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Romain le MĂ©lode

Romain le MĂ©lode ou Romanos le MĂ©lode dit l’Hymnographe (en grec : áżŹÏ‰ÎŒÎ±ÎœáœžÏ‚ ᜁ ΜΔλωΎός), nĂ© vers 493 et dĂ©cĂ©dĂ© aprĂšs 555, fut un moine, hymnographe et poĂšte byzantin. ConsidĂ©rĂ© comme l’un des plus grands hymnographes de son temps, il a Ă©tĂ© surnommĂ© « le Pindare de la poĂ©sie rythmique[1] ». Les Églises catholique et orthodoxe le considĂšrent comme saint[2] et le fĂȘtent le 1er octobre.

Romain le MĂ©lode
Image illustrative de l’article Romain le MĂ©lode
IcÎne de saint Romain (Biélorussie, 1649).
Saint, moine, Hymnographe
Naissance v. 493
Émùse, Empire romain d'Orient
DĂ©cĂšs v. 556
Constantinople, Empire romain d'Orient
VĂ©nĂ©rĂ© par Église catholique
Église orthodoxe
FĂȘte 1er octobre

Biographie

On sait assez peu de choses sur la vie de Romain le MĂ©lode. Certains dĂ©tails sont fournis par le Menaion[N 1] du mois d’octobre qui rappelle comment il reçut son don pour l’hymnographie[3]. Il est mentionnĂ© par le poĂšte saint Germanos au VIIIe siĂšcle et on le retrouve dans la Souda sous le nom de « Romanos le MĂ©lode ».

De ces rares informations, on sait qu’il naquit dans une famille juive d’ÉmĂšse (aujourd’hui Homs en Syrie) et qu’il fut baptisĂ© alors qu’il Ă©tait encore enfant (on ignore toutefois si toute la famille se convertit). Il dĂ©mĂ©nagea par la suite Ă  BĂ©rytos (l'actuelle Beyrouth au Liban) oĂč il fut ordonnĂ© diacre de l’église de la RĂ©surrection. Peu de temps aprĂšs, vers 518, il devait s’installer Ă  Constantinople oĂč il occupa le poste de sacristain dans « la Grande Église » (Sainte-Sophie), tout en rĂ©sidant au monastĂšre de Kyros oĂč il demeura jusqu’à la fin de sa vie et oĂč il fut enterrĂ© auprĂšs de son disciple, saint Ananias[4] - [5].

Si les dates de sa naissance et de sa mort sont exactes, il aurait vĂ©cu sous les rĂšgnes des empereurs Anastase Ier (491–518)[N 2] - [6] - [7] et Justinien Ier (527-565)[8] qui composa lui-mĂȘme de nombreuses hymnes et aurait Ă©tĂ© le contemporain de deux autres hymnographes rĂ©putĂ©s, Anastasios et Kyriakos[9].

ƒuvre

La Vierge et Romain, MĂ©nologe de Basile II.

On dit que Romain composa plus de 1 000 hymnes ou kontakia[10] devant ĂȘtre chantĂ©es Ă  diverses fĂȘtes religieuses ou anniversaires des saints du calendrier liturgique. Seules 85 nous sont parvenues, dont une soixantaine sont probablement authentiques[9].

Selon la lĂ©gende, rien ne le prĂ©disposait Ă  cette tĂąche. DouĂ© d’une mauvaise voix, il n’arrivait pas Ă  lire en public sans dĂ©clencher les moqueries de ses confrĂšres. Or, vers 518, alors qu’il Ă©tait en devoir dans l’église de la Panagia aux Blachernes, il s’endormit durant l'office de la vigile de la NativitĂ© peu avant de faire la lecture du Livre des Psaumes. Pendant son sommeil, la ThĂ©otokos (« MĂšre de Dieu ») lui apparut en songe tenant un rouleau qu’elle lui ordonna de manger. Il se rĂ©veilla aussitĂŽt, reçut la bĂ©nĂ©diction du patriarche et monta Ă  l’ambon oĂč il improvisa son hymne la plus cĂ©lĂšbre, le kontakion de la NativitĂ©, Ă©blouissant l’empereur, le patriarche, le clergĂ© et la foule des fidĂšles tant par la profondeur des idĂ©es thĂ©ologiques que contenait l’hymne que par la qualitĂ© de la voix et du chant de l’interprĂšte[3].

