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RĂ©seau hydrographique de Loir-et-Cher

Le réseau hydrographique de Loir-et-Cher est l'ensemble des éléments naturels (rivières) ou artificiels (canaux), drainant le territoire du département de Loir-et-Cher (région Centre-Val de Loire, France). Il regroupe ainsi des cours d'eau ou canaux situés entièrement ou partiellement dans le Loir-et-Cher.

RĂ©seau hydrographique de Loir-et-Cher
Localisation du département de Loir-et-Cher sur la carte des bassins hydrographiques français
Localisation du département de Loir-et-Cher sur la carte des bassins hydrographiques français
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loir-et-Cher
Bassins
Bassins hydrographiques Loire-Bretagne
Sous-bassins DCE Loire moyenne
Mayenne-Sarthe-Loir
Caractéristiques
Principaux cours d'eau la Braye, le Loir, la Loire, le Cosson, le Beuvron, la Sauldre et le Cher
Cours eau > 50km 12
Cours eau > 10km 66
Planification
SDAGE SDAGE Loire-Bretagne
SAGE Cher aval, Loir, Sauldre
Risque d'inondation
PPRI Loire Loire amont, Blois, Loire aval
PPRI Sauldre Sauldre
PPRI Cher Cher
PPRI Loir Loir

Le Loir-et-Cher est un dĂ©partement de plaine, sans relief marquĂ©, avec un point culminant de 256 m Ă  Bouffry. La vallĂ©e de la Loire divise le dĂ©partement en deux parties Ă  peu près Ă©gales : au nord la Beauce et le Perche, sĂ©parĂ©s Ă  leur tour l'une de l'autre par la vallĂ©e du Loir, et au sud la Sologne.

Le réseau hydrographique de Loir-et-Cher comprend plus de xx kilomètres de cours d'eau non domaniaux, dont xx kilomètres de cours d’eau domaniaux, et xx kilomètres de canaux. Cinq plans d'eau remarquables, alimentés par ces cours d'eau, complètent ce réseau : l'étang du Sudais, l'étang de l'Arche, l'étang Bézard, l'étang de Bièvre et l'étang de la Corbois.

Le réseau de canaux du département est composé du canal de Berry et du canal de la Sauldre ainsi que leurs rigoles d’alimentation.

Caractéristiques

Notion de cours d'eau

Jusqu'en 2016, aucun texte législatif ne définissait la notion de cours d’eau[1]. Ce n'est qu'avec la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages que cette lacune est comblée. L'article 118 de cette loi insère un nouvel article L. 215-7-1 dans le code de l'environnement précisant que « constitue un cours d'eau un écoulement d'eaux courantes dans un lit naturel à l'origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l'année. L'écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales. »[2]. Ainsi les trois critères cumulatifs caractérisant un cours d'eau sont :

  • la prĂ©sence et la permanence d’un lit naturel Ă  l’origine, ce qui distingue les cours d’eau (artificialisĂ©s ou non) des fossĂ©s et canaux creusĂ©s par la main de l’homme ;
  • l’alimentation par une source ;
  • la permanence d’un dĂ©bit suffisant une majeure partie de l’annĂ©e, critère qui doit ĂŞtre Ă©valuĂ© en fonction des conditions climatiques et hydrologiques locales.

Cours d'eau de Loir-et-Cher

Carte des cours d'eau de longueur supĂ©rieure Ă  50 km de Loir-et-Cher.
Carte de l'ensemble du réseau hydrographique de Loir-et-Cher.

Le Loir-et-Cher est entièrement situé dans le bassin hydrographique de la Loire, à savoir le bassin Loire-Bretagne.

La Loire traverse le Loir-et-Cher du nord-est vers le sud-ouest. Les principaux affluents directs de la Loire sont
en rive gauche :

