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SĂ©ranon

Séranon est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Séranonnaises et les Séranonnais.

SĂ©ranon
SĂ©ranon
Vue du village depuis la route Napoléon.
Blason de SĂ©ranon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Grasse
Maire
Mandat
Claude Bompar
2020-2026
Code postal 06750
Code commune 06134
DĂ©mographie
Gentilé Séranonnais
Population
municipale
537 hab. (2020 en augmentation de 9,37 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 23 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 46′ 30″ nord, 6° 42′ 08″ est
Altitude Min. 1 018 m
Max. 1 712 m
Superficie 23,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Grasse-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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SĂ©ranon
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SĂ©ranon
Liens
Site web www.seranon.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune membre du Parc naturel rĂ©gional des PrĂ©alpes d'Azur, desservie par la route NapolĂ©on (RN 85), au centre d’une rĂ©gion touristique, 57 km de Cannes, 40 km de Grasse (la citĂ© des Parfums).

    Hameaux de la commune

    • Rouaine
    • La Clue
    • Bas Asinas
    • Haut Asinas
    • Le Village
    • La Grange de Verdet
    • Aco de Caille
    • Villaute
    • La Doire
    • Les Baux
    • Le Logis du Pin

    GĂ©ologie et relief

    Sommets environnants :

    • la crĂŞte de l’Adrech de Besson (1 523 m),
    • La Berque (1 563 m),
    • la crĂŞte de Bauroux (1 644 m),
    • et les contreforts de la Montagne de Lachens (1 714 m).

    Sismicité

    La commune se situe en zone de sismicité moyenne[1] - [2].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[3] :

    • rivière l'Artuby,
    • ruisseau le rieu tort,
    • ravin de la pĂ©guière,
    • vallon des roumariniers,
    • torrent des bonnes fonts.

    SĂ©ranon dispose de deux stations d'Ă©puration :

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[6].

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.

    Urbanisme

    Typologie

    Séranon est une commune rurale[Note 1] - [7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8] - [9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10] - [11].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,1 %), prairies (6,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Voies routières

    Commune desservie par la route national 85 entre Saint-Vallier-de-Thiey 26 km et La Martre 11 km.

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur

    Village desservi par la ligne 40 du réseau Sillages[15].

    Toponymie

    Le nom de Séranon (castellis Saranonis, cité en 1060) est issu d’une base oronymique (toponyme se rapportant à la montagne) *sar-[16].

    Notre-Dame-de-Gratemoine (citée comme Sancta Maria de Grade Camunne, en 1060) tire son déterminant d’un oronyme désignant une courbure, qui a ensuite été modifié par un « scribe facétieux témoignant d’un manque de respect évident envers le clergé régulier »[17].

    Histoire

    Le , Gabriel de Salvagiis Ă©tait seigneur de SĂ©ranon. Ce seigneur Ă©tait certainement le chambellan de Jeanne Ire de Naples, comtesse de Provence et reine de Naples, en 1348[18].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’abbĂ© Daniel Goens de nationalitĂ© belge, est envoyĂ© Ă  SĂ©ranon comme prĂŞtre de montagne en 1939. Il transforme le presbytère de l'Ă©glise Notre-Dame en maison d’altitude pour enfants. Il y accueille des enfants et adolescents considĂ©rĂ©s comme difficiles, et y cache aussi de jeunes juifs envoyĂ©s par le rĂ©seau Marcel[19]. Il est arrĂŞtĂ© le . De jeunes enfants juifs sont dĂ©portĂ©s en Estonie, en Lituanie et Ă  Auschwitz. Sept de ces enfants et adolescents âgĂ©s de 5 Ă  22 ans, sont morts en dĂ©portation. En 1998, une plaque du souvenir a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e devant le presbytère[20].

    Hameau de Rouaine

    Le hameau de Rouaine est situé au bas du col de Valferrière. Il est donc le premier hameau en entrant sur la commune par la route Napoléon depuis Grasse. Ce n'est pas pour autant le hameau le plus à l'Est. Dressé sur les contreforts de l'Adrech de Rouaine et exposé plein sud. C'était auparavant le chemin de Fayence qui arrivait directement au hameau. Il y avait une petite communauté qui se chargeait de contrôler les enceintes de Cornet. Ce hameau est situé en hauteur, comme s'il avait pour mission de garder et surveiller les différentes arrivées sur la commune avant leur passage par le Pas de la Clue.

    Les plus anciens documents connus sur Rouaine remontent à 1678 évoquant Honorade Funel. À partir de 1728, c'est sur les traces de la famille Rebuffel que nous nous retrouvons. En 1872, il ne restait plus que quatre habitants et aujourd'hui plus personne n'habite dans ce hameau. C'est le seul hameau de la commune qui n'est pas habité.

