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Nohain

Le Nohain est une rivière française, du département de la Nièvre, dans la région Bourgogne-Franche-Comté, affluent direct de la Loire.

le Nohain
Illustration
Une retenue du Nohain à Donzy.
Caractéristiques
Longueur 47,3 km [1]
Bassin 530 km2 [1]
Bassin collecteur la Loire
Débit moyen 3,45 m3/s (Saint-Martin-sur-Nohain) [2]
Régime pluvial
Cours
Source source
· Localisation Entrains-sur-Nohain
· Coordonnées 47° 29′ 33″ N, 3° 18′ 14″ E
Confluence la Loire
· Localisation Cosne-Cours-sur-Loire
· Coordonnées 47° 24′ 39″ N, 2° 55′ 14″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Nièvre
Régions traversées Bourgogne-Franche-Comté

Sources : SANDRE:« K4094000 », Géoportail, Banque Hydro

Géographie

Son parcours se situe entièrement dans le département bourguignon de la Nièvre. Son bassin occupe la partie nord du département. Il est alimenté tout au long de son parcours par de nombreuses sources, et se grossit de plusieurs affluents. Il se subdivise en de nombreux bras et donne l'impression d'errer dans sa propre vallée. Sa longueur est de 47,3 km[1]. Il prend sa source à km au nord-est d'Entrains-sur-Nohain.

La partie sud-est de son bassin est presque entièrement recouverte de forêts, dont la forêt des Courgeonneries, la forêt des Dames, la forêt de Donzy, la forêt domaniale de Bellary, etc.

Communes et cantons traversées

Dans le seul département de la Nièvre, le Nohain traverse les dix communes[1] suivantes : Entrains-sur-Nohain, Menestreau, Couloutre, Perroy, Donzy, Suilly-la-Tour, Saint-Quentin-sur-Nohain, Saint-Martin-sur-Nohain, Saint-Père, Cosne-Cours-sur-Loire. Il se jette dans la Loire dans cette dernière commune.

Bassin versant

Le Nohain traverse une seule zone hydrographique Le Nohain & ses affluents (K409) de 530 km2 de superficie[1]. Ce bassin versant est constitué à 74,75 % de « territoires agricoles », à 23,86 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 1,50 % de « territoires artificialisés »[1]

Affluents

Le Nohain a dix tronçons affluents référencés[1] dont :

  • la Talvanne ;
  • l'Acotin, 11,8 km ;
  • le Fontbout.

Hydrologie

Le Nohain est une rivière moyennement abondante.

Le Nohain à Saint-Martin-sur-Nohain

Son débit a été observé pendant une période de 37 ans (1970-2007), à Saint-Martin-sur-Nohain, localité du département de la Nièvre située peu avant son confluent avec la Loire[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 473 km2, c'est-à-dire 90 % de la totalité de celui-ci (qui en fait 521[3] ou 530 km2[1]).

Le module de la rivière à Saint-Martin-sur-Nohain est de 3,45 m3/s.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : K4094010 - Le Nohain à Saint-Martin-sur-Nohain pour un bassin versant de 473 km2 et à 155 m d'altitude[2]
(le 08-08-2016 - données calculées sur 48 ans de 1969 à 2016)
Source : Banque Hydro - Ministère de l'Écologie et du Développement durable

Le Nohain présente des fluctuations saisonnières de débit peu marquées, ce qui tranche avec la plupart des affluents de la Loire, mais ressemble beaucoup au régime de la Nièvre de Champlemy voisine. Les hautes eaux se déroulent de janvier à mai et poussent les débits mensuels moyens dans une fourchette de 3,9 Ã  5,7 m3/s (avec un maximum en février). Dès fin mai, le débit moyen baisse progressivement jusqu'aux basses eaux de fin d'été-début d'automne qui se déroulent d'août à octobre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 1,82 m3/s au mois de septembre, ce qui reste fort consistant.

Étiage ou basses eaux

Aux étiages, le VCN3 peut chuter à 0,63 m3/s, ce qui reste très confortable pour une rivière de cette taille et tranche à nouveau avec les valeurs relevées pour la majorité des affluents du fleuve, mais reste cependant normal dans la partie occidentale du département de la Nièvre. On observe en effet un VCN3 de 0,250 m3/s pour la Nièvre de Champlemy pour un bassin moins étendu de 60 %, et un VCN3 de 0,160 m3/s pour la Nièvre d'Arzembouy, située plus à l'est dont la taille de bassin vaut près de la moitié de celui du Nohain, mais dont le débit n'est inférieur que d'un tiers.

Crues

Les crues ne sont pas trop importantes, du moins dans le contexte du bassin de la Loire, à l'instar de la Nièvre de Champlemy voisine. Tout au long de son parcours, le Nohain est alimenté par d'abondantes sources, dans un bassin versant au sol bien perméable ; il n'a dès lors pas de crues subites ; il ne gonfle que lentement sous l'action de l'accroissement du débit des dites sources[4]. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 11 m3/s et 16 m3/s. Le QIX 10 est de 20 m3/s, le QIX 20 de 23 m3/s et le QIX 50 de 27 m3/s.

Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Martin-sur-Nohain a été de 23,4 m3/s le 15 mars 2001, tandis que la valeur journalière maximale était de 23 m3/s à la même date[5]. En comparant le débit instantané de cette crue à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît qu'elle était d'ordre vicennal, et donc destinée à se reproduire en moyenne tous les vingt ans.

Lame d'eau et débit spécifique

Au total, le Nohain est une rivière moyennement abondante, mais assez régulière. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 231 mm/an, ce qui est certes inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais se rapproche fort de la moyenne du bassin de la Loire (244 mm/an). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint la valeur de 7,3 L s−1 km−2 de bassin.

Références

Voir aussi

Articles connexes

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