SĹ“urs de Saint-Joseph-de-l'Apparition
Les Sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition (en latin : Sorores a Sancto Iosepho ab Apparitione) forment une congrégation religieuse enseignante et hospitalière de droit pontifical.
SĹ“urs de Saint Joseph de l'Apparition | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | 16 décembre 1835 par Mgr de Gualy |
Approbation pontificale | 6 mai 1842 par Grégoire XVI |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | enseignement, soins des malades |
Structure et histoire | |
Fondation | 25 décembre 1832 Gaillac |
Fondateur | Émilie de Vialar |
Abréviation | S.J.A. |
Patron | Saint Joseph |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux |
Historique
La congrégation est fondée le à Gaillac par Émilie de Vialar avec trois compagnes. La prise d'habit a lieu le dans l'église Saint-Pierre de Gaillac, les postulantes, y compris la fondatrice sont au nombre de douze. Le , Mgr de Gualy, archevêque d'Albi, bénit la chapelle et le tableau au dessus du tabernacle qui représente l'archange Gabriel apparaissant à saint Joseph pour lui révéler le mystère de l'Incarnation. Le 16 décembre de la même année, le prélat approuve les constitutions religieuses de l'institut de saint Joseph de l'Apparition. Le 21 décembre suivant, les dix-sept sœurs prononcent leurs vœux religieux entre les mains de Mgr de Gualy[1]. En 1835, la maison-mère est transférée à Marseille, et Mgr Eugène de Mazenod approuve les statuts de la congrégation le ; l'institut reçoit le décret de louange le .
La congrégation connaît une expansion rapide, car au bout de vingt-quatre ans, en 1856, année du décès de sa fondatrice, elle compte déjà quarante-deux maisons. Dès 1835, elle l'implante en Algérie pour soigner la population lors d'une épidémie de choléra, puis en Tunisie (1840) et encore l'Italie, Chypre, Grèce, Liban, Birmanie[2], Syrie, Arménie, Empire ottoman, Bulgarie...
Activités et diffusion
Les Sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition se dédient à différents types d'apostolat en particulier l'enseignement et le soin des malades.
Elles sont présentes en :
- Europe : Bulgarie, Chypre, France, Grèce, Irlande, Italie, Malte, Royaume-Uni, Roumanie.
- Amérique : Argentine, Guatemala, Haïti, Panama, Pérou.
- Afrique : Mauritanie, Tunisie.
- Asie : Birmanie, Inde, Israël, Jordanie, Liban, Philippines, Thaïlande.
- Océanie : Australie.
La maison-mère est à Paris.
En 2017, la congrégation comptait 829 sœurs dans 144 maisons[3].
Notes et références
- Bouillat, « Émilie de Vialar (1797-1856) », Les Contemporains,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le )
- Elles y sont appelées à la fin du XIXe siècle par les Missions étrangères de Paris et s'implantent surtout au départ en Birmanie-Septentrionale
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie Ă©ditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1632
Voir aussi
Bibliographie
- Luce Camuzet, L'Œuvre de Syrie des Sœurs de Saint Joseph de l'Apparition, préface du général Weygand et avant-propos de Louis Marin, édité en 1931 par Nation.
- Émilie de Vialar (fondatrice des Sœurs de Saint Joseph de l'Apparition), édité chez Fayard en 1953.
- Sœur Agnès Cavasino, Émilie de Vialar, fondatrice : Les Sœurs de Saint-Joseph de l'Apparition, une congrégation missionnaire, Imprimerie de l'abbaye Sainte-Scholastique, Dourgne, 1987
- Élisabeth Dufourcq, Les Aventurières de Dieu, Paris, Perrin, 2e édition, 2009