RĂ©surrection (film, 1999)
Résurrection (Resurrection) est un film américano-canadien réalisé par Russell Mulcahy et sorti en 1999.
Titre original | Resurrection |
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RĂ©alisation | Russell Mulcahy |
Scénario |
Brad Mirman Yann Saint-PĂ© |
Musique | Jim McGrath |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Interlight Baldwin/Cohen Productions Resurrection Productions Inc. |
Pays de production |
Ătats-Unis Canada |
Genre | thriller |
Durée | 108 minutes |
Sortie | 1999 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
à Chicago, l'inspecteur John Prudhomme, hanté par la mort accidentelle de son fils un an auparavant, est envoyé avec son partenaire Andrew Hollinsworth sur les lieux d'un crime sauvage. La victime a en effet été amputée d'un bras et porte des chiffres romains gravés dans la chair. Prudhomme privilégie d'emblée la piste d'un tueur en série. Les jours qui suivent lui donnent raison : d'autres corps sont en effet découverts, tous mutilés et marqués de chiffres romains. Dans l'espoir de mettre le plus rapidement possible hors d'état de nuire le tueur en série, le capitaine Whippley demande aux deux inspecteurs d'accepter de collaborer avec l'agent Wingate, profiler du FBI.
Fiche technique
- Titre original : Resurrection
- Titre français : Résurrection
- RĂ©alisation : Russell Mulcahy
- Scénario : D'aprÚs une histoire de Yann Saint-Pé et Christophe Lambert, Brad Mirman
- Photographie : Jonathan Freeman
- Musique : Jim McGrath
- Montage : Gordon McClellan
- DĂ©cors : Tim Boyd
- Production : Christophe Lambert, Howard Baldwin, Patrick D. Choi et Nile Niami
- Sociétés de production : Interlight, Baldwin/Cohen Productions et Resurrection Productions Inc.
- Distribution : Acteurs auteurs associĂ©s / Lolistar (France), Columbia TriStar Home Video (Ătats-Unis)
- Pays de production : Ătats-Unis, Canada
- Langues originales : anglais, français
- Budget : 10 millions de dollars[1]
- Format : Couleurs - 1,85:1 - 35 mm - Son Dolby Digital
- Durée : 108 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
- Christophe Lambert (VF : lui-mĂȘme) : l'inspecteur John Prudhomme
- Leland Orser (VF : Stéphane Ronchewski) : l'inspecteur Andrew Hollinsworth
- Robert Joy : Gerald Demus
- Ray Vernon (VF : Patrick Laplace) : l'agent Wingate
- Barbara Tyson : Sara Prudhomme
- Rick Fox (VF : Thierry Desroses) : Scholfield
- David Cronenberg : le pĂšre Rousell
- Jonathan Potts (VF: Daniel Lafourcade) : l'inspecteur Moltz
- Peter MacNeill (VF: Hervé Jolly) : le capitaine Whippley
- Philip Williams : l'inspecteur Rousch
- Jayne Eastwood : Dolores Koontz
- David Ferry (VF : Patrice Baudrier) : M. Breslauer
- Chaz Thorne : David Elkins
- Darren Enkin : John Ordway
Production
Russell Mulcahy avait déjà dirigé Christopher Lambert dans les deux premiers volets de la saga Highlander et le scénariste Brad Mirman a participé à l'écriture de Highlander 3 (1994). Les trois hommes se retrouvent en rendez-vous professionnel à Los Angeles pour un film mais parlent alors d'un tout autre projet, qui deviendra Résurrection. Ils sont tous les trois trÚs emballés et abandonnent le premier film prévu[2].
