Politique étrangère du Qatar
Le Qatar a obtenu son indépendance du Royaume-Uni le [1]. Les États arabes ont été parmi les premiers à reconnaître le Qatar en tant que nation souveraine. Le Qatar fut admis à l'Organisation des Nations unies et à la Ligue arabe la même année. Il a établi des relations diplomatiques avec l'Union soviétique et la Chine communiste en 1988. Le pays fut l’un des premiers membres de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et est l’un des membres fondateurs du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Sur la scène internationale, le Qatar cherche à accroître son influence et à établir une image favorable de la dynastie Al Thani au pouvoir. Au cours des deux dernières décennies, le Qatar a considérablement renforcé son statut international, bien au-delà des attentes pour un si petit pays. La politique étrangère indépendante menée par le Qatar fait de ce pays un acteur important de la géopolitique du Moyen-Orient au XXIe siècle.
Le poids économique international du Qatar est aussi reconnu comme étant surdimensionné par rapport à la taille de sa population. Le gouvernement qatari investit massivement dans le secteur privé via son fonds souverain[2] (Qatar Investment Authority) ou encore des sociétés financées publiquement, non seulement dans sa région mais aussi dans le monde occidental. Ainsi, le fonds souverain qatari détient des parts de nombreuses sociétés dites « fleurons » de l’industrie française telles que Lagardère, Total, EADS, Vinci et Areva, pour n’en citer que quelques-unes[3].
La très influente chaîne télévisée Al Jazeera qui est financée par le gouvernement qatari constitue par ailleurs un réel atout pour la stratégie de communication internationale du pays. Le régime fait par ailleurs des dons importants à de nombreux think-tanks basés à Washington DC tels que la Brookings Institution[4].
Cette politique étrangère active au Moyen-Orient, les liens suivis que le pays a tissé avec l'Iran, ainsi que son soutien des Frères musulmans n'est pas sans engendrer de tensions avec son voisin l'Arabie saoudite, tensions qui culminent en 2017 par la rupture de relations diplomatiques entre les deux États.
Relations multilatérales
Le Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, émir du Qatar entre 1995 et 2013, a établi la réputation du Qatar comme un acteur régional influent dans la politique du Moyen-Orient. Son premier pas vers une plus grande présence régionale pour son pays fut la création d'Al Jazeera[5], une entreprise médiatique appartenant entièrement à l’État. L’indépendance d’Al Jazeera vis-à-vis du pouvoir exécutif a souvent été remise en question.
Le Qatar compte environ 1,8 million d’habitants dont seulement 280 000 sont citoyens[6]. Les ouvriers saisonniers comptent pour la majorité des personnes présentes au Qatar. La plupart d’entre eux subsistent dans des conditions de travail et de vie extrêmement difficiles, et certains sont se voient contraints par leurs employeurs de demeurer dans ces conditions contre leur gré. Ces violations des droits de l'homme ont engendré des tensions entre le Qatar et les démocraties libérales occidentales[7]. Le Qatar est également l'un des rares pays où les citoyens ne sont pas tenus de payer des impôts[8].
Le Qatar fait partie de l'Organisation de la coopération islamique, du Conseil de Coopération du Golfe, de l'OPEP et du Conseil de l'unité économique arabe. Le pays a cependant refusé la juridiction obligatoire de la Cour Internationale de Justice[9].
Résolution de conflits et missions de maintien de la paix
L’historien et homme d'affaires Mohamed Al-Thani affirme que le Qatar a souvent dans son histoire été un intermédiaire privilégié pour les négociations de paix. Cette tradition remonterait selon lui au Cheikh Jassim bin Mohammed Al Thani, qui a soutenu le processus de paix entre les Ottomans, les Wahhabites d’Arabie Saoudite et les Britanniques, tous jusqu’alors en concurrence pour le obtenir le contrôle de la péninsule arabique.
Durant le règne du Cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, le Qatar a joué un rôle actif dans la recherche de solutions aux conflits en Palestine, au Soudan, à Djibouti, en Érythrée, au Liban et en Afghanistan.
En 2009, le ministre des affaires étrangères Ahmad Abdullah Al Mahmoud a orchestré les négociations de cessez-le-feu entre le Tchad et le Soudan, qui se sont déroulées à Doha. Un accord a été annoncé le , mais les partis ont fini par y renoncer[10].
