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SAIMR

Le South African Institute for Maritime Research (SAIMR) est une organisation parapublique de mercenaires anti-communistes et de suprématistes blancs, développée en Afrique du Sud durant l'apartheid. Cette agence a été fondée pendant la Guerre froide à une date oscillant entre 1947 et les années 1980 selon les sources.

SAIMR
Idéologie Suprémacisme blanc
Statut Actif
Fondation
Date de formation 1947 ?
Organisation
Chefs principaux Robert Wagner
Soutenu par Gouvernement britannique

Le SAIMR est spĂ©cialisĂ© dans la rĂ©alisation de coup d’État en Afrique, de meurtres ou d’opĂ©rations clandestines. Il serait toujours en activitĂ© et compte environ 5 000 membres[1]. Les membres du SAIMR sont le plus souvent des Sud-africains, d'anciens RhodĂ©siens et des Anglo-Saxons (Britanniques, Australiens, Nord-AmĂ©ricains)[2] (a priori tous blancs).

Son existence a été révélée par le journaliste sud-africain De Wet Potgieter[3]. Les crimes réels ou supposés du SAIMR ont été exposés au grand public en 2019 par le documentaire danois Cold Case à l'ONU.

Selon l'une des hypothĂšses avancĂ©es par l'historienne Susan Williams et reprise par le documentaire dĂ©jĂ  citĂ©, le SAIMR aurait pu ĂȘtre le responsable de l'assassinat du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies Dag Hammarskjöld en 1961[4]. Cette hypothĂšse fait depuis plusieurs annĂ©es l'objet d'enquĂȘtes de l'ONU, qui en 2022 se disait toujours incapable de trancher sur la simple existence de l'organisation Ă  la date de cette disparition[2].Dans le documentaire dĂ©jĂ  citĂ©, un ancien membre revendique avoir complotĂ© pour propager intentionnellement le VIH en Afrique australe et dans une moindre mesure en Afrique de l'Est dans les annĂ©es 1980 et 1990[1] - [5].

Informations et désinformations

Les informations disponibles concernant le SAIMR sont incomplĂštes, l'Afrique du Sud qui dĂ©tient des documents Ă  ce sujet refusant de fait de les communiquer. D'autres sont douteuses. Ainsi, au fil des annĂ©es, sont apparus d'anciens documents Ă  l'en-tĂȘte de l'organisation, mais prĂ©sentant des incohĂ©rences telles que leur authenticitĂ© est remise en cause. Quand aux tĂ©moignages de ses anciens membres, ils sont quelquefois contradictoires entre eux[6] ou encore, leur vĂ©racitĂ© est pour certains d'entre eux remise en cause[7] - [6].

Origines

L’organisation a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par les Britanniques aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. Son premier dirigeant Ă©tait le Commodore (Ă©quivalent de contre-amiral[2]) F. Malan. DĂšs 1947, dans le cadre de la Guerre froide et de la lutte anticommuniste, le SAIMR devient une organisation alliĂ©e de la CIA sur invitation du vice-amiral Roscoe Henry Hillenkoetter. La tutelle du SAIMR reste toutefois Londres.[8]

Le SAIMR prend toute son importance sous la direction du Commodore Robert Wagner qui a dirigĂ© cette organisation durant la plus grande partie de la Guerre froide[9] - [2]. Officiellement le SAIMR est une organisation qui s'efforce de « contribuer Ă  la prĂ©servation de l'Ă©cologie des mers et de leurs pĂ©rimĂštres et de recueillir des renseignements sur les voies navigables stratĂ©giques du monde, et d’utiliser cette intelligence pour promouvoir la paix entre les nations et prĂ©server les droits de l’Homme. » Officieusement le SAIMR devient une piĂšce maĂźtresse du dispositif du prĂ©-carrĂ© britannique en Afrique. Le SAIMR est impliquĂ© dans de nombreux assassinats et coups d’État[10].

Assassinat de Dag Hammarskjöld ?

En 1960, dans le cadre de la guerre civile qui suit l’indĂ©pendance du Congo belge, le SAIMR fournit de nombreux mercenaires. Ces mercenaires dĂ©stabilisent le pays et dĂ©fendent les intĂ©rĂȘts miniers belges et anglo-saxons locaux.