La tradition veut qu’il s’agisse du premier kontakion (ÎșÎżÎœÏ„ÎŹÎșÎčÎżÎœ) jamais chantĂ©[N 3]. Jusqu’au XIIe siĂšcle, il Ă©tait chantĂ© chaque annĂ©e au banquet qu’offrait l’empereur lors de la fĂȘte de la NativitĂ© par les chƓurs de Sainte-Sophie et des Saints-ApĂŽtres de Constantinople, rĂ©unis pour l’occasion. Il se prĂ©sente sous forme d’un dialogue entre la MĂšre de Dieu et les Mages venus visiter l’enfant nouvellement nĂ©, visite que l’on cĂ©lĂšbre selon le rite byzantin le et le selon le rite romain.

Parmi les autres kontakia qui lui sont attribués, les plus connus sont :

Bien que la plupart de ses kontakia portent sur des sujets religieux rappelant des histoires de l’Ancien Testament ou du Nouveau Testament ou ayant rapport Ă  la vie du saint que l’on cĂ©lĂ©brait ce jour-lĂ , Romain a aussi pris pour thĂšmes divers sujets contemporains comme la sĂ©dition Nika dans l’hymne « Sur le tremblement de terre et le feu » ou la reconstruction de Sainte-Sophie dans « Le nouveau Salomon » (allusion Ă  Justinien Ier)[9].

Ces kontakia sont Ă©crits dans la koinĂš atticisante, c’est-Ă -dire dans une langue populaire mais de niveau Ă©levĂ© oĂč abondent les expressions sĂ©mitisantes, ce qui confirmerait les origines juives du compositeur. Des images choisies avec soin, des mĂ©taphores frappantes, des comparaisons fortes, des antithĂšses saisissantes, la crĂ©ation de nouvelles expressions et une dramatisation vivante des sujets caractĂ©risent son style[14].

Kontakion

Les annĂ©es qui suivirent le Concile de ChalcĂ©doine virent se dĂ©velopper ce genre littĂ©raire qu’étaient les hymnes religieux, lequel atteint son Ăąge d’or au VIe siĂšcle. Les compositeurs cessĂšrent progressivement d’imiter le mĂštre classique en faveur d’une nouvelle forme basĂ©e sur un schĂ©ma de syllabes accentuĂ©es se rĂ©pĂ©tant de vers en vers.

Le kontakion se prĂ©sentait sous forme d’un sermon composĂ© de 18 Ă  30 strophes, chacune comprenant un certain nombre de vers. Les strophes Ă©taient elles-mĂȘmes reliĂ©es par un refrain et unies par un acrostiche. Chaque kontakion dĂ©butait par une strophe modĂšle (heirmos) qui indiquait la mĂ©lodie et le schĂ©ma syllabique. Lorsqu’il Ă©tait chantĂ© sur la mĂ©lodie originale, on l’appelait idiomelon[15] - [16].

Romain le MĂ©lode fut le plus grand compositeur de kontakia de son Ă©poque. Mais il ne devait pas ĂȘtre imitĂ©, le genre disparaissant au milieu du VIIe siĂšcle, probablement parce que trop complexe. Il fut remplacĂ© par le Kanon, plus simple, qui fut, dit-on, inventĂ© par AndrĂ© de CrĂšte et illustrĂ© par Jean DamascĂšne[17] - [18].

