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Psi2 Aurigae

Psi2 Aurigae (en abrégé ψ2 Aur) est une étoile géante de la constellation boréale du Cocher. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,79[2].

ψ2 Aurigae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 06h 39m 19,82724s[1]
Déclinaison +42° 29′ 19,9557″[1]
Constellation Cocher
Magnitude apparente 4,79[2]

Localisation dans la constellation : Cocher

(Voir situation dans la constellation : Cocher)
Caractéristiques
Type spectral K2-III[3]
Indice U-B +1,30[2]
Indice B-V +1,23[2]
Indice R-I +0,60[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +16,09 ± 0,19 km/s[5]
Mouvement propre μα = −0,576 mas/a[1]
μδ = −55,657 mas/a[1]
Parallaxe 8,092 7 ± 0,131 4 mas[1]
Distance 123,568 Â± 2,006 pc (∼403 a.l.)[6]
Magnitude absolue −0,72[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 25,31+0,87
−1,08
 R☉[8]
Gravité de surface (log g) 2,30[9]
Luminosité 225,2 ± 7,5 L☉[8]
Température 4 410 K[9]
Métallicité [Fe/H] = −0,10[9]
Rotation 1,0 km/s[10]

Autres désignations

ψ2 Aur, 50 Aur (Flamsteed), HR 2427, HD 47174, HIP 31832, BD+42°1585, SAO 41239, WDS J06393 +4229A[6]

Environnement stellaire

L'étoile présente une parallaxe annuelle de 8,09 Â± 0,13 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 123,6 Â± 2,0 pc (∼403 a.l.) de la Terre[1]. À cette distance, sa magnitude est diminuée de 0,07 en raison de l'extinction créé par la matière interstellaire présente sur le trajet de sa lumière[5]. Elle s'éloigne également du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de +16 km/s[5].

L'étoile possède deux compagnons de 11e et 13e magnitudes recensés dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples[11]. Il apparaissent être des doubles purement optiques, dont la proximité avec Psi2 Aurigae n'est qu'une coïncidence[12].

Propriétés

Psi2 Aurigae est généralement classée comme une étoile géante rouge de type K[6], le catalogue Perkins lui donnant un type spectral de K2- III[3]. Cependant, une étude de 2003 lui a attribué un type spectral de K3 Iab:, ce qui suggérerait plutôt qu'elle serait une supergéante rouge[13]. Le rayon de l'étoile est environ 25 fois plus grand que le rayon solaire[8]. Elle est 225 fois plus lumineuse que le Soleil[8] et sa température de surface est de 4 410 K[9].

Nomenclature

ψ2 Aurigae, latinisé en Psi2 Aurigae, est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 50 Aurigae[6]. Elle était l'étoile la plus brillante de la constellation désormais obsolète du Télescope de Herschel[14].

Notes et références

  1. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  6. (en) * psi02 Aur -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. (en) Andrew McWilliam, « High-resolution spectroscopic survey of 671 GK giants. I - Stellar atmosphere parameters and abundances », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 74,‎ , p. 1075–1128 (DOI 10.1086/191527, Bibcode 1990ApJS...74.1075M)
  10. (en) J. R. De Medeiros et al., « Rotation and lithium in single giant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 363,‎ , p. 239–243 (Bibcode 2000A&A...363..239D, arXiv astro-ph/0010273)
  11. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  12. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  13. (en) Mark R. Kidger et Fabiola Martín-Luis, « High-Precision Near-Infrared Photometry of a Large Sample of Bright Stars Visible from the Northern Hemisphere », The Astronomical Journal, vol. 125, no 6,‎ , p. 3311–3333 (DOI 10.1086/374996, Bibcode 2003AJ....125.3311K)
  14. (en) Ian Ridpath, « Telescopium Herschelii », sur Star Tales (consulté le )

Liens externes

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