Siouxsie and the Banshees
Siouxsie and the Banshees (prononciation anglaise : [ˈsuːzi æn ðə ˈbænʃiːz])[6] est un groupe rock britannique, originaire de Londres, en Angleterre, formé en 1976 par Siouxsie Sioux et Steven Severin. Initialement associés à la scène punk anglaise, Siouxsie and the Banshees ont rapidement su évoluer pour créer « une forme de dissonance post-punk remplie d'expérimentation rythmique et sonore »[7]. The Times cite le groupe comme « l'un des aventuriers musicaux les plus audacieux et les plus intransigeants de la période post-punk »[7].
Pays d'origine | Royaume-Uni |
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Genre musical | Post-punk, new wave[1]'[2], rock alternatif[3] - [4], rock gothique[5] |
Années actives | 1976–1996, 2002 (tournée de réunion) |
Labels | Polydor Records, Geffen Records, Sanctuary Records |
Site officiel | site officiel |
Anciens membres |
Siouxsie Sioux Steven Severin Budgie Sid Vicious Marco Pirroni Kenny Morris Pete Fenton John McKay John McGeoch Robert Smith John Valentine Carruthers Martin McCarrick Jon Klein Knox Chandler |
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Siouxsie and the Banshees représente une influence majeure pour des groupes de new wave et de rock comme Joy Division, The Cure, The Smiths ou encore Radiohead et Primal Scream. Depuis sa séparation en 1996, le groupe continue d'être cité en référence par une multitude d'artistes dont PJ Harvey, Tricky et LCD Soundsystem.
Biographie
Débuts avec John McKay (1977–1979)
La chanteuse Siouxsie Sioux et le bassiste Steven Severin sont les deux membres fondateurs du groupe. Avec le guitariste John McKay et le batteur Kenny Morris, ils enregistrent en 1977 deux Peel Sessions très remarquées pour la BBC. Leur première Peel session devient l'une des plus plébiscitées de toute l'histoire du show[8].
En 1978, le groupe sort un premier single post-punk, le sur-vitaminé Hong-Kong Garden classé dès sa sortie numéro 7 au Royaume-Uni. Ce morceau produit par Steve Lillywhite, comporte un motif oriental particulièrement entraînant, joué sur un xylophone. Pendant l'enregistrement, Steve Lillywhite suggère à Kenny Morris de jouer certaines parties séparément, « la grosse caisse et la caisse claire en premier » puis « les cymbales et les toms »[9]. Cela crée un son de batterie avec plus d'espace et d'écho.
Leur premier album The Scream suit dans la foulée avec des morceaux qui préfigurent déjà la cold wave. Nick Kent écrit dans le NME : « Le groupe sonne comme un héritage unique du Velvet Underground mélangé à une partie de l'ingéniosité de Can époque Tago Mago. »[10], il poursuit : « Sûrement, le traditionnel son (guitare, basse, batterie) n'a jamais été utilisé aussi inhabituellement dans le passé et avec des résultats aussi remarquables. »
En 1979, Siouxsie and the Banshees devient un des fleurons de la scène musicale britannique, avec des concerts qui sont de véritables cérémonies rock mais, en septembre, un conflit éclate entre les musiciens au début de la tournée de l'album Join Hands, provoquant le départ précipité de John McKay et Kenny Morris[11]. Le guitariste Robert Smith de The Cure assure alors une première fois l'intérim un mois durant, jouant lors de la tournée d'abord avec son groupe en première partie, puis avec les Banshees en seconde partie.
Période John McGeoch (1980–1982)
En 1980, avec l'arrivée d'un nouveau guitariste John McGeoch transfuge de Magazine et du batteur Budgie de the Slits, le groupe enregistre des morceaux plus pop comme Happy house et Christine, et d'autres plus atypiques comme l'électro-rock Red Light. On retrouve ces titres sur Kaleidoscope, un album qui par son éclectisme séduit un public plus large, se classant no 5 en Angleterre. En 1981, Siouxsie et Budgie forment un deuxième groupe The Creatures pour jouer une musique basée davantage sur les percussions, et les Banshees publient en cette même année Juju[11], un des disques les plus marquants de leur carrière selon Johnny Marr des Smiths[12] - [13].
