Accueil🇫🇷Chercher

Précorbin

Précorbin est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint-Jean-d'Elle[1].

Précorbin
Précorbin
L'Ă©glise Saint-Aubin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Manche
Arrondissement Saint-LĂ´
Intercommunalité Saint-Lô Agglo
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
JĂ©rĂ´me Lebas
2020-2026
Code postal 50810
Code commune 50414
DĂ©mographie
Gentilé Praticorbiniens
Population 519 hab. (2019)
DensitĂ© 72 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 05′ 08″ nord, 0° 57′ 43″ ouest
Altitude Min. 49 m
Max. 216 m
Superficie 7,21 km2
Élections
Départementales Condé-sur-Vire
Historique
Commune(s) d'intégration Saint-Jean-d'Elle
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Précorbin
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Précorbin
GĂ©olocalisation sur la carte : Manche
Voir sur la carte topographique de la Manche
Précorbin
GĂ©olocalisation sur la carte : Manche
Voir sur la carte administrative de la Manche
Précorbin

    Elle est peuplée de 519 habitants[Note 1].

    GĂ©ographie

    La commune est en pays saint-lois, dans le canton de Torigni-sur-Vire. Son bourg est Ă  6,5 km au nord de Torigni-sur-Vire, Ă  11 km Ă  l'est de Saint-LĂ´ et Ă  13 km Ă  l'ouest de Caumont-l'ÉventĂ©[2].

    Le bourg est entre les deux carrefours des routes dĂ©partementales no 59 et no 259 qui y ont une partie commune. La D 55 mène au nord-ouest Ă  Saint-Jean-des-Baisants et au sud Ă  Torigni-sur-Vire. Au sud-ouest, la D 259 permet de rejoindre CondĂ©-sur-Vire et au nord-est retrouve la D 11 Saint-LĂ´ - Caumont-l'ÉventĂ© — qui limite le territoire au nord — Ă  Rouxeville. L'accès Ă  l'A84 est Ă  Guilberville (Ă©changeur 40) Ă  15 km au sud.

    Précorbin est dans le bassin de la Vire, par son affluent le ruisseau de Précorbin qui prend sa source au nord du territoire et en sort au sud-ouest. Plusieurs de ses affluents collectent les eaux communales.

    Le point culminant (215 / 216 m) se situe en limite nord-ouest, sur la dĂ©partementale 11, près du bourg de Saint-Jean-des-Baisants. Le point le plus bas (49 m) correspond Ă  la sortie du ruisseau de PrĂ©corbin du territoire, Ă  l'ouest. La commune est bocagère.

    La commune est composée du bourg principal (Précorbin) et de plusieurs hameaux[3] : le Mont Canel, le Sitier, l'Hôtel Hélard, la Goutelle, la Rougerie, la Sablonnière, l'Eurière, le Manoir, la Garderie, le Hameau Rethel, le Hameau Baley, la Pallière, le Hamel au Mière, le Val Durand, le Hameau l'Honoré, la Mérannière, les Hauts Vents, le Hameau du Moulin, la Forge, Vaudry, le Tonnerre, Vaulaville, Besnerie, la Paturerie, le Calenge, le Hameau Feret, le Mesnil Reine, les Hauts Vents (un second hameau porte ce même toponyme), la Petite Campagne, la Maison du Bois.

    Toponymie

    Le nom de « Précorbin » serait apparu en 1316.

    De la langue d'oïl pré et Corbin[6].

    Le gentilé est Praticorbinien.

    Histoire

    Origine

    Une donation aurait été faite par un certain Robert de Prato Corbini, d'un pré ayant appartenu à un sieur Corbin (Pratum Corbini). Les origines de Saint-Aubin de Précorbin dateraient de la moitié du XIIe siècle : Ravenne Tassel donna la chapelle de Précorbin à l'abbaye Sainte-Croix de Saint-Lô[7], la chapelle seigneuriale serait alors devenue paroissiale. La paroisse eut comme seigneur au XVIe siècle Jean Moisson, fils de Jean qui avait épousé en 1516 Gilette de Brébeuf († 1569). Le titre sera porté jusqu'à Jeanne de Foulognes de Précorbin († 1820)[7].

    La Révolution de 1789 supprima les structures paroissiales. Avec la loi des et , l'Assemblée constituante dote la France de ses nouvelles institutions locales, notamment les communes. Les registres des baptêmes, mariages et sépultures qui étaient tenus par les prêtres sont remis, en 1791 à M. Jean Divrande, agent municipal, membre du conseil général de la commune, élu pour dorénavant tenir les registres de l'état civil, et y inscrire les naissances, mariages et décès. Actuellement, les registres de l'État civil remontent jusqu'à 1813, et peuvent être consultés après 100 ans[8].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Administration municipale

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1794 Jean Divrande
    1794 1798 Jacques Isabel
    1798 1798 Pierre Godey
    1799 1800 Robert Eury
    1800 1815 Guillaume Le Poupet
    1815 1815 Robert Aze
    1815 1830 Guillaume Le Poupet
    1830 1874[11] René Saffray
    1874 1875[12] Pierre Pain
    1875 1884[13] Isidore Desmeules
    1884 1908 Louis Pasturel
    1908 1909 Désiré Porcher
    1909 1912 Charles Mariette
    1912 1919 Pierre Lavieille
    1919 1925 Yzabel Toussaint
    1925 1941 René Canivet
    1941 1961 Alfred Saffray
    1961 1977 Marcel Marie
    1977 1983 André Morel
    1983 1987 Jean Levillain
    1987 1989 André Bunel
    1989[14] mars 2014 Étienne Delafosse SE
    mars 2014[15] décembre 2015 Michel Laisney SE Retraité
    Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Maurice Leplatois[7]

    Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[16].

