Saint-Germain (Ardèche)
Saint-Germain est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Saint-Germinois.
Saint-Germain | |||||
Le village de Saint-Germain. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berg et Coiron | ||||
Maire Mandat |
Joseph Fallot 2020-2026 |
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Code postal | 07170 | ||||
Code commune | 07241 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
710 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 75 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 33′ 20″ nord, 4° 27′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 175 m Max. 438 m |
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Superficie | 9,5 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Berg-Helvie | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Situation et description
Le village de Saint-Germain est situé en Ardèche méridionale dans la partie "Sources et Volcans" ainsi que du Berg-Helvie depuis 2015. Les communes les plus proches sont Lavilledieu (3 km), Vogüé (5 km) Villeneuve-de-Berg (6 km) Lussas (8 km) ou encore Mirabel (10 km). La commune est proche de la vallée du Rhône par Le Teil ainsi que des gorges de l'Ardèche à seulement 23 km de Vallon-Pont-d'Arc.
Communes limitrophes
Hydroraphie
Le territoire de la commune est traversée par l'Auzon, un affluent gauche de la rivière Ardèche. Un autre cours d'eau, la Claduègne, conflue dans l'Auzon sur le territoire communal[1].
Voies de communication
L'extrémité orientale du territoire communal est traversée par la route nationale 102 (RN 102) qui relie l'autoroute A75 à la RN 7 et l'A7, à Montélimar et de l'ancien route nationale 107 devenue RD 107 et qui relie Florac à Nîmes. le bourg central est relié à cette route par la RD 103.
Urbanisme
Typologie
Saint-Germain est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,6 %), cultures permanentes (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones urbanisées (4,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Saint-Germain était à l'origine un village médiéval marqué par les carrières de pierre qui se trouvaient à proximité du hameau des Chaze (ouest du village) où on trouve un vieux four à pain.
La fondation de la paroisse remonte vers 1150 et c'est Geoffroy de Vogüé, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, qui en était le propriétaire et qui laissera à sa mort une somme d'argent pour construire un escalier d'accès. Le 9 août 1570, durant les guerres de Religion les catholiques se réfugient dans la tour fortifiée qui constitue aujourd'hui le soubassement du clocher actuel.
En 1670 sous le règne de Louis XIV, les conditions de vie très difficiles, poussent certains villageois à participer à une révolte conduite par Anthoine du Roure (seigneur de Lachapelle-sous-Aubenas). Mais face à l'armée royale, cette « jacquerie » prendra fin à Lavilledieu où du Roure sera battu. En guise de représailles le clocher sera écimé (ainsi que ceux de Lavilledieu et de Voguë). Un dimanche, devant les paroissiens rassemblés et encadrés par des soldats, c’est avec humiliation que les chefs de famille sont contraints d’écimer leur clocher qui désormais sera coiffé d’une simple toiture.
Le 27 juillet 1884, éclate un fléau du choléra qui touchera les communes de Vogüé, Rochecolombe et de Lavilledieu. Les Saint-Germinois font le 8 septembre le vœu que si leur village était épargné ils mettront sur leur clocher une statue de Notre-Dame de Lourdes et le village ne connaîtra pas le choléra. En guise de remerciement envers la Vierge, une statue de Notre-Dame sera mise sur le clocher rénové du village le 12 mars 1893.
En 1964, le paroisse et la mairie se sont concertées pour doter le village d’une horloge électrique qui sonnerait automatiquement heures et demi-heures ainsi que les trois angélus. Cette modernisation allait nécessiter une 2e cloche. En 1965 prenait place dans le clocher « Dame Jeanne-Gabrielle » une cloche de 165 kilos qui sonne le mi-bémol. De nombreux clocherons se sont succédé pour actionner les cloches au rythme des offices ou des événements. Grâce à l’électrification, on peut sans peine faire tinter ou carillonner à la volée nos cloches pour les offices, les cérémonies, les glas ou le tocsin.
Mais, dans la nuit noire notre clocher se faisait bien discret malgré ses presque 40 mètres (plus haut clocher de l’Ardèche). Depuis le 30 janvier 2010, le clocher est illuminé le soir.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2020, la commune comptait 710 habitants[Note 3], en augmentation de 1,14 % par rapport à 2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
MĂ©dias
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas, Privas et la Vallée du Rhône.
Cultes
La communauté catholique et l'église de Saint-Germain (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte Marie de Berg et Coiron, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[15].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Milliaire romain de la voie d'Antonin situé à l'entrée nord du village indiquant le XIIIe mille (?) depuis Alba, capitale de l'Helvie (voir Helviens).
- Vestige de pont romain - attribution discutée - (une arche) traversant l'Auzon situé sur le tracé de la voie d'Antonin.
- L'Ă©glise du bourg.
- Le centre du bourg.
- Le four et le hameau des Chazes.
- Le parcours de pĂŞche au bord de l'Auzon.
HĂ©raldique
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Saint-Germain (Ardèche) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- La Claduègne site SANDRE.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site du diocèse de Viviers, page sur la paroisse Sainte Marie de Berg et Coiron, consulté le 16 juin 2023