En 1982 sort A Kiss in the Dreamhouse, un disque novateur psychédélique et expérimental, qui flirte parfois avec des rythmes dance avec le single Slowdive[14]. Le groupe fait appel pour la première fois à une section de cordes[11], celles-ci sont enregistrées aux studios Abbey Road. L'album suscite un vif enthousiasme critique en Angleterre[15] - [16]. Le NME conclut sa chronique en promettant à ses lecteurs : « Cette musique vous coupera le souffle »[17]. Mais John McGeoch, épuisé par l'enregistrement du disque, est contraint de quitter le groupe peu de temps après[11].
Période de transition (1983–1987)
Robert Smith prend une nouvelle fois le relais et devient à son tour le guitariste officiel des Banshees de 1982 à 1984. Il enregistre avec eux le single Dear Prudence, une reprise de la chanson des Beatles, et le live (album et vidéo) Nocturne capté à Londres en 1983, puis il participe à l'enregistrement de l'album studio Hyæna[11].
Avec le single Cities in Dust publié en 1985, Siouxsie ouvre une nouvelle brèche avec une approche résolument plus directe : ce titre renoue avec l'urgence de leurs débuts. Tinderbox, l'album qui suit en 1986, met en valeur le jeu de guitare en arpèges de la nouvelle recrue John Carruthers. En France, Tinderbox est inclus dans la liste des meilleurs albums de l'année des Inrockuptibles[18]. Le guitariste John Carruthers participe ensuite à l'album de reprises Through the Looking Glass : un disque qui permet aux musiciens d'expérimenter à nouveau grâce au soutien de leur producteur et ami Mike Hedges. Peu de temps après sa sortie, John Carruthers quitte le groupe d'un commun accord : il sera remplacé par Jon Klein[11].
Succès critique (1988–1989)
En 1988, le groupe attire un public de masse en Amérique du Nord avec l'album Peepshow qui reçoit la note maximale de cinq étoiles dans le mensuel anglais Q Magazine[19]. Le premier single qui en est extrait, Peek-a-boo, sonne comme un hip-hop expérimental avec des sons abrasifs. Ceci est dû en partie à des samples de bandes passées à l'envers. L'instrumentation s'étoffe au passage avec l'arrivée du multi-instrumentiste Martin McCarrick qui joue de l'accordéon et du violoncelle en plus des claviers. La ballade The Last Beat Of My heart est particulièrement encensée par la critique[20] - [21] - [22]. En France, Peepshow est élu cinquième meilleur album de l'année par les lecteurs du mensuel musical Best[23].
Après la tournée qui suit, Siouxsie et Budgie profitent d'une période de repos pour enregistrer un nouvel album des Creatures, Boomerang, où minimalisme devient synonyme de liberté esthétique. Pour le NME, Boomerang est « un paysage plein d'exotisme foisonnant et déstabilisant »[24] et pour le critique Simon Reynolds, le disque est « rempli de choses brillantes » [25]. Killing Time, un morceau bluesy avec des arrangements de cuivres, sera repris sur scène par Jeff Buckley quelques années plus tard[26] - [27].
Derniers albums (1991–1996)
En 1991, les Banshees reviennent avec Superstition. Le premier titre Kiss Them for Me se retrouve classé 23e dans le Billboard Hot 100, les charts des meilleures ventes de singles aux États-Unis : la chanson mélange une rythmique baggy à des cordes Beatles avec voix éthérée à la clef. Certains journalistes parlent de pop sophistiquée[28]. Durant l'été, le groupe participe à la première édition du festival itinérant Lollapalooza aux États-Unis en tant que deuxième tête d'affiche. En 1992, ils composent le titre Face to Face pour la bande originale du film Batman : Le Défi à la demande du réalisateur Tim Burton.
En 1994, Siouxsie chante en duo avec Morrissey sur le single Interlude, une ballade élégiaque servie par des arrangements de cordes. Un an plus tard paraît le dernier album studio du groupe : The Rapture, un disque qui est musicalement assez proche de A kiss in the dreamhouse. Les Banshees se séparent peu de temps après. Siouxsie et Budgie poursuivent ensuite l'aventure avec leur deuxième groupe The Creatures[11]. Ensemble, ils enregistrent une musique particulièrement habitée sur Anima Animus. Cet album séduit les critiques : The Times le décrit comme « hypnotique et inventif »[29] et la chanteuse PJ Harvey le classe sur son site internet dans ses dix albums préférés sortis en 1999[30].
