Saint-André-de-la-Roche
Saint-André-de-la-Roche est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. À compter du , Saint-André-de-Nice devient Saint-André-de-la-Roche.
Saint-André-de-la-Roche | |||||
Vue en hauteur du centre du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Métropole Nice Côte d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Carlin 2020-2026 |
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Code postal | 06730 | ||||
Code commune | 06114 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Andréens | ||||
Population municipale |
5 694 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 991 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 44′ 28″ nord, 7° 17′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 383 m |
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Superficie | 2,86 km2 | ||||
Unité urbaine | Nice (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nice (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nice-7 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Ses habitants sont appelés les Saint-Andréens.
Géographie
Localisation
Commune périurbaine au nord de Nice, entre le quartier de l’Ariane et la commune de Falicon.
Géologie et relief
Saint-André-de-la-Roche est situé entre la colline de Cimiez et celle de l'Abadie[1].
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :
- torrent le paillon,
- Le village est traversé par ruisseau la Banquière, un affluent du Paillon.
Saint-André-de-la-Roche dispose de la station d'épuration intercommunale de Nice d'une capacité de 650 000 équivalent-habitants[5].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[6].
Voies routières
L'autoroute A8 est proche de l'entrée de la commune et permet notamment d'aller vers Monaco, Menton et l'Italie.
Située à 15 minutes du cœur de la ville niçoise, elle est donc également à proximité de la mer et de la promenade des Anglais.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Commune desservie par le réseau Lignes d'Azur.
- Créabus : le transport à la demande[7].
Intercommunalité
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
Urbanisme
Typologie
Saint-André-de-la-Roche est une commune urbaine[Note 1] - [8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9] - [10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[11] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[12] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14] - [15].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (26 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (61,6 %), forêts (23,2 %), mines, décharges et chantiers (12,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Communes limitrophes
Climat
Il est de type méditerranéen, avec des températures minimales annuelles de −2 °C. Il peut parfois geler l'hiver mais ses hivers restent doux et secs. Les maximales l'été peuvent atteindre 35 °C. Somme toute, son climat est semblable à celui de Nice, avec malgré tout 1 ou 2 degrés de moins.
Histoire
Saint-André est mentionné une première fois dans un testament d'Odile en 999[19].
Saint-André appartient pour un quart à l'abbaye de Saint-Pons. Les trois autres quarts sont liés au fief de Revel qui se trouve au quartier de Tourrette (Tourrette-Levens).
Par mariage, le fief de Revel avec une partie de Saint-André est revenu aux Thaon, seigneurs de Lantosque, en 1628. Après rachat d'autres terres, le fief est devenu le comté de Revel et Saint-André au profit des Thaon qui prennent le nom de Thaon de Revel.
Héraldique
Blason | D’azur au bouc d’or issant d'une mer d’argent ondée de sinople mouvant de la pointe, tenant dans sa gueule un serpent de sable, écaillé d’argent et tortillé en pal, accompagné en canton dextre du chef d’une étoile d’or[20]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[21] :
- total des produits de fonctionnement : 5 055 000 €, soit 940 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 4 547 000 €, soit 845 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 3 138 000 €, soit 583 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 2 577 000 €, soit 479 € par habitant ;
- endettement : 5 328 000 €, soit 993 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 12,25 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,96 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 18,08 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 630 €[22].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2020, la commune comptait 5 694 habitants[Note 3], en augmentation de 4,15 % par rapport à 2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Établissements d'enseignements[27] :
- Écoles maternelles[28] et primaires,
- Collèges à Nice, La Trinité,
- Lycées à Nice, Gassin.
Santé
Professionnels et établissements de santé[29] :
- Médecins à Saint André de la Roche, Falicon, La Trinité, Drap,
- Pharmacies à Saint André de la Roche, La Trinité, Drap,
- Hôpitaux à Nice.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Saint-Pons[30], Diocèse de Nice.
Sécurité
La commune est classée dans son ensemble depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[31] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[31], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.
Économie
Tourisme
- Gites et chambres d'hôtes à Falicon, Tourette-Levens, La Trinité, Drap[34].
