et 118 mm au talon avec un rayon de 19 mÚtres.

Skis de freestyle jib

Skis spécifiques à cette discipline qui se caractéristise par une pratique sur des obstacles non constitués de neige. D'une grande robustesse avec une forme symétrique parfaite, ils sont dépourvus de carres.

Skis de vitesse (KL)

En compĂ©tition, la longueur des skis est comprise entre 220 centimĂštres et 240 centimĂštres et le poids de la paire ne doit pas excĂ©der 15 kg (fixations comprises).

Notes et références

  1. FFS, « Extraits du rÚglement sur les équipements saison 2019-2020 », sur www.ffs.fr,
  2. « skiinghistory.org/skishistory.
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  3. « Le choix de la taille d' un ski », sur skitrace.com (consulté le ).
  4. (en) https://skiinghistory.org/history/evolution-ski-shape
  5. Presses universitaires de Bordeaux Le rĂȘve blanc: olympisme et sports d'hiver en France, 1993, p.245
  6. skipass : Vie du ski 3 : le marché, 8 mars 2010
  7. FR3 : L'industrie du ski, 12 janvier 1994
  8. Les Echos : Les nouvelles glisses au secours du ski, 10 novembre 1997
  9. L'usine nouvelle : Les skis paraboliques, réponse des fabricants au surf, 29 janvier 1998
  10. Le Monde : Rossignol relocalise une partie de sa production de skis, 29 septembre 2010
  11. Les Echos : Le ski français a perdu toutes ses marques, 10 février 2006
  12. Chambre des métiers de haute-savoie : le marché des sports outdoor, décembre 2011
  13. Le Dauphiné : Les fabricants de skis retrouvent des couleurs, 9 avril 2011
  14. France 3 : Quand le ski alpinisme inspire les skis de demain, 22 mai 2015
  15. Talon libre, « Les skis de fond de randonnée ou fjellskis », sur www.montagn.com,
  16. « Les 6 meilleurs skis de compétition et de ski-touring », sur www.montagnes-magazine.com,
  17. « Commles marques ont facilité l'accÚs au ski de randonnée », sur www.ledauphine.com,
  18. Quel ski choisir pour la pente raide ? Montagnes Magazine, mai 2018
  19. « Le ski hok, une glisse douce à tester cet hiver », sur www.leprogres.fr,

Liens externes

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