  • L'Ardoux (41,7 km), ruisseau qui, venant du dĂ©partement du Loiret, a une grande partie de son cours dans la vallĂ©e mĂŞme de la Loire, se jette dans le fleuve (rive gauche) en amont de Nouan.
  • Le Cosson (96,4 km, dont Ă  peu près 50 dans le dĂ©partement), venu du Loiret, coule d'abord en Sologne, oĂą il baigne la Ferte-Saint-Cyr, Crouy, Chambord, dont il traverse le parc. Après avoir longe la forĂŞt de Boulogne, arrose Huisseau et Vineuil, il dĂ©bouche dans la vallĂ©e de la Loire. Le Cosson y serpente an pied des collines de la rive gauche, passe Ă  1 kilomètre de Vienne, .faubourg de Blois, cĂ´toie la forĂŞt de Russy et baigne Chailles. ArrivĂ© Ă  1 kilomètre du fleuve, il se partage en deux bras le bras le moins considĂ©rable se jette dans la Loire, près de CaudĂ© l'autre va rejoindre, tout près de lĂ , le Beuvron.
  • Le Beuvron (115,2 km, dont près de 100 en Loir-et-Cher ou sur ses limites), qui reçoit les eaux de la plupart des Ă©tangs solognots, sort lui-mĂŞme d'un Ă©tang (180 mètres d'altitude), situĂ© Ă  2 kilomètres au nord d'Argent (Cher), et sert de limite entre le Cher et Loir-et-Cher, avant d'entrer tout entier dans ce dernier dĂ©partement.

et en rive droite :

  • La Tronne (12,6 km), qui baigne Mer et Suèvres, a presque tout son cours dans la vallĂ©e du Couve, qu'elle rencontre (rive droite) Ă  Cour.
  • La Noue (12,4 km) prend sa source Ă  Montlivault et coule constamment dans la vallĂ©e de la Loire, qu'elle atteint (en rive gauche) en amont de Vienne.
  • La Brenne (54,2 km) est Ă©galement un affluent en rive droite de la Loire mais se rejette dans la Loire dans le dĂ©partement d'Indre-et-Loire. Elle arrose dans le dĂ©partement les communes de Lestiou, Avaray, Nouan, Muides, Saint-DyĂ©, Suèvres, Cour, MĂ©nars, Saint-Denis, la ChaussĂ©e-Saint-Victor, Blois, qu'elle sĂ©pare de son faubourg de Vienne, Chouzy, Chaumont, Rilly et Veuves.

Le Loir et son affluent la Braye, irriguent la partie nord-ouest du département. Le Cher et la Sauldre irriguent la partie extrême-sud du département.

Domaine public fluvial

Les cours d’eau estimés les plus importants font partie du domaine public de l'État, un régime protecteur dont bénéficient les propriétés des personnes publiques affectées à l’usage du public ou spécialement aménagées pour l’exercice d’un service public. La domanialité ne se détermine plus comme jadis, par le caractère navigable ou flottable du cours d’eau, mais par son classement juridique[3] - [4].

L'article L. 2111-7 du Code général de la propriété des personnes publiques (CG3P) indique que le domaine public fluvial naturel est constitué des cours d'eau et lacs appartenant à l’État, aux collectivités territoriales ou à leurs groupements, et classés dans leur domaine public fluvial (DPF). Le DPF artificiel est défini à l'article L. 2111-10 du CG3P : il comprend les canaux et plans d'eau appartenant à une personne publique ou à un port autonome et classés dans son DPF, ainsi que les ouvrages ou installations dont la destination est liée à la gestion et l'exploitation des canaux et plans d'eau (alimentation en eau, navigation, halage ou exploitation)[5].

La section de la Loire traversant le département de Loir-et-Cher, incluse dans la section de la Loire du bec d'Allier à Bouchemaine, appartient au domaine public fluvial de l'État[6].

Élément du DPFTransfert de propriétéPropriétaireGestionnaireLimite amont du DPFLimite avalNavigabilité
La Loire du Bec d’Allier à BouchemaineIntransférable (cours d’eau d’intérêt national)ÉtatDDT des départements traversésBec d’Allier[Note 1]Bouchemaine (49)Non navigable

Hydrologie des principaux cours d'eau

Les donnĂ©es hydrologiques des principaux cours d'eau de Loir-et-Cher sont acquises grâce Ă  un ensemble de 16 stations de mesure et stockĂ©es dans une base de donnĂ©es nationale dĂ©nommĂ©e Banque Hydro. Les hauteurs d'eau sont mesurĂ©es Ă  des pas variables et permettent de calculer, par station, les dĂ©bits instantanĂ©s, journaliers, mensuels, etc. Ă  partir des valeurs de hauteur d'eau et des courbes de tarage (relations entre les hauteurs et les dĂ©bits). Ces valeurs sont actualisĂ©es Ă  chaque mise Ă  jour d'une hauteur ou d'une courbe de tarage (addition, prĂ©cision supplĂ©mentaire, correction, etc.). Ces 16 stations de mesures sont les suivantes :

