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Services industriels de Genève

Les Services industriels de Genève (SIG) sont un établissement public du canton de Genève, en Suisse, chargé notamment de la distribution de l'eau potable, du gaz, de l'électricité et de la chaleur à distance sur l'ensemble du canton de Genève, ainsi que de la gestion des réseaux correspondants. Ils s'occupent également du traitement des eaux usées, de l'incinération des déchets et de la gestion d'un réseau de fibre optique.

Services Industriels de Genève (SIG)
logo de Services industriels de Genève

Création 1896
Forme juridique Établissement de droit public autonome
Siège social Le Lignon
Drapeau de la Suisse Suisse
Direction Christian Brunier, directeur général et Michel Balestra, président du conseil d'administration(depuis 2014)[S 1]
Actionnaires État de Genève (55 %), ville de Genève (30 %), communes genevoises (15 %)[S 2]
Activité Électricité, chaleur à distance, gaz naturel, gestion des déchets, télécommunications, eau potable, eaux usées[S 2]
Effectif 1 706[S 2] (2018)
TVA européenne [ CHE108955185TVA]
Site web www.sig-ge.ch

Chiffre d'affaires 1 milliard CHF (2010)
RĂ©sultat net 124 millions CHF (2010)

Historique

Installations du pont de la Machine.

Créés le , les Services industriels de Genève (SIG) sont nés de la municipalisation des compagnies gazières et électriques privées qui desservaient la ville de Genève. À ces activités, les municipalités ont également confié aux services industriels le service de l'eau. Soumis à l'origine à un marché ouvert et concurrentiel, ils étendent peu à peu leur réseau et les concurrents s'effacent au cours des années face à des investissements financiers lourds.

En , après votation populaire, les SIG deviennent un établissement de droit public et exploitent les concessions pour le compte de la ville de Genève. La loi concernant ce changement fait partie d’un ensemble de sept lois adoptées lors de la fusion des communes de Plainpalais, Eaux-Vives et Petit-Saconnex avec celle de Genève[1]. Régie autonome, les SIG sont alors dirigés par un conseil d'administration représenté par les communes, la ville et le canton de Genève[2] - [3]. L'administration déménage alors à la Coulouvrenière, un nouveau bâtiment est construit qui accueille les Services de l’électricité[4].

Avec la forte croissance et l'explosion de la demande énergétique électrique d'après-guerre, la ville de Genève ne peut plus investir dans l'adaptation et l'extension du réseau technique[5]. Dès , les SIG deviennent un établissement autonome de droit public auquel participe l'ensemble des collectivités publiques genevoises. Le capital est réparti entre l'État de Genève (55 %), la ville de Genève (30 %) et les communes genevoises (15 %)[S 2].

DĂ©veloppement durable

Véhicule d’intervention électrique (Citroën C-Zéro).

Les SIG favorisent depuis 2000 la production d'énergie issue d'énergies renouvelables (solaire photovoltaïque, éolien, biomasse, mini-hydraulique, géothermie).

En 2007, le programme « Ă©co21 » a Ă©tĂ© lancĂ© par les SIG[S 3], il vise Ă  stabiliser, voir diminuer la consommation Ă©lectrique. Entre 2007 et 2015, la consommation Ă©lectrique cantonale annuelle a diminuĂ© de 4 %[S 4]. En 2017, soit 10 ans après le dĂ©but du programme, 155 GWh auraient Ă©tĂ© Ă©conomisĂ©s[S 5].

En 2016, les SIG annoncent que deux millions de francs sont investis annuellement dans deux « fonds environnementaux », alimentés par les clients optant pour l’option « Électricité Vitale Vert ». Le fonds « Éco-Électricité » est consacré à l’amélioration des milieux naturels autour de la rade et du Rhône. Le « Fonds SIG » soutient des projets romands de recherche dans le domaine des énergies renouvelables. Les deux fonds sont administrés par des organes indépendants[S 6].

Les barrages de Chancy-Pougny, du Seujet et de Vessy, ainsi que l’autoproduction photovoltaïque, sont certifiés « naturemade star », un label suisse pour l’électricité 100 % renouvelable et écologique[6].

