AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Serge Essaian

Anatole Serge Essaian (Sergueï Aramaïssovitch Yessayan), né le à Moscou et mort le à Paris, est un artiste français d'origine russe.

Serge Essaian
Serge Essaian dans son atelier de Petchatnikov pereoulok. Moscou. 1975. Photo Igor Palmin
Biographie
Naissance
DécÚs
Sépulture
Nationalité
Activités
Autres informations
Genre artistique
Site web
Vue de la sépulture.

Biographie

Son pĂšre, AramaĂŻs MikhaĂŻlovitch Essaian, journaliste, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© fin 1938, quelques mois avant la naissance de l’artiste. DĂ©portĂ© au Goulag, il y est mort en 1943. Sa mĂšre, Serafima Teodorovna Essaian, pĂ©diatre, a travaillĂ© Ă  Moscou. Elle est morte en 1977.

La passion de Serge Essaian pour l’art fut trĂšs prĂ©coce. Les visites rĂ©pĂ©tĂ©es Ă  la Galerie Tretiakov (il habitait dans son voisinage immĂ©diat), la frĂ©quentation d’un ami de famille – le peintre miniaturiste B. Eremine - et l’observation attentive des albums de reproductions et de gravures de la bibliothĂšque de son pĂšre, miraculeusement Ă©chappĂ©s Ă  la confiscation, ont confirmĂ© et alimentĂ© cette passion.

C’est en possĂ©dant des critĂšres artistiques dĂ©jĂ  bien Ă©tablis qu’il rentre Ă  l’école de Beaux-arts. Ses annĂ©es d’études (1954-1960) correspondent Ă  ce qui a Ă©tĂ© nommĂ© "le dĂ©gel" : la rĂ©ouverture des salles de musĂ©e d’art occidental, l’apparition des premiers albums de Skira, la redĂ©couverte des artistes jusqu’alors interdits, - les impressionnistes, les reprĂ©sentants de l’avant-garde russe et occidentale, et la dĂ©couverte des mouvements contemporains de l’art mondial. ParallĂšlement aux Beaux-arts, l’artiste suit, en auditeur libre, des cours de scĂ©nographie Ă  l'Institut national des arts du spectacle.

L’intĂ©rĂȘt avide pour l’avant-garde (sous tous ses aspects : musique, poĂ©sie, peinture, théùtre) le conduit Ă  cĂŽtoyoe Nikolai Khardjiev , AlexeĂŻ Kroutchenykh, et Lili Brik.

Il termine ses Ă©tudes avec la pleine conscience de la fracture entre ses aspirations artistiques et celles des positions officielles et, par consĂ©quent, de l’impossibilitĂ© de vivre de son art.

Il crĂ©e Ă  la maison (ce qui explique le format « intime » des travaux de cette pĂ©riode), gagnant sa vie avec des cours de dessin et de peinture, ainsi que des cours d’anglais. Durant quelque temps il travaille Ă©galement dans les ateliers de restauration Grabar.

Durant ces annĂ©es d’intenses Ă©changes de la jeunesse bohĂšme (que l’on ne dĂ©signait pas encore d’avant-garde « nouvelle », ni « souterraine »), Ă©changes menĂ©s entre l’ancienne et la nouvelle capitale, il se lie d’amitiĂ© avec les poĂštes Alexis Khvostenko et Henri Volokhonski.

L’intĂ©rĂȘt pour l’« autre art » naĂźt Ă©galement dans le milieu des jeunes scientifiques. C’est ainsi que la premiĂšre exposition personnelle de Serge Essaian se tient Ă  l’Institut des problĂšmes physiques, en 1965.

