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Saint-Maurice-lès-Châteauneuf

Saint-Maurice-lès-Châteauneuf est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Maurice-lès-Châteauneuf
Saint-Maurice-lès-Châteauneuf
Le chœur et le clocher de la chapelle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais
Maire
Mandat
Jean-Luc Chanut
2020-2026
Code postal 71740
Code commune 71463
Démographie
Gentilé Castelnovimauriciens
Population
municipale
570 hab. (2020 en diminution de 2,73 % par rapport à 2014)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 13′ 01″ nord, 4° 15′ 14″ est
Altitude Min. 286 m
Max. 412 m
Superficie 10,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chauffailles
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chauffailles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Maurice-lès-Châteauneuf
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Saint-Maurice-lès-Châteauneuf
Liens
Site web st-maurice.fr

    Géographie

    Saint-Maurice-lès-Châteauneuf fait partie du Brionnais. Mâcon est à 70 km au nord-est du bourg.

    Les habitants sont appelés Castelnovimauricien(ne)s.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Maurice-lès-Châteauneuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauffailles, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (81,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), zones urbanisées (3,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Sornin et par son affluent le Mussy.

    Histoire

    Déjà en 1906 (Ephémérides de Châteauneuf 1906, page 8) M. Battanchon, inspecteur régional d’agriculture, offre à l’Académie de Mâcon, une hache en basalte trouvée dans les carrières de granit exploitées par M. Charles Faga. Daniel Duroy répertorie dans les années 1980-2000 trois sites de type habitat paléolithique de plein air qui ont livré du matériel lithique, à Verseau, au Bois de Moulin et à la limite avec Saint-Martin-de-Lixy. Le site de Verseau foisonne de silex, véritable centre de vie où il y eut sans doute pendant longtemps des ateliers de taille. Matériel de type « Moustérien de tradition acheuléenne », même si quelques pointes foliacées suggèrent aussi une fréquentation plus tardive. (D. Duroy – Divers articles sur les stations des Guérains, du Bois-de-Moulin in N° 26, 29, 30, 31 des Bulletins de la S.P.L. consultable au Musée Déchelette de Roanne 42300).

    Le site de la Tour de Saint-Maurice était occupé dès l'époque gallo-romaine[8], sculptures et traces d'habitations en témoignent.

    En 1666, la paroisse se nomme Saint-Maurice-les-Chastelneuf[9]. Elle est composée de huit hameaux qui sont Saux, Papillon, Bachet, les Sauvages, Machan, Montdelin (Mondelin), Popet et Réparé.

    Le château de Boyer, qui était adossé au coteau oriental de Saint-Maurice était autrefois le siège d'une châtellerie qui appartint à l'illustre maréchal de Vauban[10].

    Sous la Révolution, Saint-Maurice-lès-Châteauneuf a été nommée Sornin, du nom de la rivière traversant la commune.

    En 1932, avec Ligny-en-Brionnais et Saint-Bonnet-de-Cray, la commune cède une partie de son territoire pour former la commune de Saint-Edmond[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mars 2008 Auguste Lavenir
    mars 2008 mars 2014 Roland Basseuil
    mars 2014 en cours Jean-Luc Chanut
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2020, la commune comptait 570 habitants[Note 3], en diminution de 2,73 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1231 2311 5361 4421 5711 6371 5961 7431 753
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7311 7101 7371 7481 7141 8031 7671 7041 699
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6591 5681 4641 2051 1371 058692620551
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    534503530571527573574574587
    2017 2020 - - - - - - -
    569570-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le pont sur le Sornin et l'église.

    Galerie photos

    • Chapelle : étage du clocher.
      Chapelle : étage du clocher.
    • Chapelle : corbeaux de l'abside.
      Chapelle : corbeaux de l'abside.
    • Nouvelle églisse : vue d'ensemble.
      Nouvelle église : vue d'ensemble.
    • Mairie : façade vue de la route.
      Mairie : façade vue de la route.
    • Nouvelle église : statues du retable de l'autel du bas-côté.
      Nouvelle église : statues du retable de l'autel du bas-côté.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chauffailles », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Chopelin Claude, Quey Jacques, 2e partie "le site gallo romain de La tour à Saint-Maurice-lès-Chateauneuf (Saône-et-Loire)http://www.persee.fr/doc/racf_0220-6617_1969_num_8_1_1496 et Chopelin Claude, Quey Jacques. 1re partie : "les éléments de sculpture".. In: Revue archéologique du Centre, tome 5, fascicule 4, 1966. pp. 333-340. doi : 10.3406/racf.1966.3008 http://www.persee.fr/doc/racf_0035-0753_1966_num_5_4_3008
    9. Rapport de l'enquête sur St-Maurice en 1666 par l'intendant de Bourgogne Claude Bouchu Archives départementales de Côte d'Or côte C 2889
    10. Frère Maxime Dubois " monographie des communes du Charollais et du Brionnais " vol.1 1904 BNF/Gallica
    11. Journal officiel de la République française. Lois et décrets 1932-08-07 Bibliothèque nationale de France, 2009-100524
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. R. et A.M. Oursel, canton de Chauffailles, Histoire et Monuments de Saône-et-Loire, Macon, 1997, 192 p. : nouvelle église paroissiale p. 22-26. L'adjudication des travaux est signée le 26 janvier 1852 en faveur de Claude-Marie Bourlot, entrepreneur à Charlieu pour 27 355,44 francs. La réception provisoire des travaux a été faite le 20 décembre 1853 mais la construction du dernier étage du clocher et de la flèche avait été ajournée, faute de financement. C'est par délibération municipale du 10 avril 1859 que la dépense nécessaire à la fin de la construction fut votée pour 5 592,92 francs. La réception définitive eut lieu le 22 août 1860.
    17. « Eglise », notice no PA00113450, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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