En février 2018, les SIG lancent une plate-forme de financement participatif, nommée « Impact », destinée à soutenir des projets favorisant la transition énergétique sur le canton de Genève[7] - [S 7] - [S 8].

Chiffres

Plaque sur un poteau Ă©lectrique.

En 2018, les SIG comptent 1 706 employĂ©s dans plus d'une centaine de mĂ©tiers[S 2].

275 500 clients sont raccordĂ©s au rĂ©seau Ă©lectrique sur le canton de Genève et 95 % de l’électricitĂ© provient de sources renouvelables. Le gaz concerne 39 000 clients et la production thermique 54 800.

Les rĂ©seaux couvrent 4 560 km pour l’électricitĂ©, 700 km pour le gaz, 1 300 km pour l’eau potable, 1 455 km pour les eaux usĂ©es, 432 km pour la fibre optique.

225 000 tonnes de dĂ©chets sont traitĂ©s annuellement.

Patrimoine

Lac et rade

Le patrimoine des SIG comprend des ouvrages en lien direct avec ses activités et des sites historiques dont le plus célèbre est certainement le jet d'eau de Genève. En face du jet d’eau, sur l'autre rive du Léman, les SIG gèrent au Prieuré une importante station de pompage et de traitement de l’eau[S 9] (quartier des Pâquis).

Au cours du RhĂ´ne et aux alentours

Barge de transport de déchets, reliant la Jonction à l'usine d’incinération des Cheneviers, remontant le Rhône à vide.

En suivant le cours du RhĂ´ne, on rencontre de nombreux sites liĂ©s aux SIG. Ă€ commencer par le pont de la Machine, 3e pont sur le RhĂ´ne après sa sortie du LĂ©man, dont l’ancien bâtiment industriel Ă©tait une usine de pompage qui alimentait les fontaines de la ville (1843-1886)[S 10]. Ce pont joue aussi un rĂ´le de barrage jusqu’en 1995 sur le bras droit du RhĂ´ne, le bâtiment accueille aujourd’hui un espace d'exposition des SIG, « Quartier Libre ». Le bras gauche du RhĂ´ne s’engouffre près de 500 mètres plus loin sous l’« Usine des forces motrices » (ou usine hydroĂ©lectrique de la Coulouvrenière, 1886 - vers 1960)[8], devenue aujourd’hui le bâtiment des Forces motrices. Le barrage du Seujet se trouve 100 mètres en aval, il rĂ©gule le niveau du LĂ©man, module le dĂ©bit du RhĂ´ne, et produit de l'Ă©lectricitĂ© (20 GWh/an[S 11]), remplaçant les fonctions de l’usine des forces motrices et du pont de la Machine depuis 1995.

Près d’un kilomètre en aval, juste avant le viaduc ferroviaire de la Jonction, Ă  la pointe de la Jonction oĂą l’Arve se jette dans le RhĂ´ne, se trouvent deux installations essentielles pour la gestion des dĂ©chets genevois. Sur la rive droite se trouve la station de pompage des eaux-usĂ©es de Saint-Jean, qui reçoit depuis 1967 les eaux du collecteur de la rive droite du RhĂ´ne et du collecteur passant en siphon sous le RhĂ´ne. Le pompage donne de l'altitude aux eaux usĂ©es de la ville pour qu'elles puissent s'Ă©couler dans le collecteur gĂ©nĂ©ral jusqu'Ă  la station d'Ă©puration d'AĂŻre. Le siphon part de la pointe de la Jonction oĂą arrivent les collecteurs de la rive gauche du RhĂ´ne et de la rive droite de l'Arve (oĂą s’écoulent aussi les eaux du collecteur de la rive gauche de l’Arve, depuis le siphon situĂ© Ă  hauteur de l’avenue de Saint-Clotilde). Le quai de chargement des ordures mĂ©nagères de la Jonction se trouve sur la rive gauche, au pied du Bois de la Bâtie. Les camions de la voirie dĂ©versent lĂ  les ordures dans des barges d’une capacitĂ© de 170 tonnes qui descendent le RhĂ´ne sur 13 km jusqu’à l’usine d’incinĂ©ration des Cheneviers.

