Accueil🇫🇷Chercher

Samerey

Samerey est une commune française située dans le canton de Brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Samerey
Samerey
Samerey, depuis la rue du Pâtis.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes Rives de Saône
Maire
Mandat
Anthony Goulut
2020-2026
Code postal 21170
Code commune 21581
DĂ©mographie
Population
municipale
141 hab. (2020 en diminution de 6,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 05′ 27″ nord, 5° 21′ 41″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 204 m
Superficie 7,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dole
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Brazey-en-Plaine
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Samerey
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Samerey
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Voir sur la carte topographique de la CĂ´te-d'Or
Samerey
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Samerey
Liens
Site web mairie-samerey.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Samerey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,7 %), prairies (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Origines et Toponymie

    Les origines du village demeurent méconnues. Cependant, les tuiles, les poteries et les substructions en briques romaines, retrouvées par les archéologues, dans les années 1870[8], le tronçon de voie romaine dans les bois de la Bauche, et les formes agraires fossiles dans le bois du Défens[9], atteste son existence à cette époque.
    Quant au nom de la commune, il dériverait de "Samarius", un gallo-romain à qui aurait appartenu les terres du village[10].

    Moyen Ă‚ge et Ancien RĂ©gime

    En 1267, le duc de Bourgogne Hugues IV, échange avec le seigneur de Pagny, Hugues d’Antigny, plusieurs petites seigneuries contre Laperrière-sur-Saône, Samerey, Saint-Seine-en-Bâche, ainsi que des terres à Echenon et à Foucherans, pour créer une châtellenie tampon de Laperrière entre le duché et le comté de Bourgogne, qui est élargie en 1272 à Saint-Symphorien-sur-Saône, Les Maillys et Franxault, avant d'être érigée en marquisat au début du XVIe siècle[11].
    C'est donc Laperrière qui administre Samerey jusqu'à ce que le fils du marquis, Antoine Bénigne Lamy, hérite du village dans les années 1730-1740, qu'il possède jusqu'à la Révolution. Il semble d'ailleurs que ce dernier soit à l'origine du rebaptême de l'Hôtel de Samerey, que la famille Lamy possède, depuis 1700, à Dijon.
    De la même manière, Samerey ne devient une paroisse indépendante de celle de Laperrière qu'en 1793[10].

    RĂ©volution Ă  fin du Second Empire (1789-1870)

    En 1789, Samerey devient une commune indépendante. Un conseil municipal, présidé par Pierre Chenevoy, est élu, et une garde nationale, commandée par Jean Thieley, est créée.
    En 1800, Samerey est administrativement attaché au canton de Saint-Jean-de-Losne et à l'arrondissement de Beaune. En 1836, l'école s'installe au cœur du village, dans une maison achetée au chef de la garde.
    En 1849, un lavoir est construit sur le canal.
    En 1850, les travaux de construction de l'église sont entamés.
    En 1851, le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte est approuvé par 58 des 60 votants du village, et l'année suivante, le bonapartiste Ouvrard, candidat à la députation, recueille 55 des 58 votes de Samerey.
    En 1862, la municipalité instaure la gratuité de l'école primaire.
    En 1869, le bonapartiste Marey-Monge, candidat à la députation, recueille 44 des 64 votes du village.
    En 1870, après la défaite des troupes françaises à Sedan, les Prussiens demandent une réparation de guerre de 5 milliards de francs, à laquelle Samerey contribue, à hauteur de 8158 francs[10].