Code StationLibellé de la station
K4470010[7]La Loire Ă  Blois
K4572210[8]Le Beuvron Ă  Montrieux-en-Sologne [Bois Olympe]
K4793010[9]Le Cosson Ă  Chailles
K4800010[10]La Loire Ă  Onzain [Pont de Chaumont]
K4843020[11]La Cisse Ă  Coulanges [Moulin Jouan]
K6220910[12]Le Cher Ă  Selles-sur-Cher
K6220930[13]Le Cher Ă  Selles-sur-Cher [Pont D956A]
K6402520[14]La Sauldre Ă  Salbris [Valaudran]
K6453010[15]La Rère à Theillay [La Loge]
K6482510[16]La Sauldre Ă  Pruniers-en-Sologne
K6492510[17]La Sauldre Ă  Selles-sur-Cher
K6500910[18]Le Cher à Châtillon-sur-Cher
K6593020[19]Le Fouzon à Meusnes [Gué au loup]
K6640900[20]Le Cher Ă  Montrichard
M1151610[21]Le Loir Ă  Villavard
M1233040[22]La Braye à Sargé-sur-Braye

Gouvernance de bassin

Bassins

La gestion de l’eau, soumise à une législation nationale et à des directives européennes, se décline par bassin hydrographique, au nombre de sept en France métropolitaine, échelle cohérente écologiquement et adaptée à une gestion des ressources en eau. Le Loir-et-Cher dépend du bassin Loire-Bretagne qui est à la fois une circonscription administrative de bassin, territoires de gestion dont les limites sont des limites communales, et un bassin hydrographique, territoire hydrographique dont les limites sont des lignes de partage des eaux.

DĂ©coupage hydrographique

Les bassins hydrographiques sont découpés dans le référentiel national BD Carthage en éléments de plus en plus fins, emboîtés selon quatre niveaux : régions hydrographiques, secteurs, sous-secteurs et zones hydrographiques. Le département est partagé en deux régions hydrographiques. Par ailleurs les secteurs et sous-secteurs peuvent être regroupés en sept grands bassins versants : la Braye, le Loir, la Loire, le Cosson, le Beuvron, la Sauldre et le Cher.

  • Le Loir-et-Cher est partagĂ© en deux rĂ©gions hydrographiques.
    Le Loir-et-Cher est partagé en deux régions hydrographiques.
  • Les sept principaux bassins versants de Loir-et-Cher.
    Les sept principaux bassins versants de Loir-et-Cher.

DĂ©coupage administratif

Chaque circonscription de bassin, également appelée bassin Directive-cadre sur l'eau (bassin DCE), est découpée en sous-bassins administratifs, dénommés aussi sous-bassins DCE, qui constituent un niveau intermédiaire d’agrégation entre la masse d'eau et le bassin Directive-cadre de l'eau, à savoir le district hydrographique. Le Loir-et-Cher comprend ainsi deux sous-bassins : Loire moyenne et Mayenne-Sarthe-Loir dépendant du bassin Loire-Bretagne.

  • Le Loir-et-Cher est entièrement dans le bassin DCE Loire-Bretagne.
    Le Loir-et-Cher est entièrement dans le bassin DCE Loire-Bretagne.
  • Le Loiret est partagĂ© en deux sous-bassins DCE : Loire moyenne et Mayenne-Sarthe-Loir.
    Le Loiret est partagé en deux sous-bassins DCE : Loire moyenne et Mayenne-Sarthe-Loir.

Acteurs

La planification de l’eau s’appuie sur une gouvernance qui fait intervenir différents acteurs que l’on peut schématiquement répartir en quatre groupes : sphère de décision, instances de préparation des décisions, instances techniques et partenaires du bassin associés à la planification. La sphère de décision comprend le comité de bassin et le préfet coordonnateur de bassin.

Instances de bassin

Les instances de bassins sont constituées de deux entités :

Établissement public territorial de bassin

La loi du relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a fait des établissements publics territoriaux de bassin (EPTB) des acteurs officiels de la politique de l'eau à l'échelle d'un bassin versant ou d'un sous-bassin[24]. Leur rôle a été renforcé par la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du et par la loi du portant engagement national pour l’environnement (Grenelle 2). Leur périmètre doit répondre à la cohérence hydrographique d'un bassin ou d’un sous-bassin hydrographique, sans limite de taille minimum. Il est déconnecté des limites administratives des collectivités membres[25].

Plusieurs EPTB ont été créés dans le bassin Loire-Bretagne. Reconnu en 2006 établissement public territorial de bassin sur une partie de son territoire d’intervention, l’Établissement public Loire intervient sur le département de Loir-et-Cher[26].

