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Risque d'inondation Ă  Gien

Le risque d'inondation est un des risques majeurs susceptibles d'affecter la commune de Gien (département du Loiret, région Centre-Val de Loire, France). Il se caractérise par la possibilité qu'un aléa de type inondation se produise et occasionne des dommages plus ou moins importants aux personnes, aux biens ou à l'environnement sur le territoire communal.

Risque d'inondation Ă  Gien
image2
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Localité Gien
Vulnérabilité de la population
Crue 20 ans 850 pers.
Crue 50 ans 1 315 pers.
Crue 100 ans 2 100 pers.
Crue 200 ans 2 295 pers.
Crue 500 ans 2 545 pers.
Inondations historiques
Loire 1846, 1856, 1866, 1907
PPRI
Loire PPRI du val de Gien
approuvé le 11 décembre 2002

La commune est traversée par la Loire, qui longe son territoire sur sa limite nord, et par l'Ocre. Ces cours d'eau sont susceptibles de déborder et de provoquer des inondations. La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue importante. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques.

En rive droite, les bas quartiers de Gien sont soumis Ă  un dĂ©bordement direct de la Loire dès la crue de pĂ©riode de retour 20 ans. De plus en plus de quartiers sont touchĂ©s au fur et Ă  mesure de l'importance des crues considĂ©rĂ©es. En rive gauche de la Loire, le quartier du Berry est touchĂ© Ă  partir de la crue cinquantennale. Son inondation est gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  partir d'une crue centennale. En effet, la digue de Gien s'interrompant au droit du Berry, ce quartier est touchĂ© Ă  la fois par dĂ©bordement direct de la Loire en rive gauche ainsi que par les eaux en provenance du dĂ©versoir de Saint-Martin-sur-Ocre. Sa situation topographique (quartier situĂ© un peu plus haut que le reste du val) permet nĂ©anmoins de limiter sa vulnĂ©rabilitĂ©. Les accès au pont de la dĂ©viation (D940) et au vieux pont (D941) de Gien sont coupĂ©s dès une crue de pĂ©riode de retour 20 ans. Les accès par la D940 et par la D941 sont inondĂ©s en rive gauche respectivement pour des dĂ©bits en Loire de 3 215 m3/s et de 3 295 m3/s, soit des hauteurs Ă  l'Ă©chelle de Gien de 4,79 m et de 4,87 m.

Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) du val de Gien.

Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde.

RĂ©seau hydrographique

La commune est longée sur sa limite sud par la Loire, qui traverse le département du Loiret d’est en ouest. Ce fleuve est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue importante. Mais le réseau hydrographique comprend également quatre cours d'eau notables.

Crues de la Loire

La commune de Gien connaît une inondation directe par débordement de la Loire[1].

Typologie des crues de la Loire

Dans le Loiret, les crues de la Loire représentent un cas à part par le volume considérable d’eau qu’elles peuvent apporter, la superficie des zones qu’elles peuvent submerger et par l’ampleur des dégâts qu’elles peuvent provoquer. Les crues de la Loire sont provoquées par deux phénomènes météorologiques différents : des précipitations d'origine océanique ou méditerranéenne, formant ainsi trois familles de crus différentes[2].

Crue d’origine océanique

Les crues d’origine ocĂ©anique ont lieu surtout en hiver et au printemps. Elles sont provoquĂ©es par des fronts pluvieux venant de l'ocĂ©an Atlantique. D'importance très variable, elles affectent l'ensemble du bassin : l'Allier, la Loire et leurs affluents. Les reliefs, notamment ceux du Morvan jouent un rĂ´le important dans la rĂ©partition des prĂ©cipitations et leur cumul. Parmi les dernières crues marquantes de cette famille, on peut citer les crues du printemps 1983. La Loire Ă  Nevers a atteint en aval un dĂ©bit de 2 230 m3/s alors qu'en amont de Roanne son dĂ©bit Ă©tait de 1 450 m3/s et en mai un dĂ©bit de 2 400 m3/s alors que son dĂ©bit amont Ă©tait de 1 570 m3/s [3] - [4]. En Loire moyenne, du Bec d'Allier[Note 1] au Bec de Vienne[Note 2], les dĂ©bits de ces crues ocĂ©aniques sont toujours infĂ©rieurs Ă  ceux que peuvent contenir les levĂ©es. Dans le Loiret, une des dernières crues ocĂ©aniques marquantes date de janvier - . Elle a atteint le un dĂ©bit de 1 850 m3/s Ă  Gien (3,42 m) et le 1 750 m3/s Ă  OrlĂ©ans (2,17 m)[2].

