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Risque d'inondation Ă  Briare

Le risque d'inondation est un des risques majeurs susceptibles d'affecter la commune de Briare (département du Loiret, région Centre-Val de Loire, France). Il se caractérise par la possibilité qu'un aléa de type inondation se produise et occasionne des dommages plus ou moins importants aux personnes, aux biens ou à l'environnement sur le territoire communal.

Risque d'inondation Ă  Briare
image2
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Localité Briare
Vulnérabilité de la population
Crue 20 ans 260 pers.
Crue 50 ans 405 pers.
Crue 100 ans 920 pers.
Crue 200 ans 1080 pers.
Crue 500 ans 1180 pers.
Inondations historiques
Loire 1846, 1856, 1866, 1907
PPRI
Loire PPRI du val de Briare
approuvé le 20 mars 2003

La commune est traversée par la Loire, qui longe son territoire sur sa limite sud-ouest, et par le canal de Briare et la Trézée. Ces cours d'eau sont susceptibles de déborder et de provoquer des inondations. La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue importante. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques.

L'étude des vals du Giennois réalisée en 2014 dans le cadre du plan Loire a permis de déterminer les zones les plus vulnérables de la commune.

Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) du val de Briare.

Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde.

RĂ©seau hydrographique

RĂ©seau hydrographique de la commune de Briare.

La commune est longée sur sa limite sud-ouest par la Loire, qui traverse le département du Loiret d’est en ouest. Ce fleuve est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue importante. Mais le réseau hydrographique comprend également quatre cours d'eau notables.

Elle est parcourue par le canal de Briare, la Trézée et des ruisseaux secondaires comme le rio de Pain Cher au sud et le Saint-Greluchon au nord[1].

Crues de la Loire

La commune de Briare connaît une inondation directe par débordement de la Loire[2].

Typologie des crues de la Loire

Dans le Loiret, les crues de la Loire représentent un cas à part par le volume considérable d’eau qu’elles peuvent apporter, la superficie des zones qu’elles peuvent submerger et par l’ampleur des dégâts qu’elles peuvent provoquer. Les crues de la Loire sont provoquées par deux phénomènes météorologiques différents : des précipitations d'origine océanique ou méditerranéenne, formant ainsi trois familles de crus différentes[3].

Crue d’origine océanique

Les crues d’origine ocĂ©anique ont lieu surtout en hiver et au printemps. Elles sont provoquĂ©es par des fronts pluvieux venant de l'ocĂ©an Atlantique. D'importance très variable, elles affectent l'ensemble du bassin : l'Allier, la Loire et leurs affluents. Les reliefs, notamment ceux du Morvan jouent un rĂ´le important dans la rĂ©partition des prĂ©cipitations et leur cumul. Parmi les dernières crues marquantes de cette famille, on peut citer les crues du printemps 1983. La Loire Ă  Nevers a atteint en aval un dĂ©bit de 2 230 m3/s alors qu'en amont de Roanne son dĂ©bit Ă©tait de 1 450 m3/s et en mai un dĂ©bit de 2 400 m3/s alors que son dĂ©bit amont Ă©tait de 1 570 m3/s [4] - [5]. En Loire moyenne, du Bec d'Allier[Note 1] au Bec de Vienne[Note 2], les dĂ©bits de ces crues ocĂ©aniques sont toujours infĂ©rieurs Ă  ceux que peuvent contenir les levĂ©es. Dans le Loiret, une des dernières crues ocĂ©aniques marquantes date de janvier - fĂ©vrier 2004. Elle a atteint le 20 janvier un dĂ©bit de 1 850 m3/s Ă  Gien (3,42 m) et le 21 janvier 1 750 m3/s Ă  OrlĂ©ans (2,17 m)[3].

Crue cévenole

Débits et hauteur pour les différents scénarios de crue[6].
PĂ©riode de retourDĂ©bit
Bec d'Allier
DĂ©bit
Saint-Martin-sur-Ocre
Hauteur
Ă  l'Ă©ch. de Gien
20 ans (proche 2003)3 600 m3/s3 620 m3/s5,08 m
50 ans4 300 m3/s4 085 m3/s5,41 m
70 ans5 000 m3/s4 780 m3/s5,83 m
100 ans6 000 m3/s5 660 m3/s6,30 m
170 ans6 500 m3/s6 140 m3/s6,53 m
200 ans7 000 m3/s6 760 m3/s6,82 m
500 ans8 500 m3/s7 995 m3/s7,34 m
1 000 ans10 000 m3/s9 600 m3/s7,94 m