En 1968, il exerce la fonction de rĂ©dacteur d’une des sections de la revue Art DĂ©coratif de l’URSS (Dekorativnoe Iskousstvo SSSR). RĂ©daction qui a rĂ©ussi, selon Alexandre Borovski, directeur du dĂ©partement d’art contemporain du MusĂ©e Russe de Saint-PĂ©tersbourg, « Ă  crĂ©er une revue culturellement unique en son genre, rĂ©unissant Ă  la fois les forces artistiques et scientifiques des historiens, de philosophes, des ethnologues, des sĂ©miologues, etc. » [1] ParallĂšlement au travail dans la revue, l’artiste prend une part importante dans l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ© des collectionneurs, dont faisaient partie les reprĂ©sentants aussi remarquables que F. E. Vichnevski, I. P. Sanovitch, N. P. Pakhomov, Ia. E. Roubinchtein et bien d’autres. Il organisa ainsi une sĂ©rie d’expositions thĂ©matiques de cette sociĂ©tĂ© dans les salles du salon artistique sur le pont Kouznteski.

Au dĂ©but des annĂ©es 1970, l’artiste travaille dans un atelier amĂ©nagĂ© dans un sous-sol d’un vieux bĂątiment du quartier Sretenka (Petchatnikov pereoulok), espace qui lui permet enfin de concrĂ©tiser ce qui Ă©tait devenu un rĂ©el besoin : travailler la sculpture. L’absence d’un milieu artistique contemporain adĂ©quat le conduit Ă  envisager l’émigration en tant qu’unique issue possible.

En janvier 1979, il Ă©migre ainsi avec sa famille en Autriche, puis en France. En pleine connaissance de l’expĂ©rience amĂšre vĂ©cue par l’émigration russe, il entreprend de construire sa vie Ă  l’étranger sans nostalgie, ni illusions.

En mai 1979, sa premiĂšre exposition personnelle se tient Ă  Vienne.

Il s’installe Ă  Paris en juin 1979, oĂč il vĂ©cut et travailla jusqu’à sa mort : d’abord dans un atelier Ă  Montparnasse (Boulevard Edgar Quinet), puis prĂšs du parc des Buttes-Chaumont (allĂ©e Darius Milhaud).

Tout en peignant et sculptant dans son atelier, Serge Essaian se consacre avec enthousiasme Ă  la conception de dĂ©cors et de costumes. D’abord pour le théùtre expĂ©rimental Sharazad Ă  Stockholm, puis pour d’autres théùtres de SuĂšde. Il participe Ă©galement Ă  divers sĂ©minaires, symposiums et festivals théùtraux (Italie, États-Unis, SuĂšde).

Mais les projets artistiques personnels exigeant tout son temps, il abandonne l’activitĂ© théùtrale au dĂ©but des annĂ©es 1990. Durant ces annĂ©es il expose en Allemagne, la Grande-Bretagne et en France.

Il travaille sur les sĂ©ries de reliefs, dont la plupart seront exposĂ©es en 2002 Ă  l’occasion de l’exposition rĂ©trospective consacrĂ©e Ă  son Ɠuvre au Palais de Marbre du MusĂ©e Russe de Saint-PĂ©tersbourg.

Les annĂ©es suivantes sont consacrĂ©es au projet " Maison-vues-gens", rĂ©unissant les diverses formes de son art : peinture, sculpture, art graphique, reliefs. Le livre Serge Essaian, publiĂ© en 2006, reflĂšte l’aboutissement de cette idĂ©e.

Serge Essaian a rĂ©sumĂ© sa vie dans ces quelques lignes autobiographiques : « Je suis nĂ© en 1939 Ă  Moscou, ville connue de ses habitants sous le nom de « port des cinq mers », appellation hautement romantique pour cette capitale dĂ©primante. J’ai vĂ©cu dans ce port jusqu’en 1979, lorsque je fus rassasiĂ© de ces dĂ©pressions et romantisme. Cette annĂ©e, Ă  l’ñge de 40 ans, j’ai Ă©migrĂ© avec ma famille en France et depuis je vis Ă  Paris. Mon atelier se trouve prĂšs du parc nostalgique des Buttes Chaumont, non loin du parc futuriste de la Villette
 »[2].

Serge Essaian meurt le dans le 10e arrondissement de Paris[3]. Il est enterré au cimetiÚre du Montparnasse (division 17, grand cimetiÚre).