Crue cévenole

Débits et hauteur pour les différents scénarios de crue[5].
PĂ©riode de retourDĂ©bit
Bec d'Allier
DĂ©bit
Gien
Hauteur
Ă  l'Ă©ch. de Gien
20 ans (proche 2003)3 600 m3/s3 620 m3/s5,08 m
50 ans4 300 m3/s4 085 m3/s5,41 m
70 ans5 000 m3/s4 780 m3/s5,83 m
100 ans6 000 m3/s5 660 m3/s6,30 m
170 ans6 500 m3/s6 140 m3/s6,53 m
200 ans7 000 m3/s6 760 m3/s6,82 m
500 ans8 500 m3/s7 995 m3/s7,34 m
1 000 ans10 000 m3/s9 600 m3/s7,94 m

Les crues cĂ©venoles sont localement plus rapides et brutales qui se propagent et atteignent le Loiret en quelques jours. Elles sont dues aux prĂ©cipitations qui accompagnent les orages cĂ©venols venant de MĂ©diterranĂ©e sur le haut bassin de l'Allier et de la Loire. Sans apport ocĂ©anique, elles s'amortissent très rapidement. Mais parfois, comme en 1907, si le front orageux remonte Ă  l'intĂ©rieur du bassin et touche Ă  la fois l'Allier et la Loire les crues acquièrent suffisamment de puissance pour se propager en Loire moyenne[3]. La dernière crue cĂ©venole ayant engendrĂ© des dĂ©gâts très importants Ă  l'Ă©chelle du bassin date de . Elle a Ă©tĂ© provoquĂ©e par des cumuls de pluies dĂ©passant les 600 mm en 24 h. Sur le Haut Allier Ă  Langogne la rivière a atteint un dĂ©bit de 1 200 m3/s. L'eau est montĂ©e Ă  8,50 m en quelques heures. Sur la Haute-Loire Ă  Brives-Charensac, le dĂ©bit a atteint 2 000 m3/s. l'eau est montĂ©e a 6,70 m avec une vitesse de montĂ©e des eaux atteignant cm par minute[4]. Une des dernières crues cĂ©venoles marquantes pour le Loiret date de . Elle a atteint le un dĂ©bit de 3 400 m3/s Ă  Gien (5,05 m) et 3 250 m3/s Ă  OrlĂ©ans (3,75 m)[2].

Crue mixte

Lorsque les deux phĂ©nomènes se produisent en mĂŞme temps, provoquant une crue catastrophique, on parle de crue mixte, comme les trois grandes crues du XIXe siècle (1846, 1856, 1866). Ces crues dites mixtes, caractĂ©risĂ©es par une montĂ©e des eaux importantes sur l’ensemble du bassin, sont les plus redoutables pour le dĂ©partement du Loiret. Elles naissent de la conjonction plus ou moins marquĂ©e d'une crue cĂ©venole et d'une crue ocĂ©anique. Elles se traduisent par une montĂ©e gĂ©nĂ©ralisĂ©e des eaux sur l'ensemble du bassin accompagnĂ©e par des dĂ©bits très importants de la Loire de l'Allier et de leurs affluents. C'est Ă  ce type de crue qu'appartiennent les crues de 1856 (la Loire a atteint 2 250 m3/s Ă  Roanne et 4 200 m3/s Ă  Nevers l'Allier 3 500 m3/s Ă  Moulins) et de 1866 (la Loire a atteint 3 300 m3/s Ă  Roanne et 4 300 m3/s Ă  Nevers, l'AIlier 3 500 m3/s Ă  Moulins)[4] - [2].

Octobre 1846, mai-juin 1856 et octobre 1866

AnnéeDébit max
Ă  Gien
en m3/s
Hauteur
Ă  Jargeau
en m, alt=98.92 m
Hauteur
à Orléans
en m, alt=90.48 m
18467 100-6.80
18567 2007.627.10
18667 2007.86.92
19074 0506.025.25

La Loire moyenne a connu une série de crues très importantes lors de la première moitié du XVIIe siècle, puis une période de calme propice à la naissance d’un faux sentiment de sécurité des populations vivant dans le val et des villes le long du fleuve. Au milieu du XIXe siècle, trois crues exceptionnelles rappelèrent les populations à la réalité, en provoquant des inondations catastrophiques en , mai- et . Ces trois crues sont de type mixte ou cévenole extensive, ce qui correspond à la conjonction d’un épisode de pluies océaniques sur la totalité ou une partie du bassin et d’un orage cévenol sur la partie amont. Il est à noter lors de ces épisodes qu’à chaque fois l’importance d’un des phénomènes prédomine sur l’autre. Les crues d’ et 1866 résultent d’orages cévenols de grandes ampleurs qui génèrent une onde de crue sur la Loire supérieure et sur l’Allier qui se propage à l’aval dans un contexte pluvieux océanique d’ intensité moyenne. En aval de la confluence de l’Allier, aucun autre affluent de la Loire n’est en crue majeure[6]. La crue de mai- intervient quant à elle dans un contexte pluvieux océanique plus long (un mois) et plus intense qui a déjà généré quelques crues sur la Loire dès le début du mois de mai. L’épisode cévenol qui survient a une intensité limité. Les crues engendrées en amont sont loin d’avoir le niveau des crues de 1846 et 1866, mais elles viennent rapidement s’ajouter aux niveaux de la Loire et de l’Allier partout déjà très hauts. Après le bec d’Allier, l’onde de crue se voit renforcée par tous les affluents de la rive gauche qui sont également en crue[6].