Le nom de Romain le MĂ©lode a Ă©tĂ© mentionnĂ© parmi plusieurs autres comme auteur de l’Acathiste ou Hymne acathiste, un hymne en l’honneur de la MĂšre de Dieu pour la remercier de la protection qu'elle aurait accordĂ©e Ă  la ville de Constantinople lors du siĂšge en 626 ; il est demeurĂ© l’hymne le plus cĂ©lĂšbre de la liturgie grecque orthodoxe[9].

Écrits

Ordination d'un diacre.

Saint Romanos, surnommé le Mélode, était diacre à Constantinople au VIe siÚcle, c'est le plus grand auteur d'hymnes[19] de Byzance.

  • Voici l’Hymne de la NativitĂ© « Aujourd’hui la Vierge met au monde l’Être supra substantiel, et la terre offre une grotte Ă  l’Inaccessible » de Saint Romain le MĂ©lode[20].
  • Voici l’Hymne de la Passion « Le Rocher de la vie est aujourd’hui blessĂ© par les clous » de Saint Romain le MĂ©lode[21].
Fuir le péché

« Des collets et des filets Ă©taient alors disposĂ©s pour le faon de la Vierge MĂšre de Dieu, mais le piĂšge se brisa et le faon s'Ă©chappa, dĂ©chirant le filet (cf. Ps 123, 7) ; avec sa mĂšre il [JĂ©sus] s'enfuit, tel un chevreuil sans tache, en Égypte, comme l'a dit MichĂ©e jadis (cf. Mi 7, 15). Toi qui es partout et contiens tout, oĂč fuis-tu ? Chez qui vas-tu encore Ă©tablir ton sĂ©jour ? Quelle maison te contiendra, quel endroit te portera ? Nulle part il n'est de crĂ©ation invisible Ă  ton regard, mais tout est nu devant toi, car tu es le crĂ©ateur de toutes choses, Christ. Pourquoi donc fuis-tu, Dieu de bontĂ© ? HĂ©rode Ă  cause de toi se lamente en pleurant sur son pouvoir qui s'anĂ©antira bientĂŽt (cf. Mt 2, 13-18).

Celui qui fuit, fuit tout entier, afin de se cacher pour n'ĂȘtre pas connu de ceux qui le cherchent. Mais le seul misĂ©ricordieux, JĂ©sus notre Sauveur, fuyait dans sa forme visible, mais par ses Ɠuvres se fit connaĂźtre de tous. Car au moment oĂč il arriva en Égypte, aussitĂŽt toutes les statues faites de main d'homme furent Ă©branlĂ©es (cf. Is 19, 1) : celui qui a mis la crainte en HĂ©rode provoque aussi cet Ă©branlement des idoles. Il Ă©tait cachĂ© dans le sein de sa mĂšre et il agissait en Dieu ; il marchait vers l'Égypte, et un ange servait sa fuite de lĂ -haut ; il se laissait volontairement chasser, comme un pauvre petit enfant, et, comme un riche, il se faisait annoncer Ă  chacun, c'est pourquoi HĂ©rode pleure sur son pouvoir qui s'anĂ©antira bientĂŽt.

Levons-nous donc pour adorer celui qui est venu sauver tout le genre humain, en criant vers le MaĂźtre, d'un cƓur douloureux, pour ĂȘtre bien vite dĂ©livrĂ©s du tueur d'hommes et dĂ©barrassĂ©s de nos pĂ©chĂ©s, et trouver le chemin de la vertu. »

— St Romanos le MĂ©lode. Hymne 15, 16-18, trad. J. Grosdidier de Matons, Paris, Cerf, coll. « Sources ChrĂ©tiennes » 110, 1965, p. 223-225.

Commentaire selon Jean (Jn 13, 21-33.36-38)

L'arrestation du Christ (Baiser de Judas), vers 1304/1306, fresque, Église de l'Arena de Padoue, Giotto di Bondone[22].
Pourquoi, Judas ?