Le Qatar a également négocié un accord entre le gouvernement soudanais et le plus important groupe rebelle du Darfour, le Mouvement pour la justice et l'égalité, à Doha en . Cet accord n’a pas duré non plus[11].
En , une mission qatarie de maintien de la paix a été déployée dans la zone de Ras Douméra à la frontière contestée entre Djibouti et l'Érythrée[12].
L’arrivée du Printemps arabe en a compliqué la situation pour le Qatar. Le Cheikh Hamad a déclaré que le Qatar soutenait les soulèvements, une prise de position à l’opposé de celle de l'Arabie saoudite voisine et des Émirats arabes unis. Le Qatar a fourni un large soutien, en termes de financement mais aussi d'armes, aux révolutionnaires libyens et a contribué au renversement de Mouammar Kadhafi en mobilisant le soutien du monde arabe pour les frappes de l'OTAN[13]. En Égypte, le Qatar a soutenu la candidature de Mohamed Morsi, issu du Parti Liberté et Justice[14].
Au début de l’année 2013, des accusations ont commencé à être entendues selon lesquelles le Qatar serait en train de financer des groupes islamistes extrémistes en Syrie. Ces accusations ont été réfutées par l’Emir Cheikh Tamim sur CNN[15].
Le Qatar a accueilli en les représentants des talibans afghans en leur accordant un bureau de représentation diplomatique à Doha, dans le but de « favoriser le dialogue et l’entente avec les pays du monde.»[16]
Activités culturelles et religieuses
Dans un processus d'appel d'offres controversé marqué par des soupçons de corruption, le Qatar a été désigné comme pays d’accueil de la Coupe du Monde FIFA de 2022.
Le Qatar accorde un soutien financier très important à de nombreuses organisations religieuses musulmanes à travers le monde. Ainsi, selon le journal Libération, le Qatar est derrière une grande partie du budget de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), « représentation hexagonale des Frères Musulmans. »[17]
De même, le Qatar a versé 70 % des 16 millions de dollars américains dévoués à la construction de la première mosquée en Slovénie[18].
Aide humanitaire internationale
Selon l’Organisation des Nations unies, le Programme d'aide internationale du Qatar s’est élargi de façon spectaculaire depuis le Printemps Arabe. Une grande partie des fonds sont versés aux pays du monde arabe, et notamment aux populations civiles atteintes par les crises humanitaires en Syrie et à Gaza[19].
Golfe Persique, Moyen-Orient et Afrique
En 1992, un conflit frontalier avec l'Arabie saoudite conduit à des accrochages armés entre les deux monarchies[20].
Selon le sociologue américain Immanuel Wallerstein, le but du Qatar est de devenir l’un des principaux acteurs du Moyen-Orient, au même rang que l’Arabie Saoudite. Dans cette optique, le pays a joué un rôle crucial dans l’intervention militaire en Libye en 2011 en fournissant un soutien militaire et de l'équipement, une couverture médiatique favorable par le biais d’Al Jazeera, et un soutien diplomatique crucial. Le Qatar fut par exemple le deuxième pays à reconnaître le Conseil national de transition comme gouvernement officiel de la Libye.
Wallerstein fait valoir que le Qatar vise aussi à intervenir de manière discrète dans la guerre civile en Syrie en apportant apporté son soutien à des groupes rebelles extrémistes[21].
Le Qatar a joué un rôle important dans les divers mouvements du Printemps arabe qui a bouleversé la situation politique et religieuse du Moyen-Orient. En effet, le Qatar a fourni un soutien financier et en termes de communication (par le biais d’Al Jazeera) à plusieurs groupes rebelles de la région.
Le soutien accordé par le Qatar aux Frères musulmans et à des groupes alliés à travers le Moyen-Orient, ainsi que les positions prises par Al Jazeera ont conduit à des tensions croissantes avec les autres États du Golfe. Le , l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Bahreïn ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar à cause du soutien de ce dernier à des groupes terroristes[22].
De fortes tensions subsistent entre le Qatar et l’Égypte depuis le Printemps arabe. En effet, l’Émirat du Qatar, qui avait soutenu la candidature de Mohamed Morsi, représentant des Frères musulmans, a décrit la transition politique égyptienne de 2013 comme un « coup d'État militaire »[23].