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2016 mai 2020 Michel Laisney SE Retraité
    mai 2020[17] En cours JĂ©rĂ´me Lebas SE Dessinateur industriel,

    DĂ©mographie

    En 2019, la commune comptait 519 habitants. Depuis 2004, les enquĂŞtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour PrĂ©corbin[18]) et les chiffres de population municipale lĂ©gale des autres annĂ©es sont des estimations[Note 2]. PrĂ©corbin a comptĂ© jusqu'Ă  661 habitants en 1806.

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    541606661576587566568576501
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    508488459466518517513466467
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    433384390349365402390350345
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2016
    326343370441463428511526524
    2019 - - - - - - - -
    519--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Aubin puis Sainte-Anne (XVIIe, XVIIIe – XIXe siècles)[7], contenant une statue de saint Julien du XVIe classĂ© au titre objet aux monuments historiques[21]. PlacĂ©e sous le patronage de saint Aubin puis de sainte Anne, elle a Ă©tĂ© bâtie en quatre fois. La tour, partie la plus ancienne, date des alentours de 1689, elle renferme trois cloches qui, aujourd'hui, sont Ă©lectrifiĂ©es, et carillonnent Ă  toutes les cĂ©rĂ©monies. Elles furent baptisĂ©es le lundi de PentecĂ´te 1851 :
      • la grosse, nommĂ©e Agathe Annie par Agathe Le Poupet et Michel Bauquet de Grandval, ses donateurs ;
      • les deux autres offertes par les habitants : la petite, Euphrasie RenĂ©e, par Euphrasie Godey et M. Saffray ; la seconde, Rose Françoise, par LĂ©opold RĂ©gnault de Bouttemont et Marie Varin de la Brunelière, son Ă©pouse.
    La sacristie, sise au chevet de l’église, avec sa forme en trapèze, remonte à 1764. Le chœur a été bâti vers 1846, à l’époque du curé Barbenchon et de M. Saffray, maire. La nef : l’ancienne, construite à l’époque du curé Gilles de la Brosse en 1733, menaçant ruine, le curé Dominique Adelée et M. Pasturel, maire, la firent reconstruire en 1895 (aidés par des dons de la famille Le Poupet et de Foulognes). Les quatre travées bien régulières sont percées de fenêtres ogivales simulant le roman, le maître-autel du XIXe, au retable à quatre pilastres cannelées à chapiteau corinthien, au centre, un tableau de l’Assomption peint sur toile, qu’encadre les statues de saint Aubin, évêque, et de sainte Anne tenant la Vierge enfant. Les vitraux ayant été détruits lors du bombardement de , MM. Alfred Saffray et Marcel Marie, maires, eurent la tâche d’en faire poser de nouveaux, en complément des dommages de guerre attribués en 1955, de généreux donateurs de la commune participèrent pour avoir de beaux vitraux avec des personnages, des bancs neufs furent installés en 1963 sur un plancher en chêne.
    • Dans le cimetière : la grande croix a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en 1872 par le curĂ© Jean-François Barbenchon (curĂ© de la paroisse de 1828 Ă  1869) sous laquelle il fit construire son caveau.
    • Le monument aux morts en granit gris a Ă©tĂ© Ă©levĂ© en 1921, Ă  la mĂ©moire des soldats de la commune tombĂ©s lors des guerres, dix-huit noms y sont inscrits pour 1914-1918, et cinq pour 1939-1945, dont trois victimes civiles.
    • La croix Eury (XVIe siècle)[7], placĂ©e au croisement de chemins de campagne, fut Ă©difiĂ©e en souvenir de trois frères et prĂŞtres de la famille Eury, Thomas († 1556), Robert († 1577) et Denis Eury († 1598). Elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 2004.
    • Le calvaire : situĂ© sur un terrain donnĂ© par M. de Grandval, la croix qui se trouvait dans le cimetière y fut implantĂ©e en 1872.
    Pour mémoire
    • Manoir seigneurial de PrĂ©corbin dĂ©truit en 1944. On distinguait le Grand et le Petit Manoir[7].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant Ă  l'annĂ©e 2006, première population lĂ©gale publiĂ©e calculĂ©e conformĂ©ment aux concepts dĂ©finis dans le dĂ©cret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les annĂ©es correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee.

    Références

    1. « recueil des actes administratifs de la Manche » (consulté le ).
    2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
    3. « Précorbin » sur Géoportail..
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    5. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    6. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1670.
    7. René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 471.
    8. Source : mairie de Précorbin.
    9. « Résultats Saint-Jean-d'Elle (50810) aux élections municipales 2020 », sur Franceinfo (consulté le ).
    10. « Résultats Saint-Jean-d'Elle (50810) aux élections municipales 2020 », sur Franceinfo (consulté le ).
    11. Décédé en exercice le .
    12. Décédé en exercice le .
    13. Décédé en exercice le .
    14. « Étienne Delafosse, maire, ne se représente pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    15. « Michel Laisney, nouveau maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    16. « Précorbin (50810) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    17. « Marie-Pierre Fauvel a été élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    18. Date du prochain recensement à Précorbin, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
    21. « Saint Julien en guerrier ».
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.