Dans un coude du Rhône et sur la commune de Vernier se trouve depuis 1967 la station d'épuration des eaux usées d'Aïre[9], la plus grande station d’épuration du canton, reconstruite en 1998-2003[S 12]. Elle devient propriété des SIG en 2008[S 13]. Environ km en aval et toujours sur la rive droite se trouve la station d'épuration de Bois-de-Bay mise en service en 2009 sur la commune de Satigny, fruit d’une collaboration franco-suisse[S 14]. Entre ces deux stations d’Aïre et de Bois-de-Bay se trouvait l’usine hydroélectrique de Chèvres de 1896 à 1943, date de la mise en service du barrage de Verbois. Cette usine touchait les communes de Bernex sur la rive gauche et de Vernier sur la rive droite. À cet emplacement passe aujourd’hui le pont d'Aigues-Vertes de l’autoroute A1. À l’opposé du Bois-de-Bay, à environ km des berges du Rhône en direction de Bernex se trouve Châtillon, une décharge cantonale (traitement, stockage et récupération) et de valorisation des déchets verts[S 15].

Environ km en aval, on parvient Ă  l’usine d’incinĂ©ration des Cheneviers, crĂ©Ă©e en 1966 et reconstruite en 1993, qui traite 230 000 tonnes de dĂ©chets par an[10] - [S 16]. L’usine des Cheneviers jouxte le barrage de Verbois. InaugurĂ© en 1944, ce barrage de 410 mètres de large et 20 mètres de haut couvre 15 % de la consommation Ă©lectrique du canton de Genève, avec une production annuelle de 466 GWh. Il est bordĂ© par la plus grande Ă©chelle Ă  poissons de Suisse (350 mètres de longueur)[S 17].

Le barrage de Chancy-Pougny est proche de l'extrĂ©mitĂ© ouest de Genève et de la Suisse. Il se trouve entre les communes de Avully en Suisse (rive gauche) et de Challex en France. C'est une centrale au fil de l’eau, construite entre 1920 et 1925. D’une production annuelle de 250 GWh/an[S 11], le barrage a alimentĂ© les usines du Creusot et depuis 1958 aussi le canton de Genève. Les SIG et la Compagnie nationale du RhĂ´ne sont actionnaires de la SociĂ©tĂ© des forces motrices de Chancy-Pougny[S 18].

Barrage de Verbois et usine d’incinération des Cheneviers. Entre le barrage et le premier plan, on distingue la centrale solaire photovoltaïque « SIG Solar 3 ».

Société des eaux de l'Arve

Couvercle en fonte à Champel : « Eaux de l'Arve ».

Sur l’Arve, qui se jette dans le RhĂ´ne Ă  la Jonction, se trouve la centrale Ă©lectrique de Vessy[S 19]. Cette micro-centrale produit annuellement 1,7 GWh/an[S 11], elle est situĂ©e sur la commune de Veyrier (rive gauche) avec une passerelle reliant la rive droite sur la commune de ChĂŞne-Bougeries.

Cette installation est une ancienne centrale de pompage d’eau potable, mise en service en 1867. Elle a Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© de la « SociĂ©tĂ© des eaux de l'Arve » (crĂ©Ă©e en 1886, rachetĂ©e par les SIG en 1988). Un petit barrage avec une chute de 2 Ă  3 mètres fournissait l’électricitĂ© nĂ©cessaire Ă  six groupes qui pompaient l’eau dans la nappe phrĂ©atique, alimentant les communes d’Arve et Lac, les rĂ©servoirs de Bessinge (commune de Vandoeuvres) et de ChĂŞne-Bougeries[11] - [12].

En 2016, environ 20 % de l’eau consommĂ©e Ă  Genève vient des nappes phrĂ©atiques, grâce Ă  14 puits de pompage d'eau. Il y a aussi une station de rĂ©alimentation de la nappe phrĂ©atique situĂ©e Ă  Vessy[S 20].