Certains observateurs ont ajouté que les tensions diplomatiques entre le Qatar et l’Arabie saoudite étaient sans doute le reflet d’une rivalité économique grandissante entre les pays producteurs de pétrole et ceux dont les revenus dépendent surtout du gaz naturel[24]. Selon le chercheur Islam Hassan de l’université de Georgetown au Qatar, cette « crise » au sein du CCG a mené à la formation de « blocs » rivaux. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Bahreïn d’un côté, le Qatar de l’autre. Le Koweït et Oman ont choisi selon le chercheur un positionnement neutre[25].
Le Qatar partage des liens étroits avec l’Iran. Tous deux sont membres de l'OPEP, du Mouvement des pays non-alignés et de l'Organisation de la coopération islamique. Contrairement à d'autres États membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), tels que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, le Qatar se garde généralement de critiquer la politique intérieure et étrangère de l'Iran. Le gouvernement du Qatar organise ponctuellement des réunions de haut niveau avec des responsables iraniens pour discuter de la sécurité. L’Iran et le Qatar collaborent aussi beaucoup sur les questions économiques, et notamment pour ce qui est des transports maritimes mais aussi et surtout des industries pétrolières et gazières. En effet, les deux pays partagent le contrôle du plus grand champ de gaz naturel au monde. En plus de liens dans le domaine du pétrole et du gaz naturel, l’Iran et le Qatar coopèrent également dans le secteur du transport maritime[26]. Selon l’analyste politique Salem Al Ketbi, à la suite de la crise du Golfe, le Qatar a rejoint la sphère d’influence iranienne car cela « lui permet de boxer dans la catégorie supérieure. »[27]
Le Qatar a établi des relations commerciales avec l'État d'Israël en 1996[28]. Malgré le soutien du Qatar au Hamas et ses bonnes relations avec le Hezbollah, les dirigeants israéliens maintiennent un contact direct avec le gouvernement de l'émirat. Ainsi, en , dans ses derniers mois en tant que vice-Premier ministre, Shimon Peres s’est rendu en déplacement officiel à Doha[29].
À la suite de la guerre de Gaza de 2008-2009, le Qatar a accueilli une conférence d'urgence réunissant les États arabes et l'Iran pour échanger sur les conséquences du conflit. L’équipe dirigeante du Hamas fut conviée comme représentant de la Palestine. Khaled Mechaal, le chef du Hamas, le président syrien Bachar el-Assad, et le président iranien Ahmadinejad ont exhorté tous les États arabes à couper leurs liens avec Israël[30].
En 2010, le Qatar a proposé à deux reprises de rétablir ses relations avec Israël à condition que l’émirat puisse de nouveau envoyer des matériaux de construction et de l'argent à Gaza pour aider à la réhabilitation des infrastructures. Israël a refusé, au motif que ces matériaux pourraient être utilisés par le Hamas dans le cadre de soulèvements violents contre les forces de l’ordre israéliennes[31].
Le Qatar s'engage fortement en faveur de la rébellion contre le gouvernement syrien à partir de 2011, lui procurant armement et financement. L'émirat a également soutenu le Front al-Nosra, émanation syrienne d'Al-Qaïda[32].
Le Qatar et la Turquie partagent des positions similaires vis-à-vis de la guerre civile syrienne et de la crise politique égyptienne[33]. Ainsi, les deux pays ont soutenu les mêmes groupes rebelles syriens, ainsi que le parti politique des Frères musulmans en Égypte[34] En , le Qatar et la Turquie ont annoncé la création ensemble d’un « Conseil de coopération stratégique ». Le , les chefs d’État des deux pays ont lancé un projet de construction d’une base militaire turque au Qatar[35].