Réunion et post-séparation (depuis 2002)
Après avoir pris part à une courte reformation des Banshees en 2002, Siouxsie participe à l'album Kish Kash de Basement Jaxx puis à Hái!, le dernier album studio des Creatures, salué par le mensuel Magic lors de sa sortie[31].
En 2004, le coffret Downside Up regroupe cinquante-cinq titres inédits, parus en Angleterre en faces-B de singles entre 1978 et 1995. Parmi ces titres figure Tattoo, un morceau pré-trip hop composé par le groupe en 1983 et repris depuis par Tricky[32]. Le groupe sort aussi une compilation CD de toutes leurs sessions effectuées pour John Peel, Voices on the Air: The Peel Sessions[33]. Siouxsie tourne aussi en 2004 pour la première fois sous son seul nom, incluant dans son répertoire des chansons de ses deux groupes. Un concert capté au Royal Festival Hall de Londres avec le Millenia Ensemble sort en DVD en 2005 avec pour titre, Dreamshow. En , paraît le premier album solo de Siouxsie, Mantaray. Le disque reçoit un bon accueil de la critique anglo-saxonne : le site Pitchfork parle dans sa chronique de « pop » et écrit « c'est un succès »[34].
En 2009, plusieurs rééditions proposent en version remasterisée les albums parus entre 1982 et 1986, dont le classique A Kiss in the Dreamhouse, considéré comme un chef-d'œuvre par la presse anglaise[15] - [35]. Comme pour les rééditions 2006 des quatre premiers albums, il y a sur chaque CD une série de bonus inédits. Un coffret constitué d'archives inédites des Banshees, At the BBC, paraît aussi peu de temps après. Il comporte un DVD avec toutes les performances live du groupe données pour la télévision anglaise BBC de 1978 à 1991, et des CD audio réunissant l'intégralité des sessions radio plus des enregistrements inédits de concerts enregistrés à Oxford en 1985 et à Londres en 1988. Un autre DVD live de Siouxsie, en solo cette fois-ci, est aussi disponible. Intitulé Finale - The Last Mantaray and More Show, il propose un concert capté à Londres en avec d'autres prestations en bonus.
En , les quatre derniers albums studio du groupe paraissent en édition remasterisée avec plusieurs inédits en bonus sur chacun d'entre eux[36]. La chanteuse et son ex-bassiste réalisent aussi un CD compilation intitulé It's a Wonderfull Life pour le mensuel Mojo sorti le avec Siouxsie en couverture[37]. Sur ce CD, les deux comparses mettent à l'honneur plusieurs compositeurs de cinéma et de musique classique[38].
En 2018, les onze albums studio du groupe sont réédités en LP vinyle à partir des bandes originales: Miles Showell du studio Abbey Road a eu recours au half speed mastering, une technique qui permet d'obtenir une résolution acoustique optimale[39]. En 2022, Siouxsie supervise la sortie de All Souls, une nouvelle compilation de dix titres, qui parait en vinyl[40]. Elle comporte les singles Fireworks, Spellbound et d'autres morceaux extraits d'albums, ainsi que des raretés - des faces-b correspondant à la « saison de l'automne »[40]. En 2023, Siouxsie en solo annonce un retour à la scène avec une série de concerts en Europe[41].
Influence sur d'autres artistes
Siouxsie and the Banshees ont inspiré une multitude d'artistes majeurs.