RĂ©servoirs

Accès aux réservoirs du Grand-Saconnex.
Agrandissement du réseau de chaleur à distance au Mervelet en 2016.

Les SIG gèrent aussi quelques rĂ©servoirs ; Ă  Satigny (2005, deux cuves, total 18 680 m3, en remplacement du rĂ©servoir sur piliers de 1933), au signal de Bernex (36 000 m3), au Grand-Saconnex (20 000 m3, Ancienne-Route, depuis 1995)[13], Ă  Bessinge (commune de VandĹ“uvres, 20 000 m3)[14]. Les rĂ©servoirs du Bois de la Bâtie, construits en 1873 et 1934, ont Ă©tĂ© dĂ©saffectĂ©s au XXe siècle.

Administration et ateliers

De 1932 à 1995, le centre administratif des SIG se trouvait à la Coulouvrenière (quartier de la Jonction) sur le terrain de l'ancienne usine à gaz (1844-1915) à laquelle succéda la voirie de Genève (1920-1931). les SIG y installèrent des bureaux, magasins, ateliers, garages et entrepôts[4] - [15]. Le centre administratif est situé depuis 1995 au Lignon, à l’emplacement de l'ancienne usine à gaz en activité de 1914 à 1967[S 21] - [16]. L’espace culturel autogéré Artamis occupe les bâtiments depuis 1996, puis une démolition partielle (« Carré vert ») et une longue dépollution des lieux précède la construction d’un écoquartier (logements, commerces de proximité, équipements publics) dès 2013. Les deux plus grands bâtiments sont conservés, au long du quai du Rhône et de la rue des Gazomètres[17] - [18].

Énergies

Énergie électrique

Les SIG commercialisent et distribuent l'électricité dans le canton de Genève, et produisent également une partie de l'électricité qu'ils distribuent.

En 2011, la production totale des SIG s’est Ă©levĂ©e Ă  653,4 GWh, dont environ 25 % produits localement. L’origine est hydraulique pour environ 85 %. Les SIG dĂ©tiennent le monopole de la distribution d'Ă©lectricitĂ© dans le canton de Genève. Les sites consommant au moins 100 000 kWh par an sont libres de choisir leur fournisseur d’énergie[S 22].

Outre des barrages hydroélectriques, ils produisent également de l’électricité d’origine solaire photovoltaïque.

Sur un terrain associĂ© au barrage de Verbois se trouve « SIG Solar 3 », une centrale solaire photovoltaĂŻque de 6 000 panneaux mise en service en 2005, l’une des plus grandes de Suisse, sa production annuelle est de GWh[S 23].

L’aĂ©roport international de Genève annonce en 2017 un projet d’équipement de 55 000 m2 de toits avec des panneaux solaires photovoltaĂŻques, qui devraient produire 7,5 GWh par an. Les SIG assureront la construction et l’exploitation de la centrale, et en seront propriĂ©taires[19].

Gaz

Les SIG gèrent le réseau de distribution de gaz naturel situé sur le canton de Genève.

La centrale de mĂ©thanisation du site de Châtillon, Ă  Bernex, produit du biogaz Ă  partir des dĂ©chets verts du canton de Genève. Les SIG visent une production d’énergie thermique de 86 GWh en 2021[S 24].

Énergie thermique

Une quinzaine de rĂ©seaux transportent sur le canton de Genève le chaud ou le froid, sur la base de ressources renouvelables[S 25]. Le plus ancien et aujourd’hui le rĂ©seau le plus Ă©tendu de chaleur Ă  distance a Ă©tĂ© conçu lors de la construction de la citĂ© du Lignon, et mis en service en 1964 : c'est le « CAD SIG » qui englobe les communes de Vernier, Meyrin, Grand-Saconnex, Petit-Saconnex et Genève (environ 40 000 habitants). Le second plus grand rĂ©seau, situĂ© sur la rive gauche du RhĂ´ne, transporte la chaleur gĂ©nĂ©rĂ©e par l’usine d’incinĂ©ration des Cheneviers vers Aire-la-Ville, Bernex, Confignon et la citĂ© d’Onex depuis 2001 (environ 20 000 habitants, rĂ©seau « CADIOM »).