Commerces et services
- Commerces de proximité.
- Maison des solidarités départementales (MSD) et Protection Maternelle Infantile (PMI).
Lieux et monuments
- L'église Saint-André[35].
- Le château de Saint-André[36], construit par la famille Thaon de Revel au XVIIIe siècle[37]. La chapelle du château[38] renferme des fresques qui ont été attribuées sans preuve aux Van Loo. Après le rattachement du comté de Nice à la France, en 1860, les propriétaires le vendent à l'hospice Saint-Paul.
- Les façades et toitures du château et la chapelle du château[39] ont été inscrites sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Mais le grand salon central et ses galeries latérales, le vestibule du logis d'habitation Est, le petit salon à coupole d'arabesques, le salon à sujet mythologique (le temps et la mort), le salon à décor d'architecture baroque en trompe-l’œil avec leur décor ont eux été classés au titre des monuments historiques, par arrêtés du [40].
- La chapelle Sainte-Claire-La-Gleia de l'Abadie[41].
- La grotte de Saint-André[42] est une arche naturelle de 50 mètres constituée par une perte du torrent de la Banquière, similaire à la perte de l'Argens dans le Var. Le pont naturel ainsi formé permet l'accès sud à la carrière de Saint-André. Près de l'entrée amont de la galerie, en rive gauche, sourd, en fonction de ses réserves, une source dont l'eau est à température constante (17-18 °C). La source est connue depuis le XIXe siècle pour la tiédeur de ses eaux.
- L'ancienne structure pyramidale était jadis située au confluent du Paillon et de la Banquière, à la sortie nord-est de Nice. D’après les anciennes photos, l’ensemble, formé de degrés pouvait mesurer entre 50 et 60 mètres de haut et environ 200 mètres de long. Transformée en carrière de pierres à partir des années 50, elle a depuis disparu et un échangeur de l’autoroute A8 a été construit à sa place[43].
- 3 moulins à farine et 2 moulins à huile[44].
- Monument aux morts[45] - [46].
Personnalités liées à la commune
- Famille Thaon de Revel.
- Ange-Marie Miniconi, résistant français, y fut instituteur au début de sa carrière. Il dirigea à Cannes, sous le nom de Commandant Jean-Marie, un important réseau de résistance durant la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Notice no APGLT01531, base Mémoire, ministère français de la Culture Saint-André-de-la-Roche, vue générale
- Zonage sismique
- Le risque sismique dans les Alpes-Maritimes
- L'eau dans la commune
- Description de la station NICE-HALIOTIS
- Table climatique
- Les transports en commun
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Le plan local d’urbanisme a été approuvé le 21 septembre 2012 par délibération du Conseil Métropolitain
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Conseil général des Alpes-Maritimes : Le fief de Saint-André et la colline de l'Abadie, par Mgr Denis Ghiraldi
- Dominique Cureau, « Nice Côte d'Azur 1 : Saint-André-de-la-Roche », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Établissements d'enseignements
- École maternelle
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse Saint-Pons
- [PDF]« Création de 49 nouvelles Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) - dossier de presse », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
- La Petite Ferme, une ferme pédagogique
- Petite ferme de l’Abadie
- Gites et chambres d'hôtes
- Église de Saint André de La Roche
- Château de Saint-André
- Château de Saint André de La Roche
- Chapelle du château
- Chapelle du château
- Images de la Base mémoire
- Chapelle Sainte Claire La Gleia
- Grotte de Saint-André
- « Connaissez-vous l'ancienne pyramide de Nice ? », Nice-Matin, 7 août 2015.
- Les moulins
- Monument aux morts
- Monument aux Morts. Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962)
Voir aussi
Bibliographie
- Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deu, x volumes, vol. II : Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Nice : pp. 703 à 706 : Belvédère
- Saint-André-de-la-Roche suivant le dictionnaire de G Casalis
- La grotte de Saint-André, selon Blessington
- Des pyramides dans les Alpes Maritimes…?
- Présentation de la commune
- Saint-André-de-la-Roche, sur montnice.fr/cartographie/
- CG06 : Saint-André-de-la-Roche
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-André-de-la-Roche sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes