Accueil🇫🇷Chercher

Pouls

Le pouls est la perception du flux sanguin pulsé par le cœur par la palpation d'une artère.

Mesure de pouls au poignet

Histoire

Le pouls fut Ă©tudiĂ© par plusieurs mĂ©decins antiques, dont Hippocrate de Cos, HĂ©rodicos, Chrysermos, HĂ©raclide d'ÉrythrĂ©es et Claude Galien. Il fut Ă©tudiĂ© avant cela en mĂ©decine chinoise«_Dans_la_mĂ©decine_chinoise_du_VIe siècle av._J.-C._[...]_il_existe_657_points_d'[[acuponcture]]_rĂ©partis_selon_douze_mĂ©ridiens_corporels_[...]_oĂą_l'organisme_malade_que_l'on_Ă©tudie_par_la_«_pulsologie_»_rĂ©cupère_la_«_force_de_vie_»_(le_[[Ch'i_(spiritualitĂ©)|Ts'i]],_avec_aussi_la_[[Moxibustion]])._»_;_p. 429_:_«_En_[[Inde_ancienne]],_après_le_VIIe siècle,_on_examinait_le_pouls,_sous_l'influence_des_Chinois._»_1-0">[note 1].

Prise de pouls

La prise de pouls consiste à appuyer avec les doigts, à travers la peau, une artère contre un os ; la pulpe des doigts permet de sentir les gonflements de l'artère dus à l'augmentation de la pression artérielle par la contraction du cœur (systole). Bien que le pouce bénéficie d'une sensibilité supérieure à celle des autres doigts[1], il est recommandé de mesurer le pouls avec des doigts autres que le pouce, afin d'éviter de percevoir son propre pouls.

La prise de pouls est la manière la plus simple d'évaluer le rythme cardiaque. Les pouls sont théoriquement symétriques, c'est-à-dire qu'ils sont ressentis avec la même facilité à droite et à gauche. Un pouls moins perçu d'un côté (a fortiori s'il est aboli) peut être un indice d'un problème situé sur l'artère entre le lieu de palpation et l'aorte. Un pouls normal peut être parfois difficilement perceptible du fait de la profondeur de l'artère.

Localisation des principaux pouls

Les pouls centraux

Par opposition aux pouls périphériques, les pouls centraux permettent de faire le diagnostic d'arrêt cardiaque lorsqu'ils ne sont pas perçus.

  • L'artère carotide de chaque cĂ´tĂ© du cou : sur une autre personne, on pose trois doigts sur la ligne mĂ©diane de la face antĂ©rieure du cou (trachĂ©e), puis on les fait glisser vers soi ; lorsque l'on sent un creux (entre la trachĂ©e et le muscle), on enfonce dĂ©licatement les doigts en direction de la colonne vertĂ©brale (ne pas insister si on ne trouve pas) ;
  • L'artère fĂ©morale, (nĂ©cessite naturellement de dĂ©nuder partiellement le patient) au milieu du pli de l'aine, c'est-Ă -dire Ă  mi-chemin d'une ligne unissant l'Ă©pine iliaque (pointe saillante de l'os du bassin) et le pubis (entrejambe).
  • Chez certaines personnes, la pulsation de l'aorte peut ĂŞtre directement sentie sur la ligne mĂ©diane abdominale

Les pouls périphériques

Les pouls périphériques, ou pouls distaux, permettent, lorsqu'ils sont retrouvés, de mesurer la fréquence cardiaque. Cependant, leur absence témoigne uniquement de lésions de l'artère palpée et ne peut donc pas renseigner sur l'activité cardiaque. Ils sont plus ou moins faciles à trouver et requièrent parfois une certaine expérience :

Utilité de la recherche des pouls

On peut analyser :

  • la force du pouls, tĂ©moin de la pression artĂ©rielle (plus prĂ©cisĂ©ment, proportionnelle Ă  la diffĂ©rence entre la pression systolique et la pression diastolique) ;
  • le rythme cardiaque : frĂ©quence, rĂ©gularitĂ©s ou irrĂ©gularitĂ©s ;
  • la diminution ou l'abolition d'un pouls d'un cĂ´tĂ©.

Le pouls permet de localiser également de manière simple une artère.

Le pouls est plus facilement perceptible avec les grosses artères que sont les artères carotides et fémorales (pouls centraux). La prise de pouls au poignet (pouls radial) est plus confortable, mais il peut arriver que l'on sente les pouls centraux et pas le pouls radial, notamment si la pression artérielle est basse ; cette situation est fréquente chez une personne ayant des problèmes de santé, et notamment en cas d'accident ou de malaise.