    Hameau de La Clue

    Le hameau de La Clue, celui le plus à l'Est de la commune, a la particularité d'être composé de pas moins de quatre petits quartiers portant tous le nom de La Clue.

    Ce hameau bien exposé et positionné sur les contreforts de la montagne de l'Audibergue est bordé de vastes étendues à vocation agricole et traversé par l'ancienne route Napoléon.

    Le premier quartier est le plus éloigné de la route Napoléon actuelle. En entrant par le petit passage étroit entre la grande bâtisse et la petite bergerie, la route s'ouvre et laisse découvrir la jolie petite place de ce quartier ainsi que le bassin qui se trouve quelques mètres plus loin. Les plus lointains souvenirs nous dirigent vers Clément et Ernestine Rebuffel, parents de Marie, Suzanne et Ernest qui fut maire de la commune de 1977 à 1983 après de longues années passées au conseil municipal. Les dates les plus anciennes qui témoignent encore actuellement de l'ancienneté des lieux sont les inscriptions sur les encadrements des portes mentionnant les dates de 1860 et 1865.

    Le second quartier est celui du « milieu » ou le deuxième hameau. Il se situe au milieu du chemin de La Clue. Auparavant, il était le seul quartier de ce hameau à abriter une chapelle comme Marie Coste et sa mémoire d'acier le rappelaient. Ce quartier était habité par deux grandes familles : la famille Funel dont Jean était forgeron et Étienne facteur. L'occasion de parler aussi du fils d'Étienne, un certain Léon, membre actif du Comité des Fêtes Séranon l'Adrech par le passé. La seconde grande famille à résider dans ce joli quartier était celle de Marie Coste.

    Nous arrivons désormais au troisième quartier. Il est le plus proche de la route Napoléon actuelle mais aussi le plus haut en altitude des trois quartiers. C'est sûrement le quartier qui est le plus représentatif encore aujourd'hui de la vie d'hier à Séranon. C'est dans ce quartier que l'on retrouve la vie paysanne et agricole avec les us et coutumes des générations précédentes. Aujourd'hui, Raymond Rebuffel et son épouse travaillent toujours dans la ferme familiale et possèdent le dernier troupeau de vaches du village. Comme vous l'aurez compris, c'est un quartier de plus dont le nom de famille Rebuffel était omniprésent.

    Passons maintenant au dernier quartier et celui qui est le plus atypique de par sa position géographique et sa composition. Ce quartier n'était composé que d'un seul et unique bâtiment : la glacière. Il se trouvait dans l'ubac du hameau de La Clue. Comme son nom l'indique, ce bâtiment était dédié à l'exploitation de la glace. Les températures observées dans ce lieu par le passé ont mené les habitants à construire cet édifice qui permettait de conserver la glace tout au long de l'année. Cette glace était descendue l'été par des charrettes vers les grandes villes de la côte afin de les alimenter.

    N'oublions pas non plus la grande bâtisse baptisée aujourd'hui « Bastide Napoléon » qui est désormais composée de chambres d'hôtes.

    Les habitants de La Clue sont aussi les premiers à avoir vu traverser la commune le mythique Napoléon un certain . Il était accompagné lors de son passage des muletiers de Caille qui avaient été réquisitionnés.

    Politique et administration

    Mairie de SĂ©ranon
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1817 André Sassy
    1817 1823 André Rebuffel
    1823 1848 Jean Augustin Rebuffel
    1848 1852 Jean Funel
    1952 1963 Joseph Alexandre Bauchiere
    1863 1895 Jean-François Rebuffel
    1895 1897 Daniel Sassy
    1897 1912 Auguste Rebuffel
    1912 1919 Joseph Rebuffel
    1919 1944 LĂ©on REBUFFEL
    1944 1977 Paul Chiris SE
    1977 1983 Ernest Rebuffel SE
    1983 2014[21] Thierry Gueguen UMP Retraité ingénieur des ponts et chaussées et instituteur, conseiller général du canton de Saint-Auban
    mars 2014 En cours Claude Bompar[22] UMP-LR GĂ©rant Immobilier

    Conseil municipal 2020 - 2026

    Maire : Claude Bompar

    1er Adjoint : Michel Charabot

    2e Adjointe : Nadia Tensic

    3e Adjoint : Gilles De Oliveira

    4e Adjoint : Alain Buselli

    Conseillers municipaux : Sandrine Elias, Florence Dalmasso, Zoé Lebard, Nicole David, Sarah Spataro-Ghiglione, Michel Saladin, Daniel Madre, Adrien Chiapelli, Mickaël Berge, Damien Matteoli.