« Seigneur, tu as lavé dans l'eau les pieds qui avaient couru te trahir et tu as nourri d'un aliment mystique l'ennemi de ta miséricorde, privé de ta bénédiction. Tu as exalté le pauvre par tes grùces, tu as grandi le misérable par tes dons, tu l'as rendu riche et heureux. Il avait sur la langue le pouvoir de soumettre les démons et de délivrer des maux, et en échange de tout cela, il a fait défection sans un remords. Grùce, grùce, grùce pour nous, toi qui supportes toutes les fautes, qui attends tous les repentirs !

Toi, Judas, tu portais la richesse plĂ©niĂšre, tu Ă©tais un trĂ©sor inĂ©puisable. À tous Ă©gards, en tout temps, tu Ă©tais riche, car dans les mains tu avais l'argent, et dans le cƓur tu portais le CrĂ©ateur. Que t'est-il arrivĂ©, misĂ©rable, pour qu'aujourd'hui tu sois allĂ©, comme un pauvre, trouver ceux qui n'ont rien Ă  te donner ? Oui, que te donneront-ils, que te proposeront-ils en Ă©change de celui que tu vends ? Le ciel et la terre, l'univers tout entier, en Ă©change de lui ?

Allons, pauvre fou, rentre en toi-mĂȘme, rĂ©prime ta prĂ©somption, dĂ©tourne-toi de ton audacieux dessein, rĂ©primande ton cƓur. En effet, toi, tu ne peux pas fixer un prix, et eux, de leur cĂŽtĂ©, ne sont pas en mesure d'acheter celui qui maintient de sa main toutes choses. Et si tu le vends quand mĂȘme et qu'il n'y consente pas, quel est celui qui osera l'arrĂȘter ? »

— St Romanos le MĂ©lode. Hymne 33, 16-17, trad. J. Grosdidier de Matons, Paris, Cerf, coll. « Sources ChrĂ©tiennes » 128, 1967, p. 73-75. 89[23].

Commentaire selon Matthieu (Mt 25, 1-13)[24] :

Premier livre contenant le XXVIIIe Psaumes de David (Paris : Nicolas Du Chemin, 1549), musique : Clément Janequin.
À la porte

« Pourquoi te nĂ©gliges-tu, ma pauvre Ăąme ? Pourquoi t'inquiĂštes-tu de ce qui ne convient pas, et t'occupes-tu de tout ce qui, dans les temps Ă  venir, ne sert Ă  rien, et t'attaches-tu au prĂ©sent, en faisant fond sur lui comme s'il devait ĂȘtre Ă©ternel ? Rentre donc en toi-mĂȘme, Ă©veille-toi comme d'un sommeil. L'Ă©poux arrive, ne demeurons pas dehors en criant : Ouvre !

Tu sommeilles, mon Ăąme, d'un sommeil vide. Tu ronfles gisante, jusques Ă  quand ? Éveille-toi au moins maintenant Ă  ce que nous voyons. Des menaces graves, des tremblements de terre continuels, le fracas ininterrompu des guerres ont bouleversĂ© la terre et tout ce qu'elle contient. Ces choses-lĂ , nous les voyons dĂšs aujourd'hui, mon Ăąme ; elles sont la porte, elles ne sont pas Ă  la porte.

Ouvre, Seigneur, ouvre-moi la porte de ta misĂ©ricorde avant le temps de mon dĂ©part. Car il me faut m'en aller, aller Ă  toi, et me justifier de tout ce que je dis en paroles, accomplis en actes et pense en mon cƓur : mĂȘme le murmure des rĂ©criminations n'Ă©chappe pas Ă  ton oreille (Sg 1, 10). C'est toi qui as crĂ©Ă© mes reins, te crie David dans son psaume, et : Sur ton livre tout est Ă©crit (Ps 138, 13.16). En y lisant les caractĂšres de mes mauvaises actions, grave-les dans ta croix, car en elle je me glorifie en te criant : Ouvre ! »

— St Romanos le MĂ©lode. Hymne 51, 1, 3-4, 15, trad. J. Grosdidier de Matons, Paris, Cerf, 1981, Sources chrĂ©tiennes 283, p. 299-303, 319-321.