Le tournage a lieu Ă principalement Ă Toronto (Metropolitan United Church, gare Union, Victoria Street) â bien que l'action se dĂ©roule Ă Chicago â, ainsi qu'Ă La Nouvelle-OrlĂ©ans[3]. Seuls quelques plans sont rĂ©ellement tournĂ©s Ă Chicago (notamment sur Lake Street, le Loop, etc.), comme l'explique le rĂ©alisateur Russell Mulcahy : « On a rĂ©alisĂ© le tournage Ă Toronto, puis tournĂ© Ă Chicago pendant une journĂ©e, pour quelques plans d'extĂ©rieurs. C'est la politique du Hollywood des annĂ©es 90 ! (...) Vous savez, filmer au Canada, aux Ătats-Unis, en Angleterre ou en Australie, c'est pareil, pour peu que les gens parlent anglais[4] ! »
Sortie et accueil
Dates de sortie
Le film devait initialement ĂȘtre plus violent, comme l'explique le rĂ©alisateur « Sortir de la norme, choquer. C'Ă©tait ma "lecture" de ce scĂ©nario. J'avais envie de filmer RĂ©surrection comme on filmerait un cauchemar ! Je pense que les gens aiment avoir des frissons avec un thriller, de mĂȘme qu'ils adorent rire avec une comĂ©die. L'important, c'est que les films ne laissent pas les spectateurs indiffĂ©rents[4] ! » Le film devait initialement ĂȘtre classifiĂ© NC-17 aux Ătats-Unis (interdit aux enfants de moins de 17 ans) mais certaines sĂ©quences sont allĂ©gĂ©es et le film n'est finalement classĂ© que R (les moins de 17 ans doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'un adulte)[2].
Le film sort en salles dans la plupart des pays mais directement en vidĂ©o aux Ătats-Unis.
Accueil critique
Le film reçoit des critiques partagĂ©es. Sur l'agrĂ©gateur amĂ©ricain Rotten Tomatoes, il rĂ©colte 17% d'opinions favorables pour 6 critiques et une note moyenne de 4,83â10[5].
En France, le film obtient une note moyenne de 2,3â5 sur le site AllocinĂ©, qui recense 15 titres de presse[6]. Du cĂŽtĂ© des avis positifs, on peut lire sur le site Chronic'art : « Russell Mulcahy et son Ă©quipe mĂ©ritent haut la main le grand prix de la pompe (...). Avouons-le tout de mĂȘme : malgrĂ© sa malhonnĂȘtetĂ© crasse, RĂ©surrection demeure un thriller efficace »[6].
Jean-François Rauger du Monde est moins positif : « L'avalanche de clichĂ©s, le plagiat pur et simple de films dĂ©jĂ existants (...), les approximations grotesques du scĂ©nario, la prĂ©tention formelle de l'image empĂȘchent RĂ©surrection de remplir un contrat minimum avec le spectateur ». Vincent Ostria de L'HumanitĂ© Ă©crit « que le grand cinĂ©aste David Cronenberg, qui joue ici un tout petit rĂŽle, cautionne par son nom, mis en tĂȘte d'affiche, ce nanar singeant Seven et X-Files, cela reste incomprĂ©hensible ». D'autres critiques pointent du doigt les similitudes avec Seven de David Fincher : celle de LibĂ©ration (« Christophe Lambert (...) a louĂ© pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e la cassette de Seven et n'a mĂȘme pas essayĂ© de faire semblant de ne pas recopier sĂ©quence par sĂ©quence le film-culte de David Fincher »), celle de PremiĂšre (« triste synthĂšse de tous les thrillers inspirĂ©s par Seven ») ou encore celle parue dans TĂ©lĂ©rama (« Ă quelques variantes prĂšs, RĂ©surrection en reproduit sans vergogne les personnages, l'histoire, l'ambiance, les trouvailles, mais jamais l'efficacitĂ© »)[6].
Box-office
CÎté box-office, le film n'enregistre que 408 148 entrées en France[1].
Notes et références
- « Résurrection », sur JP's Box-office (consulté le )
- (en) Trivia sur lâInternet Movie Database
- (en) Locations sur lâInternet Movie Database
- Secrets de tournage - Allociné
- (en) « Resurrection (1999) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
- « Résurrection - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- CinémathÚque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database