Saint-Martin-sur-Nohain
Saint-Martin-sur-Nohain est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Saint-Martin-sur-Nohain | |||||
Mairie de Saint-Martin-sur-Nohain. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loire, Vignobles et Nohain | ||||
Maire Mandat |
Nadège Coquillat 2020-2026 |
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Code postal | 58150 | ||||
Code commune | 58256 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
378 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 21′ 47″ nord, 2° 59′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 150 m Max. 213 m |
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Superficie | 24,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Cosne-Cours-sur-Loire (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pouilly-sur-Loire | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Située dans la vallée du Nohain, Saint-Martin-sur-Nohain est une commune à vocation agricole (polyculture et vigne). En dehors du bourg de Saint-Martin, la population se répartit entre cinq hameaux principaux (Villiers, Villardeau, Paillot, Moussard, les Breuillards) et une dizaine d'écarts ou de fermes isolées.
Communes limitrophes
Saint-Père | Pougny | |||
Cosne-Cours-sur-Loire | N | Donzy Suilly-la-Tour | ||
O Saint-Martin-sur-Nohain E | ||||
S | ||||
Tracy-sur-Loire | Saint-Andelain, Saint-Laurent-l'Abbaye | Saint-Quentin-sur-Nohain |
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-sur-Nohain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,7 %), forêts (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), cultures permanentes (2,3 %), prairies (1,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
L'ancienne paroisse, dont la création remonte aux environs de 1100, s'appelait Saint-Martin-du-Tronsec. Mais à la fin du XIXe siècle, le chef-lieu de la commune fut transféré au hameau de Nohain, choisi pour sa position plus centrale. Après la mairie et les écoles, ce fut au tour de l'église d'être démontée et reconstruite à son nouvel emplacement. Par décret officiel du , la commune prit le nom de Saint-Martin-sur-Nohain.
Saint-Martin-du-Tronsec sur la carte de Cassini (1759).
Au XVIIIe siècle on peut aussi lire le nom de Saint-Martin-du-Tronchet[8].
Légende
Au IXe siècle, pour fuir les invasions normandes, les reliques de saint Martin de Tours furent transportées de Tours à Auxerre. Au cours de cette translation - ou, selon d'autres sources, lors du retour de ces reliques, quelques années plus tard - les pèlerins chargés de leur précieux fardeau suivaient la vallée du Nohain lorsque, par une nuit d'orage, ils durent demander l'hospitalité à l'abbaye de Saint-Laurent. Mais comme on guerroyait aux environs, les moines, craignant sans doute un guet-apens, refusèrent d'ouvrir leur porte. Le Nohain étant en crue, il fallut gravir la côte voisine et abriter les reliques dans le tronc d'un vieil orme sec. La nuit se passa en prières, et le lendemain matin, l'arbre était couvert de feuilles verdoyantes. En souvenir de ce miracle, on bâtit à cet endroit une chapelle, puis une église. Telle est, d'après la légende, l'origine du village de Saint-Martin-du-Tronsec.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2020, la commune comptait 378 habitants[Note 3], en diminution de 0,53 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Mocques, demeure seigneuriale du XVe siècle, reconstruit au XVIIe siècle, fut au XIXe siècle la propriété de la famille Baucheron de Boissoudy. En 2007, il a fait l'objet d'importants travaux de restauration. En face du château se trouve le moulin de Mocques qui faisait partie du grand domaine appartenant à l'abbaye de Saint-Laurent.
- Le manoir du Petit Favray, construit sous le règne d'Henri IV.
- Des trois moulins créés sur le Nohain par les moines de l'abbaye Saint-Laurent-lès-Cosne, le moulin de Paillot fut le dernier à fonctionner (son activité prit fin en 1996).
- L'abri sous roche des « caves de Favray », situé sur la rive droite du Fontbout (affluent du Nohain), possède un intérêt géologique.
Personnalités liées à la commune
- Deux médiévistes réputés, le philologue Robert Bossuat (1888-1968), membre de l'Institut, et son frère l'historien André Bossuat (1892-1967), sont issus d'une famille de meuniers installés depuis le début du XIXe siècle dans les trois moulins de la commune ; deux membres de cette famille ont été maires de la commune.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Hughes Rigault, Sanctae Autissiodorensis ecclesiae fastorum carmen, Auxerre, (lire en ligne), p. 224, note (b) en bas de page.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Nièvre
- Liste des maires de Saint Martin sur Nohain : http://www.gennievre.net/wiki/index.php5/Maires_Saint_Martin_sur_Nohain
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Martin-sur-Nohain sur le site de l'Institut géographique national