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Raphaël Bischoffsheim

Raphaël-Louis Bischoffsheim, né à Amsterdam le et mort à Paris le , est un banquier, homme politique et mécène français, fondateur de l’Observatoire de Nice[1].

Raphaël Bischoffsheim
Illustration.
Fonctions
Député
–
(16 ans et 7 mois)
Élection 6 octobre 1889
RĂ©Ă©lection 3 septembre 1893
22 mai 1898
11 mai 1902
Circonscription Nice-1
Puget-Théniers
LĂ©gislature Ve (1889-1893)
VIe (1893-1898)
VIIe (1898-1902)
VIIIe (1902-1906)
Groupe politique Union libérale républicaine
–
(4 ans, 1 mois et 27 jours)
Élection 21 août 1881
Circonscription Nice-2
LĂ©gislature IIIe (1881-1885)
Groupe politique Union libérale républicaine
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Amsterdam (Pays-Bas)
Date de décès
Lieu de décès 9e arrondissement de Paris
Père Louis Raphaël Bischoffsheim
Entourage Famille Bischoffsheim
Diplômé de École centrale Paris
Profession Banquier

Biographie

Hôtel particulier construit pour Ferdinand Bischoffsheim, cousin de Raphaël, 11, place des États-Unis (16e arrondissement de Paris).

Fils du banquier juif néerlandais Louis Bischoffsheim, naturalisé français en 1880, Raphaël Bischoffsheim a été l'élément moteur en 1870 pour permettre la création de la Banque franco-égyptienne qui compte par la suite de nouveaux souscripteurs tels que Hermann Raffalovich et Jacques de Gunzbourg.

En 1873, il charge Charles Garnier de lui bâtir une villa à Bordighera, la Villa Bischoffsheim, qui sera terminée en 1875. Très peu de temps après, à cause des problèmes eus avec la municipalité de Bordighera, il déplaça son point d'intérêt vers Nice.

Puis, Bischoffsheim est élu député des Alpes-Maritimes en 1881, poste qu'il conserve jusqu'en 1885, représentant Nice-campagne. Pour un nouveau mandat, de 1889 à 1890, il représente Nice-ville, et enfin, pour un troisième mandat, de 1893 à 1906, il siège au nom de la circonscription de Puget-Théniers.

Membre de l'Union républicaine (centre gauche), il soutient les ministères républicains de Jules Ferry et Léon Gambetta. Il est ensuite membre du groupe de l'Union libérale républicaine et s'oppose à la séparation des Églises et de l'État.

Passionné d'astronomie, il apporte en tant que mécène des fonds à l'Observatoire de Paris, l'Observatoire du parc Montsouris et à l'Observatoire du Pic du Midi ; il fonde l'Observatoire de Nice. Il est élu membre libre de l'Académie des sciences en 1890.

Le , au premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives, il est battu par Alfred Donadei, par 3 598 voix contre 1 818, sur 5 478 votants.

Quelques jours plus tard, le , il meurt à son domicile. Il est enterré le à Paris[2], au cimetière du Montparnasse.

Sources

  • Camille Flammarion, Bulletin de la SociĂ©tĂ© astronomique de France, 20, 1906.
  • Ch. Nordmann, Revue gĂ©nĂ©rale des Sciences pures et appliquĂ©es, 13, 1906.
  • « RaphaĂ«l Bischoffsheim », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • Michel Fulconis, RaphaĂ«l Louis Bischoffsheim. Le mĂ©cène, Saint-Laurent-du-Var, Éditions Regards sur le Monde, 2003.
  • Jacques Basso, Les Ă©lections lĂ©gislatives dans le dĂ©partement des Alpes-Maritimes de 1860 Ă  1939, Paris, LGDJ, 1968.
  • Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et biographique du comtĂ© de Nice, Nice, Serre, 2002, p. 55.
  • Nicolas Stoskopf, Les patrons du Second Empire. Banquiers et financiers parisiens, Paris, Picard, 2002.
  • Patricia Prenant, « RaphaĂ«l Bischoffsheim, entre affairisme et philanthropie, une figure emblĂ©matique de la vie politique niçoise de la fin du XIXe siècle », Cahiers de la MĂ©diterranĂ©e, n° 77, 2008, p. 171-183.

Références

  1. « patronsdefrance.fr/Database/Ac… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  2. « "LE PETIT NIÇOIS" », Quotidien,‎

Voir aussi

Liens externes

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