Les crues cĂ©venoles sont localement plus rapides et brutales qui se propagent et atteignent le Loiret en quelques jours. Elles sont dues aux prĂ©cipitations qui accompagnent les orages cĂ©venols venant de MĂ©diterranĂ©e sur le haut bassin de l'Allier et de la Loire. Sans apport ocĂ©anique, elles s'amortissent très rapidement. Mais parfois, comme en 1907, si le front orageux remonte Ă  l'intĂ©rieur du bassin et touche Ă  la fois l'Allier et la Loire les crues acquièrent suffisamment de puissance pour se propager en Loire moyenne[4]. La dernière crue cĂ©venole ayant engendrĂ© des dĂ©gâts très importants Ă  l'Ă©chelle du bassin date de septembre 1980. Elle a Ă©tĂ© provoquĂ©e par des cumuls de pluies dĂ©passant les 600 mm en 24 h. Sur le Haut Allier Ă  Langogne la rivière a atteint un dĂ©bit de 1 200 m3/s. L'eau est montĂ©e Ă  8,50 m en quelques heures. Sur la Haute-Loire Ă  Brives-Charensac, le dĂ©bit a atteint 2 000 m3/s. l'eau est montĂ©e a 6,70 m avec une vitesse de montĂ©e des eaux atteignant cm par minute[5]. Une des dernières crues cĂ©venoles marquantes pour le Loiret date de dĂ©cembre 2003. Elle a atteint le 8 dĂ©cembre un dĂ©bit de 3 400 m3/s Ă  Gien (5,05 m) et 3 250 m3/s Ă  OrlĂ©ans (3,75 m)[3].

Crue mixte

Lorsque les deux phĂ©nomènes se produisent en mĂŞme temps, provoquant une crue catastrophique, on parle de crue mixte, comme les trois grandes crues du XIXe siècle (1846, 1856, 1866). Ces crues dites mixtes, caractĂ©risĂ©es par une montĂ©e des eaux importantes sur l’ensemble du bassin, sont les plus redoutables pour le dĂ©partement du Loiret. Elles naissent de la conjonction plus ou moins marquĂ©e d'une crue cĂ©venole et d'une crue ocĂ©anique. Elles se traduisent par une montĂ©e gĂ©nĂ©ralisĂ©e des eaux sur l'ensemble du bassin accompagnĂ©e par des dĂ©bits très importants de la Loire de l'Allier et de leurs affluents. C'est Ă  ce type de crue qu'appartiennent les crues de 1856 (la Loire a atteint 2 250 m3/s Ă  Roanne et 4 200 m3/s Ă  Nevers l'Allier 3 500 m3/s Ă  Moulins) et de 1866 (la Loire a atteint 3 300 m3/s Ă  Roanne et 4 300 m3/s Ă  Nevers, l'AIlier 3 500 m3/s Ă  Moulins)[5] - [3].

Octobre 1846, mai-juin 1856 et octobre 1866

AnnéeDébit max
Ă  Gien
en m3/s
Hauteur
Ă  Jargeau
en m, alt=98.92 m
Hauteur
à Orléans
en m, alt=90.48 m
18467 100-6.80
18567 2007.627.10
18667 2007.86.92
19074 0506.025.25

La Loire moyenne a connu une série de crues très importantes lors de la première moitié du XVIIe siècle, puis une période de calme propice à la naissance d’un faux sentiment de sécurité des populations vivant dans le val et des villes le long du fleuve. Au milieu du XIXe siècle, trois crues exceptionnelles rappelèrent les populations à la réalité, en provoquant des inondations catastrophiques en octobre 1846, mai-juin 1856 et octobre 1866. Ces trois crues sont de type mixte ou cévenole extensive, ce qui correspond à la conjonction d’un épisode de pluies océaniques sur la totalité ou une partie du bassin et d’un orage cévenol sur la partie amont. Il est à noter lors de ces épisodes qu’à chaque fois l’importance d’un des phénomènes prédomine sur l’autre. Les crues d’octobre 1846 et 1866 résultent d’orages cévenols de grandes ampleurs qui génèrent une onde de crue sur la Loire supérieure et sur l’Allier qui se propage à l’aval dans un contexte pluvieux océanique d’ intensité moyenne. En aval de la confluence de l’Allier, aucun autre affluent de la Loire n’est en crue majeure[7]. La crue de mai-juin 1856 intervient quant à elle dans un contexte pluvieux océanique plus long (un mois) et plus intense qui a déjà généré quelques crues sur la Loire dès le début du mois de mai. L’épisode cévenol qui survient a une intensité limité. Les crues engendrées en amont sont loin d’avoir le niveau des crues de 1846 et 1866, mais elles viennent rapidement s’ajouter aux niveaux de la Loire et de l’Allier partout déjà très hauts. Après le bec d’Allier, l’onde de crue se voit renforcée par tous les affluents de la rive gauche qui sont également en crue[7].

