Saint-Martin-d'Ollières
Saint-Martin-d'Ollières est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Martin-d'Ollières | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Maire Mandat |
Damien Gaudriault 2020-2026 |
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Code postal | 63580 | ||||
Code commune | 63376 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
147 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 25′ 21″ nord, 3° 27′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 547 m Max. 1 120 m |
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Superficie | 14,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Brioude (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brassac-les-Mines | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
La commune de Saint-Martin-d'Ollières est située dans les premiers contreforts du Livradois, à la frontière du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, à 35 km au sud-est d'Issoire, à 30 km au nord-est de Brioude et à 35 km à l'ouest de La Chaise-Dieu.
Hameaux et lieux-dits
- Auliat
- le Charial
- Estroupiat
- Riol
- Malaure
- le Mozel
- le Réal
- la Prunerette
- Soulage, Soladge
- Ribeyre
Lieux-dits :
- la Rouveyre
- Roche Maniaux, Bois du Mas, Suc du Mas, les Termonds, les Patureaux, Font de Veyre.
- Moulin des Poules,
- Crapoux, Rodier, Roche, Chalet, Chantgris, Nérany, Pous Vieille, Frissonnet, Rodier, Courtillat, Combelibaud, Litignat, Charmensat, Fontobine, Ladry, Malanran, Gouté, Bacou, Malcote, Usson, Tombat, Chadaix,
- La Roche du Diable, les Cotes, le Sarrérin, la Garde Montavary, le Mazelet, les Sagnes, Au Coin, les Pieds Mont, le Parcheroux, le Suc de la Guelle, Pain Béni, le Chalaillé, les Pichets, la Garde, le Sarret, la Champ, la Minauve, le Menard, le Ransoux, la Garde, la Longue Sagne, le Quintal, le Colombier, les Favatoux, le Suc du Cerisier, la Bessette, la Rente, Aux Sangliers, le Soleil, la Bellette, Suc du Mas, le Pican, les Pradets, le Terrail, le Planas, le Fonzeau, la Combe, Pay Blanc, les Plots, la Pale, le Garzet, le Mozelzet, Église ruinée, Saint Martin, la Bugère, Lafont de Chien, les Plats, les Narces, les Fontettes, le Clouvet, Bois Dulas, la Garnasse d'Ensemble, la Cayre, la Vaisse, la Grange, le Versadis, les Charreaux, les Bartilles, la Cale, les Boulhats, le Fougaut, le Diablar, le Brichou . (à vérifier)
- Bois de Lafont De Verre,
- Pont Didier.Mairie
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-d'Ollières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brioude, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,3 %), prairies (24,9 %), terres arables (4,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Saint-Martin-d'Ollières est à la frontière du Livradois et du Brivadois, à cheval sur deux seigneuries. La paroisse dépendra de l'Abbaye de la Chaise-Dieu, puis du diocèse de Saint-Flour, puis de Clermont[7].
Pourquoi ce double nom : Saint-Martin et Ollières ?
La première église fut construite à côté du village de Soulages et elle se nomma Saint-Martin, soit en hommage au saint soit par déformation du nom du lieu qui aurait pu être « la saigne de Martin » (source : Roger Richard). En parallèle sans doute d'autres défricheurs se sont installés dans un autre village - Ollières -, situé à sept kilomètres. Ce mot « ollières » peut signifier que l'on y faisait de la poterie (une « ollière » était une exploitation de terre à oules (les poteries de ménage)[7]).
Si l'église fut bâtie à côté de Soulages et non à Ollières, il semblerait que la peste ait complètement vidé le village de ses habitants, qui se seraient alors installés à Ollières, où ils établirent un nouveau cimetière, dit « cimetière d'Ollières », en sus du « cimetière de Saint-Martin »[7].
Ainsi, leur ensemble auquel s'agrégèrent quelques autres villages forma la paroisse dite de Saint-Martin-d'Ollières dont le nom complet est utilisé dans un contrat passé par Bonamy, notaire, en l'an 1347.
L'église
De 1317 au Concordat de 1802, la paroisse fut rattachée à l'évêché de Saint-Flour (créé en 1317 par Jean XXII). Avant et après, elle fait partie de l'évêché de Clermont-Ferrand.
L'abbaye de la Chaise-Dieu avait un prieuré à Saint-Germain-l'Herm dont le prieur fit une donation de terres à ceux qui défrichaient là , ce qui entraîna la création de l'église. Cela explique que les curés de Saint-Martin-d'Ollières étaient nommés par lui.
En 1664 une chapelle dédiée à saint Joseph fut construite à Ollières qui petit à petit finit par supplanter l'église et prendre sa place : les personnages importants vont peu à peu s'y faire enterrer entre ses murs et le cimetière de Saint-Martin n'est plus fréquenté que par les habitants de Soulages et en 1761, le cimetière lui-même ne reçoit plus de nouveaux habitants.
En 1820, Saint-Martin est encore debout mais dans les années 1950 seuls deux lambeaux de murs en gardent trace. Aujourd'hui plus rien n'en subsiste.
En 1827, l'église actuelle est construite, dédiée à saint Côme et saint Damien.
D'après la tradition orale ce ne serait pas sur l'emplacement de l'ancienne (qui aurait été située dans le quartier de La Farge, à côté de la place principale).
Les seigneurs
D'après le registre paroissial de 1605, la paroisse fait partie du mandement et de la baronnie de Châteauneuf du Drac.
En 1704, un registre paroissial signale en 1698 que la famille Gueringaud habitant à Estroupiat est « coseigneur ».
Au XVIIIe siècle, la paroisse se répartit entre deux seigneurs différents : les de Lespinasse et les de Navette.
Période contemporaine
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom d'Ollières[8].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2020, la commune comptait 147 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2014 (Puy-de-Dôme : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Une croix de procession est inscrite dans la base de données documentaire Palissy de la direction de l'Architecture et du Patrimoine du ministère de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Pixis est un site personnel dont une page présente Saint-Martin-d'Ollières
- Saint-Martin-d'Ollières sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brioude », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Roger Richard, Riolles : le village de Riolles, Saint-Martin d'Ollières, Puy-de-Dôme : Une chronique, des documents, les terroirs., Paris, Roger Richard, , 343 p. (BNF 12126129, présentation en ligne, lire en ligne [.pdf, .doc]), p. 30.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 28 septembre 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Autres sources
- registres paroissiaux XVIIe siècle et XVIIIe siècle de Saint-Martin-d'Ollières.
- Recensement INSEE 2004