Planification

SDAGE Loire-Bretagne
PériodeApprouvé le
2010-201518 novembre 2009
2016-202118 novembre 2015

La DCE du déploie une logique de planification (les « plans de gestions » que sont les Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) en France), associée à une politique de programmation (les « programmes de mesures » - PdM), à l’échelle des grands bassins hydrographiques.

Le SDAGE

Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) est un document de planification dans le domaine de l’eau. Il définit, pour une période donnée de six ans, les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin hydrographique dont dépend le département. Il est établi en application des articles L.212-1 et suivants du code de l’environnement. Le département de Loir-et-Cher est concerné par le SDAGE Loire-Bretagne.

Gouvernance locale

Police de l'eau

La police de l'eau réglemente les installations, ouvrages, travaux ou activités qui peuvent exercer des pressions sur les milieux. Elle est assurée par trois polices spécialisées : la police de l’eau et des milieux aquatiques, la police de la pêche, la polices des installations classées. Les acteurs principaux sont [27] :

Gestion intercommunale des cours d’eau

Force est de constater que la rivière n’est plus utilisée pour les besoins des riverains, que les travaux d’entretien sont coûteux et que le mode d’occupation des sols ainsi que les pratiques culturales ont été profondément modifiés. Les collectivités territoriales sont dès lors autorisées, mais ce n’est pas une obligation, à se substituer aux riverains pour assurer l’entretien et l’aménagement des cours d’eau non domaniaux lorsque ces travaux présentent un caractère d’intérêt général ou d’urgence (Article L.211-7 Code de l’Environnement)[30]. La constitution de syndicats intercommunaux pour l’entretien des rivières garantit la cohérence des interventions, permet de mutualiser les moyens des communes et de bénéficier de subventions publiques. Les communes ont donc été amenées petit à petit à se substituer aux riverains. Elles se sont regroupées en syndicats de rivières et ont pris en charge les travaux sur les cours d’eau non domaniaux. La situation en Loir-et-Cher au est décrite dans le tableau suivant[31].

Nom du syndicatType de syndicatSiègeAnnée de créationCours d'eau gérésPopulation 2015Nombre d'adhérentsModifications de périmètre depuis la création
CommunesEPCI
Syndicat intercommunal du Val du CherSIVUSelles-sur-Cher19477 3622
Syndicat mixte du canal du BerrySMSelles-sur-Cher1956Section du canal de Berry dĂ©classĂ©, situĂ©e sur le territoire du dĂ©partement de Loir-et-Cher, de la limite du dĂ©partement du Cher Ă  la commune de Noyers-sur-Cher.20 1162AdhĂ©sion des communautĂ©s de communes du Romorantinais et du Monestois, du Val-de-Cher-Controis (2018)
Syndicat mixte Intercommunal d'Etudes, de RĂ©alisation et d'AmĂ©nagement de la VallĂ©e du Loir (SIERAVL). En cours de dissolutionSMVendĂ´me1966Le Loir et ses affluents56 946102+ Pezou (1973)
La Chapelle-Enchérie, Renayet Rocé (2016)
* Adhésion de la Communauté de communes du Pays de Vendôme (2003)
* Adhésion de la Communauté de communes des Coteaux de la Braye (2011) devenue communauté Vallées Loir et Braye en 2014
* Beauvilliers, Epiais, Oucques, Sainte-Gemmes et Vîevy-le-Rayé substituées par la communauté de communes Beauce Val de Loire (2016)
* Adhésion de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois (2017)"
Syndicat mixte d'amĂ©nagement du Gratteloup et du Boulon AmontSMChauvigny-du-Perche1977Le Gratteloup et ses affluents1 1932AdhĂ©sion des communautĂ©s de communes des Collines du Perche et du Perche et Haut-VendĂ´mois (2016)
Syndicat mixte d'amĂ©nagement du Lit du CherSMMennetou-sur-Cher1978VallĂ©e du Cher (protection contre les risques d'inondation).31 7523Dissolution du Syndicat du Cher canalisĂ© (2007)

+ Angé, Châtillon-sur-Cher, Couffy, Noyers-sur-Cher, Pouillé, St-Aignan-sur-Cher, St-Romain-sur-Cher et Thésée (2013), Mareuil-sur-Cher (2015)