Gestion des déchets

Une vingtaine d’entreprises sont actives dans le canton de Genève, offrant des services de collecte et de transport, chacune plus ou moins spécialisée sur certains types de déchets. Une demi-douzaine sont généralistes, la plupart sont basées dans les zones industrielles de Vernier et Satigny (dont le Groupe Serbeco)[20]. Les Services industriels sont impliqués principalement via leur usine d’incinération des Cheneviers et le site de Châtillon.

Site de Châtillon

Cette « dĂ©charge cantonale » a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1963 sur la commune de Bernex. Ses activitĂ©s sont gĂ©rĂ©es par les SIG. La dĂ©charge est constituĂ©e d’un centre de valorisation des dĂ©chets verts et d’une dĂ©charge.

La valorisation des déchets verts comprend une installation de compostage et une usine de méthanisation. Le biogaz issu de la méthanisation est valorisé sur place par cogénération d’électricité et de chaleur[21].

Depuis 2013, il est prĂ©vu de remplacer les installations de Châtillon et de crĂ©er un « PĂ´leBio », Ă  l’horizon 2025, capable de traiter 40 000 tonnes de dĂ©chets organiques par an. Ce projet est cofinancĂ© par les SIG, les entreprises Helvetia Environnement et Serbeco[22] - [23] - [24].

La décharge concerne les mâchefers (décharge de type D) et les déchets imputrescibles comme des terres polluées, des enrobés, des sables de STEP (décharge de type E). Le site étant arrivé à saturation, une solution temporaire de stockage extra-cantonale est organisée avec le canton du Jura (2022-2024)[25].

Liste des principales installations

Principales installations des Services industriels de Genève
Lieu Commune(s)
(quartier)
Type En
service
SIG depuis Article Illustration
lien Commons
RhôneGenève
(Saint-Gervais / Cité)
Barrage
(régulation niveau du Léman et débit du Rhône)
1841-
1995
1931Pont de la Machine
RhôneGenève
(Saint-Gervais / Cité)
Usine de pompage
« Machine hydraulique »
(eau potable, alimente les fontaines)
1843[S 10]-
1886[8]
—Pont de la Machine
CoulouvrenièreGenève
(Plainpalais)
Usine Ă  gaz
(gaz de houille)
1844-
1915[15]
1896?—
VessyVeyrierUsine de pompage
(eau potable de la nappe phréatique)
1865-
1990
1988[S 19]Centrale de Vessy
RhôneGenève
(Saint-Gervais / Cité)
Usine hydroélectrique
700 kW
(dont Ă©clairage urbain)[26]
1886-
ca 1898
1931Pont de la Machine
Coulouvrenière
RhĂ´ne
Genève
(Plainpalais)
Usine de pompage
(eau potable du LĂ©man)
1886[8]-
1992[26]
1896?Bâtiment des Forces motrices
Coulouvrenière
RhĂ´ne
Genève
(Plainpalais)
Usine hydroélectrique
« forces motrices »
420 kW
et 1 600 kW de Chèvres en courant continu
1890-
1905[26]
1896?Bâtiment des Forces motrices
Coulouvrenière
RhĂ´ne
Genève
(Plainpalais)
Jet d'eau
(issu de surpressions)
1886-
1889
—Forces motrices
& Jet d'eau
Jetée des Eaux-VivesGenève
(Eaux-Vives)
Jet d'eau
(touristique)
1891-1896Jet d'eau de Genève
ChèvresBernex /
Vernier
Usine hydroélectrique
0,013 GWh/an
1896-
1943
1896?Usine de Chèvres
CoulouvrenièreGenève
(Plainpalais)
Usine thermique de secours
0,005 Ă  0,015 GWh/an
(vapeur, courant continu pour les tramways[27])
1905-
1961
1905—
LignonVernierUsine Ă  gaz1914-
1967
1914?—
Chancy-PougnyAvully /
Challex
Usine hydroélectrique
230 GWh/an[S 11]
1925-1958/1965Barrage de Chancy-Pougny
CoulouvrenièreGenève
(Plainpalais)
Administration, magasins, ateliers1932[4]-
1995[15]
1931-—
VerboisAire-la-Ville /
Russin
Usine hydroélectrique
466 GWh/an[S 17]
1944-1944Barrage de Verbois
PrieuréGenève
(Pâquis)
Usine de pompage
Station de traitement
(eau potable du LĂ©man)
1957-1957[S 9]—
ChâtillonBernexDécharge cantonale1963- ?—
CheneviersAire-la-VilleUsine d'incinération
Centrale Ă©lectrique
1966-2001[10]Usine des Cheneviers
Jonction / BâtieGenève
(Jonction)
Quai de chargement
(ordures ménagères)
1966-2001[10]Usine des Cheneviers
AĂŻreVernierStation d'Ă©puration
Production de biogaz
1967[9]-2008[S 13]Station d'Ă©puration d'AĂŻre
Saint-JeanGenève
(Saint-Jean)
Station de pompage
des eaux usées