La sphygmologie, diagnostic médical par le pouls, fut utilisée dès l'Antiquité[3].

Estimation du rythme cardiaque

Pour estimer le rythme cardiaque, on compte le nombre de pulsation ressenties pendant une durée donnée, et on l'exprime en pulsations par minute. La durée doit être suffisamment longue pour pouvoir estimer la régularité du pouls et avoir un calcul simple, mais pas trop longue pour ne pas retarder d'autres gestes qui pourraient être nécessaires.

On peut compter les pulsations durant :

  • une minute : le nombre trouvĂ© donne directement la frĂ©quence en pulsations par minute ; le risque d'erreur est faible, mais la durĂ©e fait que cela n'est concevable que si aucun geste urgent ne s'impose ;
  • trente secondes ; temps minimal pour prendre un pouls en permettant de dĂ©celer un trouble du rythme ou des pauses. Il faut le multiplier par deux.
  • quinze secondes : le nombre de pulsations trouvĂ© est multipliĂ© par quatre ; la multiplication par quatre Ă©tant une opĂ©ration assez simple ;
  • dix secondes : le nombre de pulsations trouvĂ© est multipliĂ© par six ; c'est la durĂ©e minimale pour avoir une idĂ©e du pouls, mais le calcul de tĂŞte est peu habituel.

Le rythme cardiaque moyen pour une personne en bonne santé et au calme est d'environ :

  • 120 Ă  160 pulsations par minute pour un nouveau-nĂ© (0 Ă  7 jours)
  • 100 Ă  160 pulsations par minute pour un nourrisson (7 jours Ă  1 an)
  • 70 Ă  140 pulsations par minute pour un enfant entre 1 an et la pubertĂ©
  • 60 Ă  100 pulsations par minute pour un adulte[4].

Mais une personne peut avoir un pouls habituellement plus élevé ou plus lent, et ce en raison de nombreux facteurs (maladie, entraînement sportif régulier).

Un adulte ayant un pouls infĂ©rieur Ă  40 ou supĂ©rieur Ă  120 pulsations par minute au repos, sans explication nette, nĂ©cessite un avis mĂ©dical en urgence s'il est accompagnĂ© d'un malaise car cela peut ĂŞtre rĂ©vĂ©lateur d'un problème cardiaque grave (voir article Alerte (premiers secours)).

Estimation de la pression artérielle

Pouls et estimation de la
pression artérielle (T)
PoulsPerçuNon perçu
Carotidien
ou fémoral
T > 50 mmHgT < 50 mmHg
RadialT > 80 mmHgT < 80 mmHg

Lors de la prise de tension avec un brassard gonflable, on prend le pouls distal au membre comprimé afin de détecter la disparition et la réapparition du pouls.

La perception ou non d'un pouls central ou distal est aussi une méthode d'estimation de la tension (voir Pression artérielle > Estimation sans matériel).

Chez une personne présentant un malaise, avant l'arrivée du médecin

Cela reste un geste simple à réaliser et qui permet :

  • de donner des informations complĂ©mentaires Ă  la rĂ©gulation mĂ©dicale (qui prend la dĂ©cision de la suite Ă  donner Ă  l'appel), ou aux secours lorsqu'ils arriveront ;
  • de rassurer la victime et l'entourage, puisque l'on effectue un geste symbolique de la mĂ©decine.

La prise de pouls est par ailleurs systématique dans le cadre du prompt secours.

Une évaluation sérieuse de la fonction circulatoire d'une personne qui respire comprend :

  • une Ă©valuation de la frĂ©quence (battements par minute) et de la rĂ©gularitĂ© du rythme cardiaque sur un pouls central le pouls carotidien est plus accessible, et la proximitĂ© du sexe rend la prise du pouls fĂ©moral dĂ©licate ; cette Ă©valuation se fera donc en prioritĂ© sur le pouls carotidien, sauf si son accès est difficile (par exemple cou adipeux, prĂ©sence d'un collier cervical) ;
  • une vĂ©rification de la prĂ©sence et de la symĂ©trie du pouls radial : si le pouls radial est absent des deux cĂ´tĂ©s, cela peut indiquer une faible pression artĂ©rielle ; s'il n'est perçu que d'un cĂ´tĂ©, cela peut indiquer une obstruction de l'artère ou une hĂ©morragie du cĂ´tĂ© oĂą il n'est pas perçu ;
  • ces Ă©lĂ©ments sont Ă  corroborer avec d'autres Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs comme la prĂ©sence de pâleurs au niveau des muqueuses, de sueurs froides et un temps long de recoloration des ongles après pression (voir l'article Collapsus), une froideur des extrĂ©mitĂ©s, des sensations de fourmillement, voir des examens chiffrĂ©s (comme la prise de tension).

Chez une personne consciente, on se contente souvent de prendre le pouls radial des deux côtés (pour évaluer fréquence, régularité, force et symétrie), et on ne prend le pouls carotidien que si l'on a du mal à sentir le pouls radial.

Sur un nourrisson (enfant de moins de un an), on prend en général le pouls huméral, sur la face interne du bras (partie le long du corps lorsque la personne est debout et que ses bras pendent) : on raison de la morphologie, il est malaisé voire impossible de prendre un pouls périphérique..

En cas d'arrĂŞt cardio-circulatoire

Chez une personne qui ne respire pas, la prise d'un pouls central n'est en général pas pertinente car les autres signes (absence de respiration, absence de réaction aux insufflations) suffisent à qualifier l'état. Par ailleurs, des études[5] ont montré que même chez des personnes entraînées (médecins ou secouristes professionnels), il y avait une erreur d'environ 50 % : dans un cas sur deux, la personne perçoit un pouls alors qu'il n'y en a pas, ou au contraire n'en perçoit pas alors qu'il est présent. Pour ces deux raisons, la prise de pouls carotidien a été supprimée de l'enseignement des premiers secours au niveau européen[6] et donc français[7].

Le contrôle du pouls fait cependant en général partie du bilan en prompt secours (intervention en équipe entraînée et avec matériel), et de manière générale dans l'aide médicale urgente. On contrôle habituellement le pouls carotidien durant dix secondes.

Après un traumatisme

La prise de pouls fait partie de la surveillance générale de la victime, et est similaire à la surveillance d'une victime d'un malaise (cf. supra).

Si le pouls radial n'est perçu que d'un côté, cela peut indiquer une compression de l'artère ou une hémorragie du côté où il n'est pas perçu, notamment en cas de traumatisme (fracture, luxation) du membre supérieur, ou de compression (incarcération dans un véhicule, compression par un objet lourd, un effondrement…) du membre supérieur. La prise de pouls radial permet donc d'estimer la gravité de la lésion, et dans le cas d'une pose d'attelle, de vérifier que l'attelle n'est pas trop serrée.

Chez une personne présentant un traumatisme du bassin ou d'un membre inférieur, on peut tester la présence et la symétrie des pouls pédieux ou tibiaux postérieurs pour les mêmes raisons. Cependant, ceux-ci sont souvent difficiles à sentir même chez une personne en bonne santé : la perception d'un pouls donne une information (présence d'une circulation perceptible), mais l'absence de perception d'un pouls ne donne pas d'information, sauf si on le percevait et qu'on ne le perçoit plus. On se fiera donc plus à d'autres critères comme la coloration et la chaleur des extrémités. Si l'on réussit à prendre le pouls pédieux ou tibial postérieur, il est conseillé de marquer l'emplacement sur la peau (par exemple à l'aide d'un feutre ou d'un stylo) afin de pouvoir le retrouver facilement.

Cas particuliers des hémorragies traumatiques sur un membre lorsqu'il n'est pas possible d'appuyer directement avec la main : le traitement de choix, en attente de la prise en charge médicale, est le point de compression, c'est-à-dire la compression de l'artère en amont du lieu du saignement (artère humérale sur la face interne du bras pour les saignements de membre supérieur, artère fémorale au milieu du pli de l'aine pour un saignement de jambe, artère carotide pour un saignement au cou[8]). Une des manières de repérer l'endroit où exercer la compression est de rechercher le pouls, puisque la seule différence entre la prise de pouls et le point de compression est la force d'appui. Dans certains cas, le pouls permettant de connaître avec précision le lieu optimal de la compression peut ne pas être perçu du fait de la chute de la pression artérielle locale ou générale. La compression se fait alors dans la zone supposée du pouls. Son efficacité est contrôlée par l'arrêt du saignement.

Recherche d'une maladie artérielle

L'abolition d'un pouls peut témoigner d'un rétrécissement d'une artère par de l'athérome (mécanisme le plus fréquent), voire son occlusion. Cela peut conduire, au mieux à des douleurs du membre atteint lors d'un effort (claudication), au pire à une ischémie aiguë, qui, si elle n'est pas prise en charge rapidement, peut conduire à une amputation. Un avis médical est indispensable surtout s'il existe des symptômes (essentiellement des douleurs).