    Troisième République

    La République proclamée, c'est le candidat républicain, Joigneaux, qui fait presque l'unanimité auprès des électeurs de Samerey, lors des élections législatives de 1871, 76 et 77.
    En 1893, la construction du nouveau cimetière, à l'extérieur du village (lieu-dit En Mauchamps), est lancée.
    En 1907, l'identité du coupable de l'incendie volontaire d'une maison Chenevoy, divise les habitants qui en viennent aux mains.
    En 1908, 2 postes téléphoniques et leurs câbles sont installés. Leur nombre reste identique jusqu'en 1974.
    En 1914, le radical Camuset, candidat à la députation, fait la quasi-unanimité.
    En 1919, le monument aux morts est érigé à la mémoire des 10 enfants du village morts pour la Patrie.
    En 1931, l'électricité fait son entrée dans les maisons du village[10].
    Entre 1940 et 1944, les Allemands investissent la mairie.

    Depuis 1945

    En 1962, l'eau courante fait son entrée dans les maisons, et l'année suivante, des bâches de rétention d'eau sont installées à proximité du canal[10].
    En 2004, la commune adhère à la Communauté de communes Rives de Saône.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1815 M. Jean-Baptiste Thieley
    1815 1818 M. Jean-Baptiste Bonnet
    1818 1821 M. Jean-Baptiste Thieley
    1821 1844 M. Jean Chenevoy
    1844 1845 M. Jean Chenevoy (homonyme)
    1845 1848 M. Pierre Chenevoy (Royer)
    1848 1853 M. Pierre Chenevoy (Moniot)
    1853 1856 M. Jacques Gence
    1858 1858 M. Jean Chenevoy (Gavignet)
    1858 1860 M. François Chenevoy
    1861 1865 M. Claude Chenevoy
    1865 1870 M. Pierre Chenevoy (Moniot)
    1871 1871 M. Alexandre Ferdinand Chenevoy
    1871 1879 M. Jean-Baptiste Guillemin
    1879 1880 M. Pierre Gavet
    1880 1907 M. Victor Gaumiot
    1907 1919 M. Jean-Joseph Chenevoy
    1919 1922 M. Emilien Chenevoy
    1922 1928 M. Louis Fleuret
    1928 1944 M. Lucien Gaumiot
    1944 1956 M. Emilien Chenevoy
    1956 1959 M. Louis Moulin
    1959 1965 M. Raymond Lornet
    1965 1995 M. Raymond Gaumiot
    1995 2001 M. Gabriel Moulin
    2001 2008 M. Philippe Kesseller
    2008 2014 M. Marc Chenevoy
    2014 En cours M. Anthony Goulut Ouvrier

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2020, la commune comptait 141 habitants[Note 4], en diminution de 6,62 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    228226207237238260266273232
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    251255236243228234207200199
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    197188137137154136129137134
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    136140138156141133132131151
    2019 2020 - - - - - - -
    145141-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Substructions romaines (Bois des Petites Rotures)
    • Voie et formes agraires romaines (Bauche et Bois du DĂ©fens)
    • Croix de cimetière (1894)
    • Église de la NativitĂ©-de-la-Vierge-Marie (1850)
    • Oratoire
    • Puits
    • Monument aux morts
    • Croix de cimetière
      Croix de cimetière
    • Église de la NativitĂ© de la Vierge.
      Église de la Nativité de la Vierge.
    • Mairie-Ă©cole.
      Mairie-Ă©cole.
    • Oratoire
      Oratoire
    • Puits
      Puits
    • Monument aux morts
      Monument aux morts

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Simonnet Jules, Foisset Paul,Voies romaines du département de la Côte-d'Or et répertoire archéologique des arrondissements de Dijon et de Beaune, commission des Antiquités du département de la Côte d'Or, Lamarche, Dijon, 1872
    9. Chouquer Gérard et De Klijn Hans, Le finage antique et médiéval, revue gallia, no 46, Paris,1989.
    10. Chenevoy Serge, Villages d'Outre-Saône : Histoire de Laperrière-sur-Saône-Samerey-St-Seine-en-Bâche-St-Symphorien-sur-Saône, livre II, imprimerie de la coopérative ouvrière, Dijon, 1982
    11. Courtépée Claude, Description du duché de Bourgogne, tome 2, Causse, Dijon, 1777 (1re édition)
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.