1907

Crue de 1907 - Inondation de la rue Bernard Palissy (Gien).

En , la Loire monte dangereusement mais les levĂ©es rĂ©sistent bien. Le , elle atteint Ă  Gien la cote de 5,73 mètres : les quais sont ensevelis sous plus d'un mètre et la ville est privĂ©e de lumière Ă  la suite de la rupture de la conduite principale de gaz. Le canal de Briare dĂ©borde, les villes de Beaugency, Meung-sur-Loire, Châteauneuf-sur-Loire, ChĂ©cy sont inondĂ©es. Ă€ OrlĂ©ans, les eaux montent Ă  4,80 mètres et passent pardessus le parapet du pont de Vierzon. Le , la Loire atteint 5,25 mètres Ă  l'Ă©chelle du pont Royal (hauteur qui n'avait pas Ă©tĂ© relevĂ©e depuis plus de trente ans). La levĂ©e n'ayant pas rompu, le val n'est toutefois pas inondĂ© et les dĂ©gâts sont limitĂ©s[7].

2003

Le lundi , la Loire dĂ©borde de manière importante, mais sans atteindre un niveau dangereux. Dans le Giennois, cette crue est sensiblement supĂ©rieure Ă  celle de 1983. Ă€ Gien, la cote atteint 5 mètres Ă  Gien. elle dĂ©passe les 5,10 mètres pour un dĂ©bit de 3 200 m3/s. Plusieurs personnes sent Ă©vacuĂ©es dans la zone ouest de l'agglomĂ©ration giennoise ; les deux ponts de la ville sont fermĂ©s ainsi que les quais. La Loire encercle les villages de Briare et Gien. Plusieurs routes sont coupĂ©es. Ă€ Sully-sur-Loire et OrlĂ©ans, les piles des ponts sont Ă  peine visibles (3,70 mètres au pont d'OrlĂ©ans). Ă€ Combleux, le fleuve passe par-dessus le canal d'OrlĂ©ans puis submerge l'Ă®le Charlemagne et quelques vergers près du pont de l'Europe. Toutefois les dĂ©gâts sont minimes[8]. Le barrage de Villerest, sous la maĂ®trise d’ouvrage de l’Établissement public Loire depuis 1985, a jouĂ© un rĂ´le majeur dans la crue. En effet, au moment de la pointe, sur les 2 800 m3/s entrant dans la retenue, seulement 1 600 m3/s en sortaient. Soit en termes de pĂ©riode de retour, le rejet aval avait une frĂ©quence quinquennale alors qu’à l’entrĂ©e du barrage le dĂ©bit Ă©tait cinquantennal. L’écrĂŞtement du barrage de Villerest a permis de gagner 50 cm sur la ligne d’eau en Loire moyenne[9] - [10].

Mode d'inondation du val de Gien

Système d'endiguement du val de Gien.

Ce val s’étend en rive gauche de la Loire sur une longueur de 12 km, entre Saint-Martin-sur-Ocre et l’Ormette, face au CNPE de Dampierre. Sa superficie totale est de 1 400 ha environ. Le rĂ©seau hydrographique du val de Gien est constituĂ© Ă  l’amont par le ruisseau du Rousson, qui se jette dans la rivière la Bras Ă  Poilly-lez-Gien. Ă€ l’aval, le rĂ©seau hydrographique est constituĂ© par la rivière de la Quiaulne. Les communes dont le territoire est partiellement situĂ© en zone inondable sont les suivantes, d’amont en aval : Saint-Martin-sur-Ocre, Poilly-lez-Gien et Gien en rive gauche, Gien, Nevoy et Dampierre-en-Burly en rive droite[11].

Sur sa partie amont, le val de Gien est protĂ©gĂ© en rive droite par une levĂ©e de 3,4 km de long environ, depuis Saint-Martin-sur-Ocre jusqu’au vieux pont de Gien. Cette levĂ©e est protĂ©gĂ©e par un dĂ©versoir de sĂ©curitĂ© de 280 m de long situĂ© Ă  Saint-Martin-sur-Ocre qui fonctionne dĂ©jĂ  pour un dĂ©bit de Loire d’environ 3 000 m3/s au Bec d’Allier[Note 1]. L’interruption de la levĂ©e entre le vieux pont de Gien et Port Gallier constitue un second dĂ©versoir, au terrain naturel celui-ci, de 2,8 km de longueur. Ă€ l’aval de Port Gallier et jusqu’au hameau de l’Ormette, la levĂ©e est Ă  nouveau prĂ©sente sur presque km de long. Entre le hameau de l’Ormette et la confluence de la Quiaulne avec la Loire au hameau de la Ronce, le val n’est plus protĂ©gĂ© par une levĂ©e. La Loire peut donc entrer dans le val par ce secteur, que les habitants appellent le « dĂ©versoir » de l’Ormette, et dont les berges sont protĂ©gĂ©es par un perrĂ©.Lorsque le dĂ©versoir de Gien fonctionne, il peut rentrer entre 350 et 1 000 m3/s dans le val de Gien, ce qui reprĂ©sente entre 8 % et 17 % du dĂ©bit passant en Loire. Ce dĂ©versoir ne gĂ©nère pas d’écrĂŞtement sensible du dĂ©bit de pointe de la crue entre l’amont et l’aval du val (environ 1 % pour une crue de pĂ©riode de retour 200 ans), mais permet toutefois de protĂ©ger le vieux pont de Gien. Il diminue Ă©galement l’inondation des bas quartiers de Gien[12].

