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Sathonay-Village

Sathonay-Village est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sathonay-Village
Sathonay-Village
Le château de Bernis à Sathonay-Village.
Blason de Sathonay-Village
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Circonscription départementale du Rhône
MĂ©tropole MĂ©tropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Jean-Pierre Calvel
2020-2026
Code postal 69580
Code commune 69293
DĂ©mographie
Gentilé Sathonards[1]
Population
municipale
2 409 hab. (2020 en augmentation de 3,57 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 468 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 50′ 03″ nord, 4° 52′ 44″ est
Altitude 300 m
Min. 198 m
Max. 329 m
Superficie 5,15 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Localisation
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Sathonay-Village
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Liens
Site web site officiel de Sathonay-Village

    Ses habitants sont appelés les Sathonards[1], tout comme ceux de la commune voisine de Sathonay-Camp.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Sathonay-Village est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lyon, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,1 %), zones urbanisées (19,5 %), forêts (7,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Les origines de Sathonay

    La position stratégique de Sathonay lui valut une histoire assez tourmentée. En effet, proche de la Saône, à l'extrémité des plaines de l'Ain et des Dombes, mais aussi non loin de Lyon, elle était à la jonction de deux territoires : le Franc Lyonnais et le domaine de l'Empire. Elle changea donc souvent de mains.

    En 1230, Humbert de Montluel possède des terres à Sathonay, qu'il tient en fief de l'Abbaye de l'Île Barbe. Au XIIIe siècle, la seigneurie de Sathonay appartenait aux seigneurs du même nom, puis la famille Ferlay leur succéda au XIVe et XVe siècles. Son blason, noir à la croix d'argent est devenu celui de Sathonay-Camp.

    Plusieurs de ses fils furent moines à l'abbaye de l'Ile Barbe, leurs suzerains. Le seigneur de Ferlay fut ensuite vassal du Dauphin de Viennois qui fit don de Sathonay au roi Philippe VI de Valois en 1342, lequel l'échangea à son tour avec le comte de Savoie en 1354. Louis XI, en guerre contre le comte de Savoie fit ravager Sathonay et son château de Rivery, en [12], par ses troupes commandées par Jean, bâtard d'Armagnac, comte de Comminges et gouverneur du Dauphiné. Ce château construit au XIIIe siècle était fortifié avec murs d'enceinte, créneaux, remparts, fossés, pont-levis. Pris, détruit et reconstruit plusieurs fois, il disparut peu de temps avant la Révolution.

    Sathonay passa ensuite de main en main et fut uni au marquisat de Miribel érigé en faveur d'Henriette de Savoie en 1579. Sathonay-en-Bresse, qui devient baronnie, change encore plusieurs fois de possesseur, lorsque Jean-Claude Fay l'acquiert en 1757. Le blason de la famille Fay, d'azur avec un lévrier argent regardant un soleil d'or, est aujourd'hui l'emblème de Sathonay-Village.

    1858 : création du camp militaire

    Après l'avènement du prince Président (Coup d'État du 2 décembre 1851), Lyon est doté d'une importante garnison et la création d'un camp est une des préoccupations du maréchal Boniface de Castellane, commandant militaire. Son choix se porte sur plateau couvert de pâturages aux abords de Fontaines-sur-Saône et de Rillieux, au sud de la commune de Sathonay, alors dans le département de l'Ain.

    Les amĂ©nagements commencent en 1851. Les premières troupes s’y installent en . Le gĂ©nĂ©ral Canrobert successeur du marĂ©chal de Castellane, achète les communaux de Sathonay au nom du gouvernement pour la somme de 92 000 francs.

    Le camp qui occupe une superficie de 32 ha est définitivement créé en 1858, avec des baraquements en bois et en briques. Un nouveau champ de tir s'installe, en rapport avec le nouveau fusil à longue portée.

    L’abbé Faivre, aumônier du camp crée « L’œuvre des petites filles du soldat » dans le château offert par la famille de Virieu (descendante des Fay) et qui date du XVIe siècle. Dirigée par les sœurs saint Charles, l’œuvre deviendra « La maison d’enfants » aujourd’hui gérée par des laïcs.

    L'église romane du XIIIe siècle, placée sous le vocable de Saint-Laurent est trop petite. On en construit une autre en 1862 et 1867.

    1908 : scission de l'ancienne commune

    Aux alentours du camp se forme une véritable petite ville au sud de la commune de Sathonay, avec commerces, ouvriers, familles de militaires. Les commerces étant liés à la présence des militaires, on trouve de nombreux cafés, des cabarets, un cinéma, et même des « maisons de tolérance ».