En 1961, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU Dag Hammarskjöld prĂ©sent en RhodĂ©sie du Nord pour mener des accords pour un cessez-le-feu, meurt dans l'accident de son avion qui s’écrase dans la forĂȘt Ă©quatoriale. Ce crash est officiellement un accident de pilotage. Cette version est contestĂ©e et l'ONU a reconnu qu'il ne s'agissait pas d'un accident[11]. Selon l'une des hypothĂšses Ă©tudiĂ©es par l'historienne britannique Susan Williams [12] - [13] et selon le documentaire Cold case Ă  l'ONU son avion aurait pu ĂȘtre Ă©tĂ© abattu par le SAIMR[12], en accord avec le MI6 et la CIA.

Coups d'État

Dans les annĂ©es 1980, le SAIMR combat les guĂ©rillas marxistes au Mozambique et en Angola aux cĂŽtĂ©s de Jonas Savimbi[1]. Le SAIMR est impliquĂ© dans l’ « Operation Anvil », une tentative de coup d’État devant renverser le PrĂ©sident des Seychelles France-Albert RenĂ© en 1981 menĂ© par un ancien « Affreux » Mike Hoare[14]. Une autre tentative de coup d’État Ă  la fin des annĂ©es 1980 est l’ « Operation Crusader » visant Ă  renverser en Ouganda Yoweri Museveni pour rĂ©installer le dictateur Idi Amin Dada[14].

Le SAIMR est Ă©galement l’organisation qui a provoquĂ© l’effondrement de l’État somalien en 1990, en orchestrant le renversement du PrĂ©sident Siad Barre[10] pourtant censĂ© ĂȘtre protĂ©gĂ© par les mercenaires sud-africains[15]. Depuis, le SAIMR s’est taillĂ© un fief en Somalie[10]. Le rĂ©gime Apartheid souhaitait utiliser la Somalie comme une plaque tournante pour le trafic d'armes au Moyen-Orient[16]. La Somalie est devenue un repĂšre de mercenaires suprĂ©matistes blancs, le plus connu d'entre eux est Paul Calder Le Roux, un australo-sud-africain nĂ© en RhodĂ©sie du sud[17] - [18].

Bio-terrorisme

Prévalence du VIH en Afrique en 2021

Laboratoire au ZaĂŻre

Selon le Commodore Keith Maxwell-Annandale et successeur de Wagner Ă  la tĂȘte du SAIMR, l'organisation aurait dĂšs les annĂ©es 1960-1970 contribuĂ© Ă  la crĂ©ation au ZaĂŻre, d'un laboratoire sur les bords du fleuve Congo (Kisangani ?) dans le but de dĂ©velopper des armes biologiques[19].

Lors d'un tĂ©moignage devant la justice sud-africaine, le Dr Wouter Basson avait prĂ©alablement mentionnĂ© l'existence d'un laboratoire dans la jungle congolaise, oĂč au milieu des annĂ©es 1970, des scientifiques amĂ©ricains ont Ă©tĂ© victimes de leurs propres expĂ©riences sur la fiĂšvre hĂ©morragique (ebola ?). Basson a Ă©tĂ© chargĂ© par les autoritĂ©s amĂ©ricaines de les soigner et de les Ă©vacuer[20].

Un précédent, le projet Coast

En vue de « sauver » l'apartheid, le gouvernement sud-africain sous Pieter Botha a initié dans les années 1980, le Projet Coast. L'objectif était de réduire la démographie africaine, en créant des armes biologiques[21]. Le Projet Coast fonctionnait avec des sociétés-écrans qui n'avaient officiellement aucun lien avec l'armée ou le gouvernement sud-africain. La communauté scientifique blanche d'Afrique du Sud n'ignorait rien de la nature réelle du Projet Coast et avait baptisé l'opération l'« organisation secrÚte »[22].

