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Saint-Georges-de-Gréhaigne

Saint-Georges-de-GrĂ©haigne est une commune française du dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine et de la rĂ©gion Bretagne, situĂ©e au bord de la Manche et peuplĂ©e de 371 habitants[Note 1].

Saint-Georges-de-Gréhaigne
Saint-Georges-de-Gréhaigne
L'Ă©glise Saint-Georges.
Blason de Saint-Georges-de-Gréhaigne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Dol et de la baie du Mont-Saint-Michel
Maire
Mandat
Jean-Pierre HĂ©ry
2020-2026
Code postal 35610
Code commune 35270
DĂ©mographie
Gentilé Gréhaignois, Gréhaignoise
Population
municipale
371 hab. (2020 en diminution de 2,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 34â€Č 05″ nord, 1° 32â€Č 57″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 81 m
Superficie 12,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Dol-de-Bretagne
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Georges-de-Gréhaigne
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Saint-Georges-de-Gréhaigne

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Georges-de-Gréhaigne
    Beauvoir
    (Manche)
    Roz-sur-Couesnon Saint-Georges-de-Gréhaigne Pontorson
    (Manche)
    Sains Pleine-FougĂšres

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 742 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pontorson », sur la commune de Pontorson, mise en service en 1997[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 838,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et Ă  37 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  11,6 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,9 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-de-Gréhaigne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (96,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,3 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %), zones humides intĂ©rieures (0,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Georgius de Vilers en 1040, Sanctus Georgius de Hyrhana en 1050, Sanctus Georgius de Grihania en 1140.

    Le toponyme semble issu du breton crĂ©en (« colline Â»). Le village est posĂ© dans une plaine oĂč domine un seul monticule triangulaire [21].

    Le gentilé est Gréhaignois.

    Histoire

    La paroisse de Saint-Georges-de-GrĂ©haigne faisait partie du doyennĂ© de Dol relevant de l'Ă©vĂȘchĂ© de Dol et Ă©tait sous le vocable de saint Georges

    Avant que les polders ne ferment progressivement l'accĂšs Ă  la mer, des bateaux pouvaient accoster au port du Pas au BƓuf. Un certain mouvement devait exister puisqu'un commis-greffier de l'amirautĂ© de Saint-Malo y Ă©tait en fonction.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De sinople au bourdon de pĂšlerin d'or, accostĂ© des lettres capitales S et G du mĂȘme[22].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1890 1935 Louis Guyon
    (1857-1936)
    Cultivateur
    Chevalier de la LĂ©gion d'honneur, commandeur du MĂ©rite agricole
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? avril 1973
    (décÚs)
    Jean Berthelot
    mai 1973 mars 1983 Édouard Briand
    (1908-2002)
    Employé d'EDF-GDF retraité
    RĂ©Ă©lu en 1977
    mars 1983 janvier 1999[23]
    (démission)
    FĂ©lix Beaudor Cultivateur
    janvier 1999 août 2004
    (décÚs)
    Joël Goron Artisan électricien
    septembre 2004 En cours Jean-Pierre HĂ©ry DVD Exploitant agricole, ancien premier adjoint
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[25].

    En 2020, la commune comptait 371 habitants[Note 7], en diminution de 2,11 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    700558590645634632669652652
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    580585578579660717716708692
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    671690628530521502465414421
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    429377357348386380359353375
    2018 2020 - - - - - - -
    367371-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le clocher-mur de l'Ă©glise Saint-Georges.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Pontorson - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Georges-de-Gréhaigne et Pontorson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pontorson - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Georges-de-Gréhaigne et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Emile Ducrest de Villeneuve - Guide historique & statistique du DĂ©partement d'Ille & Vilaine, page 67.
    22. « 35 270 - Saint-Georges-de-Grehaigne Sant-Jord-Grehan (Ille et Vilaine) », sur L'Armorial des villes et des villages de France (consulté le ).
    23. DĂ©missionnaire pour raisons personnelles.
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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