SES-imagotag
SES-imagotag est une entreprise française, cotée en bourse, qui déploie des étiquettes électroniques et des solutions digitales pour le commerce physique.
SES-imagotag | |
Création | 1992 |
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Dates clés | 05-11-2004 immatriculation de la société actuelle |
Forme juridique | Société anonyme |
Action | Euronext : SESL |
Siège social | 55, Place Nelson-Mandela, Nanterre France |
Direction | Thierry Gadou, PDG depuis le 22/02/2012 |
Activité | Commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel électrique (d)[1] |
Produits | Étiquette électronique de gondole Solutions logicielles Services Computer vision intelligence artificielle |
Effectif | 750 salariés en 2022 |
Siren | 479 345 464 |
SIREN | 479345464[1] |
Site web | www.ses-imagotag.com |
Chiffre d'affaires | 621 M€ en 2022 vs. 422,9 M€ en 2021 |
Résultat net | 18,7 M € en 2022 vs. 2 M€ en 2021 |
Historique
Le groupe SES (Store Electronic Systems) est créé en 1990[2]. En 1998, Philippe Catteau achète 34 % du capital[3] et devient PDG[4]. L'entreprise vend un système d'étiquettes électroniques sans fil et actualisables par ordinateur, notamment pour la grande distribution[5]. Cela permet à ses clients un gain de temps, car ils n'ont plus à changer les prix des étiquettes manuellement[6]. Les ventes de SES décollent au début des années 2000[2]. En 2003, il détient 70 % de part de marché en France[5].
La société est introduite à la bourse de Paris en 2006[7] en levant 22 millions d'euros de capital[8] - [9].
Philippe Catteau revend sa participation au capital en 2009[7] - [8].
En 2012, Thierry Gadou a été nommé PDG[10]. Les étiquettes électroniques connectées (technologie NFC) font leur apparition en magasin la même année[11].
En 2014, le groupe achète l'entreprise autrichienne Imagotag qui possède un système optimisé de transmission de données[7]. SES se renomme « SES-imagotag »[7].
En 2017, SES-Imagotag s'allie avec la société chinoise BOE Technology[12]. La même année, SES lance un outil qui permet d'éviter les ruptures de produits dans les rayons des magasins[13].
En 2015, SES-Imagotag quitte ses locaux situés à Argenteuil et s'installe dans l'immeuble Via Verde situé 55, place Nelson-Mandela à Nanterre[14].
En le groupe achète « Memory », spécialisée dans le traitement des données recueillies dans les magasins[15].
Après avoir conclu des partenariats avec des groupes de la grande distribution Français comme Monoprix, Les Mousquetaires, Carrefour, Darty, Sephora, Boulanger, Spar, Casino, Match, Lidl[16], le groupe annonce, en avril 2023, s'étendre à l'international en signant un partenariat avec Walmart pour équiper 500 magasins situés aux États-Unis[17].
Le le fonds spéculatif vautour Gotham City Research, affirme que « le potentiel pour des malversations financières est élevé » pointant des liens suspects avec la société chinoise BOE Technology, qui est son principal actionnaire[18] - [19]. L'entreprise SES-Imagotag affirme que les allégations sont totalement erronées et indique que « Gotham City Research détenant des positions à découvert (« short positions ») sur SES-imagotag, l'intérêt de ce fonds spéculatif est de voir le prix de l'action SES-imagotag baisser »[20]Le SES-Imagotag rejette les allégations de Gotham City dans une réponse détaillée[21].
Activités
Le groupe conçoit et commercialise tous les composants de ses produits (logiciel, infrastructure radio-fréquence, étiquettes et fixations).
L'entreprise compte 750 salariés. Le chiffre d'affaires du groupe est de 621 M€ en 2022[22].
Depuis sa création, SES-imagotag a déployé 350 millions d'étiquettes dans 35 000 magasins et compte 350 clients dans plus de 60 pays. Elle possède plus de la moitié du marché mondial de solutions digitales dédiées aux espaces de vente en physique. Ses principaux contrats sont : Euronics, Dixons, Coop, Walmart[23], Jula, Colruyt, Carrefour ou encore Sharaf DG.
En 2022, SES-imagotag réalise 485,9 M€ de son chiffre d'affaires en Europe & MEA et 133,2 M€ de son chiffre d'affaires dans le reste du monde.
2000 | 2004 | 2008 | 2018 | 2019 | 2021 | 2022 | |||||
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Chiffre d'affaires (en millions d'euros) | 5[24] | 19[24] | 54[8] | 180[7] | 247[25] | 423[22] | 621 | ||||
Résultat Net (en millions d'euros) | 12[8] | 2 | 18,7 | ||||||||
Nombre d'employés | 86[8] | 750 |
Actionnariat
Depuis 2018, le groupe chinois BOE Technology détient la majorité du capital[7].
Références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- Patrick Désavie, « SES surfe sur un marché en croissance exponentielle », La Tribune,‎ , p. 18 :
« [...] Créée en 1990, cette PME de 64 salariés, implantée à Bezons (Val-d'Oise), a équipé son premier hypermarché en 1993. [...] »
- « Philippe Catteau, une fringale de projets », sur Les Echos, (consulté le )
- « Philippe Catteau passe à l'étiquetage chez SES », Le Figaro,‎ , p. 2
- Patrice Drouin, « Le groupe SES compte exporter son étiquetage électronique », sur Les Echos, (consulté le )
- Mathieu Deslandes, « La baisse des prix booste les étiquettes électroniques », Le Parisien Économie,‎ , p. 4
- « SES Imagotag, champion français méconnu de l'étiquette électronique », sur Les Echos, (consulté le )
- « Store Electronic Systems se réorganise », sur Capital Finance, (consulté le )
- Renaud Honore, « Etiquetage électronique : Store Electronic Systems bientôt en Bourse », sur Les Echos, (consulté le )
- Jean-Noël Legalland, « Store Electronic Systems : Thierry Gadou nommé directeur général »
- Laurence Vallet, « Store Electronic Systems : équipe 6 nouveaux hypermarchés Leclerc de ses étiquettes NFC », sur Boursier.com (consulté le )
- Clotilde Chenevoy, « Pourquoi le chinois BOE Technology s’allie au français SES-Imagotag », sur lsa-conso.fr (consulté le )
- François Deschamps, « [Merchandising] SES Imagotag veut en finir avec les ruptures en rayons », sur lsa-conso.fr, (consulté le ), p. 123
- Via Verde est inauguré à Nanterre
- Distribution : SES-imagotag se renforce dans la science des rayons de supermarché
- De la pépite tech française au leader mondial du secteur, SES-imagotag dépasse pour ses 30 ans les 330 millions d’étiquettes déployées en magasin.
- SES Imagotag, la pépite française qui digitalise les magasins Walmart
- Quand le "justicier" de la Bourse Gotham City Research s’attaque à une pépite française
- Un fonds spéculatif attaque une entreprise du SBF 120
- SES-imagotag : Communiqué de presse suite à la publication du rapport de Gotham City Research
- SES-imagotag : Response to the Gotham City Report (PDF à télécharger)
- Philippe Bertrand, « Le champion français des étiquettes électroniques choisi par Walmart », sur Les Échos, (consulté le )
- « Ses imagotag : Les étiquettes électroniques de SES-imagotag vont équiper Walmart aux Etats-Unis », sur tradingsat.com, (consulté le )
- « Affichage électronique : SES retenu par Carrefour Belgique », sur Les Echos, (consulté le )
- François Lecocq, « Développement durable : SES Imagotag verdit les e-étiquettes », sur lsa-conso.fr, (consulté le ), p. 110