Le fonctionnement n’était pas secret mais discret[22]. Le Projet Coast Ă©tait dirigĂ© par le Dr Wouter Basson, qui en 2021 est encore en activitĂ© en Afrique du Sud[23]. Nostalgique du Projet Coast, Basson se justifie en 2016, affirmant : « J'Ă©tais comme un scientifique travaillant sur un remĂšde contre le sida »[24]. Cette fascination pour le sida Ă©tait partagĂ©e par de nombreuses organisations. Un article paru le 21 dĂ©cembre 1988 dans le journal Cape Argus rapporte que le Dr K. Maxwell dirigeant le SA Institute for Maritime Research, considĂ©rait le sida comme essentiel pour l'avenir politique de l'Afrique du Sud[25]. Lors des commĂ©morations du Grand Trek en 1988, le sida Ă©tait ouvertement promu dans des brochures distribuĂ©es par le World Apartheid Movement (WAM). Il Ă©tait expliquĂ© que le sida Ă©tait une maladie au pouvoir libĂ©rateur pour les Blancs, et offrait des « perspectives Ă  long terme Ă  l'apartheid »[25].

Une dissémination par le SAIMR ?

Dans ce contexte, un documentaire Ă  la validitĂ© contestĂ©e, Cold Case Ă  l'ONU, a relayĂ© le tĂ©moignage d'un ancien membre du SAIMR revendiquant la crĂ©ation et le pilotage par le SAIMR dans les annĂ©es 1980-1990 d'un rĂ©seau de cliniques et de dispensaires en Afrique oĂč des femmes enceintes Ă©taient accueillies quasi-gratuitement[1]. La mĂȘme seringue Ă©tait rĂ©-utilisĂ©e pour chaque patiente[26]. Ce rĂ©seau de cliniques aurait ainsi propagĂ© intentionnellement le VIH[1].

Le SAIMR est connu pour avoir produit un riche corpus de dĂ©sinformation complotiste[27]. Ce corpus a pu servir Ă  couvrir cette opĂ©ration clandestine. La dĂ©sinformation complotiste vĂ©hicule gĂ©nĂ©ralement que le VIH a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par la CIA ou que le VIH est nĂ© d’un accident expĂ©rimental. Un programme de dĂ©sinformation de l’Union soviĂ©tique baptisĂ© OpĂ©ration INFEKTION a aussi fortement nourri ces fausses thĂ©ories du complot sur l'origine du VIH[28].

Volkstaat

En 1992, dans le cadre de l'Opération Dove, le SAIMR qui se préparait à l'éventualité d'une guerre civile, chercha avec un ensemble de partenaires à créer un « volkstaat » c'est-à-dire un Etat blanc indépendant qui serait né d'une partition de l'Afrique du Sud. Ce volkstaat aurait servi de base arriÚre à la communauté blanche d'Afrique du Sud[29]. Ce projet qui avorta, était mené en étroite collaboration avec[30] :

  • le groupuscule nĂ©o-nazi Mouvement de rĂ©sistance afrikaner (AWB) d'EugĂšne Terre'Blanche et Monica Hugget ;
  • l'Unity 25, une coalition de 25 partis de droite et d'extrĂȘme-droite, qui allait aboutir en 1993 Ă  la crĂ©ation de l'Afrikaner Volksfront, et qui Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Tienie Groenewald, ancien directeur du renseignement militaire de l'apartheid ;
  • le prĂ©sident du mouvement anti-avortement en Afrique du Sud (Pro-life move) le Dr Claude Newbury ;
  • le Dr F. Herold Pauw, membre du parti conservateur d'Afrique du Sud, qui lors d'un dĂ©bat au Parlement en 1990, dĂ©clara publiquement aux membres du Parti national (Afrique du Sud) de pas s'inquiĂ©ter d'un partage du pouvoir avec les Noirs car « le SIDA va prochainement ĂȘtre responsable d'une Ă©pidĂ©mie Ă  grande Ă©chelle au sein de la population noire, Ă  tel point que les Noirs deviendront minoritaires en Afrique du Sud d'ici cinq ans »[31] ;
  • le Boerestaat Party de Robert Van Tonder qui aimait dire que « le sida et l'avortement sont les outils d'un complot pour dĂ©cimer la race blanche »[32] ;
  • Saki Macozoma, militant anti-apartheid et frĂšre d'armes de Nelson Mandela, qui reprĂ©sentait l'African National Congress Ă  la table des nĂ©gociations de l'OpĂ©ration Dove.