Le val de Gien commence Ă  ĂŞtre inondĂ© et fortement touchĂ© par une crue de type . En rive gauche, le dĂ©versoir de Gien est alors submergĂ© par une lame d'eau atteignant jusqu'Ă  50 cm, provoquant l'inondation rapide des zones habitĂ©es situĂ©es en arrière. Les quais de la rive droite, particulièrement vulnĂ©rables en raison du nombre d'habitations et d'entreprises exposĂ©es, commencent Ă  ĂŞtre inondĂ©s. En cas de crue forte Ă  très forte, la rive gauche est exposĂ©e Ă  des hauteurs d'eau de plus de 2,50 m et des durĂ©es de submersion de plus de 7 jours et la rive droite Ă  des hauteurs d'eau de plus de 2,50 m et des durĂ©es de submersion comprises entre 4 et 6 jours selon l'intensitĂ© de la crue[13].

Mode d'inondation de la commune

MĂ©canisme d'inondation[14]DĂ©bit en LoireHauteur
Ă©chelle Gien
Occurrence
RemontĂ©e par la Notreure2 400 m3/s3,94 mT < 20 ans
Gien rive droite - Inondation directe2 620 m3/s4,13 m
DĂ©versoir de St-Martin-sur-Ocre3 000 m3/s4,50 m
Coupure de l'accès au pont de la dĂ©viation par la RD 9403 215 m3/s4,79 m
Coupure de l'accès au vieux pont par la RD 9413 295 m3/s4,87 m

La commune est inondée via différents phénomènes[15] :

  • En rive droite, les bas quartiers de Gien sont soumis Ă  un dĂ©bordement direct de la Loire dès la crue de pĂ©riode de retour 20 ans. De plus en plus de quartiers sont touchĂ©s au fur et Ă  mesure de l'importance des crues considĂ©rĂ©es.
  • En rive gauche de la Loire, le quartier du Berry est touchĂ© Ă  partir de la crue cinquantennale. Son inondation est gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  partir d'une crue centennale. En effet, la digue de Gien s'interrompant au droit du Berry, ce quartier est touchĂ© Ă  la fois par dĂ©bordement direct de la Loire en rive gauche ainsi que par les eaux en provenance du dĂ©versoir de Saint-Martin-sur-Ocre. Sa situation topographique (quartier situĂ© un peu plus haut que le reste du val) permet nĂ©anmoins de limiter sa vulnĂ©rabilitĂ©.
  • Les accès au pont de la dĂ©viation (D940) et au vieux pont (D941) de Gien sont coupĂ©s dès une crue de pĂ©riode de retour 20 ans. Les accès par la D940 et par la D941 sont inondĂ©s en rive gauche respectivement pour des dĂ©bits en Loire de 3 215 m3/s et de 3 295 m3/s, soit des hauteurs Ă  l'Ă©chelle de Gien de 4,79 m et de 4,87 m.

Vulnérabilité de la commune

Zones affectées

L'étude des vals du Giennois réalisée dans le cadre du plan Loire a permis de déterminer les zones les plus vulnérables de la commune. Quatre zones homogènes vulnérables ont été identifiées : Le Mesnil, la Fontaine, Vieux pont, la Faïencerie, Châtelotte et le Berry[16].

Population touchée par crue et par secteur
Zone homogèneMécanisme d'inondationNiveau de risque
20 ans
HGien=5.08 m
50 ans
HGien=5.41 m
70 ans
HGien=5.83 m
100 ans
HGien=6.30 m
170 ans
HGien=6.53 m
200 ans
HGien=6.82
500 ans
HGien=7.34 m
Le MesnilInondation directe20203030303030
La FontaineInondation directe40404050505065
Vieux PontInondation directe5590140210270340465
La FaĂŻencerieInondation directe39069510051095111011301230
ChâtelotteInondation directe160160160175175185195
Le BerryRemous185310490540550560560

En 2014, les impacts économiques pouvaient être évalués comme suit[16] :