Processus créatif

« Je travaille par sĂ©ries », S. Essaian explique ainsi sa mĂ©thode de travail dans une interview accordĂ©e Ă  A. Borovski, directeur du dĂ©partement d’art contemporain du MusĂ©e Russe de Saint-PĂ©tersbourg, puis, sur un ton oĂč l'on dĂ©cĂšle presque l’excuse, rajoute, - « sĂ©ries au sens des variations beethoveniennes »[4].

Cette forme sĂ©rielle d’expression fut lĂ  depuis longtemps. Lorsqu’il se remĂ©more ses dĂ©buts, l’artiste Ă©crit dans une lettre : « fascinĂ© un jour par le geste d’Esther, je rĂ©pĂ©tais sans cesse la composition de Rembrandt – tantĂŽt en Ă©largissant l’intĂ©rieur, tantĂŽt en Ă©claircissant le fond, tantĂŽt en remplissant l’arriĂšre-plan par mes propres personnages. Je me souviens que dans une de ces variations, j’ai posĂ© la table directement dans une rue moscovite » [5].

Son analyse du processus de travail sur la sĂ©rie des annĂ©es 1980 « En attendant Charlotte Corday » est plus dĂ©veloppĂ©e : « j’étais prĂ©occupĂ© par une question purement plastique – un homme, un corps solitaire, soudĂ© avec la baignoire, un corps qui a conscience de soi dans l’espace, enfoncĂ© dans un espace d’un intĂ©rieur anonyme et expulsĂ© de cet intĂ©rieur au premier plan. [
] J’avoue avoir oubliĂ©, dans le processus du travail, ce « point d’impulsion », la composition suivante provoquait ou Ă©manait de la prĂ©cĂ©dente, et la pulsation des variations me prĂ©occupait bien plus que l’exĂ©cution d’un seul tableau » [6]

Les sĂ©ries ne crĂ©ent pas uniquement des pulsations Ă  l’intĂ©rieur d’elles-mĂȘmes. Leur sortie en dehors du cadre des tableaux vers la sculpture ; leur retour vers le plan de la toile, enrichi par la comprĂ©hension tactile ou par le mouvement circulaire autour du corps ; l’implosion des intĂ©rieurs ; l’expulsion hors les murs dans les maisons-reliefs - c’est une seule et mĂȘme pulsation d’un processus crĂ©ateur unique.

Au sujet de ses maisons-reliefs l’artiste Ă©crit : « c’est avant tout une sculpture, j’installe et modĂšle les grandes masses avant de leur confĂ©rer un aspect dĂ©finitif. [
] dans les maisons-reliefs j’aimerais voir plutĂŽt l’icĂŽne d’une maison qu’une maison concrĂšte. C’est-Ă -dire une maison idĂ©ale dans le sens oĂč concevaient leurs tableaux de villes Piero della Francesca et ses disciples »[7].

Une autre caractĂ©ristique apparaĂźt Ă©galement trĂšs tĂŽt, - le dialogue avec les Ɠuvres d’art. « Je crois que le thĂšme du tableau, en tant qu’objet du ressenti pictural, c'est-Ă -dire avec le pinceau dans la main, me prĂ©occupait tout autant que le thĂšme de la pomme chez CĂ©zanne. [
] Il me semble que pour un peintre (dans tous les cas pour un jeune peintre) l’Ɠuvre d’art constitue une rĂ©alitĂ© nullement moindre que celle du milieu « vivant »»[5]

Voici comment A. Borovski dĂ©finit la position crĂ©atrice de S. Essaian : « De maniĂšre gĂ©nĂ©rale l’identification avec un collectif lui Ă©tait totalement Ă©trangĂšre. Si parfois il ressentait le besoin d’ « actions collectives », il choisissait lui-mĂȘme ses compagnons, - avant tout parmi les maĂźtres anciens ou les classiques de l’art contemporain. C’est lĂ  et lĂ  seulement qu’il admettait l’idĂ©e d’une possible rĂ©ciprocitĂ© de dĂ©couverte et de complĂ©mentaritĂ©, c’est-Ă -dire de l’interpellation de sa propre vision du monde par une vision diffĂ©rente, Ă©trangĂšre. Que ces relations aient Ă©tĂ© de dialogue, de conflit ou d’amour exaltĂ©, elles se construisaient toujours d’égal Ă  Ă©gal – une responsabilitĂ© personnelle, un choix individuel, son propre destin » [8]