En 1993, le SAIMR a Ă©tĂ© soupçonnĂ© d'ĂȘtre le commanditaire du meurtre de Chris Hani, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Parti communiste sud-africain et l'un des chefs militaires de Umkhonto we Sizwe, la branche armĂ©e de l'ANC[33]. L'assassin de Chris Hani est Janusz Waluƛ, un mercenaire polonais naturalisĂ© sud-africain, qui Ă©tait membre du mouvement de rĂ©sistance afrikaner et qui avait postulĂ© au SAIMR[34]. Selon toute vraisemblance, les partisans du volkstaat espĂ©raient par ce meurtre faire sombrer le pays dans le chaos pour mieux rĂ©tablir la domination de la « race blanche » dans le cadre d'un rĂ©gime militaire. Waluƛ est encore aujourd'hui incarcĂ©rĂ© en Afrique du Sud et fait l'objet d'un culte par les rĂ©seaux internationaux d'extrĂȘme-droite qui le considĂšrent comme un martyr, son nom est rĂ©guliĂšrement scandĂ© dans les stades de foot de Pologne[35].

Le SAIMR au XXIe siĂšcle

Selon les tĂ©moignages d'anciens mercenaires du SAIMR, l’organisation est toujours active. Les ordres viennent de Johannesburg ou de Londres[10]. Le SAIMR est trĂšs implantĂ© en Somalie et au NigĂ©ria[10]. En 2006, le Gouvernement fĂ©dĂ©ral de transition de la Somalie renouvelait sa confiance Ă  l'African Institute for Maritime Research (AIMR) pour sĂ©curiser les cĂŽtes maritimes de la Somalie et lutter contre la piraterie, en contrepartie l'AIMR Ă©tait libre d'exploiter les ressources pĂ©troliĂšres offshore de la Somalie[36].

Le SAIMR est organisĂ© en cellules autonomes disposant chacune de ressources propres. À titre d’exemple, la cellule ‘Echo’ dirigĂ©e par le vĂ©tĂ©ran des forces spĂ©ciales rhodĂ©siennes Kenneth Hugh Dalgleish, avait en 1982 comme recettes : des cliniques mĂ©dicales, l’exploitation d’une mine de pierres prĂ©cieuses au Rwanda, celle d’une sociĂ©tĂ© commerciale ayant des liens avec l'Ăźle de Man, la vente de «renseignements», des recettes dans des activitĂ©s touristiques spĂ©cialisĂ©es dans les yachts et la plongĂ©e sous-marine, et possĂ©dait le Riviera Hotel Ă  Durban[9]. Une partie des ressources du SAIMR a pu provenir Ă©galement de la chasse aux Ă©paves[29]. Dans les annĂ©es 1980, le SAIMR a notamment mis la main sur une importante cargaison d'argent d'un galion portugais qui avait sombrĂ© dans l'ocĂ©an Indien[37].

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Susan Williams, Who Killed Hammarskjöld? The UN, the Cold War, and White Supremacy in Africa, Oxford University Press, , 305 p. (ISBN 0190231408 et 978-0190231408)
  • Jacques PĂ©pin, Aux origines du SIDA, Seuil, , 490 p. (ISBN 202141700X et 9782021417012)