  • 249 entreprises sont inondables. Une installation classĂ©e ICPE est touchĂ©e par les inondations engendrĂ©es par les crues de la Loire. Il s'agit de la FaĂŻencerie de Gien, touchĂ©e dès la crue de pĂ©riode de retour de 20 ans. Les dommages Ă  l'agriculture sont relativement peu importants sur la commune.
  • Les accès au pont de la dĂ©viation (D940) et au vieux pont (D941) de Gien sont coupĂ©s dès une crue de pĂ©riode de retour 20 ans. Les accès par la D940 et par la D941 sont inondĂ©s en rive gauche respectivement pour des dĂ©bits en Loire de 3 215 m3/s et de 3 295 m3/s, soit des hauteurs Ă  l'Ă©chelle de Gien de 4,79 m et de 4,87 m.
  • CĂ´tĂ© rĂ©seaux, certains des captages AEP de Gien sont atteints par les inondations (captages du Colombier et de MĂ©ry). Toutefois, la ville a mis en place un nouveau captage sur les hauteurs de Gien, permettant d'assurer l'alimentation en eau potable pendant la crue. La station d'Ă©puration de Gien, situĂ©e en aval de la FaĂŻencerie, est inondĂ©e dès la crue de pĂ©riode de retour 20 ans.
  • Concernant les Ă©quipements publics, le camping touristique de Gien est Ă©galement inondable dès la crue de pĂ©riode de retour 20 ans. Une seule Ă©cole primaire est concernĂ©e par les inondations. Il s'agit de l'Ă©cole primaire publique du Berry, touchĂ©e dès la crue de pĂ©riode de retour 50 ans. On peut noter que l'Ă©cole primaire publique du Centre se situe en limite de zone inondable mais n'est pas considĂ©rĂ©e comme touchĂ©e dans la mesure oĂą elle est surĂ©levĂ©e par rapport Ă  la chaussĂ©e. Les enjeux de gestion de crise (mairie, pompiers) ne sont quant Ă  eux pas touchĂ©s.

Évaluation du risque par zone homogène

Zone homogèneMécanisme d'inondationNiveau de risque
20 ans
HGien=5.08 m
50 ans
HGien=5.41 m
70 ans
HGien=5.83 m
100 ans
HGien=6.30 m
170 ans
HGien=6.53 m
200 ans
HGien=6.82
500 ans
HGien=7.34 m
Le MesnilInondation directeTrès fortTrès fortMajeurMajeurMajeurMajeurMajeur
La FontaineInondation directeTrès fortTrès fortMajeurMajeurMajeurMajeurMajeur
Vieux PontInondation directeTrès fortTrès fortTrès fortMajeurMajeurMajeurMajeur
La FaïencerieInondation directeTrès fortTrès fortTrès fortMajeurMajeurMajeurMajeur
ChâtelotteInondation directeTrès fortTrès fortTrès fortTrès fortMajeurMajeurMajeur
Le BerryRemousMajeurMajeurMajeurMajeurMajeurMajeurMajeur


Le niveau de risque de chaque zone homogène est calculé par croisement entre la nature des enjeux et l'aléa inondation auquel ceux-ci sont soumis. Les enjeux sont caractérisés vis-à-vis du risque en fonction de l'importance des impacts aux domaines suivants : La santé humaine (population, services de santé et habitat), l'activité économique, l'environnement (ICPE) et les enjeux particuliers (réseaux, services de gestion de crise et de secours, établissements scolaires)[17].

Quatre niveaux de risque ont été retenus[17] :

  • Niveau 1 : le risque est modĂ©rĂ©, la sĂ©curitĂ© des personnes n'est a priori pas mise en cause et les atteintes aux enjeux peuvent ĂŞtre limitĂ©es par des mesures appropriĂ©es,
  • Niveau 2 : le risque est fort sur les personnes et sur les enjeux. Premières atteintes Ă  des enjeux stratĂ©giques pour le territoire comme les activitĂ©s Ă©conomiques, les rĂ©seaux ou les Ă©tablissements scolaires.
  • Niveau 3 : le risque est très fort sur les personnes et sur les enjeux. Premières atteintes Ă  des enjeux stratĂ©giques tels que les services de santĂ©, les services de gestion de crise ou de secours, les installations ICPE.
  • Niveau 4 : le risque est majeur sur les personnes et sur les enjeux. Le potentiel d'endommagement maximum des enjeux est globalement atteint.

Le niveau de risque est Ă©valuĂ© pour chaque zone homogène et pour huit pĂ©riodes de retour de la crue allant de 20 ans Ă  1 000 ans. Les principaux enjeux exposĂ©s sur la commune de Gien sont les habitations et leurs rĂ©sidents. Les zones homogènes du Mesnil, de la Fontaine et de Châtelotte sont uniquement concernĂ©es par ce type d'enjeux. L'ensemble des enjeux est exposĂ© Ă  une inondation lente et progressive. En revanche, les durĂ©es de submersion varient selon les zones homogènes exposĂ©es. Les hauteurs d'eau atteintes sur les diffĂ©rents enjeux viennent ensuite moduler le niveau de gravitĂ© rĂ©sultant. Au regard de l'analyse menĂ©e, la commune de Gien connait une vulnĂ©rabilitĂ© très forte voire majeure sur l'ensemble de ses zones homogènes[18].

Zone inondable de la commune de Gien.

Prise en compte du risque dans l'aménagement du territoire

La commune est couverte par le Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI) du val de Gien dans le département du Loiret, défini à partir de la connaissance des plus hautes eaux connues et délimité dans les documents graphiques[19].