Notes et références

Notes

  1. Ensemble de douze livres (un par mois), lesquels, dans l’Église orthodoxe, contiennent les offices des fĂȘtes fixes du calendrier liturgique. Saint Romain est fĂȘtĂ© le 1er octobre.
  2. Une dispute a fait rage au dĂ©but du siĂšcle dernier pour savoir s’il s’agissait d’Anastase Ier ou d’Anastase II (713-716). On s’accorde aujourd’hui pour dire qu’il s’agissait bien d’Anastase Ier.
  3. Au sens strict du terme, le kontakion dĂ©signait le support sur lequel s’entourait un manuscrit.

Références

  1. Krumbacher 1897, p. 663.
  2. Le culte de saint Romain le MĂ©lode dans l'Église grecque et l'Église armĂ©nienne. R. Bousquet. Revue des Ă©tudes byzantines, AnnĂ©e 1900/3-6, p. 339-342.
  3. (en) « St. Romanos », sur St. Michael's Antiochian Orthodox Christian Church (consulté le ).
  4. Vasiliev 1952, p. 123.
  5. « Le martyrologe romain fait mĂ©moire de Saint Romanos le MĂ©lode », Magnificat, no 239,‎ , p. 37.
  6. Vasiliev 1901, p. 435-478.
  7. Krumbacher 1897, p. 312-318.
  8. Vasiliev 1952, p. 186.
  9. Kazhdan 1991, vol. 3, « Romanos the Melode », p. 1807.
  10. Kontakion pour la nativité du Christ, M. Benoit et B. Gagnepain, Norbert Dufourq, Les grandes dates de l'histoire de la musique, Que sais-je?, page 10.
  11. Kondakion saint Étienne, ton 3.
  12. La rĂ©surrection du Christ est bien diffĂ©rente de celle de Lazare : le Christ n'a pas ... (Hymne 40 sur la rĂ©surrection de saint Romain le MĂ©lode, prĂȘtre (6e siĂšcle).
  13. Grand et Saint Mercredi - Troparion ton 8 & Kontakion ton 2.
  14. Liturgie et Hymnographie: Kontakion et Canon. José Grosdidier de Matons. Papiers de Dumbarton Oaks, Vol. 34/35 (1980/1981), p. 31-43.
  15. Kazhdan 1991, vol. 2, « Kontakion », p. 1148.
  16. Vasiliev 1952, p. 122.
  17. Treadgold 1997, p. 398.
  18. Hussey 1986, p. 354.
  19. Romanos Le Mélode. Hymnes. Introduction, texte critique, traduction et notes par José Grosdidier de Matons. Tome I : Ancien Testament (I-VIII), tomes II et III : Nouveau Testament (IX-XX et XXI-XXXI). Persée (portail).
  20. « Hymne de la Nativité » de Romanos le Mélode.
  21. « Hymne de la Passion » de Romanos le Mélode.
  22. Pourquoi Judas a-t-il trahi JĂ©sus ?. Aleteia.
  23. L'année en hymnes (Romanos le Mélode). Migne.fr.
  24. L'année en hymnes avec Romanos le mélode : Un choix de 30 hymnes, des poÚmes et des mélodies propres à l'Eglise d'Orient.