Joy Division et Peter Hook les citent comme « une de nos grosses influences [...] pour la façon inhabituelle de jouer de la guitare et de la batterie »[42]. Le batteur de Joy Division, Stephen Morris, a également avoué son intérêt pour le premier batteur des Banshees, Kenny Morris, pour « son utilisation particulière des toms » dès 1977[43]. En 2003, le chanteur de The Cure, Robert Smith précise : « Avoir été leur guitariste a vraiment changé ma vision sur ce que je faisais. »[44] - [45]. Smith dit aussi à propos d'un de ses disques : « The Head on the Door me fait penser à l'album Kaleidoscope, à l'idée d'avoir une multitude de sonorités différentes, de couleurs différentes »[46]. Les deux principaux membres des Smiths ont aussi encensé le groupe[47] - [13]. Morrissey déclare que « Siouxsie and the Banshees étaient l'un des grands groupes de la fin des années 70 et du début des années 80 »[48]. Il a aussi dit en 1994 : « Aucun de ces groupes n'arrive à la cheville de Siouxsie and the Banshees. Ce n'est pas de la nostalgie mal placée. C'est un fait. »[49]. Johnny Marr déclare, de son côté, qu'il admirait particulièrement le travail du guitariste John McGeoch sur l'album Juju des Banshees[13] - [50] commençant par le single Spellbound[51]. Dave Gahan de Depeche Mode les a mentionnés parmi ses trois groupes préférés en avec les Sparks et Roxy Music[52]: il dit aussi « Siouxsie fait un excellent usage de sa voix […] Elle chante avec un côté sexy - c'est ce que j'aime »[53] - [54]. U2 ont sélectionné le simple Christine en 2005 pour une compilation spécialement conçue pour les lecteurs du magazine Mojo[55] et Bono et The Edge citent le groupe comme une de leurs influences majeures[56] - [57] - [58].
Dans les années 1990, ils ont un impact important sur les principaux artistes de trip hop: Tricky reprend le proto-trip hop Tattoo comme morceau d'ouverture de son deuxième album Nearly God[32] - [59] Massive Attack sample la musique de Metal Poscard sur leur titre Superpredators (Metal Postcard), pour la bande originale du film The Jackal en 1997[60] - [61].
D'autres artistes reprennent également certains morceaux du groupe. LCD Soundsystem enregistrent une version de Slowdive pour la face-B de leur single Disco Infiltrator[62]. Jeff Buckley reprend plusieurs fois sur scène la chanson Killing Time[63] que Siouxsie avait composée sur l'album Boomerang de The Creatures. La chanteuse Santigold a créé un de ses morceaux à partir de la musique de Red Light. « My Superman est une interpolation d'une chanson de Siouxsie, Red Light »[64]. Toujours dans le registre reprise, Red Hot Chili Peppers ont interprété Christine lors de leur passage au festival anglais V2001[65]. et en interview, leur guitariste s'est régulièrement référé au son de guitares des Banshees[66]. The Beta Band ont samplé le morceau Painted Bird : ils l'ont ré-interprété en changeant le titre en Liquid Bird sur leur album Heroes to Zeros[67]. Les Canadiens d'Arcade Fire ont quant à eux conseillé au groupe DeVotchKa de reprendre la ballade avec cordes The Last Beat of My Heart : ces derniers considèrent leur version comme la pierre angulaire de leur EP Curse Your Little Heart[68].
D'autres formations importantes les ont aussi cités en référence. Primal Scream notamment[69] mais aussi Radiohead qui s'est inspiré des albums de la période John McGeoch. Les membres de Radiohead ont en effet déclaré que pendant l'enregistrement de There There, ils sont devenus enthousiastes à la fin quand leur producteur Nigel Godrich a fait sonner leur guitariste Jonny Greenwood comme John McGeoch de Siouxsie and the banshees[70] - [71] - [72].
Siouxsie and the Banshees ont été encensés par d'autres pairs. Dave Navarro de Jane's Addiction a fait un parallèle entre son groupe et les Banshees : « Il y a des points communs entre Jane's et les Banshees : la mélodie, l'utilisation des sons, le sexe-appeal et pourtant nous venons de backgrounds différents. J'ai toujours vu Jane's Addiction comme les Siouxsie & the Banshees masculins. »[73] Par ailleurs, la formation américaine TV on the Radio a déclaré avoir été influencée par la structure du morceau Kiss Them For Me où « d'un seul coup, il y a cet élément de surprise avec une batterie géante qui arrive »[74]. Jim Reid de The Jesus and Mary Chain a cité The Scream et la chanson Jigsaw Feeling parmi ses disques favoris[75]. Le groupe est aussi cité par Air[76], Bloc Party[77] - [78] et TV on the Radio[74].