Le PPRI définit deux types de zone[19] :

  • la zone A Ă  prĂ©server de toute urbanisation nouvelle pour laquelle les objectifs sont, du fait de son faible degrĂ© d'Ă©quipement, d'urbanisation et d'occupation : limitation d'implantation humaine permanente, limitation des biens exposĂ©s, prĂ©servation du champ d'inondation et conservation des capacitĂ©s d'Ă©coulement des crues. Dans toute cette zone, en vue d'une part, de ne pas aggraver les risques ou de ne pas en provoquer de nouveaux et assurer ainsi la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, et d'autre part, de permettre l'expansion de la crue, toute extension de l'urbanisation est exclue. Aucun ouvrage, remblaiement ou endiguement nouveau qui ne serait pas justifiĂ© par la protection des lieux fortement urbanisĂ©s ou qui ne serait pas indispensable Ă  la rĂ©alisation de travaux d'infrastructures publiques ne pourra ĂŞtre rĂ©alisĂ©.Toute opportunitĂ© pour rĂ©duire le nombre et la vulnĂ©rabilitĂ© des constructions dĂ©jĂ  exposĂ©es devra ĂŞtre saisie, en recherchant des solutions pour assurer l'expansion de la crue et la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens.
  • la zone B constituant le reste de la zone inondable pour laquelle, compte tenu de son caractère urbain marquĂ© et des enjeux de sĂ©curitĂ©, les objectifs sont : limitation de la densitĂ© de population, limitation des biens exposĂ©s et rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© des constructions dans le cas oĂą celles-ci pourraient ĂŞtre autorisĂ©es.

Les zones A et B sont divisées en fonction de l’aléa[19] :
1 = aléa faible, pour une profondeur de submersion inférieure à m sans vitesse marquée,
2 = aléa moyen, pour une profondeur de submersion comprise entre 1 et m avec une vitesse nulle à faible ou profondeur inférieure à m avec une vitesse marquée,
3 = aléa fort, pour une profondeur de submersion supérieure à m avec vitesse nulle à faible ou profondeur comprise entre 1 et m avec des vitesses moyennes ou fortes, plus une bande de 300m derrière les levées,
4 = aléa très fort (uniquement dans la zone A), pour une profondeur supérieure à m avec une vitesse moyenne à forte, plus les zones de dangers particuliers (aval d’un déversoir, débouchés d’ouvrages...).

Surveillance, prévision, vigilance et alerte

Réseau de prévision des crues de l'État

La commune dépend du service de prévision des crues Loire - Cher - Indre dont le territoire de compétence couvre le bassin de la Loire en amont du Bec de Vienne, à l'exception du bassin de l'Allier, dont le service support est la DREAL Centre-Val de Loire[20].

Niveaux de vigilance

L’information de vigilance crues consiste à affecter à chaque tronçon de cours d’eau surveillé par l’État une couleur (vert, jaune, orange ou rouge) en fonction du niveau de danger attendu dans les 24 heures et donc de vigilance nécessaire. La signification de chacun des niveaux est la suivante[21] :

Tronçon Loire giennoise Conséquences pour la commune Inondations historiques
Niveau station de Gien[22]
(vieux pont)
Cote prévue à Gien Niveau Définition
0 à 3,40 mVertPas de vigilance particulière requise. 1,89 m :
3,40 à 4,70 m Jaune Risque de crue ou de montée rapide des eaux n’entraînant pas de dommages significatifs, mais nécessitant une vigilance particulière dans le cas d’activités saisonnières et/ou exposées. 3,95 m : Rive gauche : Remontée par la Notreure
4,13 m : Rive droite - Inondation directe - Le Chemin du Val, une partie de la rue des Fourches et le bas du Chemin de Saint-Pierre sont inondés. Il en est de même pour les forages d'eau potable du Val des Fontaines, de la Croix Méry 1 et 2[23].
4,40 m : Rive droite - la place Saint Louis, le quai Joffre et le jardin public du Port aux Bois commencent à être inondés[23]
4,50 m : Rive gauche : Le déversoir de Saint-Martin-sur-Ocre entre en fonctionnement. L'axe routier Gien-Châtillon-sur-Loire (RD 951) est alors coupé, ainsi que la route de la Californie au lieu-dit la Gourre, la route de Lucy, la RD 940 axe Montargis-Bourges et la RD 752[24].
3,78 m :
4,00 m :
4,44 m :
4,56 m :
4,70 à 5,40 m Orange Risque de crue génératrice de débordements importants susceptibles d’avoir un impact significatif sur la vie collective et la sécurité des biens et des personnes. 4,79 m : Rive gauche : Coupure de l'accès au pont de la déviation par la RD 940 - La Loire remonte par les réseaux d'assainissement et inonde quelques points du Quartier Gien Berry. Ce risque est atténué par la mise en place de clapets « anti-retour». La pose de « cheminées » sur certaines plaques de regards du réseau limite également ce risque.
4,87 m : rive gauche : Coupure de l'accès au vieux pont par la RD 941.
5,03 m :
> 5,40 m Rouge Risque de crue majeure. Menace directe et généralisée sur la sécurité des personnes et des biens. 5,73 m :
7,12 m :
7,19 m :
7,19 m :

RĂ©flexes en cas de crue

En cas d’inondation de plaine (Loire ou ruisseau), chaque particulier affecté ou susceptible d'être affecté doit avoir des gestes réflexes pour assurer sa propre sauvegarde et celle de ses biens. L'INPES diffuse une fiche de recommandations, dont les principales sont les suivantes[25] :

Avant

  • ConnaĂ®tre les dispositifs d’alerte s’il en existe
  • PrĂ©voir les gestes essentiels :
    • Mettre au sec les meubles, objets, matières et produits
    • Obturer les entrĂ©es d'eau : portes, soupiraux, Ă©vents
    • Amarrer les cuves, etc.
    • Faire une rĂ©serve d'eau potable et de produits alimentaires
  • PrĂ©voir les moyens d'Ă©vacuation.

