Rancé (Ain)
Rancé est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Rancé | |||||
L'église Saint-Pierre de Rancé. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dombes Saône Vallée | ||||
Maire Mandat |
Fabien Bihler 2020-2026 |
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Code postal | 01390 | ||||
Code commune | 01318 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Les Rancéens | ||||
Population municipale |
735 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 57′ 59″ nord, 4° 52′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 244 m Max. 294 m |
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Superficie | 9,53 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Villars-les-Dombes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Situé sur le plateau de Dombes, à environ 9 km au nord-est de Trévoux, le village présente un caractère rural avec un habitat peu dense concentré autour de la place de l'église. Il se complète de hameaux et de lotissements résidentiels plus récents dispersés sur le territoire communal.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Rancé est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), forêts (12,1 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), prairies (3,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Rancé est attesté sous la forme Rantiaco en 993 - 1032[7].
Rancé (en latin Ranciacum) pourrait tirer son nom du mot celtique Rank signifiant « fort »[8]. Il existe bien un terme breton rank (c'est-à -dire du celtique insulaire), mais il ne signifie pas « fort », mais « répit, trêve ». En outre la diffusion de la langue bretonne dans cette région est invraisemblable.
En réalité, dans cette région le "celtique rank" ne peut être que du gaulois (c'est-à -dire du celtique continental), or il n'y a aucun radical gaulois *rank- signifiant « fort »[9].
Les toponymistes rapprochent Rancé de Rancy (Saône-et-Loire, Rancei vers 1150) et Ranchicourt (Pas-de-Calais, Rancicurtis en 1072, c'est-à -dire Ranci + cortem). Il s'agit d'un toponyme gallo-roman composé des éléments Rancius, nom de personne latin, suivi du suffixe -acum[10].
Histoire
Village mentionné dès le Xe siècle, il dépend successivement du domaine des sires de Villars, de l'abbaye de l'Île Barbe puis de celui des sires de Beaujeu en 1402, et fait partie de la souveraineté de Dombes jusqu'au rattachement de celle-ci au royaume de France en 1762. En 1790, il devient une commune du département de l'Ain appartenant au canton de Trévoux, puis à celui de Reyrieux en 1985, enfin à celui de Villars-les-Dombes en 2015.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Rancé est membre de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Trévoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[12]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].
Administration municipale
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2020, la commune comptait 735 habitants[Note 3], en augmentation de 4,55 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- La Pierre brune est un site classé constitué d'un mégalithe de granit, d'origine glaciaire, situé au milieu d'un champ près du hameau du Limandas. Ce bloc erratique a été charrié par une moraine en provenance du massif du Mont-Blanc situé à 250 km de là [18].
- L'église Saint-Pierre, mentionnée au XIIe siècle, est reconstruite au XVIIe siècle mais elle a conservé quelques vestiges de l'époque romane notamment l'ancien portail. Ce dernier est masqué par un clocher-porche de style néo-roman ajouté à l'édifice en 1889. L'intérieur qui présente une nef unique plafonnée et un chœur très simple, a fait en 2010 l'objet d'une complète restauration grâce notamment à une souscription publique lancée en partenariat avec la Fondation du patrimoine.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 556a.
- Selon l'abbé Jolibois dans son ouvrage Histoire de la ville et du canton de Trévoux
- cf. Georges Dottin, La langue gauloise : grammaire, texte et glossaire, C. Klincksieck Paris, 1918. et Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Ă©ditions Errance, 2003.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- « communauté de communes Dombes Saône Vallée - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Rancé », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Sylvain Coutterand, Atlas des glaciers disparus, Chamonix, Editions Paulsen, , p. 53
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Jolibois, Histoire de la ville et du canton de Trévoux, 1853, réédition des Éditions de Trévoux, 1981.
- Henri Barthoux, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Reyrieux, pré-inventaire de l'Ain, 1987.