Siviriez
Siviriez (Cheveri en patois fribourgeois) est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Glâne.
Siviriez | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Fribourg | |||
District | Glâne | |||
Syndic | René Gobet | |||
No OFS | 2099 | |||
DĂ©mographie | ||||
Gentilé | Les cravatas | |||
Population permanente |
2 346 hab. (31 décembre 2020) | |||
Densité | 116 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 46° 39′ 30″ nord, 6° 52′ 34″ est | |||
Altitude | 782 m Min. 698 m Max. 904 m |
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Superficie | 20,28 km2 | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune
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GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : canton de Fribourg
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Liens | ||||
Site web | www.siviriez.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
GĂ©ographie
La commune de Siviriez se situe au sud du district de la Glâne à une altitude moyenne de 770 mètres. Le point le plus bas se trouve à 718 m. sur le lit de la Glâne au Nord de la commune et point le plus haut dans la forêt du bois de Ban à 909 m. sur le territoire de Prez-vers-Siviriez.
Selon l'Office fédéral de la statistique, Siviriez mesure 2 028 km2[2]. 7,10% de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 74,4% à des surfaces agricoles, 17,2% à des surfaces boisées et 0,4% à des surfaces improductives[2].
Siviriez est limitrophe de Billens-Hennens, Le Flon, Mézières, Romont, Ursy, Vuisternens-devant-Romont ainsi que Lucens dans le canton de Vaud.
La rivière traversant le territoire communal est La Glâne dont les eaux rejoindront la mer du Nord, via la Sarine, l'Aar puis le Rhin.
La commune est desservie par différentes lignes de bus.
Une gare ferroviaire a existé (en bas du village de Siviriez) sur la ligne Berne-Lausanne depuis l'ouverture à l'exploitation (1897)[3] jusqu'à sa fermeture en [4].
Localités
Siviriez comprend les localités suivantes avec leur code postal et les dates des différentes fusions :
Localité | NPA | Année de fusion |
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Chavannes-les-Forts | 1676 | 2004 |
Le Saulgy | 1678 | 1978 |
Prez-vers-Siviriez | 1677 | 2004 |
Siviriez | 1678 | 1978, puis 2004 |
Villaraboud | 1679 | 2004 |
Villaranon | 1678 | 1978 |
La commune comprend Ă©galement le hameau de La Pierraz qui faisait partie de l'ancienne commune de Chavannes-les-Forts et le lieu-dit de Drognens (casernes).
DĂ©mographie
Selon l'Office fédéral de la statistique, Siviriez compte 2 346 habitants en 2020[1]. Sa densité de population atteint 116 hab./km2.
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Siviriez entre 1850 et 2008[5] :
Économie
Rolland-Yves Mauvernay, fondateur de la société Debiopharm s'est établi à Siviriez en 2005. Décédé en novembre 2017, il a légué la plus grande partie de sa fortune à la commune de Siviriez. Il faisait partie des 300 suisses les plus riches selon le magazine Bilan[6]. Sa fortune, estimée entre 1 000 à 1 500 millions de francs suisses, a permis d'augmenter les recettes fiscales de la commune qui sont ainsi passées de 3,2 millions à 13,4 millions en 2010[7]. Les casernes de Drognens contribuent à l'activité économique locale.
Patrimoine bâti
Église Saint-Sulpice. L'église date de 1804-1807 et a été bâtie par Jean-Baptiste Balzolerio. En 1931-1933, l'architecte Fernand Dumas est chargé de transformations majeures, avec démolition du chœur et construction d'un porche en béton, d'une chapelle baptismale et cage d'escalier symétriques flanquant la tour en grès, enfin de la création d'un transept et chœur rétréci en abside. Gaston Faravel imagine la polychromie, les motifs des lunettes de la nef et le chemin de croix en 1933-1934[8].
Vitraux. Cette église est particulièrement importante pour son ensemble de vitraux du XXe siècle[9]. Dans le chœur, les verrières illustrant le cycle de l'année liturgique sont dues à Samuel Buri, réalisation Marie-Pierre et Geneviève Monterini, 1987. — Au transept, les verrières montrent des vies de saints, par Alexandre Cingria, réalisation Kirsch & Fleckner, 1936. — Dans la nef, Théodore Strawinsky réalise en 1947 les vitraux qui illustrent des ensembles thématiques : la Transfiguration, entre le Buisson ardent et la Conversion de Paul, Jésus parmi les docteurs de la loi, entre le Concile Vatican I et le Curé d'Ars enseignant, l'Adoration des bergers, entre Dieu le Père, le Saint-Esprit et les Rois mages, la Tempête apaisée, entre Noé envoyant la colombe et la Diète de Stans , enfin la Sainte Cène, entre le Sacrifice de Melchisedec et la Communion[8].
Par ailleurs, on doit à Gaston Faravel (réalisation Herbert Fleckner, 1948), les vitraux suivants : l'agonie au Jardin des Oliviers, entre le Calvaire et le Baiser de Judas, l'Annonciation, entre le Péché originel et l'Expulsion du paradis, la (la)Traditio clavium (La Remise des clefs à saint Pierre, entre le Pape et la Confession[8].
Cloches. Cloche gothique XVe siècle, et cinq cloches datant de 1953, fonderie H. Ruetschi, Aarau[8].
Bibliographie
- * André Locher, « Deux atterrissages forcés dans la Glâne [Promasens et Drognens] », Passé simple, no 65,‎ , p. 28-29.
Lien externe
Marianne Rolle, « Siviriez » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Références
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Gaston Maison, Les Chemins de fer en pays fribourgeois, Genève, Revue du Rail, , 168 p., p. 20
- La Liberté, « Deux gares seront abandonnées dans le sud », sur laliberte.ch, (consulté le )
- [zip] « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
- « Les 300 plus riches:Rolland-Yves Mauvernay », sur Bilan
- « Un village riche grâce à un seul contribuable », Bilan,‎ (lire en ligne)
- Guide artistique de la Suisse, Société d'histoire de l'art en Suisse, (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 188.
- Gérard Pfulg, Vitraux modernes. Romont (FR) et environs (Guides de monuments suisses 50/499-500), Société d’histoire de l’art en Suisse, Berne 1991, pp. 20-21.