Pendant

  • S'informer de la montĂ©e des eaux et du niveau de vigilance (consulter http://www.vigicrues.ecologie.gouv.fr/ et Ă©couter la radio)
  • Dès l'alerte :
    • Couper le courant Ă©lectrique
    • Aller sur les points hauts prĂ©alablement repĂ©rĂ©s (Ă©tages des maisons, collines) ;
  • N'entreprendre une Ă©vacuation que si vous en recevez l'ordre des autoritĂ©s (mairie, prĂ©fecture, pompiers) ou si vous y ĂŞtes forcĂ©s ;
  • Ne pas s'engager sur une route inondĂ©e (Ă  pied ou en voiture) : lors des inondations du Sud-Est des dix dernières annĂ©es, plus du tiers des victimes Ă©taient des automobilistes surpris par la crue.

Après

  • AĂ©rer la maison
  • DĂ©sinfecter Ă  l'eau de javel
  • Chauffer dès que possible
  • Ne rĂ©tablir le courant Ă©lectrique que si l'installation est sèche
  • S’informer auprès de la mairie pour connaĂ®tre la marche Ă  suivre de retour Ă  la maison et pour faire une dĂ©claration de catastrophe naturelle.
  • contacter son assureur sans tarder.

Information sur le risque d’inondation

Information préventive

Le maire élabore le dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM), un document qui regroupe les données locales et les consignes départementales et nationales nécessaires à l'information des citoyens au titre du droit à l'information en ce qui concerne les risques majeurs et notamment le risque d'inondation[26] - [27] - [28].

Information des acquéreurs ou locataires

L’information lors des transactions immobilières fait l’objet d’une double obligation Ă  la charge des vendeurs ou bailleurs : l'Ă©tablissement d’un Ă©tat des risques naturels et technologiques et la dĂ©claration d’une Ă©ventuelle indemnisation après sinistre, notamment en vertu de la loi du relative Ă  la prĂ©vention des risques technologiques et naturels et du dĂ©cret n°2005-134 du [27]. Dans ce cadre la prĂ©fecture du Loiret publie l'arrĂŞtĂ© listant des communes soumises Ă  cette obligation, un arrĂŞtĂ© pĂ©riodiquement actualisĂ©[29]. En 2015, 101 communes du Loiret Ă©taient soumises Ă  cette obligation[30]. L'arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral du relatif Ă  l’information des acquĂ©reurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques naturels et technologiques majeurs sur le territoire de la commune de Gien fait Ă©tat de huit arrĂŞtĂ©s ministĂ©riels portant ou ayant portĂ© reconnaissance de l'Ă©tat de catastrophes naturelles : 4 pour des inondations par dĂ©bordement de cours d'eau et 4 pour des inondations par ruissellement et coulĂ©e de boue, pour des Ă©vĂ©nements s'Ă©tant produits respectivement en 1999, 2001 et 2003[31].

Gestion de crise et organisation des secours

Niveau départemental : Dispositif Orsec

Au niveau départemental, il existe un Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 3]. Il prévoit l’organisation des secours et la stratégie à déployer en cas d’inondation due à la Loire ou aux rivières traversant le département. Cette stratégie, graduée en fonction des différents scénarios envisageables, recense les missions de l’ensemble des acteurs impliqués dans le plan (services de l’État, mairies, partenaires et entreprises mobilisables), renforts nécessaires pour assurer la sauvegarde des personnes et des biens. Le plan intègre un dispositif de veille, des annuaires opérationnels et des protocoles d’intervention (enjeux sensibles, plans de circulation, d’évacuation, d’hébergement d’urgence et de communication des consignes de sécurité). Il comprend un dispositif de surveillance des levées destiné à fournir au Préfet des informations sur l’apparition des désordres permettant de détecter des risques pour la stabilité de l’ouvrage[32].

Niveau communal : Plan communal de sauvegarde

Le maire, détenteur des pouvoirs de police, a la charge d'assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales. À cette fin, il élabore un plan communal de sauvegarde si la commune est comprise dans le champ d’application d’un plan particulier d'intervention, ce qui est le cas pour la commune de Gien. Le contenu de ce document est précisé par l'article 13 de la loi 2004-811 du relative à la modernisation de la sécurité civile. Il détermine en fonction des risques connus les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, il fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité et recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population[33].