    En avril 2022, Monsieur Michel Charabot démissionne de ses fonctions de 1er Adjoint au Maire mais reste cependant sur les bancs du conseil municipal.

    Conseil municipal 2014 - 2020

    Maire : Claude Bompar

    1er Adjoint : Michel Charabot

    2e Adjointe : SĂ©verine Belcio

    3e Adjointe : Florence Bezos

    Conseillers municipaux : Sarah Spataro, Nadia Tensic, Sandrine Lepleux, Michel Girone, Michel Saladin, Didier Demandolx, GĂ©rard Rebuffel

    Conseil municipal 2008 - 2014

    Maire : Thierry Gueguen

    Adjoints et Conseillers municipaux : Danièle Appolonie, Marie-Christine Larroque-Charitat, Félix Lepleux, Marion Luigi, Valérie Presi, Auguste Rebuffel, Daniel Rebuffel, Gérard Rebuffel, Thierry Renaldo, Sarah Spataro

    Conseil municipal 2001 - 2008

    Données manquantes

    Conseil municipal 1995 - 2001

    Maire : Thierry Gueguen

    1er Adjoint : Jean-François Finelli

    2e Adjoint : Daniel Rebuffel

    3e Adjoint : FĂ©lix Lepleux

    Conseillers municipaux : Albert De Oliveira, Auguste Rebuffel, Jean-Noël Rebuffel, Georges Roux, Danièle Appolonie, Marie-Christine Larroque-Charitat, Eric Sassy

    Conseil municipal 1989 - 1995

    Maire : Thierry Gueguen

    1er Adjoint : Jean-François Finelli

    2e Adjoint : Yves Appolonie

    3e Adjoint : FĂ©lix Lepleux

    Conseillers municipaux : Daniel Rebuffel, Georges Laugier, Georges Roux, Auguste Rebuffel, Claude Bompar, Albert De Oliveira, Jean-Noël Rebuffel

    Conseil municipal 1983 - 1989

    Maire : Thierry Gueguen

    1er Adjointe : Nadine Carlavan

    2e Adjoint : Émile Rebuffel

    3e Adjoint : Yves Appolonie

    Conseillers municipaux : Paul Charabot, Georges Chiris, Albert Sassy, Jean-François Finelli, Honoré Marin, Daniel Rebuffel, Félix Lepleux

    Conseil municipal 1977 - 1983

    Maire : Ernest Rebuffel

    1er Adjoint : Émile Rebuffel

    2e Adjoint : Honoré Marin

    Conseillers municipaux : Paul Charabot, Georges Chiris, Albert Sassy, Yves Appolonie, Jean-Claude Bernard, Georges Ferrier, Daniel Rebuffel

    Conseil Municipal 1971 - 1977

    Maire : Paul Chiris

    1er Adjoint : Germain Rebuffel

    Conseillers municipaux : Charles Bompar, Honoré Marin, Celestin Rebuffel, Paul Charabot, Roger Funel, Josette Charitat, Constant Martin, Emile Rebuffel

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :

    • total des produits de fonctionnement : 712 000 â‚¬, soit 1 391 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 605 000 â‚¬, soit 1 181 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 194 000 â‚¬, soit 379 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 249 000 â‚¬, soit 486 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 509 000 â‚¬, soit 995 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 8,54 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 7,48 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 20,36 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2017 : mĂ©diane en 2017 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 19 440 â‚¬[24].

    Population et société

    Pyramide des âges

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2020, la commune comptait 537 habitants[Note 2], en augmentation de 9,37 % par rapport Ă  2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    338366352370400401398391380
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    381377371384357331348325306
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    299284272230219202219182224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    241231241272280317432462489
    2018 2020 - - - - - - -
    545537-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[29] :

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[31] :

    Ostéopathe : Monsieur Cyrille CLAUS

    Cultes

    Économie

    Agriculture-Ă©levage

    • Le Haras de SĂ©ranon[33]
    • Ferme Rebuffel

    Tourisme

    • GĂ®tes Ă©questre[34].
    • La Bastide NapolĂ©on, HĂ´tel ** "Le Relais de l'Artuby"[35]
    • Restaurants[36].