  • AdhĂ©sion des communautĂ©s de communes du Romorantin
Syndicat mixte d'Ă©tudes et de rĂ©alisation pour l'amĂ©nagement du bassin de la MasseSMVallières-les-Grandes1980Cours d'eau du bassin versant de la Masse9 9362AdhĂ©sion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Blois et de la communautĂ© de communes Val-de-Cher-Controis (2018)
Syndicat mixte d’amĂ©nagement du Bassin de la SauldreSMRomorantin-Lanthenay1980Cours d'eau du bassin de la Sauldre.47 9824AdhĂ©sion des communautĂ©s de communes de la Sologne des Etangs, de la Sologne des Rivières, du Romorantinais et du Monestois, du Val-de-Cher-Controis(2018)
Syndicat mixte d'entretien du Bassin du BeuvronSMBracieux1996Bassin du Beuvron, de ses affluents et de la Bièvre144 04711* AdhĂ©sion des syndicats intercommunaux du Centre Cosson et du Bas Cosson (2008)
  • AdhĂ©sion du syndicat intercommunal du bassin du Cosson (2009) - Fonctionnement du syndicat dit Ă  la carte
  • AdhĂ©sion de la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Blois, des communautĂ©s de communes de la Sologne des Etangs, du Grand Chambord, de la Sologne des Rivières, de CĹ“ur de Sologne, du Romorantinais et du Monestois, du Val-de-Cher-Controis, de la Sauldre et Sologne, des Portes de Sologne, Giennoises et du Val de Sully (2018)
Syndicat mixte du bassin de la CisseSMHerbault2012Cours d'eau du bassin versant de la Cisse41 996112AdhĂ©sion de la communautĂ© Beauce Val de Loire (2016) et de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Blois (2018)
Syndicat des Rivières des Collines du Perche (SRCPJ)SMSargĂ©-sur-Braye2018Bassins versant de la Grenne et du CouĂ«tron, du Roclane et de la portion de bassin de la Braye sur les communes adhĂ©rentes,6 0272AdhĂ©sion des communautĂ©s de communes des Collines du Perche et du Perche et Haut-VendĂ´mois (2016)

Planification : les SAGE

Carte des SAGE concernant le Loir-et-Cher au .

Le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) est un outil de planification au périmètre plus restreint que le SDAGE. Il est fondé sur une unité de territoire où s’imposent une solidarité physique et humaine (bassins versants, nappes souterraines, estuaires, …). Il fixe les objectifs généraux, les règles, les actions et moyens à mettre en oeuvre pour gérer la ressource en eau et concilier tous ses usages. Le SAGE est élaboré par une commission locale de l’eau (C.L.E.) composée d’élus, d’usagers et de représentants de l’Etat. Il doit être approuvé par le Préfet après avis du comité de bassin pour devenir opposable aux décisions publiques. Les SAGE doivent être compatibles avec les orientations du SDAGE en application sur leur territoire[32]. Trois SAGE concernent le département de Loir-et-Cher[33].

Nom du SAGEPhasePérimètre fixé leCréation CLEApprouvé leSuperficieDépartements concernésNb communes
TotalLoir-et-Cher
Cher aval[34] - [35]Élaboration--2 400 km2Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Indre, Cher14844
Loir[36] - [37] Mis en Ĺ“uvre7 149 km2Eure-et-Loir, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Sarthe, Maine-et-Loire445107
Sauldre[38]Elaboration, modifiĂ© en 2008--2 287 km2Cher, Loir-et-Cher, Loiret7330

Entretien et aménagement

Entretien des cours d'eau

La majeure partie des cours d’eau du dĂ©partement (1 400 km linĂ©aires principaux, 4 800 km avec affluents) est non domaniale (le lit appartient aux riverains). Cette propriĂ©tĂ© juridique est importante car l’obligation d’entretenir les cours d’eau s’attache Ă  la propriĂ©tĂ© du lit. L’entretien incombe en effet aux riverains (Article L.215-14 Code de l’Environnement)[39] - [4].

D’un point de vue réglementaire, la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du (LEMA) a modifié la définition de l’entretien d’un cours d’eau fixée à l’article L.215-14 du code de l’environnement. Selon cet article, l’entretien régulier a pour objet de « maintenir ce cours d’eau dans son profil d’équilibre, de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives »[40]. Les travaux susceptibles d’être engagés pour procéder à l’entretien sont strictement encadrés (articles L. 215-14 et R.215-2 du code de l’environnement) et doivent correspondre notamment à l'enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, l'élagage ou le recépage de la végétation des rives[41] - [42].

Selon leur nature, les travaux d'entretien sont soumis à autorisation ou déclaration.