Localisation d'une artère

Le pouls est un moyen simple de localiser une artère pour l'utiliser comme :

  • lieu de ponction pour prĂ©lèvement (gaz du sang) ;
    • artère radiale en première intention
    • artère fĂ©morale
    • artère cubitale
  • voie d'abord pour monter une sonde dans un but diagnostic (prise de pression, artĂ©riographie, coronarographie) ou thĂ©rapeutique (angioplastie);
    • artère fĂ©morale
    • artère humĂ©rale
    • artère radiale

Le pouls constitue un repère anatomique pour trouver d'autres structures :

En surveillance de certains examens

La recherche des pouls fait également partie de la surveillance des patients en cours de traitement, pour détecter certaines complications. Par exemple, la prise des pouls pédieux et tibiaux postérieurs, à intervalles réguliers, est systématique en cardiologie pour surveiller un patient après une coronarographie ou ayant une contrepulsion intra-aortique Contrepulsion par ballon intra-aortique.

Cas particuliers

  • La dissociation du pouls indique un pouls apparemment trop lent ou trop rapide par rapport Ă  l'intensitĂ© d'une fièvre[9]. Par exemple, la fièvre typhoĂŻde se caractĂ©rise par un pouls normal avec une forte fièvre : c'est le pouls dissociĂ© (de la tempĂ©rature). Dans une fièvre sans dissociation du pouls, la frĂ©quence du pouls suit les variations de tempĂ©rature.
  • Le pouls peut varier en force avec la respiration (baisse modĂ©rĂ©e de la pression artĂ©rielle Ă  l'inspiration). Cela est habituellement non perceptible chez le sujet normal. Lors de certaines maladies du pĂ©ricarde telle qu'une tamponnade, la diffĂ©rence peut ĂŞtre perçue Ă  la palpation : c'est le pouls paradoxal.
  • Le pouls est important en force en cas d'augmentation de la diffĂ©rentielle entre la pression systolique et la pression diastolique. C'est le cas, en particulier, lors d'une insuffisance aortique, pouvant aller mĂŞme jusqu’à un hochement rĂ©gulier de la tĂŞte (signe de De Musset du nom du poète français, porteur d'une atteinte de sa valve d'origine syphilitique).

Explorations complémentaires

  • Le mĂ©decin peut Ă©couter les pouls Ă  l'aide d'un stĂ©thoscope. La prĂ©sence d'un souffle Ă  ce niveau, inconstant, tĂ©moigne du rĂ©trĂ©cissement de l'artère.
  • La transcription sur papier de l'onde de pouls mĂ©canique (carotidogramme pour les carotides) n'est plus utilisĂ©e.
  • La vitesse de l'onde de pouls (VOP) peut ĂŞtre mesurĂ©e entre les artères carotide et fĂ©morale (pli de l'aine).
  • Le doppler continu utilise une petite sonde contenant un cristal piĂ©zo Ă©lectrique Ă©mettant en continu un ultrason, rĂ©verbĂ©rĂ© par les globules rouges avec un dĂ©calage de frĂ©quence correspondant Ă  un effet Doppler-Fizeau permettant ainsi de calculer en temps rĂ©el la vitesse de ceux-ci. Il existe des appareils doppler portables (sans fonction d'Ă©chographie) permettant de voir si une artère superficielle est permĂ©able, mĂŞme si on ne sent pas le pouls correspondant.

Prise de pouls en médecine chinoise

La prise de pouls est attestée en Chine depuis le IIIe siècle avant notre ère. En occident, Jan Nieuhof est le premier auteur à signaler, très succinctement, la technique de prise de pouls par les praticiens chinois. La première description détaillée de la technique chinoise paraît toutefois dans une brochure publiée en français à Grenoble en 1671 (et qui eut alors beaucoup de succès). Andreas Cleyer et Boym font également état de la sphygmologie chinoise, respectivement en 1682 et en 1686. Jean-Baptiste Du Halde mentionne aussi cette pratique. Deux médecins de Montpellier, de Bordeu et Fouquet, expérimentent la prise de pouls chinoise tout comme l'anglais John Floyer [10].