Annexes

Sources primaires

  • (la) Jean-Baptiste Pitra (dir.), Analecta Sacra Spicilegio Solesmensi Parata, Nabu Press, (ISBN 978-1-144-94518-1) (reproduction d’un livre imprimĂ© avant 1923).
  • (en) Romanos (trad. Marjorie Carpenter), Kontakia of Romanos, Byzantine melodist, Columbia, University of Missouri Press, (ISBN 978-0-8262-0073-0).
  • Romanos le MĂ©lode, Hymnes, Paris, Ă©ditions du Cerf, coll. « Source chrĂ©tiennes » (no 110), . Sont parus dans cette collection :
    • 99. Hymnes, tome I : Ancien Testament (I-VIII) ;
    • 110. Hymnes, tome II : Nouveau Testament (IX-XX) ;
    • 114. Hymnes, tome III : Nouveau Testament (XXI-XXXI) ;
    • 128. Hymnes, tome IV. Hymnes XXXII-XLV : Nouveau Testament (XXXII-XLV) ;
    • 283. Hymnes, tome V : Nouveau Testament (XLVI-L) et Hymnes de circonstance (LI-LVI).
  • Romanos le MĂ©lode (trad. RenĂ© R. Khawam)), Le Christ RĂ©dempteur : cĂ©lĂ©brations liturgiques, Paris, Ă©ditions Beauchesne, (ISBN 978-2-7010-2036-5).
  • (la) Sancti Romani Melodi Cantica, vol. 1 : Cantica Genuina, vol. 2 : Cantica Dubia, Ă©d. par Paul Maas et Constantine A. Trypanis, Oxford, 1963-1970.

Sources secondaires

  • (en) M. Carpenter, « The Paper that Romanos Swallowed », Speculum, vol. VII,‎ , p. 3-22.
  • (en) M. Carpenter, « Romanos and the Mystery Play of the East », The University of Missouri Studies, vol. XI, no 3,‎ .
  • (en) J. M. Hussey, The Orthodox Church in the Byzantine Empire, Oxford, Oxford University Press, , 420 p. (ISBN 978-0-19-958276-1, lire en ligne).
  • (en) Alexander Kazhdan (dir.), Oxford Dictionary of Byzantium, New York et Oxford, Oxford University Press, , 1re Ă©d., 3 tom. (ISBN 978-0-19-504652-6 et 0-19-504652-8, LCCN 90023208).
  • (de) Karl Krumbacher, Geschichte der byzantinische Litteratur, Munich, .
  • (de) Karl Krumbacher, Studien zu Romanos, Munich, .
  • (de) Karl Krumbacher, Umarbeitungen bei Romanos, Munich, .
  • (de) P. Maas, « Die Chronologie der Hymnen des Romanos », Byzantinische Zeitschrift, vol. XV,‎ , p. 1-44.
  • J. Grosdidier de Matons, Romanos le MĂ©lode et les origines de la poĂ©sie religieuse Ă  Byzance, Paris, Ă©ditions Beauchesne, , 338 p. (ISBN 978-2-7010-0098-5, lire en ligne).
  • (en) K. Mitsakis, The language of Romanos the Melodist, Munich, Beck, .
  • (en) W. L. Petersen, « The Dependence of Romanos the Melodist upon the Syriac Ephrem », Vigiliae Christianae, vol. 39,‎ , p. 171-187.
  • (en) R. J. Schork, « Typology in the Kontakia of Romanos », dans Frank Leslie Cross (dir.), Studia Patristica : Papers presented to the Third International Conference on Patristic Studies held at Christ Church, Oxford, 1959, Berlin, Akademie-Verlag, , p. 210–220.
  • (en) Warren Treadgold, A History of the Byzantine State and Society, Stanford, Stanford University Press, , 1019 p. (ISBN 0-8047-2630-2, lire en ligne).
  • A. Vagant et E. Mangenot (dir.), Dictionnaire de thĂ©ologie catholique, Paris, Letouzay et AnĂ©, (lire en ligne).
  • (en) A. A. Vasiliev, « The Lifetime of Romanus the Melode », Vizantiysky Vremennik, vol. VIII,‎ , p. 435-478.
  • (en) A. A. Vasiliev, History of the Byzantine Empire, Madison, The University of Wisconsin Press, , 846 p. (ISBN 978-0-299-80925-6, lire en ligne).
  • Christelle Mulard, La pensĂ©e symbolique de Romanos le MĂ©lode, Turnhout, Brepols, , 448 p. (ISBN 978-2-503-56822-5)

Articles connexes

Liens externes

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