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Saint-LĂ©ger (Alpes-Maritimes)

Saint-Léger est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Saint-LĂ©ger
Saint-LĂ©ger (Alpes-Maritimes)
Vue du village en venant du col Ă©ponyme.
Blason de Saint-LĂ©ger
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté de communes Alpes d'Azur
Maire
Mandat
Jacques David
2020-2026
Code postal 06260
Code commune 06124
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Légeois
Population
municipale
48 hab. (2020 en diminution de 30,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 10 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 00′ 02″ nord, 6° 49′ 45″ est
Altitude Min. 590 m
Max. 1 600 m
Superficie 4,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Vence
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Saint-LĂ©ger
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Saint-LĂ©ger
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
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Saint-LĂ©ger
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
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Saint-LĂ©ger

    Ses habitants sont appelés les Saint-Légeois.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léger est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53,8 %), forêts (34,6 %), prairies (9,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Du fait de la proximité d’une frontière mouvante, Saint-Léger a eu une histoire bouleversée, passant d'un royaume à une république et vice-versa avant de retrouver finalement la République française. Un passé mouvementé qui explique aujourd'hui une curiosité administrative, puisque le village de Saint-Léger appartient aux Alpes-Maritimes, alors que sa forêt communale, sur le massif en face est situé dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.

    Jusqu'en 1760, date du traité de Turin, la vallée de la Roudoule et Saint-Léger appartiennent à la France et font partie de la Provence. Le , Saint-Léger revient au comté de Nice, possession du roi de Piémont-Sardaigne (les gens continuent quand même à parler le provençal).

    De 1793 à 1814, Saint-Léger redevient français, puis sarde de 1814 à 1860. En 1823, des bornes sont placées tout le long de la frontière ; elles séparent aujourd'hui les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes. En 1860, les 38 votants inscrits à Saint-Léger votent à l'unanimité le "OUI" pour le rattachement à la France, bien que les résultats aient été remis en cause en raison de la pression des troupes françaises et des accords déjà conclus entre Napoléon III et Cavour à Plombières.

    Pendant l'occupation allemande, le village accueille nombre des personnes persécutées, du fait de leurs convictions religieuses (Médaille des Justes, décernée par l'État d'Israël en 1989) ou de leurs opinions politiques.

    Jean VERCELLI né en 1925 à St Léger, abattu à Guillaumes (Alpes-Maritimes) le ouvrier agricole, célibataire, maquisard ORA

    Le jeune Jean VERCELLI avait rejoint la zone libérée de Beuil-Guillaumes-Valberg au début de . Lors des combats contre les colonnes allemandes voulant forcer les barrages établis par les FFI, il aurait été capturé au col de Roua et exhibé à l'entrée de l'ennemi dans le village de Guillaumes le . Il fut torturé en tant que "terroriste" puis abattu sur la route de Bouchanières deux jours plus tard. Une plaque rappelant son sacrifice est apposée en bordure de la route. Les allemands ayant peur de tomber dans une embuscade ont fait demi-tour à cet endroit.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-LĂ©ger Blason
    De gueules à l’aigle d’or chargée en cœur d’une croisette d’azur.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2014[8] Édouard David PS
    mars 2014 juin 2017 Laurent Don SE Agent technique
    octobre 2017 En cours Jacques David SE Artisan

    , Saint-Léger fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes des vallées d'Azur, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2020, la commune comptait 48 habitants[Note 2], en diminution de 30,43 % par rapport Ă  2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    133129142141143143120125128
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    128130117119121116114114116
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    1008578876350624423
    1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2020 -
    4054656969695148-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jacques-le-Majeur, de style roman rustique. La façade porte un ex-voto de 1717 rappelant les rĂ©parations de l'Ă©glise par « RaphaĂ«l Douhet, Ă  la suite d'un vĹ“u le fit ! ». On trouve Ă  l'intĂ©rieur une peinture sur bois reprĂ©sentant la Sainte Famille et la statue de saint Jacques portant une Ă©charpe tricolore d'un conventionnel. L'Ă©glise a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1963. On lui a adjoint des contreforts.
    • Borne frontière entre le royaume de France et le comtĂ© de Nice qui se trouvait au col de Saint-LĂ©ger et qui a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e face Ă  la mairie.
    • Pont Saint-LĂ©ger permettant Ă  la route menant Ă  La Croix-sur-Roudoule de franchir la Roudoule.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    13. Zoé David, Juste parmi les nations

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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