Aménagement des cours d'eau

L'aménagement des cours d'eau comprend, entre autres[43] :

  • la rĂ©alisation d'infrastructures et de bâtiments (travaux routiers, zone d’amĂ©nagement concertĂ©e..)
  • la protection de berges
  • la restauration hydro-morphologique des cours d’eau, c’est-Ă -dire de ses profils en long et en travers et de son tracĂ© planimĂ©trique : capture, mĂ©andres, etc.
  • la restauration de la continuitĂ© Ă©cologique, c’est-Ă -dire la possibilitĂ© de circulation des espèces animales et le bon dĂ©roulement du transport des sĂ©diments.

Selon leur nature, les travaux d'aménagement sont soumis à autorisation ou déclaration.

PĂŞche et peuplements piscicoles

Droit de pĂŞche

Le propriétaire riverain a le droit de pêche jusqu’à la limite de sa propriété (milieu de cours d’eau) sous réserve de disposer d’une carte de pêche (L. 435-4 et R435-34 à 39 du code de l’Environnement)[44].

S’il le souhaite, le propriĂ©taire peut signer un bail de pĂŞche avec une association (exemple l'AAPPMA) ou la fĂ©dĂ©ration de pĂŞche pour le Loir-et-Cher. En donnant le droit de pĂŞche, qui ne le dessaisit pas lui-mĂŞme de ce droit, il doit laisser un accès aux pĂŞcheurs membres de cette association. En 2018, il y a 32 associations agrĂ©Ă©es de PĂŞche et de Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA)[45].

Classement et peuplements piscicoles

La catégorie piscicole est un classement juridique des cours d'eau en fonction des groupes de poissons dominants. Un arrêté réglementaire préfectoral permanent reprend l’ensemble des dispositions applicables en matière de pêche dans le département du Loiret en les différenciant selon les catégories piscicoles[46].

Cours d'eau de première catégorie

Un cours d'eau est déclaré de première catégorie lorsque le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon). Si elles sont naturellement présentes (et non issues de réempoissonnements successifs), ces espèces sont réputées être de bons bioindicateurs. Elles sont en général accompagnées par d'autres petits poissons (vairon, chabot, etc). Ce type de cours d'eau est souvent qualifié de « rivière à truites » [47]. Dans le Loir-et-cher, sont classés en première catégorie piscicole[48] :

  • La Brenne, le Rondy, le ruisseau du Gault, la Glaise ;
  • La Cisse, en amont du pont de la TranchĂ©e (R.N. n° 157), la Cisse landaise ; la Petite-Tronne ;
  • La Sauldre et la Petite-Sauldre, en amont de leur confluent ;
  • L'Aigre, l'Egvonne, le Baignon, le ruisseau de Pezou, le Gratteloup, le RĂ©veillon, la HouzĂ©, le ruisseau de Courtiras, le Boulon, le ruisseau de MazangĂ©, la Brice, le BoĂ«le, le Grondin, le ruisseau de Sasnières, le Langeron, le ruisseau du Fagot, le Merdreau, l'Echoiseau, le Cendrine, le Niklo, le Nid.
  • La Grenne en amont du pont de Mondoubleau, les ruisseaux de la Bonne-Ouche, du Marais, d'Ecoute-s'il-Pleut et du Vaux, le Tusson.
  • Le CouĂ©tron, affluent de la Braye ;
  • Les affluents et sous-affluents de ces cours d'eau ou parties de cours d'eau situĂ©s dans le dĂ©partement Ă  l'exception de l'Ă©tang de Boisvinet.

Cours d'eau de deuxième catégorie

Pour un cours d'eau de deuxième catégorie, l'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) (donc rivière cyprinicole) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Depuis les années 1990 ce type de rivières est également peuplé de silures. Dans le Loiret, sont classés en deuxième catégorie piscicole toutes les cours d'eau ou partie de cours d'eau du département non classés en première catégorie[46].

Continuité écologique

Notion de continuité écologique

La continuité d’un cours d’eau est une notion introduite en 2000 par la Directive cadre européenne sur l'eau. En droit français, l'article R214-109 du code de l'environnement définit la notion d'obstacle à la continuité écologique. A contrario, la continuité écologique est obtenue en supprimant ou limitant ces obstacles et doit permettre d'assurer[49] :

  • la libre circulation des organismes aquatiques et leur accès aux zones indispensables Ă  leur reproduction , leur croissance, leur alimentation ou leur abri ;
  • le transport naturel des sĂ©diments de l’amont Ă  l’aval des cours d’eau.
  • les connexions latĂ©rales avec les rĂ©servoirs biologiques et en assurer leur bonne hydrologie

Le défaut de continuité écologique peut être la conséquence de la présence d'ouvrages en travers des cours d'eau, mais aussi d'ouvrages coupant les connexions latérales. En plus de constituer une entrave à la circulation des poissons, la fragmentation des cours d'eau affecte les capacités d'adaptation des espèces aux changements climatiques, induit des perturbations du fonctionnement des écosystèmes aquatiques et réduit l'efficacité des services rendus par les écosystèmes[50].