1907

Inondation de la rue des Allées - 1907 - Briare.

En octobre 1907, la Loire monte dangereusement mais les levĂ©es rĂ©sistent bien. Le 20 octobre, elle atteint Ă  Gien la cote de 5,73 mètres : les quais sont ensevelis sous plus d'un mètre et la ville est privĂ©e de lumière Ă  la suite de la rupture de la conduite principale de gaz. Le canal de Briare dĂ©borde, les villes de Beaugency, Meung-sur-Loire, Châteauneuf-sur-Loire, ChĂ©cy sont inondĂ©es. Ă€ OrlĂ©ans, les eaux montent Ă  4,80 mètres et passent pardessus le parapet du pont de Vierzon. Le 21 octobre, la Loire atteint 5,25 mètres Ă  l'Ă©chelle du pont Royal (hauteur qui n'avait pas Ă©tĂ© relevĂ©e depuis plus de trente ans) : les quais sont inondĂ©s, le carrefour de la rue des Turcies et de la rue des Charretiers ressemble Ă  un lac de 30 cm Ă  1 mètre de profondeur. En ce dimanche, les curieux affluent sur les quais pour constater le niveau de l'eau. Le dĂ©versoir de Jargeau, Ă©tabli de 1878 Ă  1882 Ă  l'emplacement de la brèche de 1856, est prĂŞt Ă  ĂŞtre mis en service quand les habitants de FĂ©rolles, exposĂ©s Ă  l'inondation, interdisent l'accès aux cantonniers, fourches Ă  la main. La levĂ©e n'ayant pas rompu, le val n'est pas inondĂ© et les dĂ©gâts sont limitĂ©s[8].

2003

Le lundi , la Loire dĂ©borde de manière importante, mais sans atteindre un niveau dangereux. Dans le Giennois, cette crue est sensiblement supĂ©rieure Ă  celle de 1983. Ă€ Châtillon-sur-Loire, la cote atteint 5 mètres Ă  Gien. elle dĂ©passe les 5,10 mètres pour un dĂ©bit de 3 200 m3/s. Plusieurs personnes sent Ă©vacuĂ©es dans la zone ouest de l'agglomĂ©ration giennoise ; les deux ponts de la ville sont fermĂ©s ainsi que les quais. La Loire encercle les villages de Saint-Firmin-sur-Loire et Poilly-lez-Gien. Plusieurs routes sont coupĂ©es. Ă€ Sully-sur-Loire et OrlĂ©ans, les piles des ponts sont Ă  peine visibles (3,70 mètres au pont d'OrlĂ©ans). Ă€ Combleux, le fleuve passe par-dessus le canal d'OrlĂ©ans puis submerge l'Ă®le Charlemagne et quelques vergers près du pont de l'Europe. Toutefois les dĂ©gâts sont minimes[9]. Le barrage de Villerest, sous la maĂ®trise d’ouvrage de l’Établissement public Loire depuis 1985, a jouĂ© un rĂ´le majeur dans la crue. En effet, au moment de la pointe, sur les 2 800 m3/s entrant dans la retenue, seulement 1 600 m3/s en sortaient. Soit en termes de pĂ©riode de retour, le rejet aval avait une frĂ©quence quinquennale alors qu’à l’entrĂ©e du barrage le dĂ©bit Ă©tait cinquantennal. L’écrĂŞtement du barrage de Villerest a permis de gagner 50 cm sur la ligne d’eau en Loire moyenne[10] - [11].

Mode d'inondation du val de Briare

MĂ©canisme d'inondation[12]DĂ©bit en LoireHauteur
Ă©chelle Gien
Occurrence
Surverse au-dessus du canal en aval de l'Ă©cluse du Baraban2 650 m3/s4,29 mT < 20 ans
Remous aval3 000 m3/s4,65 m
Remous par l'Ă©cluse du Baraban3 050 m3/s4,70 m
Brèche par surverse4 600 m3/s5,68 m50 < T < 70ans
Vidanges ponctuelles par-dessus la digue4 600 m3/s5,69 m
Echanges gĂ©nĂ©ralisĂ©s par-dessus la digue5 450 m3/s6,24 ml00 < T < 170ans

Le val de Briare s’étend en rive droite de la Loire sur une longueur de 6,5 km environ, entre l’écluse des Combles face Ă  Châtillon-sur-Loire et jusqu’à la confluence de la TrĂ©zĂ©e avec la Loire Ă  l’aval de Briare. Ce val couvre Ă©galement la partie basse de l’agglomĂ©ration de Briare. La superficie totale du val est de 370 ha environ.

Système d'endiguement des vals de Briare et Saint-Firmin-sur-Loire.

