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Saint-Evroult-de-Montfort

Saint-Evroult-de-Montfort est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Orne en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 336 habitants[1].

Saint-Evroult-de-Montfort
Saint-Evroult-de-Montfort
L'Ă©glise Saint-Évroult.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault
Maire
Mandat
Karine Chevalier
2020-2026
Code postal 61230
Code commune 61385
DĂ©mographie
Gentilé Montfortais
Population
municipale
336 hab. (2020 en diminution de 5,35 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 48â€Č 30″ nord, 0° 18â€Č 35″ est
Altitude Min. 172 m
Max. 318 m
Superficie 22,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Vimoutiers
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Evroult-de-Montfort
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Saint-Evroult-de-Montfort
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Saint-Evroult-de-Montfort
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Saint-Evroult-de-Montfort

    GĂ©ographie

    La commune est au sud du pays d'Auge. Son bourg est Ă  km au nord de GacĂ©, Ă  19 km Ă  l'ouest de La FertĂ©-FrĂȘnel et Ă  19 km au sud-est de Vimoutiers[2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 826 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Couvains », sur la commune de La FertĂ©-en-Ouche, mise en service en 1970[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 789,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et Ă  45 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15] Ă  10,9 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Evroult-de-Montfort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (77 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (68 %), forĂȘts (21,9 %), terres arables (8,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Sainz Evrou au XIIe siÚcle[25], Montfort en 1793, Saint-Evroult-de-Montfort en 1801[26].

    La paroisse Ă©tait dĂ©diĂ©e Ă  Évroult d'Ouche, fondateur au VIIe siĂšcle de l'abbaye d'Ouche, qui aurait vĂ©cu passagĂšrement en ces lieux une vie d'ermite[27].

    Montfort est issu du latin mons, « mont », et fortis, « fort »[28].

    La commune s'est appelé Montfort sous la Révolution[26].

    Le gentilé est Montfortais.

    Histoire

    • Affaire ChauviĂšre, .

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995[29] En cours Jacky Dagonneau[30] SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et un adjoint[30].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[32].

    En 2020, la commune comptait 336 habitants[Note 7], en diminution de 5,35 % par rapport Ă  2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Saint-Evroult-de-Montfort a comptĂ© jusqu'Ă  1 057 habitants en 1806.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    9439511 0571 011992903875863810
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    760752676666664655590562508
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    489472451491424467441477422
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    387294265231281307310345340
    2020 - - - - - - - -
    336--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • La bande Ă  Moizo, un gang qui, en 1944, attaqua la ferme Dagonneau Ă  Saint-Evroult-de-Montfort, tuant madame Dagonneau[37].
    • L'affaire BassiĂšre[38] qui verra l'assassinat de François par son fils Albert se dĂ©rouler en 1862 au hameau des Hayes en Saint-Evroult-de-Montfort, jugĂ©e les et [39].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Population municipale 2020.
    2. Distances routiĂšres les plus courtes selon Viamichelin.fr
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Couvains - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Saint-Evroult-de-Montfort et La Ferté-en-Ouche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Couvains - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Saint-Evroult-de-Montfort et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    25. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, GenÚve, (lire en ligne), p. 1540.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    27. Hippolyte Gancel, Les Saints qui guĂ©rissent en Normandie, Rennes, Éditions Ouest-France, , 253 p. (ISBN 978-2-7373-4726-9), p. 110.
    28. RenĂ© Lepelley, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de communes de Normandie, CondĂ©-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 180-221.
    29. « Jacky Dagonneau prĂȘt pour un nouveau mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consultĂ© le ).
    30. Réélection 2014 : « Saint-Evroult-de-Montfort (61230) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    34. « Fonts baptismaux (cuve baptismale) », notice no PM61000599, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    35. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM61000598, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    36. H. Amiard, L'église de Saint-Evroult-de-Montfort. Canton de Gacé (Orne), dans Réunion des sociétés des beaux-arts des départements à la Sorbonne du 15 au 19 avril 1884, typographie E. Plon, Paris, 1884, p. 163-167 (lire en ligne)
    37. Jean-François Miniac (prĂ©f. Alain Lambert), Les Grandes Affaires criminelles de l'Orne, Paris, Éditions de BorĂ©e, coll. « Les Grandes Affaires criminelles », , 336 p. (ISBN 978-2-84494-814-4).
    38. L'affaire BassiĂšre
    39. Les Nouvelles Affaires criminelles de l'Orne, De Borée, Paris, 2009, 384 pages (ISBN 978-2-84494-959-2) Sur les affaires BassiÚre en 1862 et 1863.

    Liens externes

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