    Ce hameau du Camp de Sathonay prend une telle importance que le chef-lieu de la commune y est transféré en 1881[13].

    Ses opinions et intérêts divergent bientôt de ceux du Village, demeuré rural, et dont il est séparé par le ravin.

    La rupture est consommée, et le , le Sénat vote la création de la nouvelle commune de Sathonay-Village à partir de celle de Sathonay, qui prend le nom de Sathonay-Camp.

    Depuis 1908 : la commune de Sathonay-Village

    Le Conseil d’État ne statue définitivement sur les modalités de la séparation des deux communes qu'en 1918.

    En 1952, la commune de Sathonay-Village fait l'acquisition du château construit en 1870 par Oscar Galline et qui fut possédé par les familles de Bernis et de Saint-Guilhem. Elle y installe la Mairie en 1965.

    La loi no 67-1205 du transfère les communes de Sathonay-Village et de Sathonay-Camp, dépendant jusqu'ici du département de l'Ain et du canton de Trévoux, vers le département du Rhône, où elles rejoignent le nouveau canton de Rillieux et la communauté urbaine de Lyon.

    Village au siècle dernier, essentiellement agricole (vignes, maraîchages, céréales), Sathonay-Village devient maintenant résidentiel, mais il sait rester proche de la nature qui l'entoure agréablement et veille à garder une dimension humaine.

    Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[14].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Louis Danis Inspecteur des douanes
    Gabriel Ract Représentant
    Marcel Moiroud (1914-1985) Inspecteur de la caisse d'Epargne
    Décédé en fonction
    En cours Jean-Pierre Calvel UDF-PRV
    puis UMP
    puis MoDem
    Courtier en assurances retraité
    Député de la 7e circonscription du Rhône (1993 → 1997)
    Conseiller régional de Rhône-Alpes (1998 → 2004)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Population et société

    Les chiffres présentés ne concernent que la seule commune de Sathonay-Village, après la scission de l'ancienne commune de Sathonay en Sathonay-Village et Sathonay-Camp en 1908.

    Pour les chiffres antérieurs à cette date, se reporter à Sathonay-Camp.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1911. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2020, la commune comptait 2 409 habitants[Note 3], en augmentation de 3,57 % par rapport Ă  2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    435400480519474452597547505
    1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020
    6751 0501 4011 6931 8491 8912 3262 3742 409
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de la commune est connue grâce aux recensements effectués depuis la naissance de la commune en 1908, après qu'elle s'est séparée de Sathonay-Camp.

    Enseignement

    L'école de Sathonay-Village se nomme « École Les Grains de Blé »[19] et comprend 10 classes : 4 classes de maternelles et 6 de niveau élémentaire[19].

    Fin 2012/début 2013, la construction d'une nouvelle crèche a été engagée par la commune, celle-ci se trouvant sur la place Louis Danis.

    Sports

    La commune de Sathonay-Village possède un club de foot en fusion avec la commune de Cailloux qui porte le nom du FC Franc Lyonnais (FCFL).

    Ce club se distingue par la jeunesse et le talent de leurs joueurs qui sont souvent amenés à partir dans des clubs plus hauts.

    Cela est dĂ» Ă  la formation et Ă  l'Ă©ducation que inculque le club et ses dirigeants

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 47 862 €[20].

    Emploi

    il y a des commerces de proximité tel que vival, une agence immobilière, un coiffeur et un bar restaurant ; de plus il y a un cabinet médical (médecin généraliste et un dentiste) ainsi que de paramédical (infirmières, ostéopathe).

    Lieux et monuments

    • Le viaduc.
      Le viaduc.
    • Le château de Bernis.
      Le château de Bernis.
    • Le clocher de l'Ă©glise illustrĂ© par Joannès Drevet (1854–1940).
      Le clocher de l'église illustré par Joannès Drevet (1854–1940).

    Personnalités

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Louis Aubret, Marie-Claude Guigue, Mémoires pour servir à l'histoire de Dombes, par Louis Aubret, conseiller au Parlement de Dombes 1695-1748, publiés pour la première fois, d'après le manuscrit de Trévoux, avec des notes et des documents inédits, par M. C. Guigue, tome III, Trévoux, 1868, p. 70 [lire en ligne].
    13. source : fiche Sathonay-Camp sur Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - site de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Consulté le 25 février 2013.
    14. MĂ©tropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. « sathonay-village.fr/sous-rubri… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    20. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

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