Le réseau hydrographique de ce val est constitué par la rivière la Trézée qui longe le canal de Briare sur le haut du coteau et se confond avec lui depuis l’écluse de Venon jusqu'à l’écluse de Baraban. L’occupation du sol est constituée essentiellement par de l’habitat rural (en dehors de Briare). Quelques usines sont également implantées à l’amont et à l’aval de la ville. Deux branches du canal de Briare traversent l’agglomération : l’une au sud reliant le pont-canal et l’écluse de la Cognardière, et l’autre au nord reliant les écluses de Baraban et de la Cognardière[13].

Ă€ l’amont, la ville de Briare est protĂ©gĂ©e par une levĂ©e continue de 5 000 m de long qui borde le vieux canal de rive droite entre les Ă©cluses des Combles et du Baraban. Une porte de fermeture sur l’ancien canal est placĂ©e sous le pont canal, pour empĂŞcher Ă  la fois les dĂ©bordements de l’ancien canal de pĂ©nĂ©trer en ville et ceux de la Loire de pĂ©nĂ©trer dans l’ancien canal. Ă€ l’aval de l’écluse de Baraban, le val est ouvert et ne bĂ©nĂ©ficie d’aucune protection[14].

Le val de Briare commence Ă  ĂŞtre inondĂ© par une crue de type dĂ©cembre 2003 qui submerge le canal en aval puis l'Ă©cluse de Baraban. Les crues fortes atteignent le sommet de la digue de Briare, entre l'Ă©cluse des Combles et l'Ă®le de Beauval, ce qui peut occasionner une brèche et inonder le val avec des hauteurs d'eau de plus de 2,50 m et des durĂ©es de submersion allant de 2 Ă  4 jours selon l'intensitĂ© de la crue[15].

Vulnérabilité de la commune

Zones affectées

L'étude des vals du Giennois réalisée dans le cadre du plan Loire a permis de déterminer les zones les plus vulnérables de la commune. Neuf zones homogènes vulnérables ont été identifiées : Les Combles, le camping amont, le Buisson, le Pont-Canal, le Centre-Bourg, la Trézée, Camping aval, Le Beau Chêne et l'Orme[16].

Population touchée par crue et par secteur
Zone homogèneMécanisme d'inondationNiveau de risque
20 ans
HGien=5.08 m
50 ans
HGien=5.41 m
70 ans
HGien=5.83 m
100 ans
HGien=6.30 m
170 ans
HGien=6.53 m
200 ans
HGien=6.82
500 ans
HGien=7.34 m
Les ComblesBrèche202020
Camping amontInondation directe1010< 5< 5< 5< 5< 5
Le BuissonRemous + brèche< 5< 5< 5< 5< 5
Le Pont-CanalRemous + brèche< 5103030303030
Centre-BourgRemous + brèche230360470550580620670
La TrézéeRemous< 5< 51020202030
Camping avalInondation directe< 5< 5< 5< 5< 5< 5< 5
Le Beau ChĂŞneRemous< 515210300360370410
L'OrmeInondation directe----< 5< 5< 5

En 2014, les impacts économiques pouvaient être évalués comme suit[16] :

  • 34 entreprises sont concernĂ©es. Trois praticiens de la mĂ©decine sont Ă©galement touchĂ©s par les inondations.
  • Deux installations classĂ©es ICPE sont touchĂ©es : CEMEX Granulats, touchĂ© dès la crue de pĂ©riode de retour de 20 ans et Émaux et MosaĂŻques, touchĂ©s pour la crue de pĂ©riode de retour de 500 ans.
  • Les dommages Ă  l'agriculture sont importants.
  • Le pont-canal de Briare n'est pas affectĂ© par les crues de la Loire. Cependant, il n'a pas vocation d'axe de desserte routier.
  • Concernant les rĂ©seaux, les zones de captage d'alimentation en eau potable de Briare les vignes F2 et F3 sont inondĂ©es dès la crue de pĂ©riode de retour 20 ans. Les tĂŞtes de forage ne sont cependant thĂ©oriquement pas atteintes avant des crues respectivement de pĂ©riode de retour proche de 500 ans et supĂ©rieure Ă  1000 ans. Toutefois, les installations Ă©lectriques du captage F3 seront thĂ©oriquement atteintes pour une crue de pĂ©riode de retour comprise entre 100 et 170 ans. Celles du captage F2 seront atteintes pour une crue de pĂ©riode de retour proche de 200 ans. La station d'Ă©puration Ă  proximitĂ© du camping aval est quant Ă  elle inondĂ©e dès la crue de pĂ©riode de retour 20 ans.
  • CĂ´tĂ© Ă©quipements publics, le camping de Briare (Le Martinet) est inondable dès la crue de pĂ©riode de retour 20 ans et trois Ă©coles sont concernĂ©es, la première Ă©tant touchĂ©e dès une crue de pĂ©riode de retour de 70 ans.