Dans le monde indien, l'Ayurveda connaît également une technique de prise de pouls appelée Nadipariksha.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guide national de rĂ©fĂ©rence - Formation aux premiers secours (GNRFPS), Direction de la dĂ©fense et de la sĂ©curitĂ© civiles, Bureau de la formation et des associations de sĂ©curitĂ© civile, Ă©d. ministère de l'IntĂ©rieur (France), 2001, tĂ©lĂ©chargeable sur le site du ministère de l'IntĂ©rieur[PDF] (211 pages, 1,3 Mo)
  • (en) Cardiopulmonary resuscitation: errors made by pre-hospital emergency medical personnel, M. Liberman, A. Lavoie, D. Mulder, J. Sampalis (Montreal General Hospital Trauma Program, Department of Surgery, UniversitĂ© de McGill, QuĂ©bec, Canada), Resuscitation vol. 42 (1) p. 47–55, septembre 1999
  • (en) European Resuscitation Council Guidelines 2000 for Adult Basic Life Support [PDF] (7 pages, 145 ko)
  • Georges BarthĂ©lĂ©my (dir.), de La Souchère, Desit-Ricard, LĂ©caille, d'Hondt, DorlĂ©ans, Chastel, Beugniez, Belna et BarthĂ©lemy, Histoires des sciences, Ellipses, coll. « L'Esprit des sciences », , 745 p. (ISBN 978-2-7298-5000-5), « MĂ©decine », p. 424-431. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Article connexe

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. «_Dans_la_médecine_chinoise_du_VIe&nbsp;siècle&nbsp;av._J.-C._[...]_il_existe_657_points_d'[[acuponcture]]_répartis_selon_douze_méridiens_corporels_[...]_où_l'organisme_malade_que_l'on_étudie_par_la_«_pulsologie_»_récupère_la_«_force_de_vie_»_(le_[[Ch'i_(spiritualité)|Ts'i]],_avec_aussi_la_[[Moxibustion]])._»_;_p.&nbsp;429_:_«_En_[[Inde_ancienne]],_après_le_VIIe&nbsp;siècle,_on_examinait_le_pouls,_sous_l'influence_des_Chinois._»-1" class="mw-reference-text">Histoires des sciences, p. 427. Claude Chastel : « Dans la médecine chinoise du VIe siècle av. J.-C. [...] il existe 657 points d'acuponcture répartis selon douze méridiens corporels [...] où l'organisme malade que l'on étudie par la « pulsologie » récupère la « force de vie » (le Ts'i, avec aussi la Moxibustion). » ; p. 429 : « En Inde ancienne, après le VIIe siècle, on examinait le pouls, sous l'influence des Chinois. »

Références

  1. Examen clinique, éléments de sémiologie médicale. Epstein, Perkin, De Bono, Cookson, page 150
  2. « artère dorsale du pied », sur le dictionnaire de l’Académie nationale de médecine
  3. Eric Marié, Le diagnostic par les pouls en Chine et en Europe : Une histoire de la sphygmologie des origines au XVIIIe siècle, Springer, , 470 p. (lire en ligne)
  4. Direction Générale de la sécurité civile et de la gestion des crises, Recommandations relatives aux premiers secours, Icone graphic, , 456 p. (ISBN 978-2-11-139309-7, lire en ligne), p. 285
  5. Cardiopulmonary resuscitation: errors made by pre-hospital emergency medical personnel, M. Liberman, A. Lavoie, D. Mulder, J. Sampalis (Montreal General Hospital Trauma Program, Department of Surgery, Université de McGill, Québec, Canada), Resuscitation vol. 42 (1) p. 47–55,
  6. (en) European Resuscitation Council Guidelines 2000 for Adult Basic Life Support « Copie archivĂ©e » (version du 15 avril 2005 sur Internet Archive)[PDF] (7 pages, 145 ko)
  7. Guide national de rĂ©fĂ©rence - Formation aux premiers secours, p. 61, (GNRFPS), Direction de la dĂ©fense et de la sĂ©curitĂ© civiles, Bureau de la formation et des associations de sĂ©curitĂ© civile, Ă©d. ministère de l'IntĂ©rieur (France), 2001, tĂ©lĂ©chargeable sur le site du ministère de l'IntĂ©rieur[PDF] (211 pages, 1,3 Mo)
  8. Guide national de rĂ©fĂ©rence - Formation aux premiers secours, p. 68, (GNRFPS), Direction de la dĂ©fense et de la sĂ©curitĂ© civiles, Bureau de la formation et des associations de sĂ©curitĂ© civile, Ă©d. ministère de l'IntĂ©rieur (France), 2001, tĂ©lĂ©chargeable sur le site du ministère de l'IntĂ©rieur[PDF] (211 pages, 1,3 Mo)
  9. Garnier Delamare, Dictionnaire illustré des termes de médecine, Paris, Maloine, , 1094 p. (ISBN 978-2-224-03434-4), p. 760.
  10. Pierre Huard, Mirko Drazen Grmek « Les reflets de la sphygmologie chinoise dans la médecine occidentale » Biologie médicale, Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, 1962, vol. 15, no 2, pp. 183-184.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.