Notes et références

Notes

  1. Le Bec d'Allier est la confluence de la Loire et de l'Allier, située sur la commune de Marzy, dans le département de la Nièvre.
  2. Le Bec de Vienne est la confluence de la Loire et de la Vienne, située sur la commune de Candes-Saint-Martin, dans le département d'Indre-et-Loire.
  3. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.

Références

  1. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Rapport de synthèse ; p. 30
  2. PPRI Val d'Orléans - Agglomération Orléanaise - Rapport de présentation, p. 22
  3. « Crues de Loire - Plaquette », sur http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ), p. 9
  4. « Évaluation des conséquences négatives des inondations - Livre 1 : synthèse sur le bassin. », sur http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ), p. 28-29
  5. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Volets hydrologique et hydraulique; p. 14
  6. « Évaluation des conséquences négatives des inondations : résultats sur le sous-bassin de la Loire moyenne », sur http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ), p. 36-37
  7. Pinault, Les catastrophes météo dans le Loiret , p. 74
  8. Pinault, Les catastrophes météo dans le Loiret , p. 94
  9. Établissement public Loire, « Retour d’expérience sur la crue de décembre 2003 », sur le site de l'Établissement public Loire, (consulté le ), p. 6
  10. Plaquette sur la barrage Ă©crĂŞteur de crues de Villerest.
  11. SOGREAH, « Extension prévisible des inondations pour les crues fortes en Loire moyenne - Note de présentation du val de Gien – st Firmin », sur le site de l'EPL consacré au Plan Loire, (consulté le ), p. 16
  12. « Étude de dangers des digues de Loire - Digue du val de Gien - Plaquette d'information », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département, (consulté le )
  13. « Plaquette Clea – « Connaître et comprendre le risque inondation dans les vals du Giennois » », sur le site de l'EPL consacré au Plan Loire, (consulté le )
  14. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Volets hydrologique et hydraulique; p. 47
  15. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Rapport de synthèse; p. 51
  16. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Rapport de synthèse; p. 52
  17. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Volets hydrologique et hydraulique; p. 35-36
  18. Etude Clea – Diagnostic des risques d’inondation - Volets hydrologique et hydraulique; p. 53
  19. PPRI Val de Gien - Rapport de présentation; p. 24-25
  20. Règlement du SPC Loire-Cher-Indre, p. 7
  21. Règlement d'information des crues (RIC) Loire-Cher-Indre, p. 18
  22. Règlement d'information des crues (RIC) Loire-Cher-Indre, p. 50
  23. « DICRIM de la commune de Gien », sur http://macommune.prim.net/, (consulté le ), p. 9
  24. « DICRIM de la commune de Saint-Martin-sur-Ocre », sur http://macommune.prim.net/, (consulté le ), p. 4
  25. « Fiche de consignes de l'INPES en cas d'inondation », sur http://inpes.santepubliquefrance.fr/ (consulté le )
  26. « Dossier d'information communal sur les risques majeurs », sur http://www.risquesmajeurs.fr/ (consulté le )
  27. « Dossier départemental des risques majeurs du Loiret. », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 14
  28. « DICRIM de la commune de Gien », sur http://macommune.prim.net/, (consulté le )
  29. « Information des Acquéreurs et des Locataires de biens immobiliers - IAL - sur l'Etat des Risques Naturels, Technologiques et Miniers - ERNTM », sur le site de la préfecture de la région Centre et du Loiret (consulté le )
  30. « Arrêté n°15-50 portant modification de l’arrêté préfectoral n° 15-03 du 13 février 2015 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques naturels et technologiques majeurs », sur le site de la préfecture de la région Centre et du Loiret, (consulté le )
  31. « Arrêté préfectoral n° 06-69 relatif à l’information des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques naturels et technologiques majeurs », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le )
  32. « Dossier départemental des risques majeurs du Loiret. », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 29
  33. « Plan communal de sauvegarde (PCS) », sur http://www.mementodumaire.net/ (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Règlement de surveillance, de prévision et de transmission de l’Information sur les Crues (RIC)

  • Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 dĂ©cembre 2013, actualisĂ© aoĂ»t 2015 (lire en ligne)

Plans de prévention des risques d'inondations

  • Loire - PPRI Val de Gien - Rapport de prĂ©sentation, (lire en ligne)
  • Loire - PPRI Val d'OrlĂ©ans - AgglomĂ©ration OrlĂ©anaise - Rapport de prĂ©sentation, (lire en ligne)
  • Loire - PPRI Val de Briare - Rapport de prĂ©sentation, (lire en ligne)

Rapports d'Ă©tudes

Étude des vals du Giennois - Diagnostic des risques d’inondation, AnteaGroup, Établissement public Loire

  • Volets hydrologique et hydraulique, , 61 p. (lire en ligne)

Ouvrages

-

  • Michel Varagne, Le jour oĂą la Loire dĂ©bordera, Romorantin (41), Éditions Reflets de Terroir Éditions CPE, , 223 p. (ISBN 2-84503-281-1)
  • Karine Pinault, Les catastrophes mĂ©tĂ©o dans le Loiret, Archives et Culture, , 112 p. (ISBN 2-350771-64-4).


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