Évaluation du risque par zone homogène

Zone homogèneMécanisme d'inondationNiveau de risque
20 ans
HGien=5.08 m
50 ans
HGien=5.41 m
70 ans
HGien=5.83 m
100 ans
HGien=6.30 m
170 ans
HGien=6.53 m
200 ans
HGien=6.82
500 ans
HGien=7.34 m
Les ComblesBrècheMajeurMajeurMajeur
Camping amontInondation directeTrès fortTrès fortTrès fortTrès fortMajeurMajeurMajeur
Le BuissonRemous + brècheMajeurMajeurMajeurMajeurMajeur
Le Pont-CanalRemous + brècheTrès fortTrès fortTrès fortTrès fortMajeurMajeurMajeur
Centre-BourgRemous + brècheTrès fortTrès fortMajeurMajeurMajeurMajeurMajeur
La TrézéeRemousFortFortTrès fortTrès fortTrès fortTrès fortMajeur
Camping avalInondation directeTrès fortTrès fortTrès fortTrès fortMajeurMajeurMajeur
Le Beau ChêneRemousModéréFortTrès fortTrès fortTrès fortTrès fortMajeur
L'OrmeInondation directe----ModéréModéréModéré

Le niveau de risque de chaque zone homogène est calculé par croisement entre la nature des enjeux et l'aléa inondation auquel ceux-ci sont soumis. Les enjeux sont caractérisés vis-à-vis du risque en fonction de l'importance des impacts aux domaines suivants : La santé humaine (population, services de santé et habitat), l'activité économique, l'environnement (ICPE) et les enjeux particuliers (réseaux, services de gestion de crise et de secours, établissements scolaires)[17].

Quatre niveaux de risque ont été retenus[17] :

  • Niveau 1 : le risque est modĂ©rĂ©, la sĂ©curitĂ© des personnes n'est a priori pas mise en cause et les atteintes aux enjeux peuvent ĂŞtre limitĂ©es par des mesures appropriĂ©es,
  • Niveau 2 : le risque est fort sur les personnes et sur les enjeux. Premières atteintes Ă  des enjeux stratĂ©giques pour le territoire comme les activitĂ©s Ă©conomiques, les rĂ©seaux ou les Ă©tablissements scolaires.
  • Niveau 3 : le risque est très fort sur les personnes et sur les enjeux. Premières atteintes Ă  des enjeux stratĂ©giques tels que les services de santĂ©, les services de gestion de crise ou de secours, les installations ICPE.
  • Niveau 4 : le risque est majeur sur les personnes et sur les enjeux. Le potentiel d'endommagement maximum des enjeux est globalement atteint.

Le niveau de risque est Ă©valuĂ© pour chaque zone homogène et pour huit pĂ©riodes de retour de la crue allant de 20 ans Ă  1 000 ans. C'est principalement la hauteur d'eau atteinte qui est le facteur dĂ©terminant dans l'importance du risque. Au lieu-dit l'Etang, le niveau de risque passe de fort pour la crue de 70 ans Ă  très fort pour la crue de 100 ans, en raison du fait que la hauteur d'eau dĂ©passe 80 cm dans les habitations Ă  partir de la crue 100 ans. Deux zones homogènes voient leur niveau de risque affectĂ© par la vulnĂ©rabilitĂ© des Ă©tablissements Ă  caractère Ă©conomique et ceux classĂ©s pour l'environnement : les Butteaux en bord de Loire prĂ©sentent un risque majeur du fait de la prĂ©sence de l'ICPE Decherf qui est inondĂ©e avec une hauteur d'eau dĂ©passant 2,5 m pour l'ensemble des crues Ă©tudiĂ©es et Ă  la station de pompage, l'entreprise du Val Fleury prĂ©sente une hauteur de submersion supĂ©rieure Ă  80 cm dès la crue de 70 ans. Ainsi les zones homogènes les plus vulnĂ©rables sont Les Butteaux, puis Maimbray et la « station de pompage». Les zones de Chenevière et de l'Etang sont Ă©galement fortement concernĂ©es par les inondations, notamment Ă  partir d'une crue centennale. Les rĂ©sultats figurent dans le tableau ci-contre[18].

Zone inondable de la commune de Briare.

Prise en compte du risque dans l'aménagement du territoire

La commune est couverte par le Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI) du val de Briare dans le département du Loiret, défini à partir de la connaissance des plus hautes eaux connues et délimité dans les documents graphiques[19].

Le PPRI définit deux types de zone[19] :

  • la zone A Ă  prĂ©server de toute urbanisation nouvelle pour laquelle les objectifs sont, du fait de son faible degrĂ© d'Ă©quipement, d'urbanisation et d'occupation : limitation d'implantation humaine permanente, limitation des biens exposĂ©s, prĂ©servation du champ d'inondation et conservation des capacitĂ©s d'Ă©coulement des crues. Dans toute cette zone, en vue d'une part, de ne pas aggraver les risques ou de ne pas en provoquer de nouveaux et assurer ainsi la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, et d'autre part, de permettre l'expansion de la crue, toute extension de l'urbanisation est exclue. Aucun ouvrage, remblaiement ou endiguement nouveau qui ne serait pas justifiĂ© par la protection des lieux fortement urbanisĂ©s ou qui ne serait pas indispensable Ă  la rĂ©alisation de travaux d'infrastructures publiques ne pourra ĂŞtre rĂ©alisĂ©.Toute opportunitĂ© pour rĂ©duire le nombre et la vulnĂ©rabilitĂ© des constructions dĂ©jĂ  exposĂ©es devra ĂŞtre saisie, en recherchant des solutions pour assurer l'expansion de la crue et la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens.
  • la zone B constituant le reste de la zone inondable pour laquelle, compte tenu de son caractère urbain marquĂ© et des enjeux de sĂ©curitĂ©, les objectifs sont : limitation de la densitĂ© de population, limitation des biens exposĂ©s et rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© des constructions dans le cas oĂą celles-ci pourraient ĂŞtre autorisĂ©es.

Les zones A et B sont divisées en fonction de l’aléa[19] :
1 = aléa faible, pour une profondeur de submersion inférieure à m sans vitesse marquée,
2 = aléa moyen, pour une profondeur de submersion comprise entre 1 et m avec une vitesse nulle à faible ou profondeur inférieure à m avec une vitesse marquée,
3 = aléa fort, pour une profondeur de submersion supérieure à m avec vitesse nulle à faible ou profondeur comprise entre 1 et m avec des vitesses moyennes ou fortes, plus une bande de 300m derrière les levées,
4 = aléa très fort (uniquement dans la zone A), pour une profondeur supérieure à m avec une vitesse moyenne à forte, plus les zones de dangers particuliers (aval d’un déversoir, débouchés d’ouvrages...).

Surveillance, prévision, vigilance et alerte

Réseau de prévision des crues de l'État

La commune dépend du service de prévision des crues Loire - Cher - Indre dont le territoire de compétence couvre le bassin de la Loire en amont du Bec de Vienne, à l'exception du bassin de l'Allier, dont le service support est la DREAL Centre-Val de Loire[20].

Niveaux de vigilance

L’information de vigilance crues consiste à affecter à chaque tronçon de cours d’eau surveillé par l’État une couleur (vert, jaune, orange ou rouge) en fonction du niveau de danger potentiel attendu dans les 24 heures et donc de vigilance nécessaire. La signification de chacun des niveaux est la suivante[21] :

Tronçon Loire giennoise Conséquences pour la commune Inondations historiques
Niveau station de Gien[22]
(vieux pont)
Cote prévue à Gien Niveau Définition
0 à 3,40 mVertPas de vigilance particulière requise. 1,89 m :
3,40 à 4,70 m Jaune Risque de crue ou de montée rapide des eaux n’entraînant pas de dommages significatifs, mais nécessitant une vigilance particulière dans le cas d’activités saisonnières et/ou exposées. 4,29 m : Surverse au-dessus du canal en aval de l'écluse du Baraban
4,65 m : Remous aval
4,70 m : Remous par l'Ă©cluse du Baraban
3,78 m :
4,00 m :
4,44 m :
4,56 m :
4,70 à 5,40 m Orange Risque de crue génératrice de débordements importants susceptibles d’avoir un impact significatif sur la vie collective et la sécurité des biens et des personnes. 5,03 m :
> 5,40 m Rouge Risque de crue majeure. Menace directe et généralisée sur la sécurité des personnes et des biens. 5,68 m : Brèche par surverse
5,69 m : Vidanges ponctuelles par-dessus la digue
6,24 m : Échanges généralisés par-dessus la digue
5,73 m :
7,12 m :
7,19 m :
7,19 m :

RĂ©flexes en cas de crue

En cas d’inondation de plaine (Loire ou ruisseau), chaque particulier affecté ou susceptible d'être affecté doit avoir des gestes réflexes pour assurer sa propre sauvegarde et celle de ses biens. L'INPES diffuse une fiche de recommandations, dont les principales sont les suivantes[23] :

Avant

  • ConnaĂ®tre les dispositifs d’alerte s’il en existe
  • PrĂ©voir les gestes essentiels :
    • Mettre au sec les meubles, objets, matières et produits
    • Obturer les entrĂ©es d'eau : portes, soupiraux, Ă©vents
    • Amarrer les cuves, etc.
    • Faire une rĂ©serve d'eau potable et de produits alimentaires
  • PrĂ©voir les moyens d'Ă©vacuation.

Pendant

  • S'informer de la montĂ©e des eaux et du niveau de vigilance (consulter http://www.vigicrues.ecologie.gouv.fr/ et Ă©couter la radio)
  • Dès l'alerte :
    • Couper le courant Ă©lectrique
    • Aller sur les points hauts prĂ©alablement repĂ©rĂ©s (Ă©tages des maisons, collines) ;
  • N'entreprendre une Ă©vacuation que si vous en recevez l'ordre des autoritĂ©s (mairie, prĂ©fecture, pompiers) ou si vous y ĂŞtes forcĂ©s ;
  • Ne pas s'engager sur une route inondĂ©e (Ă  pied ou en voiture) : lors des inondations du Sud-Est des dix dernières annĂ©es, plus du tiers des victimes Ă©taient des automobilistes surpris par la crue.

Après

  • AĂ©rer la maison
  • DĂ©sinfecter Ă  l'eau de javel
  • Chauffer dès que possible
  • Ne rĂ©tablir le courant Ă©lectrique que si l'installation est sèche
  • S’informer auprès de la mairie pour connaĂ®tre la marche Ă  suivre de retour Ă  la maison et pour faire une dĂ©claration de catastrophe naturelle.
  • contacter son assureur sans tarder.

Information sur le risque d’inondation

Information préventive

Le maire élabore le dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM), un document qui regroupe les données locales et les consignes départementales et nationales nécessaires à l'information des citoyens au titre du droit à l'information en ce qui concerne les risques majeurs et notamment le risque d'inondation[24] - [25] - [26].

Information des acquéreurs ou locataires

L’information lors des transactions immobilières fait l’objet d’une double obligation Ă  la charge des vendeurs ou bailleurs : l'Ă©tablissement d’un Ă©tat des risques naturels et technologiques et la dĂ©claration d’une Ă©ventuelle indemnisation après sinistre, notamment en vertu de la loi du 30 juillet 2003 relative Ă  la prĂ©vention des risques technologiques et naturels et du dĂ©cret n°2005-134 du 15 fĂ©vrier 2005[25]. Dans ce cadre la prĂ©fecture du Loiret publie l'arrĂŞtĂ© listant des communes soumises Ă  cette obligation, un arrĂŞtĂ© pĂ©riodiquement actualisĂ©[27]. En 2015, 101 communes du Loiret Ă©taient soumises Ă  cette obligation[28]. Six arrĂŞtĂ©s ministĂ©riels portant ou ayant portĂ© reconnaissance de l'Ă©tat de catastrophes naturelles ont Ă©tĂ© pris entre 1983 et 2003 pour le territoire de la commune de Briare dont 3 pour des inondations et coulĂ©e de boue[29] - [30].

Gestion de crise et organisation des secours

Niveau départemental : Dispositif Orsec

Au niveau départemental, il existe un Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 3]. Il prévoit l’organisation des secours et la stratégie à déployer en cas d’inondation due à la Loire ou aux rivières traversant le département. Cette stratégie, graduée en fonction des différents scénarios envisageables, recense les missions de l’ensemble des acteurs impliqués dans le plan (services de l’État, mairies, partenaires et entreprises mobilisables), renforts nécessaires pour assurer la sauvegarde des personnes et des biens. Le plan intègre un dispositif de veille, des annuaires opérationnels et des protocoles d’intervention (enjeux sensibles, plans de circulation, d’évacuation, d’hébergement d’urgence et de communication des consignes de sécurité). Il comprend un dispositif de surveillance des levées destiné à fournir au Préfet des informations sur l’apparition des désordres permettant de détecter des risques pour la stabilité de l’ouvrage[31].

Niveau communal : Plan communal de sauvegarde

Le maire, détenteur des pouvoirs de police, a la charge d'assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales. À cette fin, il élabore un plan communal de sauvegarde si la commune est comprise dans le champ d’application d’un plan particulier d'intervention, ce qui est le cas pour la commune de Briare. Le contenu de ce document est précisé par l'article 13 de la loi 2004-811 du relative à la modernisation de la sécurité civile. Il détermine en fonction des risques connus les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, il fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité et recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population[32].

Notes et références

Notes

  1. Le Bec d'Allier est la confluence de la Loire et de l'Allier, située sur la commune de Marzy, dans le département de la Nièvre.
  2. Le Bec de Vienne est la confluence de la Loire et de la Vienne, située sur la commune de Candes-Saint-Martin, dans le département d'Indre-et-Loire.
  3. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.

Références

  1. « DICRIM de la commune de Briare » [archive du ], sur http://macommune.prim.net/ (consulté le ), p. 8
  2. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Rapport de synthèse ; p. 30
  3. PPRI Val d'Orléans - Agglomération Orléanaise - Rapport de présentation, p. 22
  4. « Crues de Loire - Plaquette », sur http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ), p. 9
  5. « Évaluation des conséquences négatives des inondations - Livre 1 : synthèse sur le bassin. », sur http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ), p. 28-29
  6. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Volets hydrologique et hydraulique; p. 14
  7. « Évaluation des conséquences négatives des inondations : résultats sur le sous-bassin de la Loire moyenne », sur http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ), p. 36-37
  8. Pinault, Les catastrophes météo dans le Loiret , p. 74
  9. Pinault, Les catastrophes météo dans le Loiret , p. 94
  10. Établissement public Loire, « Retour d’expérience sur la crue de décembre 2003 », sur le site de l'Établissement public Loire, (consulté le ), p. 6
  11. Plaquette sur la barrage Ă©crĂŞteur de crues de Villerest.
  12. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Volets hydrologique et hydraulique; p. 37
  13. SOGREAH, « Extension prévisible des inondations pour les crues fortes en Loire moyenne - Note de présentation du val de Gien – st Firmin », sur le site de l'EPL consacré au Plan Loire, (consulté le ), p. 20
  14. « Étude de dangers des digues de Loire - Digue du val de Briare - Plaquette d'information », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département, (consulté le )
  15. « Plaquette Clea – « Connaître et comprendre le risque inondation dans les vals du Giennois » », sur le site de l'EPL consacré au Plan Loire, (consulté le )
  16. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Rapport de synthèse; p. 44
  17. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Volets hydrologique et hydraulique; p. 35-36
  18. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Volets hydrologique et hydraulique; p. 37
  19. PPRI Val de Briare - Rapport de présentation; p. 27-28
  20. Règlement du SPC Loire-Cher-Indre, p. 7
  21. Règlement d'information des crues (RIC) Loire-Cher-Indre, p. 18
  22. Règlement d'information des crues (RIC) Loire-Cher-Indre, p. 50
  23. « Fiche de consignes de l'INPES en cas d'inondation », sur http://inpes.santepubliquefrance.fr/ (consulté le )
  24. « Dossier d'information communal sur les risques majeurs », sur http://www.risquesmajeurs.fr/ (consulté le )
  25. « Dossier départemental des risques majeurs du Loiret. », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 14
  26. « DICRIM de la commune de Briare » [archive du ], sur http://macommune.prim.net/ (consulté le )
  27. « Information des Acquéreurs et des Locataires de biens immobiliers - IAL - sur l'Etat des Risques Naturels, Technologiques et Miniers - ERNTM », sur le site de la préfecture de la région Centre et du Loiret (consulté le )
  28. « Arrêté n°15-50 portant modification de l’arrêté préfectoral n° 15-03 du 13 février 2015 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques naturels et technologiques majeurs », sur le site de la préfecture de la région Centre et du Loiret, (consulté le )
  29. « Arrêté préfectoral n° 14-26 relatif à l’information des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques naturels et technologiques majeurs », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le )
  30. « Briare - Arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle », sur http://macommune.prim.net/ (consulté le )
  31. « Dossier départemental des risques majeurs du Loiret. », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 29
  32. « Plan communal de sauvegarde (PCS) », sur http://www.mementodumaire.net/ (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Règlement de surveillance, de prévision et de transmission de l’Information sur les Crues (RIC)

  • Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 dĂ©cembre 2013, actualisĂ© aoĂ»t 2015 (lire en ligne)

Plans de prévention des risques d'inondations

  • Loire - PPRI Val d'OrlĂ©ans - AgglomĂ©ration OrlĂ©anaise - Rapport de prĂ©sentation, (lire en ligne)

Rapports d'Ă©tudes

Étude des vals du Giennois - Diagnostic des risques d’inondation, AnteaGroup, Établissement public Loire

  • Volets hydrologique et hydraulique, , 61 p. (lire en ligne)

Ouvrages

  • Michel Varagne, Le jour oĂą la Loire dĂ©bordera, Romorantin (41), Éditions Reflets de Terroir Éditions CPE, , 223 p. (ISBN 2-84503-281-1)
  • Karine Pinault, Les catastrophes mĂ©tĂ©o dans le Loiret, Archives et Culture, , 112 p. (ISBN 2-350771-64-4).


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