ƒuvres

Mises en scÚne théùtrales

  • 1981 : ScĂ©nographie et costumes pour la piĂšce Doctor Dapertutto. Metteur en scĂšne W. Carlson, Théùtre Sharazad. Stockholm. SuĂšde. ReprĂ©sentĂ©e au Théùtre du Rond-Point, Paris.
  • 1983 : ScĂ©nographie et costumes pour la piĂšce de Alexei Khvostenko (en) « Agence de voyage ou le syndrome de Robinson ». Metteur en scĂšne W. Carlson, Théùtre Sharazad. Stockholm. SuĂšde.
  • 1985 : ScĂ©nographie pour la piĂšce « La cage des vierges ». Théùtre de la ville de SĂ€ffle. SuĂšde.
  • 1986 : ScĂ©nographie pour la piĂšce « La victoire sur le soleil ». Metteur en scĂšne Armand Gatti; Toulouse. France.
  • 1986 : ScĂ©nographie et costumes pour l’opĂ©ra-ballet « Balagantchik » (Alexandre Blok). Musique de Yan Walgern. OpĂ©ra royal. Stockholm. SuĂšde.
  • 1987 : ScĂ©nographie et costumes pour l’opĂ©ra « La Chatte anglaise » (HonorĂ© de Balzac). Musique de Werner-Geints. Théùtre de la ville. Karlstad. SuĂšde.

Symposiums, séminaires, festivals

  • 1980 : Participation au festival international « Théùtre du geste » . Stockholm. SuĂšde.
  • 1981 : Participation au sĂ©minaire international « Meyerhold et le constructivisme ».
  • 1982 : Direction du sĂ©minaire de scĂ©nographie autour du projet « Le Maitre et Marguerite ». Bologne. Italie
  • 1983 : Atelier de scĂ©nographie Ă  l’universitĂ© de Yale. États-Unis.
  • 1983 : Atelier de scĂ©nographie lors du sĂ©minaire international « PĂ©dagogie théùtrale ». Stockholm. SuĂšde.
  • 1984 : Participation au projet « Théùtre perspectif ». Exposition des esquisses théùtrales des dĂ©cors et des costumes. Munich. Allemagne.
  • 1987 : Participation au sĂ©minaire « Gontcharova et les ballets russes ». MusĂ©e de San Antonio. États-Unis.
  • 1999 : Participation en tant que consultant Ă  l’exposition « 100 ans d’art graphique russe ». Galerie de la Scala. Paris.
  • 2003 : Consultant pour l’exposition « Les Russes » au MusĂ©e de Montmartre. Paris

Expositions personnelles

  • 1965 : Institut des problĂšmes physiques, Moscou, URSS.
  • 1973 : Salon d'art, Moscou, URSS.
  • 1979 : Mairie de Vienne, Autriche.
  • 1980 : Galerie Art et DĂ©coration, Paris, France.
  • 1981 : Galerie Nikolenko, Paris, France.
  • 1987 : Galerie Era, Karlstadt, SuĂšde.
  • 1989 : Fondation Boden, Oppenhof et Schneider, Cologne, Allemagne.
  • 1989 : Galerie Anita Falber, Cologne, Allemagne.
  • 1990 : Galerie Oberlin, Strasbourg, France.
  • 1993 : Galerie Euros, Mulhouse, France.
  • 1995 : Galerie Axia, Londres, Royaume-Uni.
  • 2000 : Galerie de Buci, Paris, France.
  • 2002 : MusĂ©e Russe, Saint-PĂ©tersbourg, Russie.