En , l'Arabie saoudite et plusieurs de ses alliés (Emirats arabes unis, Égypte, Bahreïn...) rompent leurs relations diplomatiques et certaines relations économiques avec le Qatar. Treize conditions sont établies en échange d'une levée du « blocus » : le Qatar doit notamment interrompre son soutien à des « organisations terroristes » telles que les Frères musulmans, fermer sa chaîne de télévision Al Jazeera, et surtout rompre ses relations avec l'Iran[36]. Le Qatar demande une intervention de l'ONU contre l'Arabie saoudite pour ce qu'il qualifie de violation des droits de l’Homme ; la crise diplomatique étant accompagnée de l'expulsion des nationaux qataris du territoire saoudien, ce qui aurait pour effet de séparer certaines familles et d’empêcher des étudiants de passer leurs examens[37]. Des responsables saoudiens ont évoqué l'idée de creuser un canal afin de totalement isoler le Qatar de la terre ferme de la péninsule arabique[36]. En , l'Arabie saoudite menace le Qatar d'une « action militaire » si celui-ci acquiert le système de défense antiaérien S-400[38].
Asie
En , le gouvernement officiel afghan a rappelé son ambassadeur au Qatar pour protester contre l’ouverture du bureau de représentation des talibans afghans à Doha. Un responsable du gouvernement afghan a affirmé que les qataris n’avaient jamais consulté le gouvernement afghan avant l'inauguration du bureau[39].
Le Qatar a signé une multitude d’accords et de traités bilatéraux avec des pays d’Asie, dont notamment la Corée du Sud[40] et l’Indonésie pour ce qui concerne le transport aérien, le tourisme et la coopération agricole[41].
Certaines tensions existent entre le Qatar et les pays d’origine des travailleurs immigrés au Qatar, tels que le Népal ou les Philippines. Ainsi, l’ambassadeur du Népal au Qatar, Maya Kumari Sharma, a décrit l'émirat comme une «prison ouverte»[42], en référence aux conditions de travail de la main d’œuvre étrangère dans le pays.
Europe et Amérique du Nord
Le Qatar a aussi cherché à tisser des liens étroits, parfois de dépendance, avec les grandes puissances occidentales, en particulier les États-Unis et le Royaume-Uni. Dans le domaine militaire, la Al Udeid constitue la base aérienne la plus importante de la région pour ces deux pays. Dans la sphère économique, le Qatar a fait des investissements massifs dans l’immobilier londonien. Pour ce qui concerne la recherche, le régime a fait des dons très importants à des centres d’études de premier plan aux États-Unis[43]. Dans le même temps, le Qatar maintient des relations étroites avec des pays et autres organisations ouvertement hostiles à l’Occident, dont l'Iran, le Hamas, les Frères musulmans et les forces rebelles extrémistes en Syrie[44].
Le Qatar partage des liens économiques et militaires très étroits avec de nombreux pays européens, et notamment la France, avec qui l’émirat a signé un Pacte de Défense en 1994[45]. Presque 80 % de l'équipement militaire du Qatar provient de la France[45]. Ses liens se renforcent sous les présidences de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. En 2007, l'émir est le premier chef d’État étranger à rendre visite à Nicolas Sarkozy[46]. François Hollande approfondit la politique mise en œuvre par son prédécesseur avec l'émirat qatarie, qui apparaît alors comme le seul véritable allié régional français au Moyen-Orient, et ce en dépit du « positionnement très ambigu du pays vis-à-vis de l'islam radical » et son rôle de sponsor principal de l’islam politique et fondamentaliste[47]. Il est reçu en visite officielle par l’ancien émir du Qatar Hamad ben Khalifa Al Thani les 22 et , seulement deux jours avant la passation de pouvoir à son fils Tamim ben Hamad Al Thani[48]. Puis, en , François Hollande et Tamim bin Hamad Al Thani signent un contrat de vente de 24 avions de combat Rafale produits par l’industriel français Dassault[49].
D'après les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, « De 2003 à 2013, Mohamed Jaham Al-Kuwari, l’ambassadeur à Paris, a copieusement arrosé nos responsables politiques. Sans tenir un fichier, il savait très bien qui se laissait corrompre. «Les Français sont les plus faciles à acheter», nous avait dit un proche de Hamad Al-Thani, l’émir qui régnait à l’époque[50]. »
Les importations d'armes au Qatar ont augmenté de 166 % entre 2013 et 2017 en comparaison de la période 2008-2012[36].
Les dépenses en lobbying auprès de l'administration américaine ont triplé entre 2016 et 2018, pour atteindre 25 millions de dollars[36].
Notes et références
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