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Saint-Alban (Ain)

Saint-Alban est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Alban
Saint-Alban (Ain)
La mairie de Saint-Alban.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Nantua
Intercommunalité Communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon
Maire
Mandat
BĂ©atrice De Vecchi
2020-2026
Code postal 01450
Code commune 01331
DĂ©mographie
Population
municipale
192 hab. (2020 en augmentation de 12,28 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 05′ 46″ nord, 5° 27′ 14″ est
Altitude Min. 376 m
Max. 634 m
Superficie 8,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Pont-d'Ain
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Alban
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Saint-Alban
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GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Saint-Alban

    GĂ©ographie

    La commune de Saint-Alban est composĂ©e de plusieurs hameaux et lieux-dits. Aucun d'entre eux ne porte le nom de « Saint-Alban Â» :

    • BĂ´ches,
    • Chamagnat (chef-lieu),
    • Coiron,
    • Le Mortaray.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Alban est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), zones agricoles hétérogènes (28,2 %), prairies (15,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Pendant la Révolution française, Saint-Alban prend le nom révolutionnaire d'Alban-sur-Cerdon[7].

    BĂ´ches

    Fief (Bosches) avec château, en Bugey, inféodé, en 1335, par Humbert V de Thoire-Villars, sire de Thoire-Villars, à Pierre de La Balme, dit l'Escaillon, chevalier, qui lui en fit hommage le .

    Il resta dans sa famille jusqu'à Marguerite de La Balme, fille de Jean de La Balme, laquelle le porta en mariage à Pierre, bâtard de Groslée, et testa le . Humbert de Groslée, vidame de Genève, son fils aîné, le laissa par testament, en 1507, à Claudine Pegieu, femme de Vincent de la Touvière, écuyer, dont les héritiers le vendirent, en 1532, à Louis de Bussy. Des de Bussy, Boches passa aux de Champdor.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Saint-Alban est membre de la communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Jujurieux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pont-d'Ain pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mars 2008 Maryse L'Huillier
    mars 2008 En cours BĂ©atrice De Vecchi DVG
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2020, la commune comptait 192 habitants[Note 2], en augmentation de 12,28 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    440410435527522508564570566
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    493470446440408387404348331
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    315319291254216209200181159
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    144138114119122133172175163
    2015 2020 - - - - - - -
    175192-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune est située dans la zone d'appellation contrôlée Vin du Bugey-Cerdon. Elle fait également partie de celle du Comté.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    chapelle en ruines près de Saint-Alban.
    • Ruines de l'ancienne Ă©glise sur un rocher.
    • Château fĂ©odal de Mortaray, restaurĂ© en ferme.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Confort.
    • Ruines du château de BĂ´ches
    La maison forte est inféodée en 1335 par le sire de Thoire-Villars à Pierre de la Balme[15].
    • Église Saint-Alban.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Les noms révolutionnaires des communes de France par Figuères.
    8. « communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Alban », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 17 (cf. Bôches).

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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