Certaines chanteuses saluent aussi Siouxsie. PJ Harvey mettra sur son site officiel, l'album Anima Animus de Siouxsie fait avec les Creatures dans ses dix albums préférés sortis en 1999[30] - [79]. La chanteuse de Garbage, Shirley Manson, nomme Siouxsie comme l'une de ses principales influences lorsqu'elle a rédigé la préface de la biographie des Banshees, écrite par Mark Paytress (journaliste du magazine Mojo) en 2003. Dans un texte de plusieurs pages, elle précisa : « J'ai appris à chanter en écoutant les albums The Scream et Kaleidoscope... Aujourd'hui, je peux voir et entendre partout l'influence des Banshees »[80]. La chanteuse cite le premier album des Banshees parmi ses disques préférés[81].
Une biographie de John McGeoch, sa vie et son héritage musical sort en avril 2022 aux éditions Omnibus Press. The Light Pours Out of Me - The Authorised Biography of John McGeoch comprend des interviews récentes et inédites de nombreux guitaristes, dont Jonny Greenwood, Johnny Marr et John Frusciante qui ont tous cité John McGeoch comme une influence majeure sur leur travail. L'auteur a aussi rencontré Siouxsie et Severin[82].
Membres
Derniers membres
- Siouxsie Sioux : chant, guitare, claviers (1976-1996, 2002)
- Steven Severin : basse, claviers (1976-1996, 2002)
- Budgie : batterie, claviers (1979-1996, 2002)
- Knox Chandler : guitare (1995-1996, 2002)
Anciens membres
- Marco Pirroni : guitare (1976)
- Sid Vicious : batterie (1976)
- Kenny Morris : batterie (1977-1979)
- John McKay : guitare, saxophone (1977-1979)
- John McGeoch : guitare, claviers, saxophone (1980-1982)
- Robert Smith : guitare, claviers (1982-1984)
- John Valentine Carruthers : guitare (1984-1987)
- Martin McCarrick : claviers, violoncelle, accordéon (1987-1995).
- Jon Klein : guitare (1987-1995).
Discographie
Albums studio
Albums live
- 1983 : Nocturne (album et DVD live avec Robert Smith à la guitare)
- 2003 : Seven Year Itch (album et DVD live enregistré à Londres en 2002)
- 2009 : At the BBC (coffret de trois CD live plus un DVD avec toutes les apparitions live données sur la chaîne de télé anglaise)
Compilations
- 2002 : The Best of Siouxsie and the Banshees
- 2004 : Downside Up (coffret de quatre CD compilant toutes les faces-B enregistrées plus le The Thorn EP de 1984)
- 2006 : Voices on the Air: The Peel Sessions (compilation des John Peel sessions enregistrées entre 1977 et 1986)
- 2015 : Spellbound: The Collection
- 2022 : All Souls
Remasterisations CD
- 2006 : The Scream (1978), Join Hands (1979), Kaleidoscope (1980), Juju (1981)
- 2009 : A Kiss in the Dreamhouse (1982), Nocturne (1983), Hyæna (1984), Tinderbox (1986)
- 2014 : Through the Looking Glass (1987), Peepshow (1988), Superstition (1991), The Rapture (1995)
Vidéographie
DVD
- Nocturne (filmé à Londres en 1983 et remasterisé en 2006)
- Seven Year Itch (2003 DVD live capté à Londres en 2002)
- The Best of Siouxsie and the Banshees (2004, coffret avec un DVD compilant des vidéos plus deux CD audio)
- At the BBC (2009, coffret de un DVD avec toutes les apparitions live données sur la chaîne de télé anglaise plus trois CD audio live)
Notes et références
Références
- Alexandre Alajbegovic. "Une raie manta dans la (new) wave". Lalibre.be. 08 août 2008. Consulté le 2 décembre 2016.
- Hazel Cillshow, "How Marie Antoinette's Soundtrack Became a Classic". Mtv.com. 10/10/2016. "Coppola paired the pretty, pale luxury of Versailles with the sound of new wave acts like [...] Siouxsie and the Banshees".
- Peter Buckley, "The Rough Guide to Rock". 2003. Penguin books. "Siouxsie and the Banshees began to build a wider audience and it was the vastly influential "Juju" (1981) that propelled them to the very front of the alternative-rock scene".
- « Siouxsie Sioux Lifts Lid On Banshees “Power Struggle" », Mojo.com., 25 setembro 2014 (version du 14 décembre 2017 sur Internet Archive).
- (en) "A Life Less Lived: The Gothic Box". Pitchfork. 24 janvier 2007, Consulté le 3 mars 2014. "Ils commencent (leur compilation) avec des classiques de groupes qui étaient les parrains du rock gothique -- Joy Division, the Cure, Bauhaus, Siouxsie & the Banshees --. (They start with familiar classics from the bands who turned out to be goth's godfathers-- Joy Division, the Cure, Bauhaus, Siouxsie & the Banshees--).
- Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
Le nom Siouxsie vient des indiens sioux américains et se prononce [suː] avec un 'x' muet (voir cette interview télé donnée en français sur FranceTélévision en 2007. Consultée le 2 janvier 2020.) - (en) Nigel Williamson, «Siouxsie & the Banshees», The Times (archive payante sur le site du Times), 27 novembre 2004. Consulté le 12-12-2011. "with the Banshees she helped to invent a form of post-punk discord full of daring rhythmic and sonic experimentation".
- "Twenty Minutes into Twenty Years". Recordcollectormag.com. Octobre 2007. Consulté le 2 juillet 2020. archivé à archive.is. "The Banshees recorded a John Peel session which went out on 5 December and became one of the most requested in the show’s history".
- (en) Nige Tassell, "Tori Amos, Kristin Hersh, Anton Corbin and more recall their big career firsts", The Guardian, , consulté le .
- Nick Kent, Bansheed, NME, .
- Jérôme Soligny, Discorama Siouxsie, Rock & Folk, avril 1999, p. 63-67.
- "Johnny Marr Top Ten Guitarists". Uncut. Novembre 2004, le numéro avec U2 en couverture.
- "Johnny Marr Top Ten Guitarists". Morrissey-solo.com. Novembre 2004. Consulté le 5 mai 2011. NO.10 John McGeoch. Johnny Marr picks; Magazine "Real Life"(1978) / Siouxsie And The Banshees "Juju"(1981).
- (en) Allmusic, A Kiss in the Dreamhouse chronique par David ClearyAllMusic décrit Slowdive comme « un morceau au rythme dance coloré avec du violon ». Citation originale : Slowdive "a violin-colored dance beat number", "a catchy melodic hook".
- Steve Sutherland. "A Kiss in the Dreamhouse" chronique. Melody Maker, 6 novembre 1982. Extrait : "Dreamhouse is an intoxicating achievement".
- Richard Cook. 'A Kiss In The Dreamhouse' chronique. NME, 6 novembre 1982, Extrait : « It's rare for a group to make their fourth LP and still be provocative, still be interested in themselves, let along break any substantially new ground. For them to progress as far as Siouxsie and The Banshees have done on ‘A Kiss in the Dreamhouse’ is a feat of imagination scarcely ever recorded. It’s breathtaking. ».
- (en) Richard Cook. A Kiss In The Dreamhouse' chronique. NME, 6 novembre 1982.
- (en) Les Inrockuptibles" : 25 ans d'insoumission, Paris, Flammarion, , 495 p. (ISBN 978-2-08-126631-5), p. 42.
- (en) Peepshow five-star review, Mark Cooper, Q Magazine septembre 1988 : "Peep Show is a startling act of reinvention and the ultimate proof of Siouxsie's bloody mindedness. Contrary to expectation, the years have not withered the Banshees nor shrivelled their fertile imaginations. The cat is already half way out of the bag in the shape of Peek A Boo, the record's first single and a bizarre blend of scratch and swing that manages to sound quite unlike the Banshees while virtually boasting that it could be the work of no one else. Peek A Boo is typical of Peep Show in the way it addresses itself to familiar Banshee themes - in this case the bewitching and dubious power of the look - while managing to find unpredictable and joky ways of doing so. Martin McCarrick's accordion that pokes it's way into Peek A Boo is par for the course, a carny piece of musical imagination that adds fresh colouring to the Banshees' canvas while perfectly illustrating the monkey games that Peek A Boo is undermining. The rest of the record bursts with similar acts of imagination and establishes once and for all that the Banshees have long outgrown their sojourn as a mere rock band. Peep Show takes place in some distorted fairground of the mind where weird and wonderful shapes loom and songs emerge with names like Scarecrow, Carousel and Rhapsody. Full honours go to the aforementioned McCarrick for all manner of shrewd decorations and drummer Budgie for endlessly inventive rhythm work that manages to pinpoint the tension inherent in each song without ever lapsing into an obvious beat. When the first side concludes with Siouxsie witchily exploring nursery rhymes like "Jack be nimble, Jack be quick, Jack jump over the candlestick" to the strains of a harmonica, it's long since apparent that she is not trading on any laurels. When her singing simply shimmers on the ballad The Last Beat Of My Heart towards the end of side two, she has earned a new kind of respect. Twelve years and 11 albums in, Siouxsie & The Banshees have managed to recapture why they're in this game in the first place while binding that discovery to a well-earned maturity. The results are simply black magic.
- (en) Chris Roberts. Peepshow chronique. Melody Maker. 10 septembre 1988. "Peepshow is hesitantly hypnotic. It seduces you back. More than ever, the composition credits go to Sioux or Severin individually, this accounting for the suppliant proximity of their airs. Sioux's 'Turn To Stone' and 'Rawhead And Bloodybones' are simply disquieting, 'Burn Up' is flushed with Eros. Severin's 'Rhapsody' allows some stirring melodrama but the infinite pinnacle is their one joint effort, the bravura hymn 'The Last Beat Of My Heart'. As Martin McCarrick's accordian and Budgie's directly intelligent rhythms underlie it's pathos, this elegy is translated by Sioux with capital beatitude. It's the Banshees' most courageous arabesque in some time. If they have enough majesty in their guts to put it out as a single we really will be witnessing a renaissance.".
- (en) Kevin Murphy. Peepshow Chronique. Record Mirror. 10 septembre 1988 "The highlight is the restrained 'The Last Beat Of My Heart', where Siouxsie's voice explores new ground as she caresses a haunting melody.".
- (en) Tony Fletcher. "Peepshow" Chronique. Spin magazine. November 1988. Page 92-93."a delightful, majestic ballad… The Last Beat Of My heart".
- Les Disques 1988. Best. Numéro 246. Janvier 1989.
- (en) Roger Morton. "Peek-A-Boom" [chronique de Boomerang]. NME. 11 novembre 1989. A rich and unsettling landscape of exotica.
- (en) Simon Reynolds. Boomerang chronique. Melody Maker. 11 novembre 1989. "Boomerang ends with two songs as lulling and lovely as Pity. Venus Sands describes itself perfectly. Siouxsie's voice abandoned and unhinged in vast empty space. And Morrina is a shimmering carpet of dew, a Milky Way awning for Sioux's reveries. It's the most serene she's ever sounded. Boomerang abounds with scarcely anticipated brilliance.
- Untiedundone. Jeff Buckley a repris "Killing Time" (une chanson de Siouxsie et The Creatures, de l'album Boomerang 1989) Buckley l'a chanté pour la radio WFMU Studios, East Orange, NJ, 10.11.92.
- jeffbuckley-fr.net Killing Time chantée par Jeff Buckley, liste des reprises de son répertoire.
- Thomas Solinel, Superstition Kiss Them for Me, musique pop sophistiquée et cynique, arrangements de cordes Beatles et beat rap, Le Monde, .
- (en) "Anima Animus review", The Times, . "This release is a triumph. Broadening the palette to include humming guitars and bubbling electronics, the songs celebrate Budgie's distinctly un-rock percussion. Siouxsie, meanwhile, has rarely been in better voice. The opening track, Second Floor is a fantastically knowing melodrama, riding a techno pulse, while the ominous, epic Exterminating Angel pursues its prey in lamplit streets. It's entrancing, hypnotic and inventive".