(vers la station d’Aïre)
1967[9]-1967—
Lignon
et réseau
Vernier
Meyrin, Genève
Centrale thermique et
Réseau de chauffage urbain « CAD SIG »
1975-1975[S 25]–
Coulouvrenière
Arquebuse
Genève
(Plainpalais)
Station de pompage
(eau potable, depuis le Prieuré)
1992-1992Station de l'Arquebuse
SeujetGenève
(Plainpalais / Charmilles)
Barrage
(régulation niveau du Léman et débit du Rhône)
1995-1995Barrage du Seujet
SeujetGenève
(Plainpalais / Charmilles)
Usine hydroélectrique
20 GWh/an[S 11]
1995-1995Barrage du Seujet
LignonVernierAdministration, ateliers, dépôts1995-1995—
RhôneGenève
(Saint-Gervais / Cité)
Espace d'exposition
« Quartier Libre »
1995?-1995Pont de la Machine
Cheneviers
et réseau
Aire-la-Ville
Bernex, Confignon, Onex
Centrale thermique et
RĂ©seau de chauffage urbain « CADIOM Â»
2001-2001[28] - [S 25]Usine des Cheneviers
VerboisRussinCentrale solaire photovoltaĂŻque
« SIG Solar 3 »
2005-2005—
VessyVeyrierUsine hydroélectrique
1,7 GWh/an[S 11]
2007[S 19]-2007Centrale de Vessy
Bois-de-BaySatignyStation d'épuration2009-2009—

Bibliographie

Services industriels

  • Christian Felix, Les Services industriels de Genève, Genève, Georg, 1935, 162 p. (Thèse en sciences Ă©conomiques)
  • Louis Comisetti, Le statut des Services industriels de Genève, Genève, Payot, , 199 p.