    Commerces et services

    • Commerces et services de proximitĂ©[37].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Blaise de la Doire.
    • Église Saint-Michel de SĂ©ranon.
    • La chapelle Notre-Dame-de-Gratemoine[38] est situĂ©e le long de la route NapolĂ©on. C'est le vestige d'un prieurĂ© qui relevait de l'abbaye de LĂ©rins. Le prieurĂ© Ă©tait citĂ© en 1060[39]. De la construction romane du XIe siècle, il ne subsiste que la dernière travĂ©e de la nef. Elle devait avoir Ă  l'origine trois travĂ©es. Les deux premières travĂ©es ont peut-ĂŞtre Ă©tĂ© dĂ©truites Ă  la suite des guerres de Religion : il en subsiste un pan de mur en avant de la façade du XVIIe siècle. Le cartulaire de l'abbaye de LĂ©rins indique que le prieurĂ© et ses dĂ©pendances lui appartenaient au XIIe siècle. L'abbaye les vendit en 1646 Ă  Arnaud de Romans, seigneur de SĂ©ranon. Au XVIIIe siècle, elle fut utilisĂ©e provisoirement comme Ă©glise paroissiale car celle de SĂ©ranon Ă©tait ruinĂ©e. L’abside est ornĂ©e de sept arcades aveugles. L’ensemble a Ă©tĂ© restaurĂ©e Ă  la fin du XXe siècle[40].
    • Le Vieux SĂ©ranon est un village fortifiĂ© des XIIe et XIIIe siècles, avec le château et l'Ă©glise Saint-Étienne de style gothique et datant du XVe siècle, dont il reste des ruines[41]. Le village a Ă©tĂ© abandonnĂ© au XVIIIe siècle.
    • La bastide de Broundet[42] est un château campagnard dans lequel dormit pendant trois heures NapolĂ©on Ier, le , remontant vers Paris après son dĂ©barquement Ă  Golfe-Juan. Le château appartenait alors Ă  Jean-Paul II de Lombard, marquis de Gourdon, maire de Grasse.
    • Chapelle Sainte-Brigitte[43], sur le chemin de Vieux-SĂ©ranon. Elle date du XVIe siècle.
    • Monuments commĂ©moratifs :
      • En 1998, la municipalitĂ© de SĂ©ranon et les autoritĂ©s religieuses et civiles ont inaugurĂ© une plaque du souvenir devant le presbytère Notre-Dame[19].
      • Monument aux morts[44],
      • Plaque commĂ©morative Fernand Bagarry[45],
      • Stèle commĂ©morative ClĂ©ment Rebuffel.

    HĂ©raldique

    Blason de SĂ©ranon Blason
    D’azur à la comète de seize rais d'or[46].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    • Nadège Garcia, Ă©quipe de France de VTT, avec sa dĂ©marche fĂ©dĂ©ratrice « Toutes Ă  vĂ©lo », pour dynamiser le cyclotourisme fĂ©minin.
    • Daniel Goens (AbbĂ©), prĂŞtre de montagne, belge[47], ayant cachĂ© des enfants juifs Ă  SĂ©ranon pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. [PDF] Le risque sismique dans les Alpes-Maritimes
    2. Zonage administratif (ancien nouveau)
    3. L'eau dans la commune
    4. Description de la station SĂ©ranon-village
    5. Description de la station SĂ©ranon-villaute
    6. Table climatique
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. PLU
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Village desservi par le réseau Sillages
    16. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 32.
    17. Fénié & Fénié, op. cit., p. 65.
    18. AD du 13, série B3f11v
    19. Presbytère Notre-Dame durant la Seconde Guerre mondiale
    20. « Daniel Goens, prêtre de montagne (1939/1944), Médiavenir, hors-série no 1, 2003-2004, p. 9.
    21. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
    22. Élections municipales 2014 à Séranon
    23. Les comptes de la commune
    24. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. Établissements d'enseignements
    30. École maternelle et élémentaire
    31. Professionnels et établissements de santé
    32. Paroisse Sainte-Marie-des-Sources
    33. Pension de chevaux
    34. Le haras de SĂ©ranon
    35. hôtels & hébergement
    36. Restaurants
    37. Commerces et services de proximité
    38. Chapelle Notre-Dame-de-Gratemoine
    39. La chapelle Notre-Dame de Gratemoine, donnée par le sieur Pons Arbert au prêtre Isnard d’Auriol, fut citée pour la première fois en 1060, dans une charte de l’abbaye de Lérins
    40. Robert Bailly, Chapelles de Provence : Bouches-du-RhĂ´ne, Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse : Origines, Architecture, Croyances, Le-Coteau, Horvath, 1988, (ISBN 2-7171-0565-4), p. 61
    41. Les ruines de SĂ©ranon
    42. Bastide Napoléon
    43. Chapelle Sainte-Brigitte
    44. Monument aux morts Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
    45. Monument aux Morts
    46. Dominique Cureau, « Les Monts d'azur : Séranon », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
    47. Portrait de Daniel Goens : prĂŞtre de montagne (1939/1944), page 9

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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