Accueil🇫🇷Chercher

Saint-Martin-sur-Nohain

Saint-Martin-sur-Nohain est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Martin-sur-Nohain
Saint-Martin-sur-Nohain
Mairie de Saint-Martin-sur-Nohain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
Intercommunalité Communauté de communes Loire, Vignobles et Nohain
Maire
Mandat
Nadège Coquillat
2020-2026
Code postal 58150
Code commune 58256
Démographie
Population
municipale
378 hab. (2020 en diminution de 0,53 % par rapport à 2014)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 21′ 47″ nord, 2° 59′ 05″ est
Altitude Min. 150 m
Max. 213 m
Superficie 24,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cosne-Cours-sur-Loire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pouilly-sur-Loire
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Martin-sur-Nohain
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Martin-sur-Nohain
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Voir sur la carte topographique de la Nièvre
Saint-Martin-sur-Nohain
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Martin-sur-Nohain

    Géographie

    Située dans la vallée du Nohain, Saint-Martin-sur-Nohain est une commune à vocation agricole (polyculture et vigne). En dehors du bourg de Saint-Martin, la population se répartit entre cinq hameaux principaux (Villiers, Villardeau, Paillot, Moussard, les Breuillards) et une dizaine d'écarts ou de fermes isolées.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-sur-Nohain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,7 %), forêts (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), cultures permanentes (2,3 %), prairies (1,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    L'ancienne paroisse, dont la création remonte aux environs de 1100, s'appelait Saint-Martin-du-Tronsec. Mais à la fin du XIXe siècle, le chef-lieu de la commune fut transféré au hameau de Nohain, choisi pour sa position plus centrale. Après la mairie et les écoles, ce fut au tour de l'église d'être démontée et reconstruite à son nouvel emplacement. Par décret officiel du , la commune prit le nom de Saint-Martin-sur-Nohain.

    Au XVIIIe siècle on peut aussi lire le nom de Saint-Martin-du-Tronchet[8].

    Légende

    Au IXe siècle, pour fuir les invasions normandes, les reliques de saint Martin de Tours furent transportées de Tours à Auxerre. Au cours de cette translation - ou, selon d'autres sources, lors du retour de ces reliques, quelques années plus tard - les pèlerins chargés de leur précieux fardeau suivaient la vallée du Nohain lorsque, par une nuit d'orage, ils durent demander l'hospitalité à l'abbaye de Saint-Laurent. Mais comme on guerroyait aux environs, les moines, craignant sans doute un guet-apens, refusèrent d'ouvrir leur porte. Le Nohain étant en crue, il fallut gravir la côte voisine et abriter les reliques dans le tronc d'un vieil orme sec. La nuit se passa en prières, et le lendemain matin, l'arbre était couvert de feuilles verdoyantes. En souvenir de ce miracle, on bâtit à cet endroit une chapelle, puis une église. Telle est, d'après la légende, l'origine du village de Saint-Martin-du-Tronsec.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2020 En cours Nadège Coquillat Retraitée
    1995 2020 François Vannier Fleuriste
    1989 1995 Raymond Turpin Agriculteur
    1965 1989 Hervé Delaporte Agriculteur
    1939 1965 Abel Turpin Agriculteur
    1908 1938 Louis Brochat
    1900 1908 Jean Violette
    1888 1900 Louis Alphonse Voille de Villarnou Propriétaire et juge
    1886 1888 Victor Lecourieux Cultivateur
    1881 1886 Victor Reverdy
    1878 1880 Ernest Buchet-Desforges
    1871 1878 Amand Bouchié Propriétaire
    1855 1871 Pierre André Louis Charlot Notaire
    1848 1855 Edme Casimir Bossuat Meunier
    1846 1847 François Coulbouée Propriétaire
    1839 1846 Louis Jean-Baptiste Voille de Villarnou Propriétaire
    1829 1839 André Bossuat Meunier
    1821 1829 Edme Bouchié
    1800 1821 Honoré Narjot Laboureur

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2020, la commune comptait 378 habitants[Note 3], en diminution de 0,53 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    571563631623669722715750783
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    791825790764769770767811772
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    700730648600535503458430392
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    373396356367358370394396395
    2015 2020 - - - - - - -
    376378-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Mocques, demeure seigneuriale du XVe siècle, reconstruit au XVIIe siècle, fut au XIXe siècle la propriété de la famille Baucheron de Boissoudy. En 2007, il a fait l'objet d'importants travaux de restauration. En face du château se trouve le moulin de Mocques qui faisait partie du grand domaine appartenant à l'abbaye de Saint-Laurent.
    • Le manoir du Petit Favray, construit sous le règne d'Henri IV.
    • Des trois moulins créés sur le Nohain par les moines de l'abbaye Saint-Laurent-lès-Cosne, le moulin de Paillot fut le dernier à fonctionner (son activité prit fin en 1996).
    • L'abri sous roche des « caves de Favray Â», situé sur la rive droite du Fontbout (affluent du Nohain), possède un intérêt géologique.

    Personnalités liées à la commune

    • Deux médiévistes réputés, le philologue Robert Bossuat (1888-1968), membre de l'Institut, et son frère l'historien André Bossuat (1892-1967), sont issus d'une famille de meuniers installés depuis le début du XIXe siècle dans les trois moulins de la commune ; deux membres de cette famille ont été maires de la commune.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Hughes Rigault, Sanctae Autissiodorensis ecclesiae fastorum carmen, Auxerre, (lire en ligne), p. 224, note (b) en bas de page.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.