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Puna sèche des Andes centrales

La puna sèche des Andes centrales est une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des prairies et brousses d'altitude de l'écozone néotropicale.

Puna sèche des Andes centrales
Écorégion terrestre - Code NT1001[1]
Description de cette image, également commentée ci-après
Le lac salé de la Laguna Colorada en Bolivie.
Géographie et climat
Superficie[3] :
254 929 km2
min.max.
Altitude[3] :2 166 m6 634 m
Température[3] :−4 Â°C16 Â°C
Précipitations[3] :mm139 mm
Conservation
Statut[5] :
Stable / intact
Aires protégées[6] :
9,1 %
Anthropisation[6] :
1,2 %
Espèces menacées[6] :
25
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Ecoregion NT1001.svg.

Elle est constituée des prairies arides de haute montagne de la partie méridionale de la cordillère andine qui s'étendent à travers l'Ouest de la Bolivie et le Nord du Chili et de l'Argentine. La végétation y est typiquement constituée d'herbes tropicales alpines et d'arbustes nains, et se rencontre entre la limite des arbres et celle des neiges éternelles.

La puna sèche se distingue des autres types de puna par son aridité : elle reçoit moins de 400 mm de précipitations par an et connait une longue saison sèche de plus de huit mois. La faune et la flore y sont exceptionnelles de par leur adaptation aux conditions extrêmes de température et d'altitude et comprennent notamment des représentants du genre Polylepis, les plantes ligneuses vivant le plus haut au monde, ainsi que plusieurs camélidés andins. Ces caractéristiques l'ont fait choisir pour figurer parmi la liste « Global 200 » du WWF qui recense les écorégions les plus représentatives de la biodiversité planétaire.

Notes et références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11,‎ , p. 935-938.
  2. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, R. Abell, T. Allnutt, C. Carpenter, L. McClenachan, J. D’Amico, P. Hurley, K. Kassem, H. Strand, M. Taye et M. Thieme, The Global 200 : A representation approach to conserving the earth's distinctive ecoregions, Washington DC, Conservation Science Program, World Wildlife Fund-US, (lire en ligne)
  3. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  4. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32,‎ , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.

Liens externes

Voir aussi

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