- "7th January 2000 : PJ selects her Top 10 Albums of 1999" Pjharvey.net. . PJ Harvey a sélectionné l'album Anima Animus de The Creatures, le deuxième groupe de Siouxsie, dans ses 10 albums préférés de 1999.
- Philippe Richard. "Chronique de l'album Hai de The Creatures". Magic. Avril 2004. Consulté le 2 janvier 2015.
- Tricky reprend Tattoo sur son album Nearly God.
- Dave Thompson, « Voices on the Air: The Peel Sessions – Siouxsie and the Banshees review », sur AllMusic (consulté le )
- Pitchforkmedia : chronique de Mantaray.
- Richard Cook. 'A Kiss In The Dreamhouse' chronique. NME, 6 novembre 1982.
- « Siouxsie and the Banshees relaunch archival campaign, new reissues due out in October », Consequenceofsound, (consulté le ).
- « Contents Mojo 252 », Mojo, (consulté le ).
- "Siouxsie and the Banshees", Mojo, novembre 2014 sorti le 30 septembre.
- « Join Hands explication »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) : « From the original ¼” tapes and cut at half speed at Abbey Road studios, London ».
- Michael Bonner, « Siouxsie And The Banshees announce All Souls », Uncut, (consulté le )
- « Siouxsie Sioux adds London concerts to her comeback shows! », Nme (consulté le )
- (en) US Archive.is "Playlist – Peter Hook’s “Field recordings". Q magazine. 23 avril 2013. Consulté le 10 janvier 2017. "Siouxsie and the Banshees were one of our big influences [...] The Banshees first LP was one of my favourite ever records, the way the guitarist and the drummer played was a really unusual way of playing". Archivé à Archive.is. Archive consultée le 3 mars 2016.
- Stephen Morris, Record Play Pause : Confessions of a Post-Punk Percussionist : The Joy Division Years Volume I, Constable, , 416 p. (ISBN 978-1-4721-2620-7 et 1-4721-2620-3)
« It would be Siouxsie and the Banshees to whom I most felt some kind of affinity. [...] the bass-led rhythm, the way first drummer Kenny Morris played mostly toms. [...] The banshees had that [...] foreboding sound, sketching out the future from the dark of the past. [...] hearing the sessions they'd done on John Peel's show and reading gigs write-ups, [...] they sounded interesting. »
. - Interview de Robert Smith par Alexis Petridis dans la Biography de Siouxsie signée Mark Paytress, Sanctuary editions 2003, p. 96.
- Rob Fitzpatrick, « Robert Smith interview », The Word, (consulté le ) : « I played with the Banshees through our first tour, and it allowed me to think beyond what we were doing. I wanted to have a band that does what Steve Severin and Budgie do, where they just get a bassline and the drum part and Siouxsie wails. ».
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Voir aussi
Bibliographie
- Rory Sullivan-Burke, The Light Pours Out of Me - The Authorised Biography of John McGeoch, Omnibus Press, (ISBN 9781913172763)
- Samantha Bennett, Siouxsie and the Banshees' Peepshow (33 1/3), Bloomsbury Publishing, (ISBN 978-1-5013-2186-3 et 1-5013-2186-2)
- Diva Siouxsie par Étienne Ethaire, éditions Le camion blanc, 2008 - Inclus 60 photos inédites de Stéphane Burlot.
- À travers le miroir par Mark Paytress, préface de la chanteuse Shirley Manson, éditions le camion blanc 2007 - Inclus 100 photos inédites de Philippe Carly. Traduction française du livre "Siouxsie & the Banshees : The Authorized Biography" (2003) basé sur une série d'entretiens avec la chanteuse et les ex-membres de son groupe.
- Clinton Heylin (trad. de l'anglais), Babylon's burning : du punk au grunge, Paris, France, éditions Au Diable Vauvert, , 749 p. (ISBN 978-2-84626-130-2).
- Brian Johns, Entranced : the Siouxsie and the Banshees story, Omnibus Press, (ISBN 0-7119-1773-6)
- (en) Simon Reynolds, Rip It Up and Start Again : Postpunk 1978–1984, Penguin, , 416 p. (ISBN 0-14-303672-6)
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
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- SoundCloud
- (en) AllMusic
- (de) Munzinger Pop
- (en) MusicBrainz
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