Notes

    Références

    1. Mads BrĂŒgger, « Ex-mercenary Confess to Infecting Africans with HIV-AIDs », Cold Case Ă  l'ONU,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    2. AntĂłnio Guterres, « EnquĂȘte sur les conditions et les circonstances de la mort tragique de Dag Hammarskjöld et des personnes qui l’accompagnaient - Soixante-treiziĂšme session », AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'ONU,‎ , p. 70-74 (lire en ligne, consultĂ© le )
    3. (en) « AL3283 :: The De Wet Potgieter collection », SAHA Archive for Justice,‎ 1993-1994 (lire en ligne, consultĂ© le )
    4. Susan Williams, Who Killed Hammarskjöld? The UN, the Cold War, and White Supremacy in Africa, Oxford University Press, 2014, p. 196
    5. (en) Emma Graham-Harrison, « Ex-mercenary claims South African group tried to spread Aids », The Guardian,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    6. Un Secretary-General et UN Eminent Person Appointed pursuant to General Assembly Resolution 71/260, « Letter dated 25 August 2022 from the Secretary-General addressed to the President of the General Assembly », (consulté le )
    7. (en) Matt Apuzzo, « Quest to Solve Assassination Mystery Revives an AIDS Conspiracy Theory », New York Times,‎ (lire en ligne)
    8. Williams 2014, p. 217
    9. Williams 2014, p. 216
    10. Williams 2014, p. 211
    11. Fanny Laurent, Maurin Picard, L'ONU ne croit plus à la mort accidentelle de son secrétaire général Hammarskjöld, lefigaro.fr, 28 septembre 2017
    12. François Soudan, Qui a tuĂ© Dag Hammarskjöld lorsqu’il Ă©tait secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU ?, dans Jeune Afrique, 14 septembre 2016
    13. « La revue des livres », Politique africaine, vol. 127, no 3,‎ , p. 179 (ISSN 0244-7827 et 2264-5047, DOI 10.3917/polaf.127.0179, lire en ligne, consultĂ© le )
    14. Williams 2014, p. 210
    15. Mohamed Osman Omar, The Road to Zero: Somalia's Self-Destruction, HAAN Associates, 1992, p. 217
    16. Roger Pfister, Apartheid South Africa and African states: from pariah to middle power, 1961–1994, Volume 14, (I.B.Tauris, 2005), p. 114-117.
    17. (en) Ben Feuerherd, « ‘Bond villain’ Paul Le Roux sentenced to 25 years for massive criminal outfit », New York Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    18. (en) Karl Whitney, « The Mastermind review: Wild parable about one of world’s most prolific criminals », The Irish Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    19. Mads BrĂŒgger, « info Ă  retrouver Ă  la 42e minute du documentaire », Cold case Ă  l'ONU,‎
    20. MarlĂ©ne Burger, Secrets & Lies: Wouter Basson and South Africa’s Chemical and Biological Warfare Programme, Zebra Press (Random House Struik), 2012, p. 180
    21. (en) [vidéo] agoalex, The European Parliament's LUX Film Prize Panel Discussion 2020 sur YouTube, (consulté le )
    22. Olivier Marbot, « Afrique du Sud : sur les traces de Wouter Basson, le 'Mengele de l’apartheid' », dans Jeune Afrique, 28 janvier 2021
    23. Alexandra Brangeon, « Afrique du Sud: qui est Wouter Basson, le «docteur La Mort»? », RFI,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    24. (en) TANYA FARBER, « 'I was like a scientist working on a cure for Aids' says Wouter Basson », Sunday Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    25. Ben Maclennan, Apartheid, the Lighter Side, Chameleon Press, 1990, p. 88
    26. PĂ©pin 2019, p. 207
    27. Susan Williams, Who Killed Hammarskjöld? The UN, the Cold War, and White Supremacy in Africa, Oxford University Press, 2014, p. 215.
    28. Rudy Reichstadt, « Russie, Chine, Iran : gĂ©opolitique du complotisme », Complorama,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    29. Williams 2014, p. 214
    30. Mads BrĂŒgger, « info Ă  retrouver Ă  la 47e minute et 1 seconde du documentaire (arrĂȘt sur image) », Cold case Ă  l'ONU,‎
    31. Jeremy R. Youde, AIDS, South Africa, and the Politics of Knowledge, Routledge, 2007
    32. par le Mail & Guardian, 27 December 2006
    33. Williams 2014, p. 209
    34. (en) JANUSZ WALUS, « TRUTH AND RECONCILIATION COMMISSION AMNESTY HEARING », justice.gov.za,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    35. Thomas Saintourens, « Tueur en Afrique du Sud, dieu du stade Ă  Varsovie : le destin trouble du suprĂ©maciste blanc Janusz Walus », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    36. Andrew McGregor, Somalia’s Islamist Revolution and the Security Crisis in the Horn of Africa, Strategic Datalink no. 138, Canadian Institute of Strategic Studies, August 2006
    37. Mads BrĂŒgger, « info Ă  retrouver Ă  la 12e minute de la table-ronde », The European Parliament's LUX Film Prize Panel Discussion 2020,‎

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