Expositions collectives

  • 1977 : Biennale de Venise, Italie.
  • 1980 : PremiĂšre biennale internationale L'Art et le papier, Touquet, France. (MĂ©daille d'or).
  • 1981 : Galerie Le Point, Monte-Carlo.
  • 1981 : Maison d'artiste Ă  Bergen, Autriche.
  • 1988 : Exposition Urbanisme et planification architecturale, Thiers, France.
  • 1990 : L'autre art, Galerie Tretiakov, Moscou, Russie.
  • 2019 : David Daoud - Serge Essaian - HervĂ© Szydlowski, Galerie Duchoze, Rouen, France.

Expositions personnelles mémorielles

  • 2008 : Exposition AnnĂ©es russes, galerie de Buci, Paris, France.
  • 2009 : Exposition Molloy et autres dos, galerie de Buci, Paris, France.
  • 2010 : Exposition Baigneurs, plongeurs etc., galerie de Buci, Paris, France.
  • 2010 : Exposition Serge Essaian, un hommage, Sotheby's, Paris, France.

Notes et références

  1. A. Borovski, Serge Essaian. AnnĂ©es russes, catalogue de l’exposition, Paris, galerie de Buci, 2007, p. 2.
  2. Note autobiographique. 08. 2004, destinée pour le livre Serge Essaian, 2006. Non incluse, archives familiales.
  3. Insee, « Extrait de l'acte de décÚs d'Anatole Serge Essaian », sur MatchID
  4. Vidéo entretien avec A. Borovsky « Serge Essaian connu et méconnu », Musée russe, 2002.
  5. Extrait de la lettre à S. B. Bazazians (rédacteur du journal D.I. SSSR), archives familiales.
  6. Ibid.
  7. Extrait de la lettre Ă  A. Strigalev, citĂ©e dans A. Strigalev, « Rencontre avec Serge Essaian », Serge Essaian, catalogue de l’exposition du MusĂ©e russe, Saint-PĂ©tersbourg, Palace Ă©ditions, 2002, p. 57.
  8. A. Borovski, « Molloy et autres dos, catalogue de l’exposition, Paris, Ă©ditions galerie de Buci, 2009, p. 3.

Annexes

Bibliographie

  • Alexandre Zinoviev, A. Zamler, Sergej Essaian, catalogue de l’exposition, 1979.
  • Henri Volokhonsky et Alexis Khvostenko, Fables (Đ‘Đ°ŃĐœĐž), Paris, 1984. Illustrations et maquette du livre.
  • H. Volokhonsky, R. Pevear et P. Schmidt, Llovers, Munich, CSAAS, 1987.
  • LoĂŻc Chotard, En attendant Charlotte Corday et autres baignoires rĂ©volutionnaires, Paris, 1988.
  • H. Volokhonsky et A Khvostenko, Les Champs urbains (Đ“ĐŸŃ€ĐŸĐŽŃĐșОД ĐżĐŸĐ»Ń), Paris, 1991. Illustrations et maquette du livre.
  • Xenia Bogemskaya, TĂȘtes, catalogue de l’exposition, Paris, Ă©ditions Galerie de Buci, 2000.
  • A. Borovsky, A. Stigalev, A. et I. Samarine, Serge Essaian au Palais de Marbre : peintures, sculptures, dessins, catalogue de l’exposition, MusĂ©e Russe, Saint-PĂ©tersbourg, Palace Éditions, 2002.
  • Alexandre Borovsky et Xavier Fabre, Serge Essaian, maisons vues, gens, Paris, Fragments Éditions, 2006.
  • Alexandre Borovsky, AnnĂ©es russes. 1975 – 79, catalogue de l’exposition, Paris, Ă©ditions Galerie de Buci, 2008.
  • Alexandre Borovsky et Irina Kronrod, Molloy et autres dos, catalogue de l’exposition, Paris, Ă©ditions galerie de Buci, 2009.
  • Alexandre Borovsky et Vincent Delecroix, Baigneurs, plongeurs, etc., catalogue de l’exposition, Ă©ditions Paris, Galerie de Buci, 2010.
  • Alexandre Borovsky, Serge Essaian, Un hommage, catalogue de l’exposition, Paris, Sotheby's, 2010.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.