Classement des cours d'eau antérieur à 2006

Depuis plus d'un siècle, des rivières sont classées pour bénéficier de mesures de protection particulières. Ces classements de cours d'eau, outils réglementaires, ont été établis afin de limiter l'impact des ouvrages construits en travers des cours d'eau sur la circulation piscicole[51].

Rivières classées

La volonté de préserver et restaurer la continuité écologique remonte à 1865. A cette époque, les poissons constituent la source essentielle d'alimentation des populations. Pour permettre à tous l'accès à cette ressource, les autorités décident alors de favoriser la libre circulation des poissons. Elles introduisent ainsi l'obligation d'équiper en échelles à poissons les nouveaux ouvrages sur des cours d'eau dont la liste est fixée par décrets. Complétée par la loi de 1984, cette disposition de classement des rivières, communément appelé « classement passes à poissons », est alors inscrite dans l’article L.432-6 du code de l’environnement. Sur les cours d'eau « classés » par décret au titre de cet article, tout nouvel ouvrage doit être équipé de dispositifs de franchissement (montaison et dévalaison) efficaces et entretenus pour les poissons migrateurs et sur lesquels les ouvrages existants doivent respecter la même obligation dans un délai de 5 ans à partir du moment où un arrêté ministériel a précisé les espèces ciblées[52]. Dans le département de Loir-et-Cher, seule la Loire était classée, avant 2006, au titre de l'article L432-6 du code de l’environnement[53].

Rivières réservées

La loi du relative à l'utilisation de l'énergie hydraulique définit, dans son article 2, la notion de rivières réservées, interdisant toute autorisation ou concession pour des entreprises nouvelles. Ces rivières réservées sont fixées par décret, mais la loi ne concerne uniquement l’énergie hydraulique[54]. Dans le département de Loir-et-Cher, aucune rivière n'était, avant 2006, dite « réservée »[53].

Classement des cours d'eau postérieur à 2006

Carte des cours d'eau de Loir-et-Cher classés au titre de l'article L. 214-17 du Code de l’Environnement.

Les critères de classement des cours d’eau sont adaptés aux exigences de la directive cadre sur l’eau avec la loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) du et le décret n° 2007-1760 du . Pour atteindre l’objectif de bon état des eaux, les dispositifs antérieurs sont réformés pour intégrer l’ensemble des composantes de la continuité écologique. Deux listes de classement sont définies pour chacun des bassins hydrographiques (Article L. 214-17 du Code de l’Environnement)[55]. Les éléments de cadrage nécessaires pour l’établissement de ces nouveaux classements, qui seront arrêtés par les préfets coordonnateurs de bassin sur la base des propositions des préfets de département sont définis dans la circulaire du . Le délai ultime pour procéder à la première refonte des classements était le [56]. Pour les cours d'eau du bassin Loire-Bretagne, les nouveaux arrêtés de classement ont été publiés le [57] - [58].

En synthèse, ces listes s'inscrivent dans deux logiques différentes selon l'état initial de la rivière : préserver et/ou restaurerEn synthèse, ces listes s'inscrivent dans deux logiques différentes selon l'état initial de la rivière : préserver et/ou restaurer[59] :

ListeObjectifsConséquences
Liste 1Préserver les cours d’eau ou parties de cours d’eau :
  • en très bon Ă©tat Ă©cologique,
  • « rĂ©servoirs biologiques », dotĂ©s d’une riche biodiversitĂ© jouant le rĂ´le de pĂ©pinière,
  • nĂ©cessitant une protection complète des poissons migrateurs.
Interdiction de construire tout nouvel obstacle à la continuité écologique quel qu’en soit l’usage. Des prescriptions de maintien de la continuité écologique pour tout renouvellement de concession ou d'autorisations.
Liste 2Restaurer la continuité écologique sur les cours d’eau en assurant le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons.Obligation de mise en conformité des ouvrages dans les 5 ans après publication de la liste.