Énergies

  • GĂ©rard Duc, Anita Frei et Olivier Perroux, Eau, gaz, Ă©lectricitĂ© : histoire des Ă©nergies Ă  Genève du XVIIIe siècle Ă  nos jours, Infolio, , 261 p. (ISBN 978-2-88474-154-5)
  • GĂ©rard Duc et Olivier Perroux, « Énergie et crises Ă©conomiques. Analyse Ă  partir de l'exemple de Genève (de 1850 Ă  nos jours) », dans Thomas David et al., Krisen. Ursachen, Deutungen und Folgen. Crises. Causes, interprĂ©tations et consĂ©quences, ZĂĽrich, Chronos, , 261 p. (ISBN 978-3-0340-1119-8), p. 171-186
Eau
  • StĂ©phane Fischer et Maha Zein, Genève Ă  la force de l’eau, une histoire de l’exploitation hydraulique : [Exposition] du 13 mai 2009 au 10 janvier 2011, Genève, MusĂ©e d’histoire des sciences, , 41 p. (lire en ligne) – Dossier pĂ©dagogique
  • Bernard Lescaze et S. Khalil Tahani, Un opĂ©ra sur l’eau ou la rĂ©vĂ©lation d’un lieu : L’usine des Forces Motrices de la Coulouvrenière Ă  Genève, Genève, Suzanne Hurter, coll. « Histoire et Architecture », , 168 p. (ISBN 978-2-940031-41-2, prĂ©sentation en ligne)
Gaz
  • Le centenaire de l'industrie du gaz Ă  Genève : 1844-1944, Genève, Services industriels de Genève, 1944, 78 p.
  • Service de gĂ©ologie, sols et dĂ©chets de l’État de Genève, Ancienne usine Ă  gaz de la Coulouvrenière : Historique, Ă©tat de pollution et dĂ©cisions administratives - 19 novembre 2010, Forum ARPEA: Assainissement de sites contaminĂ©s en milieu urbain, , 21 p. (lire en ligne)
Électricité
  • Jean Pronier, Le cinquantenaire du Service de l'Ă©lectricitĂ©, Genève, Services industriels de Genève, 1946, 33+14 p.
  • Marcel Roesgen, « Le dĂ©veloppement du Service de l'Ă©lectricitĂ© de Genève », Bulletin technique de la Suisse romande, vol. 90,‎ , p. 77-79 (lire en ligne)

Eau potable

  • Paul Pazziani, « Le service de distribution d'eau de Genève », Schweizerische Bauzeitung, vol. 72, no 37,‎ , p. 527-533 (lire en ligne)
  • Serge Paquier, L'eau Ă  Genève et dans la rĂ©gion RhĂ´ne-Alpes : XIXe et XXe siècles, Paris, L’Harmattan, coll. « Histoire de l'innovation et entreprise », , 292 p. (ISBN 978-2-296-04482-1)
  • Serge Paquier et GĂ©raldine Pflieger, « L'eau et les Services industriels de Genève : aux sources du modèle suisse des services urbains », Entreprises et histoire, no 50,‎ , p. 36-51 (rĂ©sumĂ©)

Eaux usées

Principaux collecteurs d’eaux usées vers la station d’épuration d’Aïre.
  • Eaux usĂ©es : l’assainissement au quotidien, Le Lignon, Services industriels de Genève, , 31 p. (lire en ligne) – Dont un plan avec les 8 stations d’épurations et les 32 stations de pompage
  • Assainissement des eaux usĂ©es : Rapport d’exploitation 2009, Le Lignon, Services industriels de Genève, , 32 p. (lire en ligne)
  • Yves Maystre, « L’épuration des eaux usĂ©es est-elle vraiment utile et nĂ©cessaire ? », Journal de Genève, no 226,‎ , p. 11, 14-15 (lire en ligne) – Avec plan d’ensemble
  • G. K., « Le programme d’assainissement des eaux s’achèvera dĂ©but 1967 », Journal de Genève, no 179,‎ , p. 6 (lire en ligne) – Avec plan d’ensemble
  • Heinz Weisz et al., « Assainissement de la ville de Genève », Bulletin technique de la Suisse romande, vol. 91, no 14,‎ , p. 202-210 (lire en ligne) – Dont « Construction des collecteurs » (rives gauche et droite du RhĂ´ne et de l’Arve, collecteur gĂ©nĂ©ral) et siphons de l’Arve et du RhĂ´ne, avec plan d’ensemble, plans techniques et photographies

DĂ©chets

  • Valorisation des dĂ©chets : Rapport d’exploitation 2015, Genève, Services industriels de Genève, , 51 p. (lire en ligne) [PDF]

Notes et références

  1. « L’organisation et l’administration des Services industriels de Genève » (avec reproduction intégrale du projet de loi), Journal de Genève,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  2. Jean Boissonas, « La fusion et les Services industriels », Journal de Genève,‎ , p. 1-2 (lire en ligne).
  3. U.K., « La situation respective de la Ville de Genève et des Services industriels », Journal de Genève,‎ , p. 4 (lire en ligne).
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  5. A.R., « Ce que sont les Services industriels de Genève », Journal de Genève,‎ , p. 9 (lire en ligne).
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