RĂ©servoirs biologiques

L'article R214-108 du code de l'environnement précise le contenu de la notion de réservoir biologique. Elle concerne les cours d’eau qui comprennent une ou plusieurs zones de reproduction ou d’habitat des espèces de phytoplanctons, de macrophytes et de phytobenthos, de faune benthique invertébrée ou d’ichtyofaune, et permettent leur répartition dans un ou plusieurs cours d’eau du bassin versant [60]. Les réservoirs biologiques, nécessaires au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau, correspondent donc [61] :

  • Ă  un tronçon de cours d’eau ou annexe hydraulique qui va jouer le rĂ´le de pĂ©pinière, de « fournisseur » d’espèces susceptibles de coloniser une zone naturellement ou artificiellement appauvrie (rĂ©ensemencement du milieu) ;
  • Ă  des aires oĂą les espèces peuvent accĂ©der Ă  l’ensemble des habitats naturels nĂ©cessaires Ă  l’accomplissement des principales phases de leur cycle biologique (reproduction, abri-repos, croissance, alimentation).

Dans le cadre des travaux prĂ©paratoires Ă  l'Ă©laboration de ce classement au sein du SDAGE Loire-Bretagne, 42 rĂ©serves biologiques ont Ă©tĂ© identifiĂ©es en Loir-et-Cher au sein du bassin Loire-Bretagne[62].

Notes et références

Notes

  1. Le bec d'Allier est la confluence entre la Loire et l'Allier, sur la commune de Marzy, dans le département français de la Nièvre.

Références

  1. « Définition juridique des cours d’eau : de jurisprudence en dérapages, enfin, le statut se précise », sur le site de l'observatoire de la continuité écologique, (consulté le ).
  2. « Loi n°2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », sur https://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  3. Philippe Ch.-A. Guillot, « Approches juridiques des cours d’eau et des estuaires en France », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Hors-série 10 | Décembre 2011, mis en ligne le 30 novembre 2011, consulté le 06 août 2017. URL : http://vertigo.revues.org/11353 ; DOI : 10.4000/vertigo.11353.
  4. François Goliard, « Les cours d’eau : entre droit de propriété et droits d’usage. L’exemple français », Les Cahiers de droit, vol. 51, no 42828,‎ , p. 637-658 (lire en ligne, consulté le )
  5. Service Loire Bassin Loire-Bretagne - Délégation de bassin Loire-Bretagne, « État des lieux des cours d'eau domaniaux dans le bassin Loire-Bretagne », sur http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ), p. 6
  6. Service Loire Bassin Loire-Bretagne - Délégation de bassin Loire-Bretagne, « État des lieux des cours d'eau domaniaux dans le bassin Loire-Bretagne », sur http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ), planche n° 4.
  7. Station K4470010.
  8. Station K4572210.
  9. Station K4793010.
  10. Station K4800010.
  11. Station K4843020.
  12. Station K6220910.
  13. Station K6220930.
  14. Station K6402520.
  15. Station K6453010.
  16. Station K6482510.
  17. Station K6492510.
  18. Station K6500910.
  19. Station K6593020.
  20. Station K6640900.
  21. Station M1151610.
  22. Station M1233040.
  23. « Le territoire des délégations de l’agence de l’eau Loire-Bretagne », sur le site de l'agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  24. Article 46 de la loi no 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, JORF no 175 du 31 juillet 2003, p. 13021–13037 (13030), texte no 4, NOR DEVX0200176L, sur Légifrance.
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  61. [PDF]Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, « Plan d'actions pour la restauration de la continuité écologique des cours d'eau (Parce) », sur http://www.ladocumentationfrancaise.fr, (consulté le ), p. 11.
  62. « Liste des réserves biologiques dans le bassin Loire-Bretagne », sur http://www.donnees.centre.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Florentina Moatar et Nadia Dupont, La Loire fluviale et estuarienne : Un milieu en Ă©volution, Paris, Editions Quae, , 320 p. (ISBN 978-2-7592-2401-2 et 2-7592-2401-5, lire en ligne)
  • Restauration et Entretien du lit de la Loire et de ses affluents : Guide mĂ©thodologique 1ère partie, OrlĂ©ans, Direction RĂ©gionale de l’Environnement Centre - Service de Bassin Loire-Bretagne, , 70 p. (lire en ligne)
  • Restauration et Entretien du lit de la Loire et de ses affluents : Guide mĂ©thodologique 2ème partie, OrlĂ©ans, Direction RĂ©gionale de l’Environnement Centre - Service de Bassin Loire-Bretagne, , 116 p. (lire en ligne)
  • Entretien des cours d'eau et des fossĂ©s - ONEMA -
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